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    "Conservateur. 
    Politicien qui affectionne les maux existants, 
    qu'il ne faut pas confondre avec le Libéral
    qui souhaite les remplacer par d'autres."

    [Ambrose Bierce] 
    Extrait de Le dictionnaire du Diable

    "C'est clair, non?
    - Oui, mais... on peut aller
    jusqu'à combien de maux en plus?"

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    (Énarque libéral travaillant plus de 50 heures
    dans un quelconque ministère)


    Suppression des 35 heures :
     nouveau ballon d'essai des libéraux de l'UMP.

       (...) Hervé Novelli, numéro deux de l'UMP, n'a pas fait dans le détail en égrénant ses propositions sur la durée du travail. L'ancien secrétaire d'Etat propose de "supprimer la référence aux 35 heures dans la loi"pour "libérer le temps de travail pour augmenter la production et les salaires". Surtout, le rapport d'Hervé Novelli, d'inspiration très libérale, propose de "privilégier le contrat à la loi (le contrat évolue au gré des activistes financiers)" pour "aller plus loin que ce qui a été fait depuis 2007", comme il l'expliquait dans Le Monde samedi.

    "Nous proposons que la durée du travail fasse partie de la négociation, de branche ou d'entreprise, plutôt que d'être fixée par la loi (ça permet ainsi d’émietter les résistances) . Immédiatement après l'élection du président de la République pourraient se tenir des Assises sociales (sociales!!!) qui traiteront (imposeront) de cette répartition, de l'autonomie des partenaires sociaux (de baisser leur froc?), de l'organisation du dialogue social (tu fais où on te dit de faire et tu dis merci), du code du travail (déconstruction du code?), du financement des syndicats (financés par le patronat?)", expliquait ainsi M. Novelli, liant volontairement la question du temps de travail à d'autres, chères aux syndicats.  (et blablabla...) (...)
    Nabil Wakim
    suite à lire sur:

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    "Et nous? On nous oublie?"
    Chut, on négocie avec les talibans

       (...) Seul un accord de paix avec les insurgés permettrait un retrait positif des forces occidentales, prévient l'analyste Ahmed Rashid. A la demande des talibans, l'Allemagne et le Qatar ont accepté de jouer les bons offices. Mais la plus grande discrétion est requise.
    Ahmed Rashid
    (extrait)
       (...) La première rencontre entre des chefs talibans et des représentants de Washington a eu lieu dans un village près de Munich, le 28 novembre 2010. Elle s'est déroulée sous la présidence d'un diplomate allemand, mais des Qataris étaient également présents, à la demande des talibans. La deuxième réunion a été orchestrée à Doha, capitale du Qatar, le 15 février dernier. Pour la troisième, les participants sont retournés à Munich les 7 et 8 mai. Ce sont les mêmes personnes qui ont assisté aux trois rencontres. Le 17 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a accepté une requête des Etats-Unis, qui souhaitaient qu'Al-Qaida et les talibans soient traités de façon distincte sur la liste des terroristes mondiaux que l'ONU tient depuis 1998. C'est une étape considérable. Les sanctions des Nations unies visant des membres d'Al-Qaida ne s'appliqueront pas forcément aux talibans, et il sera donc plus facile de retirer ces derniers de la liste – cela ne peut que clairement favoriser le dialogue.
       Les Américains et les Allemands ont entre autres l'intention de célébrer le dixième anniversaire des accords de Bonn en 2001, lesquels avaient abouti à la mise en place du gouvernement afghan par intérim, en organisant un nouveau sommet international à Bonn en décembre 2011, auxquels les talibans participeront, peut-on espérer. Ce qui officialiserait les négociations, mais il reste encore beaucoup à faire avant que les talibans acceptent – raison de plus pour que gouvernements et médias protègent soigneusement l'identité des interlocuteurs. Le processus a débuté quand des responsables allemands, à la demande des talibans, ont mis en place une première rencontre en septembre 2009 à Dubaï. Les Afghans ont toujours admiré l'Allemagne parce qu'elle est restée neutre – elle n'a jamais pris parti dans les conflits afghans et a même tenté de jouer les médiateurs diplomatiques, afin de trouver une issue à la guerre civile des années 1990 entre les talibans et leurs adversaires. (...)
    Lire l'article sur:

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    "Faut-il que le libéralisme aille jusqu'à interdire
    d'interdire qu'on interdise ?"

    [Pierre Dehaye]
    "Heu... Qu'est-ce qu'il a voulu dire?
    - Qu'on interdit aux autres ce qu'on s'autorise avec cynisme"

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    "Crise : 
    Etat structurel de l'économie capitaliste libérale."

    [Luc Fayard]  
    Extrait du 
    Dictionnaire impertinent des branchés

    "Petit impertinent! Votre pensée est aussi
    minuscule que la trombinette de mon mari et...
    Hein? Quoi? Je viens de dire une c...?"


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    Luc Desle

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