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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ANIMAL DOMESTIQUE RESSEMBLE
     À TON CŒUR PLEIN DE PRÉJUGÉS)

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    (Informaticien élevé en batterie
    avec lunettes Krys(c),
    couches Pampers(C) 
    et crème anti-rides
    pour marketing ultime)

    Déclassement d’une profession enviée
    Informaticiens en batterie


       (...) Dans l’imaginaire collectif, les informaticiens forment une élite privilégiée. Pourtant, derrière l’écran, l’épanouissement que vantent les directions des ressources humaines n’est bien souvent qu’un mythe masquant une atteinte au droit du travail. (...) 
       (...) Naguère, l’ingénieur construisait les barrages et les ponts. Aujourd’hui, assis derrière son ordinateur, il développe des projets dont il ne maîtrise pas toujours les tenants et les aboutissants. « Le métier d’ingénieur en SSII est dévoyé, analyse François. Il se résume à de basses œuvres techniques, souvent répétitives, prisonnières d’un carcan documentaire et démotivantes, car on n’a aucun pouvoir de décision.» (comme un banal ouvrier spécialisé, bizarre, non?). Au-delà de l’aspect technique, « il y a une grande désillusion par rapport au management, poursuit M. Le Pape. Le manager devait être un modèle, un visionnaire. En réalité, il a un discours méprisant envers nous (comme n'importe quel petit chef?), et pleutre envers la hiérarchie (dur avec les inférieurs et mou avec les supérieurs.... ça rappelle quelqu'un) Il n’a pas de jugement et ne fait qu’appliquer les ordres ».

       Ce constat résulte du système singulier mis en place par les SSII, où le patronat a créé l’une des formes de flexibilité salariale les plus abouties. Les informaticiens sont « placés » chez les clients. Dans le jargon des sociétés de services, cela s’appelle l’« assistance technique » : une expression pudique désignant la mise en régie. L’organisation professionnelle Munci, qui regroupe salariés et demandeurs d’emploi du domaine informatique, Web et télécommunications, y voit une raison du malaise des informaticiens : "Beaucoup de SSII sont de simples loueurs de main-d’œuvre et non de vrais fournisseurs de services, c’est-à-dire de véritables sociétés d’expertise. Ce sont de faux sous-traitants, qui se rendent coupables avec leurs clients de prêt illicite de main-d’œuvre (...) et de délits de marchandage dans les prestations d’assistance technique". (...)

    Lire l'article sur:

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    "Les hedge funds profitent que j'ai les mains occupées
    pour me faire les poches... quand c'est pas pire!"

    Quand les "hedge funds"
    jouent contre le sauvetage de la Grèce
    Valérie SEGOND

       (...) L'accord sur la Grèce au sommet du 27 octobre ne pouvait aboutir que si les créanciers privés jouaient le jeu. Or, voilà que des petits "hedge funds" opportunistes, et quelques gros investisseurs américains, se sont engouffrés dans le désordre ambiant pour mettre en œuvre une habile stratégie.
       « Quand les titres s'échangeaient à 40 % de leur valeur, ils ont acheté des titres à échéances très courtes, remboursables en 2012, explique Olivier Kintgen, associé du fonds de fonds Eraam. Dans le même temps, ils se sont couverts en achetant des assurances contre le risque de défaut, des CDS sur les titres souverains grecs. » S'ils sont ainsi devenus des créanciers privés de la Grèce, cela ne signifie pas pour autant qu'ils entendent apporter leurs titres à l'échange comme le prévoit l'accord. Car ils font le pari suivant : soit la Grèce obtient des liquidités lors de l'échange avec les créanciers privés, sur la base de l'accord qui permettra d'éviter le défaut, et elle sera en mesure de rembourser au pair toutes ses obligations à échéance 2012. Auquel cas, sans apporter leurs titres à l'échange, les hedge doubleraient leur mise, en un temps très court. C'est pour eux la meilleure option. 
       Si l'accord ne se conclut pas avec les banques, ou se fait avec une décote telle - de plus de 50 % - que le défaut sera constaté par l'Isda, alors les fonds spéculatifs exerceront les CDS, et en principe toucheront l'assurance. Dans ce cas aussi, ils seront gagnants, même s'ils perdent sur les titres. (Ah, décidément, on adore le capitalisme financier...) (...)



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    "Oh Mon Dieu, mais c'est qu'il est méchant, 
    le Monsieur, car ma performance, elle...
    - Arrête, Jim, on t'a reconnu!
    - C'est même pas vrai!"

    BILAN CINE : LE PIRE DE 2011 (extrait)
    Marc Godin

    1- Black Swan

       Chouchou de la critique, Darren Aronofsky est un cinéaste pour le moins inégal, un homme capable de pondre l’immense The Wrestler et des boursouflures comme The Fountain ou ce Black Swan, énorme kougloff repompé sur Les Chaussons rouges, Carrie et Répulsion. Le spectateur est toujours en avance sur l’histoire, l’émotion est évacuée, et Aronofsky tente de masquer le vide abyssal de l’entreprise avec une série de tics visuels et d’effets gore. L’imposture de l’année.


       Les expériences d’un savant zinzin sur une femme-cobaye qu’il séquestre. Chirurgie peu esthétique et scalpel sous la ceinture : Pedro Almodóvar nous gonfle avec ses fantasmes transgenres et filme ses personnages comme un entomologiste. Où sont passées la chair, la folie et l’émotion de ses premiers films ?

    3- Transformers 3 : la face cachée de la lune

       Comment est-il possible de faire des films aussi nuls que ce Transformers 3 ? Qu’un «produit» pareil - mal écrit, mal joué, mal réalisé, sous-tendu par une idéologie réac - puisse récolter plus d’un milliard de dollars ne laisse présager rien de bon sur l’avenir du cinéma ricain. Michael Bay, dégage ! (yeap!)

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    "P'tain, on va rester dans cette pièce tout l'film?
    - Roman aime bien les espaces réduits.
    - Comme son chalet suisse, c'est ça?
    - Toi, t'as tes ragnagnas..."


       Dissertant sur l’éducation, des bourgeois bien élevés vont se prendre la tête pour une histoire de baston entre leurs mômes, avant de péter les plombs et de révéler leurs « vrais visages ». Roman Polanski adapte le théâtre bobo de Yasmina Reza pour nous dire des choses importantes sur le sens de la vie, tout ça… Triste. 

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    "Anne, ma soeur Anne,
    ne vois-tu rien venir...
    Un scénario peut-être?
    - Oh, l'autre! Et pourquoi
    pas le Père Noël en été?!"

    5- L’Assaut

       En 1994, les super-gendarmes du GIGN dessoudent des barbus preneurs d’otages sur l’aéroport de Marseille. Un pur nanar, doublé d’un incroyable film de propagande pour le GIGN. Confirmation : Vincent Elbaz est décidément un des pires acteurs du ciné mondial.  (il y a également Vincent Pérez et Vincent Lindon, entre de nombreux autres...) (...)
    Suite sur:

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    Benoît Barvin

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