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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TON ESPRIT A-T-IL

    HORREUR DU PLEIN?)

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    mrmondialisation.org

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    lecoindemapoesie.apln-blog.fr

    Faillite de l’Arabie Saoudite dans cinq ans ?

       D’après un rapport du Fonds monétaire international (FMI), les réserves de trésorerie de l'Arabie Saoudite sont en chute libre et le pays pourrait ne disposer que de cinq ans d'actifs financiers (créances restant dues) en grande partie à cause de la chute des prix du pétrole.

       Dans ses enquêtes économiques et financières mondiales, publiées chaque année, le FMI indique que le royaume subira un effet négatif de 21,6 pour cent de son solde budgétaire global en 2015 et de 19,4 pour cent en 2016, une aggravation importante par rapport à un résultat de - 3,4 pour cent en 2014.

       L’Arabie Saoudite dispose actuellement de 654,5 milliards de $ en réserves de change, mais cette liquidité est en train de fondre rapidement.

      L'Agence monétaire d'Arabie Saoudite a retiré 70 milliards de $ sur des fonds gérés par les institutions financières à l'étranger, et a perdu près de 73 milliards de $ depuis que les prix du pétrole ont chuté, selon Al-Jazeera. Il faut rappeler que l’Arabie Saoudite génère 90 pour cent de ses revenus à partir du pétrole.

        En 2015, le royaume wahhabite a utilisé une somme de 32 milliards de $ à une frénésie de dépenses pour célébrer le couronnement du roi Salman Bin Abdulaziz Al Saud.

       Cette même année, l'Arabie Saoudite a également doublé la Russie et repris la troisième place dans le monde pour les dépenses militaires, avec un budget de la défense de 52 milliards de $, et la guerre au Yémen, menée principalement par le royaume, ne montre aucun signe de ralentissement.

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/faillite-de-l-arabie-saoudite-dans-176680

    %%%

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE NE SE

    CUISINE PAS)

    ***

     "Mais, Chérie? Qu'est-ce que tu fais là?"

     (Source: idiod)

    ***

     
    Et si le revenu de base
    n’était plus une utopie ?
     
     

       Un salaire sans travailler, en contrepartie du simple fait d’exister. Qu’on le nomme revenu garanti ou universel, allocation de base ou d’existence, ce dispositif, longtemps jugé utopique, est sur le point de se concrétiser en Europe. En juillet, la Finlande, où les trois quarts de la population y sont favorables, a annoncé son expérimentation. Aux Pays-Bas, une quinzaine de villes devraient, dès l’an prochain, verser un tel revenu aux bénéficiaires de minima sociaux. En Suisse, l’idée d’une allocation pour tous a recueilli 126 000 signatures.
     
       En Allemagne, des citoyens vont financer eux-mêmes sa concrétisation via une plateforme de crowdfunding. En France, la Région Aquitaine s’est engagée cet été à plancher sur un RSA inconditionnel. Le mouvement « Bien » (Réseau mondial pour le revenu de base) qui tente, depuis 1986, de propager l’idée, jubile. Avant de céder à notre tour à l’engouement, rembobinons.

        Le revenu de base, késako ?

       « Ce n’est ni un dispositif de charité, ni de l’assistanat, estime Jean-Eric Hyafil, doctorant en économie qui y consacre sa thèse. Il s’agit plutôt d’un nouveau droit, au même titre que le droit de vote ou le droit à l’éducation. » Selon le Mouvement français pour un revenu de base, celui-ci répond à quatre critères : il est universel, versé sans condition, de manière individuelle, et est cumulable avec d’autres revenus. Les dispositifs qui s’esquissent en Finlande, aux Pays-Bas ou en Aquitaine « constituent des étapes dans cette direction », note Jean-Eric Hyafil.

       Pourquoi ?

       D’abord pour « sortir de l’ère de la survie », selon Mathieu Despont, militant du revenu de base en Suisse. Le dispositif vise à garantir à tous une existence où les besoins vitaux – logement, alimentation et santé – seraient satisfaits. Dans un village de Namibie où un projet pilote a été mené en 2008 et 2009, le taux de malnutrition des enfants est ainsi passé de 42% à 10%. En écartant les préoccupations physiologiques, le revenu de base « accroît la capacité des individus à agir et à se prendre en main », estime Jean-Eric Hyafil. Par ricochet, il encourage le développement d’activités non marchandes.

       « Libérés de leurs contraintes financières, les individus sont encouragés à lancer des projets pour lesquels la rentabilité n’est pas immédiate ni même recherchée », poursuit-il, citant l’organisation d’une fête de quartier, le développement des logiciels libres ou la création d’une ferme bio. L’économiste Yann Moulier-Boutang parle alors d’un« revenu de pollinisation ». « Ce que rapportent les abeilles en miel est infime par rapport à la valeur qu’elles créent en pollinisant, souligne-t-il. Il en est de même pour les individus, l’essentiel de la valeur créée peut se faire en dehors des emplois marchands. » Ceci à une condition près, celle d’« une richesse culturelle et éducative suffisante pour donner l’envie aux individus de développer des choses pour la cité », note Jean-Eric Hyafil.

       Pour qui ?

       Dans une forme chimiquement pure, le revenu de base serait universel. Chacun le percevrait, qu’il soit chômeur, salarié, étudiant ou retraité. Pour les enfants le montant serait moins important, et pour les plus riches le gain monétaire serait compensé par une hausse d’impôts. Dans les faits, les mesures s’en approchant sont rarement si inclusives. Au Brésil, la « bourse familiale » s’adresse aux familles les plus pauvres et exige la scolarisation des enfants. En Aquitaine et aux Pays-Bas, seuls les bénéficiaires de minima sociaux seront concernés.

       Combien ?

       Quand certains, comme Yoland Bresson, l’un des fondateurs du mouvement Bien, plaidaient en faveur d’une petite enveloppe, qui avoisinerait les 514 euros de l’actuel RSA, les Suisses tablaient sur un revenu de 2 500 francs suisses (2 800 euros). Les députés ont rejeté l’idée. En France, Yann Moulier-Boutang imagine un revenu proche du Smic.

       Comment le financer ?

       En Alaska, la rente pétrolière suffit. Mais L’Inconditionnel, journal dédié à la défense du revenu de base, présente 16 pistes, de la redevance carbone à la taxe sur les transactions financières en passant par une réforme monétaire. Le dispositif pourrait s’appuyer sur la fiscalité existante : il s’agirait, au choix, d’y consacrer une part de la TVA, des cotisations sociales, de l’impôt sur le revenu ou le patrimoine. Sans compter l’autofinancement, puisque le revenu de base implique la suppression des dispositifs de contrôle et se substitue à certaines prestations comme les bourses étudiantes ou les aides au logement.

      Mesure sociale ou libérale ?

       L’une ou l’autre. Si le montant est faible, le revenu de base risque de n’être « qu’un correctif des inégalités trop flagrantes », estime Yann Moulier-Boutang, qui craint que « les entreprises n’en profitent pour sous-payer leurs salariés ». Dans Misères du présent, richesse du possible (Galilée, 1997), le philosophe André Gorz plaidait pour une somme permettant de « refuser un emploi ou des conditions de travail “ indignes ” ».

       Dans ce cas, « le rapport de force entre employeurs et employés sera rééquilibré », selon Jean-Eric Hyafil. Montant, mode de financement, « le revenu de base, en soi, n’est ni de droite ni de gauche. Tout dépend du système que l’on construit autour », résume Sjir Hoeijmakers, qui a lancé le mouvement aux Pays-Bas. Pas étonnant donc de voir des camps opposés s’en faire les avocats. L’idée fut soutenue par l’économiste libéral Milton Friedman et par le keynésien James Tobin. Quand L’Inconditionnel la présente comme« un tremplin pour un projet de décroissance », en Finlande elle est portée par un gouvernement de centre droit. En France, elle séduit l’ancienne présidente du Parti chrétien-démocrate, Christine Boutin, comme le socialiste Arnaud Montebourg.

       Rend-il oisif ?

       En Alaska, où un dividende citoyen existe depuis 1982, seuls 5 % des bénéficiaires choisiraient l’oisiveté intégrale. « La garantie de percevoir un revenu peut encourager à moins travailler, ou passer à mi-temps », reconnaît Jean-Eric Hyafil. Paradoxalement, ce versement automatique supprimerait « les cas où des personnes refusent des contrats en pointillé par peur des démarches à l’issue incertaine pour récupérer leur chômage ou RSA ». Et le dispositif rend possible des investissements nécessaires au démarrage économique. Dans le village de Namibie concerné, les revenus des habitants – en dehors du versement du revenu de base – ont augmenté de 30%.

       Le risque de renvoyer les femmes au foyer ?

       La crainte existe. L’instauration expérimentale d’un impôt négatif, sorte de revenu de base allégé, aux Etats-Unis dans les années 1970, a entraîné une baisse du temps de travail de 15% à 20% chez les femmes, contre 9% chez les hommes. Malgré cet écart, Barbara Garbarczyk, qui milite pour le dispositif en Belgique, estime que celui-ci « va dans le sens de l’émancipation des femmes ». « Un revenu de base, parce qu’il est versé à chaque personne et non à chaque ménage, permet une indépendance économique », résume-t-elle. Impact collatéral, dans les Etats américains l’ayant expérimenté, le nombre de divorces a augmenté.

    http://www.terraeco.net/Et-si-le-revenu-de-base-n-etait,62216.html

    ***

    Luc Desle


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  • +++

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE DU SAGE

    EST A TOUT LE MONDE)

    +++

    "Je croyais que tu aimais les fleurs?

    - Oui... Les Petites Filles en fleur, surtout...

    - Oh!"

    http://misterdoor.tumblr.com/post/137624206542

    +++

    "Ce n'est pas faute de lui avoir dit de ne pas faire

    de hors-piste"

    jeffreyhill.typepad.com

    Davos, cette farce

    venue d’un autre monde

    Stephff

       Le Forum économique mondial, ce sommet qui réunit depuis mercredi 20 janvier, comme tous les ans, les grands patrons, chefs d’Etat et leaders d’opinion dans les Alpes suisses, n’est pas autre chose qu’un “vaste spectacle”, écrit The Guardian.

       Dans un article passablement énervé, le quotidien de gauche s’imagine la scène à Davos quand “quelques-unes des personnes les plus riches du monde, du haut de leur montagne, relaieront leur pensée au sujet des risques et opportunités à travers le monde à des journalistes vêtus de vestes de ski. Quand ils parleront d’inégalité des sexes et d’innovation technique. Leur message sera : peu importe les turbulences dans lesquelles se trouve l’économie mondiale, elle reste gérable.”

       Une image qui se marie mal avec l’annonce de l’ONG Oxfam, selon laquelle les 62 personnes les plus riches possèdent 50 % de la richesse dans le monde, peste The Guardian.  

       Il ne faut donc rien attendre de ce sommet, écrit le quotidien, qui s’interroge sur la raison d’être du Forum. Et ce pour la simple raison qu’“il faut arrêter de croire qu’ils jouent selon les mêmes règles que nous autres […], qu’il créent de la richesse, des emplois et de l’investissement, ou qu’ils cherchent à en finir avec leurs paradis fiscaux”.

       A Davos, conclut The Guardian, rien de tout cela n’aura d’importance.

    +++

    Benoît Barvin


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  • °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LES ANNÉES VÉCUES NE TE CONDUIRONT

    PAS FORCEMENT A LA SAGESSE)

    °°°

    "Je te jure que je ne t'ai pas créé!

    - TU-MENS"

    (voix sépulcrale)

    (Source: monsterserial)

    °°°

    "Jean! Tu ne sortiras pas avant de t'être bien coiffé.

    - Bien, Maman..."

    http://zeroing.tumblr.com/post/137485444006/richard-burbridge

    °°°

    (Ma femme aimait beaucoup faire l'intéressante)

    Klaus Kampert

    °°°

    (Quelque chose me disait qu'entre Gerda et Moi,

    la Passion était kaput)

    http://zeroing.tumblr.com/post/137116502926/sarah-joncas

    °°°

    Jacques Damboise


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  • £££

    Pensées pour nous-mêmes:

    (AIE LA TRANSPARENCE DE

    CELUI QUI NE FAIT QUE PASSER)

    £££

     "Attention!

    Pamela Anderson est là!

    - Où?

    - Hein?

    - Quoi?

    - Qui?"

    (via generic-art)

    £££

    "Combien de machistes vais-je devoir descendre

    pour les empêcher de ricaner à propos des Blondes?"

    Barb Wire

     gizmodo.com

    Pamela Anderson,

    les canards et les médias

    CÉCILE CAZENAVE

       Pamela Anderson a-t-elle la moindre chance de sauver des canards ? On en doute. Non pas que l’ex-star du feuilleton Alerte à Malibu ne soit pas sincère dans son combat pour le bien-être animal. Militante de longue date, l’actrice a déjà mis sa plastique et sa notoriété au service de campagnes diverses. Elle s’est étroitement associéeavec l’ONG Peta contre la fourrure ou pour le végétarisme. Après avoir milité contre le massacre des dauphins aux îles Féroé, elle fait maintenant partie du directoire de l’association Sea Shepherd.

       Bien souvent, la blonde icône du petit écran a accepté de jouer la bimbo qu’elle représente dans des clips sexy au second degré assumé, pas toujours apprécié des autorités. Comme dans celui où elle incarne un agent de sécurité ultrasexué qui déshabille de force les voyageurs portant de la fourrure, interdit de diffusion dans les aéroports américains.

       Pamela Anderson a donc déjà fait ses preuves de militante. Si nous sommes dubitatifs sur son soutien à la députée Europe Écologie - Les Verts Laurence Abeille qui propose ce mardi après-midi à l’Assemblée nationale une proposition de loi sur l’interdiction du gavage des canards, pratique indissociable de la production de foie gras, c’est plutôt que la route est longue et le chemin tortueux pour passer du statut de fantasme sexuel à celui de porte-parole de la cause animale. Sur une suggestion de la Fondation Brigitte Bardot, Laurence Abeille tiendra pourtant bien une conférence de presse à l’Assemblée nationale avec Pamela Anderson, par souci d’attirer l’attention sur le sujet.
     
       « C’est très difficile d’avancer sur les sujets de protection animale à l’Assemblée », explique-t-elle au Figaro, en précisant que le Palais Bourbon est un « écosystème très archaïque ». Nous aurions tendance à penser qu’il n’y a pas que le Palais Bourbon dans ce cas. Et qu’au pays du foie gras, machisme, sexisme et scepticisme face aux thèmes écolos font parfois excellent ménage. En témoigne un échantillon des réactions, présentations et différents portraits que les médias ont relayés et diffusés depuis que la présence de la star au milieu des élus de la République a été annoncée.

       « Affluence record prévue dans l’hémicycle », titre ainsi un article sur le site internet de la radio RTL. Car c’est bien de ce sujet qu’il s’agit avant tout : les édiles, appâtés par la chair fraîche, viendront-ils finalement se rincer l’œil ? On aura fini par comprendre que c’est de canards que la dame viendra parler, ce que résumait très bien, en quelques coups de plumes, le journal en ligne l’Actu, en dessins.

       Pamela Anderson à l’Assemblée, « un coup médiatique un peu trop gonflé », ose volontiers le journaliste de France bleu Jules Brelaz, après avoir fait réagir quelques députés pas particulièrement enchantés par l’arrivée d’une blonde pulpeuse dans leur fief. Jean-Michel Clément, le député socialiste du Sud Vienne, pense même judicieux de se déclarer insensible aux charmes de la dame et horrifié par le superficiel qu’elle représente. « Comme disent mes amis du Sud-Ouest, on va remettre l’église au milieu du village », annonce-il mystérieusement. Mais une fois de plus, force est de constater que de canards, il n’est point question dans ces interviews.

       Un détail qu’a également noté la juriste Muriel Fusi, dans une tribune publiée sur L’Obs Plus.« Ramener le débat sur la plastique de Pamela est en tout cas une manière confortable d’éviter qu’il s’ouvre. Alors que Pamela invite au contraire à se poser les bonnes questions sur la consommation de foie gras », écrit-elle. Le délicat portrait que lui consacre, par exemple, la chaîne I-Télé en fait foi. S’il est vrai que Pamela Anderson mélange médiatiquement les genres et n’hésite pas à donner visuellement de sa personne en toutes circonstances, c’est bien sa personne et pas tellement ce qu’elle a à dire qui intéressait ce matin le présentateur Laurent Bazin et le chroniqueur Valentin Sptiz.
     
       Cela a beaucoup fait rire ce dernier que Pamela Anderson veuille finir sa vie « sur un canoë avec un sombrero sur la tête », et finalement, ça ne dérange personne puisque « ça ne l’empêchera pas de poser nue ». Le ton doux-amer des deux hommes sur l’engagement de l’actrice – laissant grand soin à la seule femme présente sur le plateau de signaler qu’elle a tout de même créé une fondation – était à mi-chemin entre la blague de potache et le mépris. « Ce n’est pas du tout sa plastique qui nous intéresse, c’est sa reconversion à l’écologie », conclut, bien entendu sur le ton de l’humour, le présentateur Laurent Bazin.

       De canard, bien entendu, nous n’aurons pas trouvé une plume. Le journal flamand De Standaarda senti que ça n’intéressait d’ailleurs pas tant que ça, les plumes, et a préféré titrer : « La végétarienne de l’année met le parlement français en extase ». Car, oui, on l’oublie trop souvent, Pamela, en plus de prendre la parole pour les bêtes, est elle-même végétarienne. Ce qui a permis au chroniqueur-humoriste Daniel Morin, dans son billet quotidien sur France Inter, de se fendre non pas de son point de vue acide sur le gavage des canards, mais sur… les végétariens.« Végétarienne de l’année, la classe totale », siffle-t-il en complimentant Pamela Anderson, avant de décrire la journée type de ces débiles arriérés qui ont choisi de ne pas manger de viande.
     
       Tout y passe : douche froide pour préserver la couche d’ozone, utilisation d’un hamster à la place du savon, graines trempées dans du lait de cactus, jogging pieds nus en communion avec la nature et les éléments, yoga qui fait mal aux testicules, déjeuner toujours à base de graines, dos fracassé sur un matelas en bambou, pantalon en fibres de papaye et slip en peau de kiwi. Le final est un bouquet de roses : petite amie pas épilée depuis neuf ans et, pour faire l’amour à la Cro-Magnon,« je lui mets un coup de massue sur la tête et je la ravage ».

       Toujours pas un mot sur les canards, on l’aura noté, au milieu de ce billet d’une grande finesse. Gageons pourtant que ces joyeux lurons se battraient bien pour assister à la conférence de presse de Laurence Abeille sur les palmipèdes, se tordraient le coup pour apercevoir la blondeur de Pamela Anderson et joueraient même sans doute des coudes pour la toucher, au risque d’y laisser quelques plumes.
     
    http://www.terraeco.net/Pamela-Anderson-les-canards-et-les,64174.html

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TES PETITES LUMIÈRES INTÉRIEURES

     PEUVENT ÉCLAIRER LE MONDE)

    ***

    "Décidément, j'avais raison, chéri: tu n'es pas une lumière"

    cryptofwrestling:

    Iconic image of Jackie Coogan as Uncle Fester (1964)

    (via piratetreasure)

    ***

     les-carpes.org

    Affaire Kerviel :

    l'incroyable enregistrement pirate

       Les supérieurs de Jérôme Kerviel l'ont-ils laissé faire ? La Société Générale savait-t-elle ? Voilà huit ans que la question est la toile de fond du scandale financier dans lequel, à l'issue de trois procès, l'ancien trader a été condamné à cinq ans de prison dont trois fermes. Cette interrogation revient aujourd'hui de façon spectaculaire. Alors que la révision du procès est précisément demandée ce lundi par la défense de Jérôme Kerviel, "20 Minutes" et "Mediapart" révèlent un document inédit et aux apparences explosives. (...)

       (...) Personnage-clé du rebondissement du jour : Chantal de Leiris, ancienne vice-procureure du parquet de Paris qui a suivi l'enquête sur les pertes de la Société Générale. Enregistrée à son insu, elle exprime ses doutes. Il s'agit d'une conversation privée, pense-t-elle. Et elle parle. Elle dit notamment : "Dans cette affaire, il y a des choses qui ne sont pas normales. Quand vous en parlez, tous les gens qui sont dans la finance rigolent, sachant très bien que la Société Générale savait. La SG savait, savait… C’est évident. Évident !"

       Selon elle, la banque savait "tout" des pratiques de l'ancien trader Jérôme Kerviel, condamné en mars 2014 pour abus de confiance.

       Autre personnage clé du rebondissement : Nathalie Le Roy, commandant de police chargée à l'époque du dossier, qui avait déjà fait part devant les juges, face à "l'Obs" et dans l'émission "Complément d'enquête" de ses doutes. C'est elle qui a capté cette conversation. L'enregistrement a été effectué en juin 2015 lors d'un rendez-vous entre les deux femmes. "L'Obs" avait enquêté en octobre dernier sur le rôle de Nathalie Le Roy qui après avoir mené sévèrement l'enquête policière sur les actes illégaux de Jérôme Kerviel, a décidé, désormais, de le défendre. Elle faisait part de "son intime conviction".

       Dans "20 Minutes", Nathalie Le Roy indique avoir remis directement l'enregistrement à l'avocat de Jérôme Kerviel, David Koubbi. Elle défend sa méthode, s'estimant lâchée par sa hiérarchie depuis qu'elle a témoigné. La question de la loyauté de la preuve est d'ores et déjà au cœur de la polémique. (...)

       (...) Chantal de Leiris, dans l'enregistrement pirate et selon les retranscriptions de Mediapart et de "20 Minutes", affirme avoir "toujours obéi", alors qu'"ils savent bien que je n'étais pas favorable à tout ça". Ignorant qu'elle est enregistrée et parlant encore en confiance à la commandant de police, Chantal de Leiris met par ailleurs en cause sa hiérarchie. Selon les extraits publiés, elle confie à son interlocutrice : "C'est surtout Michel Maes [chef de la section financière au parquet à l'époque, NDLR]. Sans arrêt, il me disait : 'Tu vas pas mettre en défaut, en porte-à-faux, la Société Générale. Ca a été jugé, t'as pas à y revenir'. C'est eux qui ont voulu à tout prix sabrer (les plaintes). (...) Mais c'est vrai ce que vous dites : vous avez été entièrement manipulée par la Société Générale."

       "L'Obs" n'a pas pu joindre ce lundi les deux protagonistes de ce rebondissement.

       Dans un communiqué, la banque parle de "pseudo-révélations" et "une nouvelle manipulation médiatique", rappelant que la justice a eu "à trois reprises" à apprécier la culpabilité de Jérôme Kerviel". Me David Koubbi, pour sa part, considère dans 20 Minutes que "le parquet s'est gravement compromis" et demande "à François Hollande et (la garde des Sceaux) Christiane Taubira de mettre un terme sans délai aux dysfonctionnements qui affectent ce dossier et gangrènent l'institution".

    http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20160118.OBS2923/affaire-kerviel-l-incroyable-enregistrement-pirate.html

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE VOIT

    CE QUE LE DISCIPLE PRESSENT)

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     (Quelque chose disait au djihadiste

    que son épouse se fichait de lui)

    "Après boire, l'écrivaine Françoise Sangan eut une crise de froid ou de foie, je ne me souviens plus bien". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

     BANKSY

    ¤¤¤

    wingz.fr

    NATION ? –
    « Ils ont choisi de tuer »,
    avec Nathalie Paton

       La démocratie participative est posée comme un modèle prenant en compte l’individu dans son expression,  ce qui donne lieu de façon récurrente à la critique de la non-participation ou abstentionnisme, lors des élections. On ne cesse d’en appeler à la participation citoyenne des jeunes majeurs, partant du constat de sa défaillance chez les adultes. Il ne viendrait spontanément à l’idée de personne de remettre en cause ce qui est le fondement de la démocratie : la participation.

       Cette prise en considération de l’individu serait une réponse à la massification démocratique. Cependant, la culture participative, c’est aussi les réseaux sociaux, les sites et blogs du web… et le développement de l’individuation sous une autre forme. La participation démocratique se fait plus horizontale, réduisant ainsi les rapports hiérarchiques et verticaux traditionnels.  Deux modèles démocratiques se font dès lors concurrence : un modèle politique et un modèle qui se veut à la marge du premier.

       Le rapport à la culture s’est vu ainsi modifié. Est apparue une « subculture » qui se présente comme plus subversive que la culture officielle. L’un de ses effets est le développement de faits de violence que les américains appellent « school shooting » : l'expression désigne ces faits de violence rares mais spectaculaires, commis à l’aide d’armes à feu par un ou deux anciens élèves de façon préméditée, où « l’institution et la hiérarchie scolaire sont prises pour cibles au hasard. » . Le phénomène est né aux États-Unis, et son paroxysme est atteint à la suite de Columbine, dès la fin des années 90.

       Les scientifiques ont tenté d’expliquer  le phénomène à partir de causes psychologiques, sociologiques, culturelles ou historiques. Cependant,  son extension en dehors des États Unis a mis à mal certaines de ses interprétations. Ce qui est sûr c’est le surgissement d’une « subculture » associant en réseaux des fans de ces anti-héros. Comment comprendre ces actes de destruction des autres et de soi, cette volonté d’individuation rejetant la masse au nom d’une sélection naturelle des dominés ? Qui sont ces élus de la mort ? Cela n’est pas étranger aux actions terroristes djihadistes. Dans cet ouvrage, Nathalie Paton  cherche à comprendre les motivations et les moyens qui ont rendu possibles les actes deschool shooting, mais aussi, plus largement les massacres d’individus choisis tout autant arbitrairement.

    Les médias sont alors apparus très vite comme responsables du phénomène en tant que sources d’influence. (...)

       (...) Le constat du l’incitation mimétique des médias n’est pas nouveau. Dès les années 1920, des travaux montraient le lien entre le cinéma et la délinquance juvénile. De leur côté,  Freud et Einstein entretenaient une relation épistolaire, dès 1933, pour montrer l’influence du « papier imprimé » sur des hommes intelligents « pour expliquer les ressorts de la destruction et de la haine »  . C’est sur ce modèle qu’on a ramené les violences des années 1990 à un jeu d’imitation de contenus médiatiques ultra-violents, surtout chez les garçons. Cette certitude avait comme source la représentation d’un monde hyper-masculinisé où le garçon trouvait satisfaction dans cette violence. Quant à la presse elle aurait contribué, par ses récits détaillés des violences, à forger le tableau d’une jeunesse assoiffée de sang et sans morale. Le fondement de ces « images » était que les jeunes reproduisaient servilement ce qu’ils voyaient. Or ce n’est pas aussi mécanique que cela.

       Les individus, depuis l’avènement des médias participatifs, ne peuvent plus être définis comme des consommateurs passifs de biens culturels. Ce ne sont plus de simples récepteurs. Ils créent eux aussi des biens culturels. On voit en ce foisonnement d’informations  la cause de la propagation de la violence. Dès lors, on est passé de la condamnation des médias à la dénonciation des internautes comme responsables de la diffusion des images de la violence. Là encore le présupposé est celui de la contagion par imitation. Or, la thèse défendue par Nathalie Paton est celle « de l’avènement d’une société du risque liée à une fragilisation des repères structurels et d’une responsabilité grandissante des individus ». Ainsi est mise en question la culture participative. Il ne s’agit plus de se demander ce que les médias nous font faire, mais ce que les individus font avec les médias. Quel sens donnent-ils à la participation ? (...)

       (...) Les divers travaux sur les réseaux sociaux parlent là encore d’incitation à l’imitation. Pourtant, note Nathalie Paton, si on regarde de près les vidéos ou autres sources produites par les auteurs de school shooting, on constate un souci de se présenter dans leur singularité et d’insister sur le fait qu’ils ne sont pas dépourvus de réflexion. Le but de leur usage des « paquets multimédia » est de travailler leur association aux actes des tueurs précédents, d’être reconnus comme auteurs d’un school shooting et d'en obtenir la notoriété à titre posthume. Ces paquets se composent de divers témoignages : lettre de suicide, autoportraits photographiques, enregistrements… On pourrait croire à un désir d’imitation. Il n’en est rien, écrit Nathalie Paton, ou du moins l’imitation doit être entendue dans le sens suivant : « l’imitation n’est pas à entendre comme une répétition passive mais comme le produit d’une stratégie de communication intentionnelle » .

       Sous la forme de récits explicatifs, les auteurs de school shootings restituent leur parcours de vie sur « le mode de la confession intime » . Puis c’est sous des formes plus ou moins scénarisées, depuis « l’entraînement au  tir ». Le choix des vêtements insiste sur la volonté subversive que l’on pourrait identifier à un choix politique. Ils refusent de disparaître dans la culture de masse en cultivant leur singularité. Mais il n’y a là rien de politique, conclut Nathalie Paton. Cette « privatisation de l’espace public » a plutôt le sens d’une démarche identitaire de désir de reconnaissance, par l’instrumentalisation des médias participatifs. (...)

       (...) Ces groupes minoritaires manient très bien la communication. Leur discours prend ainsi de l’ampleur sur la toile, même s’ils sont peu nombreux. Relayés par la presse d’information officielle, ces faits divers se retrouvent « au cœur de la géographie de l’attention collective » . Aussi Nathalie Paton voit-elle dans cette démarche un modèle que l’on retrouve chez les tueurs djihadistes. Les médias de l’information contribuent à ce bouleversement de l’expression de l’opinion publique, où le privé l’emporte par les jeux de la confession intime, et de l’intimidation pourrait-on ajouter.

       Si Internet a permis un élargissement de l’espace public, c’est par le renversement de l’information du haut vers le bas. Et si ceci permet d’échapper au contrôle des institutions et de mettre en place un espace de discussion, l’analyse que l’auteur fait de Youtube montre que l’indexation personnelle crée des réseaux qui « construisent les frontières d’un groupe de fans », parfois fascinés.  On ne cesse de déplorer la disparition du lien social. Or cette étude montre non pas une disparition, mais une recomposition, fondée sur l’intime. (...)

       (...) L’identité ne relève plus d’un héritage. Faut-il noter dans ces propos de Nathalie Paton la mise à distance des travaux de Pierre Bourdieu ? « La distinction » ne relève plus d’une appartenance à un groupe culturel ou à une classe sociale. Les mutations sociales, le surgissement de nouvelles technologies  via internet appellent une nouvelle réflexion autour du lien social, si ce terme a encore un sens. Au cœur du problème se trouve l’injonction pour la jeunesse  à construire son projet social, la différence étant l’impératif de cet acte d’individuation. Les actes sont posés comme des choix libres, nullement déterminés culturellement.

       Pour les tueurs, si on lit de près leurs textes,  les individus choisissent leur rapport de domination. C’est ainsi qu’eux-mêmes se présentent  : de dominés dans leur passé, ils deviennent par cette mise en scène violente de soi, des êtres exceptionnels, aux opinions originales, des dominants. Au nom d’un discours darwiniste de la sélection naturelle, ils posent le meurtre d’autrui comme acte de domination. La violence apparaît comme la solution au suivisme de la masse. Nathalie Paton reprend à un article de Michel Wieviorka, publié en 2012, la figure de « l’anti-sujet » : « l’acteur met en œuvre le mal, la violence gratuite, la cruauté, la destruction », actes dans lesquels « le "sujet" ne considère pas ou plus autrui comme digne d’être sujet » . La violence subie étant posée comme injuste, l’acteur du school shooting légitime une violence qui s’apparente à la vengeance. C’est par le recours à des méthodes illégitimes qu’il réussit son individuation. Il devient un héros pour une jeunesse porteuse de critiques à l’encontre des institutions, et notamment de l’école.

       La mort, montrée par les médias, fait resurgir le refoulé d’une nation construite autour du tabou de la mort. L’individualité a partie liée avec l’angoisse de la mort. Cette angoisse se redouble d’une autre : celle de ne pas réussir à se réaliser. Notre société ne cesse d’en appeler au déploiement de l’individualité. Or, les jeunes tueurs, tout en se disant différents, suivent ces impératifs et sont dès lors, paradoxalement, bien conformistes.  Faut-il alors lire dans leur propre mort l’échec de toute réelle construction de soi… à part dans la mort ? Prônant la distanciation sociale, ils ne sont que les serviteurs de l’ordre social qu’il rejettent. On peut, à ce titre, parler de tragédie.

    Nathalie Paton, School shooting. La violence à l'ère de YouTube 

    Éditions MSH, 2015, Collection Interventions, 13 euros

     http://www.nonfiction.fr/article-8007-nation____ils_ont_choisi_de_tuer__avec_nathalie_paton.htm

    ¤¤¤

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ENFANT QUE TU AS ÉTÉ

    EST SIMPLEMENT ENDORMI)

    ***

    (Wonder Woman s'entraînait ferme contre la mâle attitude)

    (via error888)

    ***

    (Vieille Démocratie reprenant enfin ses esprits)

    ***

    (Scandale: Le Doudou Panda était un inverti!)

    ***

    "Chérie! Tes mèches dépassent!"

    ***

    Jacques Damboise


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  • $$$

    Pensées pour nous-mêmes:

    (DIEU EST-IL UN BON ARTISTE?)

    $$$

    "D'Jisus! Si t'arrêtes pas tes bêtises,

    je vais le dire à ton père!

    - Lequel? Le vrai ou le faux?"

    https://ello.co/ugdtg

    $$$

    udcgt49.fr

    Pétition : L’appel des Goodyear

       Pour la première fois depuis un demi siècle un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participer avec les salariés à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.

       En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus 1000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.

       Avec les 8 condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut faire un exemple.

       Le gouvernement affiche sa volonté de mettre les Procureurs et les forces de polices aux services des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction des emplois et de l’industrie.

       Evidemment les militants de terrain en général et ceux de la CGT en particulier sont les plus touchés.

       C’est pourquoi nous en appelons à l’ensemble des salariés, aux militants, aux syndicats d’entreprises, unions locales, départementales, régionales, fédérations ou simples salariés solidaires, pour qu’ensemble nous fassions la démonstration de notre force.

       Nous pouvons être des millions à faire reculer Hollande, Valls et Macron en commençant par leur imposer l’arrêt des poursuites contre les 8 de GOODYEAR et en organisant le plus grand rassemblement solidaire en prévision de l’appel.

       Je signe l’appel Nous Sommes Tous Des Goodyear :

    https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear?r...
     
     


    Prison ferme contre 8 syndicalistes
    Le gouvernement devra rendre compte

    mardi 12 janvier 2016

       Communiqué de presse commun CGT, FNIC CGT, UD 80, UL AMIENS Z.I., SYNDICAT CGT Goodyear

       Les 7 longues années de lutte des salariés de Goodyear, face à la multinationale, ont été marquées de conflits durs et âpres avec un patronat violent ayant recours à des vigiles, des hommes de main omniprésents dans les ateliers, l’entreprise, pour faire peur, faire taire les salariés et leur faire accepter la fermeture de leur usine.

       Toutes les plaintes des militants CGT Goodyear pour que le droit du travail, la santé des salariés soient respectés, ont été déposées au commissariat, transmises au Procureur de la République ; mais mises au panier et classées sans suite.

       Après 7 années de combat, un accord est signé entre la direction et la CGT, avec des dimensions sociales et l’abandon de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des militants CGT.

       Le Procureur de la République, sans doute soutenu par sa hiérarchie, voire le 1er Ministre, décide seul de poursuivre l’action devant les tribunaux contre 8 militants CGT. Il demande au juge de condamner ces 8 militants à 24 mois de prison dont la moitié ferme. Le juge vient de prendre la décision de suivre le procureur en condamnant 8 représentants des salariés de Goodyear à 24 mois de prison dont 9 mois fermes avec 5 années de mise à l’épreuve. 

       Défendre les intérêts des salariés devient ainsi un délit aux yeux de ce pouvoir qui prétend rendre justice dans le pays ! Justice à soi-même, puisqu’il n’y a plus aucune plainte de la société Goodyear, ni de quelconque !

       POURQUOI TANT DE HARGNE CONTRE LA CGT ?

       C’est la première fois dans l’histoire de la République que, sous un gouvernement dit « de gauche », de telles peines sont infligées à des syndicalistes. Le gouvernement devra rendre des comptes aux salariés, à la population, aux électeurs le moment venu.

       Le gouvernement est responsable de la justice de son pays ! Une justice qui place le militant syndical au rang de délinquant est une justice de classe.

       Le contexte actuel qu’utilise le gouvernement de « l’état d’urgence » ne justifie pas la mise en cause de l’activité et de l’action syndicales. Cette décision est un choix politique répressif contre les droits et liber- tés des citoyens à se défendre dans leur travail avec les syndicats, ce que dénonce la CGT depuis l’instauration de « l’état d’urgence ».

       LA CGT, TOUTE LA CGT, NE LAISSERA PAS EMPRISONNER SES MILITANTS !

       Si le gouvernement veut déclarer la guerre au syndicalisme CGT, il devra en assumer les conséquences.

       Toute la CGT, tous ses militants avec les salariés et tous ceux, pour qui la justice n’est pas un instrument politicien, sont appelés à organiser la riposte.

       L’APPEL CONTRE CETTE DÉCISION EST ENGAGÉ ET DÈS MAINTENANT, PARTOUT, DES COMITÉS DE DÉFENSE POUR LES DROITS ET LIBERTÉS DOIVENT ORGANISER, RASSEMBLER, MOBILISER L’ENSEMBLE DES SALARIÉS, DE LA POPULATION CIVILE POUR LE RESPECT DES DROITS ET LIBERTÉS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES.

    Montreuil, le 12 janvier 2016

     http://www.legrandsoir.info/petition-l-appel-des-goodyear.html

    $$$

    Luc Desle


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  • °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU ES TON PROPRE MAÎTRE

    ET TON PROPRE SERVITEUR)

    °°°

    (La créature de la Mer était sacrément jalouse)

    (Source: i-love-donuts)

    °°°

    forums.france2.fr

    Russie.

    Mort mystérieuse du patron

    du plus secret des services

    secrets russes

    Ekaterina Dvinina

       Il existe désormais deux versions de la mort d’Igor Sergoun, le patron de la Direction centrale du renseignement de l’état-major de l’armée russe (GRU), à l’âge de 58 ans, en ce début janvier. 

       Selon la version officielle, le numéro un des services secrets de l’armée, en poste depuis 2011, aurait succombé le 4 janvier (le 3 janvier selon certaines sources) à une crise cardiaque dans les environs de Moscou. Le président russe Vladimir Poutine a adressé à la famille du défunt un message de condoléances, dans lequel il saluait “un commandant compétent” et “un véritable patriote”, rapportait le même jour le journal Moskovski Komsomolets.  

       La chaîne de télévision pro-KremlinLifeNews indiquait de son côté, en citant une source anonyme dans le milieu médical, que sa mort aurait été causée par le “surmenage” : “Trop de travail, le manque de sommeil, et d’autres symptômes liés à sa fonction.”  (...) 

       Mais, le 6 janvier, l’agence privée américaine spécialisée dans le renseignement Stratfor, créée en 1996 par des anciens des services secrets américains, a contredit cette version, affirmant que le directeur de la GRUétait “décédé non pas le 3 janvier dans la banlieue de Moscou, mais le 1er janvier au Liban”écrit le site d’information russe Grani.ru. (...)

       (...) Relayée par de nombreux journaux russes, Stratfor s’interroge notamment sur “les raisons de la présence de Sergoun dans ce pays réputé être un foyer pour les services secrets du monde entier”, ainsi que sur les raisons qui ont poussé le Kremlin à “dissimuler le fait qu’il était mort à l’étranger”. De même, l’agence désigne Igor Sergoun comme étant l’un des principaux “architecte[s] de la guerre hybride [menée par la Russie] dans l’est de l’Ukraine”.
     
     “Précédement, Kiev avait pointé à plusieurs reprises l’implication de la GRU dans les opérations militaires se déroulant dans le sud-est de l’Ukraine, information que Moscou a démentie”, relève sur son site le quotidien RBC Daily. En outre, Igor Sergoun figurait depuis 2014 sur la liste noire des Etats-Unis et de l’Union européenne, en raison de “l’activité des officiers de la GRU dans l’est de l’Ukraine”, ajoute le journal. (...)

       (...) Quelques jours plus tôt, l’état-major russe perdait un autre haut gradé, le général Alexandre Chouchoukine, qui a succombé à un arrêt cardiaque, le 27 décembre 2015. Ces deux disparitions rapprochées ont suscité les conjectures les plus audacieuses, en Russie comme en Ukraine, sur un possible nettoyage qui viserait les militaires responsables de l’annexion de la Crimée. L’expert militaire russe Pavel Felguenghauer, interrogé par le site ukrainien Novoïé Vremia, ne voit“aucun lien entre ces deux morts” et privilégie la thèse d’un banal abus d’alcool à l’occasion des fêtes de fin d’année.

    °°°

    Benoît Barvin


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