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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU PEUX, SANS EN ETRE MALHEUREUX,
    NE PAS PARTICIPER AU THÉÂTRE DU MONDE)

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    "Et tu sais ce qu'il me dit? 
    Moi, je suis avant tout Européen...
    Ahaha... Tu te rends compte du boulet!"


    Comment “Européen” 
    est devenu une insulte à Washington
    PresseuropLa Stampa

       (...) “L’économie éloigne les deux rives de l’Atlantique”, La Stampa résume ainsi les conséquences des récentes déclarations de Barack Obama, selon lesquelles les maigres perspectives de croissance des Etats-Unis sont dues à la mauvaise gestion de la crise de la zone euro. (mais pas à cause des crédits pourris qui ont coulé les banques américaines en 2007/2008...) “Il y a des causes immédiates et de plus long terme à la manière de plus en plus pressante avec laquelle le président Obama secoue les Européens”, commente le quotidien de Turin. Les premières concernent la présidentielle de novembre aux Etats-Unis : depuis l’investiture républicaine de Mitt Romney, la campagne bat son plein, et le mot “Europe” est devenu une insulte utilisée par les candidats pour discréditer leur adversaire, note La Stampa. 

       Au début de la campagne présidentielle, c’étaient les républicains qui utilisaient l’Europe pour effrayer les électeurs et atteindre Obama […]. A présent, les rôles se sont inversés, et les démocrates accusent leurs adversaires d’ “être comme les Européens”, parce qu’ils proposent une austérité teutonne, la même que celle qui condamne la zone euro à la récession et au chômage.

       Les secondes causes concernent les rapports transatlantiques, en particulier avec Berlin : Pendant des années, Washington a vu en l’Allemagne son allié le plus fidèle. […] Et la division de l'Allemagne renforçait la perspective atlantiste de l'Allemagne. Plus de 20 ans se sont écoulés depuis la fin de cette époque. Et ce que les guerres en Irak et en Afghanistan ne sont pas parvenues à faire – affaiblir l’alliance – pourrait survenir aujourd’hui à cause de la crise et d’une Allemagne peut-être pas suffisamment audacieuse pour poursuivre sciemment un “grand dessein”, mais assez “têtue” pour saper les bases de l’alliance occidentale. (...)

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    "Tu sais où j'vais t'la mettre, ta loi?!
    - Grossier personnage...
    - Humpf..."

    « Nous sommes devenus, en un mot, 
    métaphysiquement démocrates. »
     Marcel Gauchet
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    La Douma adopte une loi décriée 
    sur les manifestations
    06.06.2012
       (...) L'opposition a réussi à "paralyser la Douma" momentanément lors du vote de la loi sur les manifestations, le 5 juin, rapporte le quotidien. "Pour la première fois depuis 2004 – quand Russie unie a remporté la majorité à la Douma –, l'opposition était en mesure d'imposer ses propres règles." Russie juste (centre gauche) et les communistes avaient déposé des centaines d'amendements qui tous ont dû être examinés. Le texte, qui prévoit des amendes considérables pour les participants à des rassemblements non autorisés, a été adopté dans la nuit. (...) 

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    "La figure qu'exécute Suzanne, en ce moment,
    est, heu... comment dire?
    - Originale?
    - Oui, c'est exactement cela,
    très originale!"

    suzanne-lenglen-playing-tennis.jpg

    ROLAND-GARROS. 
    Marre des mauvais commentateurs, 
    où sont les analyses techniques ?
    Enseignant-chercheur 

       (...) 1. Première pathologie : le syndrome du perroquet. Le commentateur (le mal frappe davantage les hommes, plus bavards) décrit fidèlement et en temps réel ce que nous voyons sur notre écran : ("il monte au filet !", "belle amortie !", "la balle est faute !", "30/40 !"), un peu comme si leur public n’était composé que d’aveugles qui, suite à une maladie non encore identifiée, seraient, de surcroît, dans l’incapacité d’entendre les annonces de l’arbitre de chaise.

       2. Deuxième pathologie : le syndrome Chevalier/Laspeles, ou comment surjouer dans le registre "plus stupide que moi, tu meurs !". Ca donne des commentaires du type : "double faute sur son service !", "lob raté, la balle est out !", "30/40, danger sur son service !", "il fait la course en tête ?!", "Le soleil s’est invité dans la partie". Par pitié, qu’ils se taisent !

       3. Troisième pathologie : le bougisme. On est plongé dans un match, on sue presque davantage devant notre poste que le joueur sur la terre battue et, tout à coup, le visage du bavard-en-chef s’incruste à l’écran. Le type débarque pour nous annoncer qu’il se passe quelque chose d’important sur un autre court. On suivait un duel en gros plan et, coït interruptus. Largués les deux types sur lesquels on nous promet de revenir. Nous voilà baladés sur un autre court où, selon le bavard-en-chef, se déroule une phase de jeu considérée comme capitale.
       Évidemment, mis à part la famille des joueurs concernés et quelques copains n’ayant pu aller à Roland-Garros, on se fout de ce qui peut alors se passer sur ce court, dans ce match précisément, car on n’a pas baigné dans la tension qui a monté jusqu’à l’instant où l’on est parachuté sur ce match.

       4. Quatrième pathologie : le goût de la mosaïque. Nous voilà en plateau, devant un homme tronc, visiblement très content de lui et bien décidé à jacasser le plus longtemps possible en plan fixe. Pourtant, à certains moments, l’écran se divise. Au lieu d’en chasser le bavard, celui-ci parvient à en conserver la moitié gauche généralement.
       Ce qui transforme notre téléviseur, soudainement, en smartphone. Il faut se rapprocher de l’écran, avec une double pollution à la clé : la moitié gauche est squattée par l’homme tronc, qui ne cesse de parler. Au fait que dit-il ? Il annonce des scores ! Il faut prévenir ces journalistes sportifs que, depuis trente ans maintenant, les écrans Bloomberg font défiler des milliers de cours de bourses, sur deux voire trois bandeaux, pendant qu’un trader en salle des marchés baragouine autre chose, et que ça marche ! Donc, plutôt que de lire des scores, si l’on juge utile de les fournir, il suffit de les imprimer.

       5. Cinquième pathologie : le sacre de la radio. La pathologie affecte surtout France Télévisions. Pourquoi faut-il que le bavard-en-chef nous inflige son rire niais et sa bonne humeur nouille ? La frustration d’images est d’autant plus forte qu’en contrebas, dans la profondeur du champ, dans le dos du type à costard gris, on devine le match se poursuivre entre deux minuscules nains. Et on nous inflige le bavard-en-chef qui, pour faire bonne figure, est accolé de faire-valoirs, presque autant bavards que lui ou d’invités qui ne nous intéressent que pour autant qu’ils sont en train de jouer au tennis. (...)

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    "C'est qui, cette vieille peau? La Fée Carabosse?
    - Chuuuttt! T'es dingue! C'est une grande danseuse...
    - Une TRÈS VIEILLE grande danseuse, alors..."

    Margaretta Mitchell. Dance For Life, 1980s

    (Les élèves de la grande artiste ne lui épargnait rien...)

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    Benoît Barvin

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