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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI TU ES DANS LES NUAGES,
    C'EST QUE TU ES MORT)

    pcc Jacques Damboise
    (dit le mécréant)

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    (Fidèles amis de leur maître attendant que le chef 
    de meute donne l'autorisation de manger
    son cadavre)

    (Source: acidicfizz)

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    "Where is the Great Britain, please?
    - En mer du Nord, Messieurs,
    ici vous êtes près des côtes américaines"

    Londres négocie son chèque... 
    de départ?
    Jean Quatremer

       (...) La Grande-Bretagne sera-t-elle encore membre de l’Union européenne en 2020, à l’expiration du « cadre financier pluriannuel » que les Vingt-sept vont essayer d’adopter d’ici ce week-end ? Jamais depuis son adhésion à reculons, en 1973, le Royaume n’a paru aussi prêt de claquer la porte d’un espace dont l’intégration politique et financière accélérée, sous les coups de boutoir de la crise, lui répugne de plus en plus. Ainsi, le parti conservateur britannique a définitivement versé dans une europhobie virulente et exige que David Cameron, le premier ministre, organise un référendum d’ici à 2015 sur l’appartenance à l’Union. 81% des Britanniques y sont favorables et 56%, selon un sondage récent publié par The Observer, voteraient pour la sortie (seuls 34 % opteraient pour le « oui »).

       Pire : depuis le départ de l’ancien premier ministre Tony Blair, les travaillistes eux-mêmes sont gagnés par la défiance à l’égard de l’Union. Le 1er novembre, ils ont joint leurs voix aux eurosceptiques conservateurs pour exiger que Cameron obtienne non seulement un gel du budget communautaire comme il l’envisageait, mais une diminution. Or, un simple gel reviendrait déjà à diminuer de 200 milliards d’euros la proposition, déjà peu ambitieuse, de la Commission… Dès lors, « une diminution est totalement exclue, surtout depuis que la crise a rebattu les cartes en appauvrissant des pays comme la Grèce ou l’Espagne qui auraient du sortir des aides régionales », explique-t-on à l’Elysée. 

       Pour ne rien arranger, Londres ne veut pas entendre parler d’une remise en cause de son rabais obtenu de haute lutte par Margareth Thatcher en 1984 qui lui permet de moins verser au budget que ne l’exigerait les règes communautaires. Le problème est que la Grande-Bretagne d’aujourd’hui est infiniment plus riche que celle de Thatcher ce qui rend ce chèque, financé à 25 % par la France, injustifiable. Néanmoins, pour Londres, ses exigences sont autant de « lignes rouges » qu’elle défendra, si besoin est, à coup de veto.

       La tension avec ses partenaires, lassés de tant d’intransigeances, est donc maximale. Lundi, François Hollande a vertement critiqué les « pays » qui veulent diminuer le budget communautaire et « viennent chercher leur chèque, leur rabais, leurs ristournes parce que l’idée qu’ils se font de l’Europe, c’est d’obtenir exactement ce qu’ils ont versé ». Le chef de l’Etat a posé l’enjeu du débat budgétaire : « au moment même où nous appelons à la solidarité, à la mobilisation pour la croissance, la réponse de l’Europe serait de faire moins ? ». Autrement dit, quels sont les pays qui sont prêts à aller plus loin dans « l’intégration solidaire », pour reprendre l’expression de François Hollande, que la crise de la zone euro a rendu inéluctable? Si la Grande-Bretagne se retrouve isolée, sa position deviendra intenable.(...)
    Lire sur:


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    (La Mort jouant au kinétoscope)

    (Source: kurutta)

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    "Si le gaz à effet de serre me f... la pétoche?
    Ben... Pas vraiment..."

    Gaz à effet de serre: 
    Les émissions d'origine industrielle 
    ont augmenté de 2,6% en 2012
    Avec Reuters

       (...) Les émissions de gaz à effet de serre d'origine industrielle ont augmenté de 2,6% cette année, malgré la crise économique, selon le rapport annuel du Global Carbon Projet publié ce lundi en pleine conférence internationale sur le changement climatique.

       La progression, due notamment à la croissance des émissions de dioxyde de carbone en Inde et en Chine, était de 3,1% en 2011, précisent les auteurs. Près de 200 Etats sont réunis jusqu'au 7 décembre à Doha pour la 18e session de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) avec l'objectif de s'entendre sur les moyens de limiter le réchauffement à deux degrés, objectif fixé en 2010.(...)

       (...) «Je crains que le risque de changement climatique ne soit trop important avec notre trajectoire actuelle en matière d'émissions. Il nous faut un plan radical (oui, oui, il "faut"...)», a souligné Corinne Le Quéré, directrice du centre britannique Tyndall pour la recherche sur le changement climatique et professeur à l'université d'East Anglia, qui a co-dirigé la rédaction du rapport.

       Le total des émissions de CO2 pour 2012 est estimé à 35,6 milliards de tonnes et, si elles se poursuivent à ce rythme, le réchauffement sera de 4 à 6°C, selon les chercheurs du Global Carbon Project, dont les travaux sont publiés par la revue Nature Climate Change. Entre 1990 et aujourd'hui, elles ont augmenté de 58% et une poignée de grands pays en sont responsables.

       Les émissions chinoises ont ainsi progressé de 9,9% en 2011 et de 10,4% l'année précédente. La Chine représente aujourd'hui 28% du total mondial, alors que les Etats-Unis sont à 16%. En Inde, l'augmentation était de 7,5% l'an dernier, contre 9,4% en 2010. Aux Etats-Unis et en Europe, la hausse a été respectivement de 1,8 et 2,8%. (...)


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    Benoît Barvin

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