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    Pensées pour nous-mêmes:

    ( LE CHEMIN DES ETOILES
    EST DEVANT TOI)

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    "Et pourquoi pas une femme noire
    comme présidente, hein?"


    ÉTATS-UNIS  
    Pourquoi le prochain président sera noir
    Ben Smith 
    BuzzFeed 

       (...) S'il existe une loi d'airain de la politique américaine, c'est bien celle-ci : le président a toujours un successeur de la même couleur de peau que lui. Cette règle s'est vérifiée à l'occasion de 42 transferts de pouvoir sur 43 et il y a tout lieu de penser qu'elle se perpétuera : le prochain président sera donc, selon toute probabilité (c'est-à-dire?), africain-américain.

       Certes, c'est là le genre d'absurdité dont les commentateurs politiques et sportifs se délectent à longueur de journée sur les chaînes du câble et à la radio (hem, on ne le fait pas dire...). C'est également vrai que sur 44 présidents, 43 étaient blancs.

       Mais il y a de bonnes raisons de penser que le candidat investi par le Parti démocrate, tout au moins, sera africain-américain. D'abord, les Africains-Américains représentent un groupe d'électeurs crucial lors les primaires démocrates et, comme la plupart des minorités, ils se rallient généralement derrière le favori. Lors des primaires démocrates de 2008, les Africains-Américains ont représenté 55 % des suffrages en Caroline du Sud, et près de 20 % en Floride. Et les Blancs démocrates et progressistes, qui constituent la principale force électorale dans des Etats comme l'Iowa, n'ont manifestement pas de problèmes à voter pour un candidat noir.

       De fait, comme l'a montré Obama, les deux grands blocs de la coalition démocrate sont des électeurs blancs diplômés et des électeurs issus des minorités, majoritairement noirs. Le candidat capable de s'allier ces deux groupes d'électeurs est assuré de remporter les primaires. Sans un vrai champion blanc des idées progressistes, un candidat africain-américain qui se présenterait en 2016 aurait une longueur d'avance sur ses concurrents.

       En second lieu, l'argument le plus solide contre l'élection de Barack Obama en 2008, opposé par les partisans des autres candidats aux primaires démocrates, Hillary Clinton et John Edwards, n'est plus valable aujourd'hui. Un homme noir, affirmaient-ils, n'aurait aucune chance de remporter la présidentielle. Or Obama l'a fait à deux reprises. Ce précédent peut même donner à penser que, durant cette décennie, un candidat africain-américain sera mieux placé que n'importe qui pour se faire élire président des Etats-Unis.

       Et puis, et c'est là le facteur le plus important, deux des candidats les plus sérieux sont noirs. Le premier est le candidat de l'establishment, le gouverneur du Massachusetts Deval Patrick, qui pourrait occuper un poste ministériel durant le second mandat d'Obama et qui présente tous les antécédents requis pour être investi par le Parti démocrate : diplômé de Harvard, procureur, puis dirigeant d'entreprise dans un Etat démocrate. Le deuxième est l'étoile montante démocrate, Cory Booker, maire de Newark, déjà connu à l'échelon national et en course pour l'élection de 2014 au Sénat. Les deux hommes sont des amis d'Obama (ce qui n'est pas un mal pour eux) et, s'ils devaient tirer une leçon de sa candidature de 2008, ce serait : n'attendons pas.(...)

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    "Comment ça, notre tandem 
    peut être considéré comme de la triche?
    Va falloir que vous m'expliquiez pourquoi!"


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    "Oui, oui, je sais... 
    Je fais honneur au drapeau américain,
    à mon sport, à la Vérité, au business, à...
    - Heu... Si vous la boucliez un peu, pour une fois?"


    La lutte contre le dopage? 
    Mieux vaut en rire!
    Yannick Cochennec

       (...) La chute orchestrée de Lance Armstrong, qui a avoué s'être dopé lors de sa très attendue interview avec Oprah Winfrey la nuit dernière, marquera-t-elle un tournant dans la lutte antidopage? S’il s’agit, à l’évidence, d’une date importante, à l’image du jour de la révélation de la supercherie Ben Johnson lors des Jeux olympiques de Séoul en 1988, il est évident que cet événement en mondiovision ne constituera pas un coup d’arrêt voire un frein à un fléau continuellement mutant avec l’apparition de produits toujours plus sophistiqués et toujours aussi peu détectables dans l’instant.

       Il y a quelques jours, Stade 2 a diffusé un reportage sur l’une des prétendues nouvelles drogues actuellement en vogue, l’Aicar, un «cardioprotecteur» ayant un effet sur l’endurance avec une action sur les tissus musculaires et une capacité à brûler les graissesSlate en avait déjà parlé lors d’un précédent Tour de France. Et il était évidemment impossible de ne pas penser à Bradley Wiggings en regardant le reportage.(...)

       (...) Il y a quelques semaines, l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) nous avait déjà ramenés, en quelque sorte, à sa propre impuissance en nous rappelant des statistiques embarrassantes pour l’année 2011, celles de 2012 n’étant pas encore disponibles. Cette année-là, 35% des tests antidopage effectués dans le cyclisme avaient consisté ainsi en des contrôles sanguins réputés plus performants que les prélèvements urinaires qui représentaient donc 65% de l’ensemble des contrôles.

       Premier de la classe, en quelque sorte, après avoir payé le prix de ses scandales, le cyclisme était, sur ce point, très en avance sur d’autres disciplines en apparence nettement moins pointilleuses au sujet de la recherche de substances dopantes.

       L’athlétisme se contentait, par exemple, de 17% de contrôles sanguins, mais méritait quelques félicitations à côté du football et du tennis, sports hautement médiatiques et parmi les mieux rémunérés, cantonnés à un minuscule 3% qui faisait véritablement tâche. La gymnastique était, elle, réduite à un infime 1% qui ne manquait pas d’étonner non plus.

       «C’est là une préoccupation majeure de l’AMA, car une organisation antidopage ne peut prétendre offrir un programme antidopage efficace si elle ne prélève pas d’échantillon sanguin en laissant d’éventuels abus de substances et de méthodes qui ne peuvent pas être détectées dans l’analyse d’urine, comme l’hormone de croissance humaine et des transfusions sanguines», avait souligné l’AMA dans un communiqué en 2011. Lors des récents Jeux olympiques et paralympiques de Londres, sur les quelque 6.000 tests antidopage effectués, 1.000 seulement étaient sanguins.

       De manière presque risible, Roger Federer a révélé, en novembre, lors du dernier Masters de Londres qu’il était moins testé qu’il y a six ou sept ans. Il s’étonnait notamment de ne pas avoir été contrôlé en 2012 après sa victoire à Indian Wells, en Californie, pas plus qu’à Rotterdam et Dubaï où il s’était aussi imposé. «Je ne dis pas que mes performances étaient suspectes, mais un sport qui aspire à une réputation irréprochable devrait au moins contrôler ses vainqueurs, tous ses vainqueurs, sans exception, avait-il affirmé. Je ne connais pas d’autres moyens de dissiper le doute.»(...)
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    Luc Desle

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