(...) Charly Mante n’hésite pas à faire une comparaison éloquente (ouah! Super éloquente, c'est sûr!) : "En 1848, l’abolition de l’esclavage a probablement semblé quelque chose de fou et d’impossible à mettre en place. Et pourtant, ce fut une évolution majeure de la société. (l'esclavage par le travail, par la mode, par la finance, etc, ont aussi été abolis?)" Charly est bénévole au mouvement du Nid depuis un an seulement (oui, et alors?).
Il a suivi une formation ( de quoi?) à Paris, où il a côtoyé nombre de jeunes militantes féministes ou altermondialistes, qui se battent aussi pour l’abolition de la prostitution en France, sur le modèle de la Suède qui l’a imposée il y a dix ans. "L’éradication est utopiste sans doute, mais la Suède a accompagné cette loi d’une politique volontariste d’éducation, dès la maternelle, on sensibilise les enfants sur l’égalité homme/femme, et d’aide sociale pour épauler les prostituées et les sortir de là." (...)
(...) Autant dire que l’article traitant de la prostitution dans le quartier Gambetta à Nîmes, et les propos de Richard Tibérino, adjoint à la sécurité, favorable à la réouverture des maisons closes, font réagir les militants du Nid. "Nous ne sommes pas dans un jugement moral, mais plutôt sur la défense de la dignité des femmes et de la dignité humaine en général (ce n'est pas moral, cette défense?). Est-ce que dans notre société tout peut se vendre ? (Ben...) Est-ce que la relation humaine est un produit marchand? (Re ben...)Les mots se banalisent et aujourd’hui on ne dit plus un bordel, une passe mais un Eros-center ou un service sexuel (idem pour "nain" = "personne de petite taille", par exemple?). On semble être dans une dimension de loisir alors qu’il s’agit toujours de la morale du XIXe siècle (et des siècles précédents...): le client paye et il a tous les droits", analyse André Bresson, également militant. (...)
(...) Un mandat de dépôt a été délivré à Tunis, jeudi 16 février, à l'encontre de Nassreddine Ben Saïda, directeur de la rédaction du quotidien Attounissia. Son rédacteur en chef et un journaliste ont, eux, été relâchés. Ces trois journalistes avaient été arrêtés et mis en garde à vue, mercredi, dans les services de protection des moeurs pour avoir publié une photo de nu.
Le quotidien arabophone a reproduit en une de son édition du 15 février, la couverture de la version germanique du magazine GQ. On y voit le footballeur allemand d'origine tunisienne Sami Khedira y poser en costume-noeud pap avec sa compagne, mannequin, nue dans ses bras. (...)
Une arrestation fermement "critiquée" par l'Association des directeurs de journaux, de même que par le Syndicat national des journalistes tunisiens. Certes, ce dernier a jugé le cliché "scandaleux" (ah, quand même...), mais il a surtout dénoncé, dans un communiqué, "l'intimidation des journalistes" et "un usage abusif de la loi". (...)
(...) Le président américain Barack Obama a levé 29 millions de dollars en janvier en vue de la campagne pour sa réélection en novembre, 98% des donations de cette période étant inférieures ou égales à 250 dollars, a annoncé vendredi son équipe sur son compte Twitter.
Au cours des trois derniers mois de 2011, le républicain Mitt Romney, longtemps donné favori pour l'investiture de son parti pour la présidentielle, mais qui a enregistré ces dernières semaines plusieurs revers, avait de son côté levé 24 millions de dollars.
Ces levées de fonds sont capitales dans la campagne présidentielle, car elles permettent aux candidats de dépenser des millions de dollars pour parcourir le pays à la rencontre des électeurs ou pour acheter des espaces publicitaires à la télévision (et dire n'importe quoi?).
Début février, l'équipe de Barack Obama avait annoncé que le président allait finalement avoir recours pour cette campagne à un «super-comité d'action politique», ou «super-PAC».
Le 21 janvier 2010, la Cour suprême des États-Unis avait provoqué une révolution dans le financement des campagnes électorales nationales en déplafonnant les contributions des entreprises à ces comités, une décision à laquelle Barack Obama s'était opposé.
Les entreprises ne peuvent toutefois pas financer directement les candidats, mais seulement ces «super-PAC», qui sont ensuite libres d'acheter des espaces publicitaires pour défendre un message. (ah la beauté de la libre entreprise américaine! La vertu en action!!!) (...)