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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA DIFFÉRENCE EST UNE CHANCE )

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    LONG RÉCIT AU LONG COURS (1/37)
    pcc Benoît Barvin et Blanche Baptiste

       Dans les carnets de Soeur Camille de l'Incarnation, on lit toute la détresse de la jeune femme après la "disparition" de son frère tant aimé...

    ANGÉLUS 
    ou 
    LES SECRETS DE L’IMPALPABLE

    Heathcliff Capet Chénier

    CHAPITRE 14 

       Elaine hésita un moment à proximité de la boutique de l’apothicaire. Elle attendait qu’il n’y ait personne dans le magasin pour en pousser la porte, mais un flot continuel de patients entrait et sortait. Il s’agissait de gens du peuple mais également de bourgeois et de notables. Elle reconnut un adjoint du maire que Soeur Adèle lui avait désigné, sur le marché 

       Tous ces gens étaient laids car porteurs de nombreuses tares. L’un avait la peau du visage gangrené, alors qu’un autre arborait des mains recouvertes de minuscules cloques rougeâtres. Une troisième patiente se grattait ostensiblement et, l’apercevant, vint lui parler d’une démangeaison terrible qui l’empêchait de dormir. 

       Enfin le flot se tarit car on était proche de l’heure de la fermeture. Elaine patienta encore un moment puis, prenant son courage à deux mains, elle entra dans la boutique. A l’intérieur, nombre de bocaux encombraient les étagères et la banque. Plusieurs armoires fermées, aux portes grillagées, contenaient tout un matériel destiné à la confection d’onguents, de poudres et de plantes séchées. Il y avait là des bouteilles aux panses sphériques pour l’eau distillée, des pots à canon, des vases, des mortiers en fer pour broyer les plantes ainsi que des entonnoirs, des ballons au verre transparent et deux balances afin de peser les différents ingrédients. Une odeur douceâtre flottait dans l’air. 

       Elaine se laissa pénétrer par le parfum légèrement sucré, goûtant le calme de la boutique. Son regard dérivait toujours alentour, détaillant le parquet ciré, la petite table ronde sur laquelle avaient été posés des bocaux remplis de réglisses, de plantes séchées, de sucreries destinées aux différents maux de gorge. 

       Son oeil s’arrêta sur la devanture d’où parvenait encore la lumière de la rue, cette devanture qui l’avait tellement impressionnée lorsqu’elle y avait vu la main étrange déplacer un flacon... 

       - Mademoiselle ? 

       La voix la fit sursauter et elle porta sa main à la bouche pour étouffer un cri de peur. 

       Une silhouette venait de se matérialiser, derrière la banque. Comme il faisait clair dans la boutique, Elaine put détailler à son aise l’apothicaire, cet Angélus Gabrielli qu’elle soupçonnait être à l’origine de la mort étrange de son bien-aimé Adrien. 

       C’était un homme de haute taille, aux cheveux d’un blond pâle. Les traits du visage étaient réguliers, le regard profond et, quand elle le croisa, la jeune femme se sentit aussitôt fondre. Ces yeux hésitant entre le bleu et le vert vous sondaient jusqu’à l’âme, et l’on perdait instantanément ses moyens, happé par l’iris qui semblait tournoyer et vous emportait dans une autre dimension. 

       Il fallut qu’Elaine fasse un gros effort sur elle-même pour échapper à ce regard hypnotique. Elle se pinça discrètement le bras et la douleur la fit réagir. 

       « Ce que je peux être sotte ! » songea-t-elle, agacée par son attitude. 

       - J’étais venue pour... une crème, balbutia-t-elle, mal à l’aise. J’ai des démangeaisons et... 

       - Vous n’êtes pas de Fontseranne, n’est-ce pas ? 

       La voix de l’apothicaire était aussi captivante que son regard. On aurait dit qu’elle vous cajolait, qu’elle ondoyait autour de vous et, pour peu que l’on soit réceptive, elle aspirait votre volonté, vous laissant sans force, tout à sa merci. 

       - Je suis de l’Espigouze, répondit Elaine, en tentant de ne pas sombrer à nouveau. Je m’appelle Elaine Cantagril... Actuellement, je suis chez les Soeurs... J’ai récemment perdu mon fiancé et j’étais si malheureuse que je leur ai demandé l’hospitalité et... 

       Elle cessa de parler, se traitant in-petto de commère et de folle. Pourquoi donc racontait-elle à cet étranger les raisons qui l’amenaient à Fontseranne ? N’était-elle pas justement persuadée que cet homme était responsable du décès d’Adrien ? Et la voilà qui se confiait à lui, qui lui avouait presque les raisons de sa présence dans son magasin. Avait-elle vraiment perdu la raison ? 

       Déjà, son désir légitime de vengeance s’effritait. Devant cet Angélus Gabrielli, elle se sentait désarmée et cette constatation la bouleversa. 

       - Veuillez accepter mes condoléances, Elaine, fit l’apothicaire en contournant la banque et en s’approchant d’elle. 

       De près, il la dépassait d’une bonne tête. Son visage lui parut étrange. Certes, cet homme, qui devait approcher de la trentaine, était beau, mais sa peau paraissait bizarrement élastique, épousant tous les contours du visage avec une trop grande perfection. 

       Quand il sourit, Elaine se rendit compte qu’il n’y avait que la bouche qui s’affinait, car seules les commissures des lèvres s’incurvaient vers le haut. Les pommettes ne se creusaient pas et les yeux restaient immobiles, un peu comme si ce visage était formé de plusieurs morceaux, indépendants les uns des autres. Pour échapper au malaise, la jeune femme baissa les yeux tout en bredouillant. 

       - Je vous remercie... Vous avez ici de nombreux produits, n’est-ce pas ? 

       - Je suis un modeste apothicaire, mais les gens du village me font confiance et, en accompagnement du docteur Gleize, j’essaie de les aider à surmonter certains problèmes de santé. 

       La jeune femme comprit qu’il lui fallait aller de l’avant et, sans réfléchir, elle demanda : 

       - Avez-vous une spécialité, Monsieur Gabrielli ?

    ***
    (A Suivre)

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    "Haro sur les satanistes et...
    - Heu... Vous en êtes un, non?
    - Oui, et alors? D'abord, je dis
    ce que je veux et comme je veux!"


    Boutin et consorts, homophobes palmés
    Patrick Schindler

       (...) Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas sorti sa bible, la Boutin… Chef de file du Parti chrétien démocrate, elle s’est bien fait remarquer à propos de la loi sur le mariage pour tous, et pas plus tard que le jour de la dernière manif organisée par la droite et soutenue par une kyrielle de groupuscules néonazis. Invitée sur les ondes de RMC (quelle idée !) à commenter la Palme d’or décernée durant le Festival de Canne au film La Vie d’Adèle, qui évoque une histoire d’amour entre deux femmes, celle-ci a resorti son fiel légendaire :

        « La mode, c’est les gays, on est envahi de gays […], on ne peut pas voir un film à la télévision, une série, sans qu’il y ait les gays qui s’expriment. Maintenant, c’est la Palme d’or. Bon, ça va quoi ! » Petite indication à cette dame patronnesse : la mode gay était une réalité dans les années 1970, où une rock star ne pouvait pas se permettre, s’il voulait briller sous les étoiles de la scène, de chanter avec un look viril (Bowie, Jagger, Brian Ferry, etc.) et elle est bien loin derrière nous… Il n’y a qu’à lire les rapports des associations qui listent les femmes, trans et gays victimes de l’homophobie en France comme presque partout ailleurs, pour admettre que, le moins que l’on puisse dire, c’est que : la mode n’est plus aux gays ! 

       Ce qui semble le plus agacer la dame, c’est que les homosexuel ont obtenu les mêmes droits que les hétéros (mariage civil et adoption). On suppose qu’elle use ses chapelets à prier pour que les homos «n’obtiennent jamais le droit de se marier à l’église». Mais, ce qu’ignore dame Boutin, c’est que la grande majorité des gays ne veulent pas se marier, ni à la mairie ni, encore moins, à l’église. Par exemple, en dix ans d’existence d’une telle loi en Belgique, le pays ne compte que 5 % d’homos à être passés devant le bourgmestre ! Avec pour seules motivations, soit de pouvoir élever leurs enfants comme tout le monde, soit de transmettre leur biens acquis ensemble à leur partenaire plutôt que de les voir filer sous la coupe de la « sacro-sainte » famille… Pas de quoi couper trois pattes à un canard, donc ! 

       Mais dame Boutin n’est pas la seule, ces derniers temps, à vomir religieusement sur les «invertis». Frigide Barjot, la bien nommée, se définit comme une « républicaine gaulliste viscéralement attachée à son pays et à ses racines chrétiennes » et annonce qu’elle va se présenter aux municipales (avec le renfort des voix des fachos ?). Un autre meneur de la Manif pour tous, Tugdual Derville, lutteur de fond contre l’euthanasie et l’avortement, souhaite, lui, créer un courant « d’écologie humaine dans le respect de la dignité ». Amen ! Sa partenaire de manif, Béatrice Bourges, qui, comme son nom l’indique, porte tout le charme discret de la bourgeoisie, n’en reste pas moins entachée d’un passé teinté d’une touche de Jeunesses identitaires, d’un zeste de GUD et d’un glaçage de Civitas. Bas les masques ! 

       Enfin, Ludovine de La Rochère, leur présidente, souhaite, elle, nous « faire vivre le plus grand mouvement social que la France ait connu depuis Mai 68 ». Rien que ça ! Tout en «menaçant de sanctionner ceux qui ne se seront pas prononcés contre le mariage gay» (démocratie, vous avez dit démocratie). Plus de quarante années de luttes acharnées pour que les femmes puissent disposer de leur corps et pour que les homos aient les mêmes droits que les hétéros ne m’ont pas épuisé. 

       S’il faut tout recommencer de zéro, pour qu’enfin ces réacs et fachos comprennent que nous en avons « ras-le-cul » de ne pas être respectés dans nos choix, dans nos vies, de nous faire nier, insulter, culpabiliser sous prétexte que nous ne sommes qu’une minorité, eh bien nous sommes prêts pour le combat : homophobie, no pasaran !


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    "Comment ça, j'aurais fait une fausse note?!"


    TENTIGINOUS  [adjective]
    1. stiff; stretched; strained.
    2. lustful, or pertaining to lust; lust provoking.


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    "Madame, je vous remercie pour
    vos précieux conseils... Mais...
    heu... Je croyais qu'ils étaient gratuits et..."

    jane-austen-ecrivain-litterature-feminine

    Les conseils d’écriture de Joyce Carol Oates
    Nathalie lenoir

       Voici les conseils d’écriture, pleins d’humour et de finesse, que Joyce Carol Oates a confiés au Guardian, et leur traduction:

       1. Don’t try to anticipate an « ideal reader » – there may be one, but he/she is reading someone else.

       N’essayez pas d’anticiper un lecteur « idéal » – il existe peut-être, mais il lit un autre auteur.

       2. Don’t try to anticipate an « ideal reader » – except for yourself perhaps, sometime in the future.

       N’essayez pas d’anticiper un lecteur « idéal » – sauf peut-être pour vous même, un jour dans le futur.

       3. Be your own editor/critic. Sympathetic but merciless!

       Soyez votre propre éditeur/critique. Empathique mais sans pitié!

       4. Unless you are writing something very avant-garde – all gnarled, snarled and «obscure» – be alert for possibilities of paragraphing.

       A moins d’écrire un texte très « avant-garde » – tout noueux, grondant et obscur – soyez à l’affût des possibilités de créer des paragraphes.

       5. Unless you are writing something very post-modernist – self-conscious, self-reflexive and « provocative » – be alert for possibilities of using plain familiar words in place of polysyllabic « big » words.

       A moins d’être en train d’écrire quelque chose de très postmoderne - conscient de soi, autoréflexif et « provocateur » – soyez à l’affût des possibilités d’utiliser des mots simples et familiers en lieu et place de « grands » mots polysyllabiques.

       6. Keep in mind Oscar Wilde: « A little sincerity is a dangerous thing, and a great deal of it is absolutely fatal. »

       Gardez en tête cette maxime d’Oscar Wilde: « Une légère dose de sincérité est dangereuse, et une large dose est absolument fatale. »

       7. Keep a light, hopeful heart. But expect the worst.

       Gardez un coeur léger et plein d’espoir. Mais attendez-vous au pire.

       Je surkiffe, pas vous? (heu... Surkiffer, vraiment?)   Si vous appréciez la plume de Joyce Carol Oates, je vous recommande vivement le joli portrait que lui a consacré The Guardian et cet intéressant témoignage.

    En savoir plus sur 

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    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU PEUX BOIRE L'EAU DU CIEL
    ET MANGER LE VENT DE LA TERRE)

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    (Médor refusant de lâcher la Main du Destin...
    Un quelconque bankster de la City)

    (出典: aresgoshgar (rllylameから))

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    "Le mariage pour tous va détruire la famille traditionnelle!
    - Yep!"



    Mariage pour tous: 
    la famille n'est pas un point de repère, 
    c'est un point de départ

    Emilien Matter et Xavier Schmitt

       (...) Signé par mille jeunes, un texte de François-Xavier Bellamy («Mariage pour tous, justice nulle part») interpelle les parlementaires sur le mariage pour tous. Avec élégance, loin de la violence homophobe qui émaille discours et manifestations ces temps-ci, il agite le spectre d’une dégringolade des valeurs et d’une perte dangereuse de ce qui constitue l’un des derniers «repères» de notre société en prise à des bouleversements économiques de grande ampleur. (Ahaha...)

       Par gros temps, rien de mieux qu’un repère, qu’une valeur à laquelle s’accrocher quand tout part à vau-l’eau. Et tant pis si l'on ignore le contenu de ce «repère», concept qui a le mérite d'être rassurant en lui-même. De même que la crise économique semble forcer les gouvernements à des politiques d'austérité contre-productives, de même il faudrait répondre à cette soi-disant crise des valeurs par une sorte d'austérité des valeurs.

       Le mariage pour tous mettrait en danger «la» famille et son équilibre. C'est oublier qu'il n'y a pas un modèle unique en la matière, mais une pluralité de types de familles dont la structure et l'existence ne se limitent pas aux seuls liens de filiation et à la différenciation sexuelle. C'est oublier également que la famille «idéale» des opposants au mariage pour tous n'a qu'une existence assez récente dans l'histoire. C'est oublier enfin, au risque de tomber dans une empirie contestable car négligente des Principes, que les conditions matérielles et morales de l'épanouissement d'un enfant ne sont pas suspendues aux préférences sexuelles de ses parents. (...)

       (...) Le souci de l'intérêt supérieur de l'enfant dont témoigne le texte de François-Xavier Bellamy en insistant sur la question de l'adoption est légitime. On est cependant en droit de se demander si les «filiations artificielles» fragilisent vraiment la structure familiale et remettent en cause la complémentarité des sexes.

       Faudrait-il, au nom de ces principes dont l'universalité fait débat, souhaiter que le code civil se contente de traduire les lois de la nature? Qu'en est-il alors de la domination des forts sur les faibles? (...)

    Lire la suite sur:


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    (La bibliothèque mangeuse de lecteurs en pleine digestion)

    (出典: jy1310 (andoiから))

    "Blurp!"


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    "Et si Monsanto brevetait les semences humaines?
    Moi, je serais pas contre..."


    Argentine : 
    manifestations contre une « loi Monsanto »
    Laura Schneider, traduit par Melinda Legendre,

       (...) Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche d’Argentine travaille sur une nouvelle loi visant à protéger les droits de propriété intellectuelle des compagnies qui produisent des semences transgéniques. Ce projet de loi, qualifié par les petits producteurs de «loi de la Semence » ou « loi Monsanto», est vivement critiqué dans divers secteurs qui considèrent que l’Argentine pourrait perdre sa souveraineté alimentaire si la loi passe.

       Sur son site web, le Partido Pirata (Parti Pirate) écrit à propos des conséquences qu’une telle loi pourrait entraîner pour l’Argentine :(...)

       (...) « [La loi] a pour objet de légaliser la politique sur des semences qui ont eu des résultats désastreux aux Etats-Unis et en Europe. Cette loi donnerait à Monsanto la propriété des semences. Les semences que nos petits fermiers et propriétaires terriens sèment n’auraient plus qu’à être contaminées par le gène pour être considérées comme la propriété de Monsanto, et les producteurs de semences ne pourraient plus récolter leurs graines. » (...)

       (...) Dans la Tribune des journalistes, Carlos Forte cite le ministre de l’Agriculture Norberto Yahuar :(...) 

       (...) « Ces derniers temps, les producteurs achetaient des semences génétiquement modifiées qui devenaient leur propriété exclusive. Les quantités des semences produites dans ces champs excédaient les quantités nécessaires pour les nouvelles semailles, si bien qu’a émergé un commerce sans quasiment aucun contrôle. Or, la logique veut que tout développement réalisé par l’Etat ou des compagnies privées soit approuvé selon la défense des droits de propriété intellectuelle. »

       Carlors Forte rétorque 10 bonnes raisons contre cette nouvelle loi : (...)

       (...) « Des organisations telles que Movimiento Nacional Campesino Indígena (MNCI, Mouvement national des fermiers et indigènes), CLOC-Vía Campesina Argentina, GRAIN, Amigos de la Tierra (les Amis de la Terre) et Acción por la Biodiversidad (Action pour la biodiversité) ont eu accès à l’ébauche du projet de loi fin août, qu’ils qualifient de tentative de « subordonner la politique nationale sur les semences » aux demandes de l’UPOV (Union Internationale pour la Protection des Nouvelles Variétés de Plantes) et de sociétés transnationales.

       Dans une déclaration des « 10 raisons pour combattre le projet de loi », [ces organisations] soulignent que “la loi en projet ne fait qu’encourager et protéger la privatisation de l’héritage collectif appartenant au peuple, en particulier aux communautés rurales et au peuple indigène”. » (...)

    Lire la suite sur:


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    Luc Desle (et Jacques Damboise)

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (AU FIL DES JOURS, 

    REPRISE SANS CESSE TA JOIE DE VIVRE)
    °°°

    "Comment ça, je ne suis pas ton type d'homme?
    - Je les préfère petits, ayant des valeurs plus...
    plus... heu... viriles, si tu vois ce que je veux dire...
    - Ben M... alors!"

    Boutin (qui?) se retire (hum...)
     de la présidentielle
    Nolwenn Le Blevennec

       (...) Christine Boutin (PCD) a annoncé lundi soir sur TF1 qu'elle retirait sa candidature à l'élection présidentielle et se rallie à Nicolas Sarkozy.
       « J'ai décidé avec mon Parti (parti?) chrétien-démocrate (y'a un terme de trop...) de faire une alliance avec le président de la République, candidat sans doute cette semaine. Je veux être avec lui pour faire gagner la France. »
       Christine Boutin, qui portait la même veste blanche à liseret noir (et à frou frou?) que lors de sa déclaration de candidature en juin dernier, a expliqué que Nicolas Sarkozy avait récemment conforté certaines valeurs (valeurs!!!) qui lui tenaient à coeur (et au portefeuille?) et qu'elle défend depuis 30 ans (notamment dans un article du Figaro). (...)


    °°°
    "Tu sais... Slurp... Que Boutin se retire?
    - Déjà? Slurp... Savent pas jouir de la vie...
    Slurp... Ces Chrétiens-Démocrates..."


    °°°
    "Si ma fraise est Espagnole? 
    Si je la ramène? Mais par la Saint Tutu,
    quelles étranges questions vous me posez là!"


    (...) Saviez-vous que c'est à la fraise que l'on doit notre fourchette ? 
    Au XVIe siècle, le roi Henri III, qu’Agrippa d’Aubigné, calviniste intransigeant, 
    appelait « le roi-femme », ce roi donc, poudré et pomponné, 
    aux bouches d’oreilles en perle ou en diamant, aux manières efféminées, 
    portait d’immenses collerettes empesées 
    et plissées sur plusieurs rangs que l'on appelait des fraises. (...)

    °°°
    La fraise espagnole, 
    un cauchemar social
    (pour que ça cesse,
    boycottons ces fruits?)

       (...) Des fraises en hiver : fabriqué par la publicité, ce rêve de consommateur est, on le sait, un cauchemar écologique, aussi bien pour l’eau massivement gaspillée que pour les pesticides employés dans la production. On sait moins qu’il est aussi, pour ceux qui produisent ces fraises sous les serres andalouses, un cauchemar social. Une mission d’enquête mandatée par la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) rendait aujourd’hui son rapport sur les conditions de travail des quelque 50 000 personnes qui constituent la main-d’œuvre de cette cette production saisonnière. (...)

       (...) Sur le terrain, les enquêteurs de la FIDH ont découvert « un certain nombre de problèmes psycho-sociaux dans la communauté des travailleuses marocaines. Par exemple, les femmes enceintes font tout pour dissimuler leur grossesse à leur employeur car elles craignent de devoir arrêter de travailler et donc renoncer à la saison. Lorsqu’elles sont malades, ces femmes hésitent aussi à se rendre dans les centres de santé et à en informer leur employeur ». Les « critères de sélection » des employeurs sont, constate le rapport, « sexistes et paternalistes ». Ainsi, « pour la fraise et encore plus pour la framboise, les doigts de la femme et sa délicatesse supposée conviendraient mieux. [Le programme] prévoyait de manière non explicite le recrutement en priorité de mères d’enfants en bas âge — une clause supposée empêcher leur évasion pendant la durée ou à la fin du contrat ».
       Bien souvent, les ouvrières ne disposent pas d’une copie de leur contrat de travail, et certaines se voient confisquer leur passeport, ce qui les contraint à rester, loin de tout, cloîtrées sur leur lieu de travail. D’autant, insiste le rapport, que l’aspect temporaire des contrats, combiné au désintérêt des syndicats majoritaires espagnols comme des syndicats marocains, conduisent à une « absence » complète de représentation syndicale.
       Quant aux conditions d’hébergement, elles sont parfois carcérales, « en dessous de toute norme. Il s’agit généralement de baraques en préfabriqué éloignées de plusieurs dizaines de kilomètres des zones urbaines et où le minimum en matière d’hygiène n’est pas respecté ». (...)
    Lire sur:
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-01-26-fraise


    °°°
    "Pour une fois que ce n'est pas un ministre qui prend
    un Falcon pour faire ses courses, hein?
    - Et puis le fils du Résident, il était malâââde...
    - Vous n'avez donc pas de coeur?
    - Bien dit, Christine..."
    europe1.fr 

    Un peu malade à Odessa, 

    Pierre Sarkozy rapatrié 
    aux frais de l'Etat
    (du contribuable...
    chômeur?)
    Augustin Scalbert 

       (...) Juste avant de mixer dans une soirée privée, en Ukraine, le fils aîné du président de la République Pierre Sarkozy (a.k.a. DJ Mosey) a été hospitalisé à Odessa en raison d'un malaise, la semaine dernière. L'information avait été abondamment reprise par les médias people, et même par des médias sérieux. Heureusement, apprenait-on, ce qui semblait être une intoxication alimentaire ne lui avait pas fait grand mal. (qui a dit dommage?) (...)
       (...) Pierre Sarkozy, 26 ans, a tout de même été rapatrié à Paris le même jour dans un « petit avion ». (...) 
       Finalement, c'est à 10h04 que le Falcon 50 (pas un coucou donc) de l'Etec (l'escadron chargé de transporter les ministres et le Président) décolle de Villacoublay. Après trois heures trente de vol, le Falcon se pose à Odessa. D'où il repart, deux heures plus tard, chargé du rejeton présidentiel.
       Interrogée par Le Canard, la présidence de la République a répondu que Nicolas Sarkozy avait « payé par chèque sur ses deniers personnels la somme de 7 632 euros ». Mais, relève malicieusement l'hebdomadaire, l'heure de vol en Falcon coûte 5 600 euros « selon les chiffres officiels du ministère de la Défense ». Pour un vol de sept heures aller-retour, il manque donc près de 32 000 euros !  (Ah, ces valeurs... partagées par le Résident et Christine...) (...) 

    °°°
    Luc Desle

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