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    "Maintenant, qui va juger ma mauvaise conduite?
    - Heu... Vous n'êtes plus vraiment une enfant, vous savez...
    - Qu'en sais-tu, Dominique?"

    Le juge pour enfants qui jugeait 
    comme à la maison, c'est fini
    Par Laure Heinich-Luijer | Avocate 

       (...) Le 8 juillet 2011, le Conseil constitutionnel a mis fin à cette différence procédurale entre la justice des majeurs et la justice des mineurs en jugeant que le cumul des fonctions d'instruction et de jugement n'est pas compatible « avec le principe d'impartialité des juridictions ».(Téléchargez la décision)
       (...) Dans la volonté de faire du mineur un justiciable comme les autres, le juge des enfants est devenu un juge comme les autres. Peut-on encore parler de justice quand la seule possibilité offerte aux juges est de réprimer ? Pas étonnant qu'un avocat général s'en réjouisse : c'est son métier. 
       Tant le Conseil constitutionnel que les partisans de sa décision sentent bien que le péril d'une déconstruction totale du droit des mineurs guette et qu'une nouvelle pierre vient d'être enlevé à cet édifice. La décision du 8 juillet 2011, prise dans un contexte de démantèlement de la justice des mineurs, ressemble à une décision qui ne s'assume pas, comme s'ils écrivaient qu'après eux le déluge mais que surtout, on ne leur reproche pas.
       Alors, le Conseil rappelle « la nécessité de rechercher le relèvement éducatif et moral des enfants délinquants par des mesures adaptées à leur âge et à leur personnalité, prononcées par une juridiction spécialisée ou selon des procédures appropriées », donc la nécessité du régime dérogatoire qu'ils viennent de fusiller (?!). Alors, la Fnuja, après s'être félicité de cette décision, souligne néanmoins que « les mineurs doivent continuer à bénéficier du principe de spécialisation qui leur garantit un traitement non pas indulgent mais adapté (tout ça pour ça...)».
       C'est un peu comme si, après avoir porté un coup de canif, on expliquait la nécessité pour le blessé de se relever. (...)

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    (Le surbooking de la SNCF - même allemande -
    ne datait pas d'hier - mais d'avant-hier)
    La France comptait une armée de 800 000 soldats au départ de la Grande Guerre. 
    Sur cette photographie, ce sont des volontaires allemands qui partent pour le front à l'été 1914. 
    Beaucoup pensent qu'ils seront de retour rapidement, 
    et que cette guerre qui s'ouvre contre la France ne durera pas plus de quelques mois.

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    La SNCF abuse-t-elle du surbooking ?
    Par Louis Farjeon

       (...) Etudiant en alternance, j'aime profiter de mon pouvoir d'achat microscopique pour me payer des voyages en train le temps d'un weekend prolongé. Week-end prolongé du 14 Juillet oblige, les billets de train étaient limités et la réservation, plutôt chère payée.
       Autant vous dire que le budget « loisir » du mois de juillet est parti dans cet aller-retour. Après une réservation sur Internet trois semaines à l'avance, je retire mes billets à la gare Saint-Lazare. Au guichet, l'employé, aimable et serviable, valide avec moi date, heure et gares d'arrivée et de départ.
       Généralement confiant envers les professionnels (ici est mon erreur), je ne fais pas attention à la mention « Place 23 + autre place selon disponibilité ». Un détail que j'aurais également décidé d'occulter si j'avais été de l'autre côté du guichet, pour éviter la colère du consommateur en face de moi, victime d'une politique commerciale décidée « en haut ». Je me rends compte de cette subtilité quelques heures plus tard.
       Tant pis, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, je me débrouillerai (d'autant que ma copine, elle, avait une place assise assurée). Arrivés dans le train, nous nous installons dans la cohue et essayons de rester groupés. Chose compliquée quand toutes les places sont prises. Lorsque le train démarre, nous tentons une percée en première classe (qui, logiquement, doit être moins remplie que la seconde).
       Fatale erreur ! Aucune place en première également. Lors de notre trajet dans les différents compartiments, nous voyons un spectacle désolant : wagon-bar rempli de personnes assises à même le sol, sas entre les compartiments bondés, des femmes avec enfants en bas-âge sur les strapontins, personnes assises sur les porte-bagage
       J'étais assez effaré et relativement en colère surtout qu'en plus de ça, ces gens-là avaient, tout comme moi, payé leurs billets au prix fort. Pour finir, ma copine est finalement retournée sur notre place assise et je me suis moi-même installé sur un strapontin libéré par un passager descendu lors du deuxième arrêt. (...)

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    (En Inde, le surbooking faisait partie de la culture.
    Autres pays, autres moeurs...)

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    "Comment ça, j'aurais besoin de faire un peu de sport?!
    Petit impertinent!!!"

    Berra présente un plan contre l'obésité

       (...) La secrétaire d'Etat à la Santé, Nora Berra, a présenté mercredi en Conseil des ministres un éventail de mesures destinées à lutter contre l'obésité, dont une amélioration de l'offre de soins et du dépistage chez l'enfant, selon le communiqué du Conseil. Cette dernière a tout à la fois présenté le Programme national nutrition santé (PNNS) 2011-2015, destiné à sensibiliser la population aux enjeux liés à la nutrition, et un plan obésité qui doit "amplifier" l'action du PNNS au moment où un Français sur trois souffre de surpoids.
       Le plan obésité comporte quatre volets: l'amélioration de l'offre de soins et la promotion du dépistage chez les jeunes, la promotion de l'activité physique en milieu scolaire, le développement d'actions en direction des personnes défavorisées, ainsi que le développement de la recherche (avec quel argent? Celui dévolu à l'Armée? Celui détournée lors des retentissantes affaires Karachi and Co? Celui prêté/donné aux banques?). Le PNNS, quant à lui, fixe des "objectifs nutritionnels" comme la réduction de la consommation de sel, de graisses et de sucre au profit des fruits et légumes (jetés allègrement dès que suspicion d'E.Coli) . Il veut également promouvoir "l'activité physique pour tous", y compris "les publics en situation de handicap" (courses de tétraplégiques?) et les "personnes défavorisées".
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    Benoît Barvin

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