• £££
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE REGARDE PAS TES PIEDS MARCHER.
    MARCHE)

    £££

    (L'horrible kidnappeur de petites blondes 
    ne sachant pas patiner a encore frappé!) 

    Learning To Skate

    £££

    "S... de Fin Du Monde! Je vais t'envoyer mes pruneaux
    dans la tronche!"


    (Philosophe américain en plein débat éthique)

    £££

    « Il n’est pas contraire à la raison 
    de préférer la destruction du monde 
    à une égratignure de mon doigt » 
    (David Hume)

    Philosophe, écrivain

       (...) Des Espagnols, des chevaux, des fusils, la variole et l’évangélisation : la fin du monde maya eut lieu au XVIe siècle, sans prévision d’astrologues. En 2009, Hollywood recycla une autre de leurs bévues : un changement d’ère prévu pour le vendredi 21 décembre 2012. Le film catastrophe fut porté par un marketing viral – l’un des premiers du genre –, histoire d’installer un lucratif climat de parano. La rumeur se répandit ; le box-office explosa.

       Trois ans après, tout le monde se fiche de la fin du monde – à l’exception d’illuminés, de rançonneurs d’illuminés et des médias. Non parce qu’elle serait irrationnelle ou scientifiquement non-prouvée (on ne sait jamais...), mais parce que nous nous passionnons plus pour nos petits bobos privés. (...)

       Or une telle préférence – qui semblerait scandaleuse si la fin du monde était avérée – va dans le droit fil de l’argumentation de David Hume (1711-1776). Pour ce philosophe écossais, père de l’empirisme, il n’y a guère de lutte intérieure entre la passion et la raison, comme on l’imagine naïvement : c’est toujours la passion qui dicte nos buts et nos volontés. Seul le souci d’éprouver un plaisir ou d’éviter une souffrance guide notre action au quotidien. La raison arrive toujours après coup. Elle peut certes diriger nos aversions ou notre désir, mais non leur donner leur impulsion initiale, si bien qu’« il n’est pas contraire à la raison de préférer la destruction du monde à une égratignure de mon doigt ». Seule la passion règne sur nos « préférences » ; la raison n’a donc rien à exiger.(...)
    Lire la suite sur:

    £££

    (L'horrible Secte des Religieux Athées
    se réunissait dans une église-mosquée
    non consacrée par un Rabbin)


    £££

    (Homme politique esquissant quelques pas de danse
    en apprenant que la dame pipi de l'Elysée
    veut bien débattre avec lui de la politique internationale)


    Comme Le Pen, Cahuzac et le PS 
    refusent le débat avec Mélenchon

       (...) D’après Jérôme Cahuzac, « Mélenchon est d’une certaine manière à gauche ce que Marine Le Pen est à droite ». On aurait aimé que le ministre du Budget ait le courage de réitérer ses propos face à l’intéressé. Malheureusement, il a préféré se défiler et a annulé sa participation au débat prévu ce lundi sur France 2 avec le co-président du Parti de gauche. Suite à cette défection, pas moins de quatre ministres ont été approchés pour venir soutenir la position du gouvernement, mais tous ont refusé. Il y a deux semaines pourtant, Manuel Valls, ministre de l’intérieur, acceptait de débattre face à Marine Le Pen dans Des paroles et des actes…

       Au fond, le désistement de Jérôme Cahuzac et des membres du gouvernement n’a rien de très surprenant. Souvenons-nous de l’attitude adoptée par le candidat Hollande durant la campagne présidentielle. Il a toujours refusé le débat public proposé par Jean-Luc Mélenchon, déclarant notamment « je ne veux pas être dans une situation ou nous aurions à montrer nos divergences ». Un discours qui avait profondément surpris, quelques semaines après des primaires socialistes qui, rappelons-le, étaient ouvertes à l’ensemble des formations de la gauche !

       De son coté, le candidat du Front de gauche expliquait à l’époque, « j’aimerais, que ceux qui veulent se mobiliser pour notre pays à gauche puissent être complètement saisis des données du problème, qu’ils sachent ce qui est en cause. Ce ne sont pas nos personnes, la couleur de nos cravates, ni la qualité de nos costumes, ni le poids que nous pesons. C’est le fond : quelles propositions fait-on pour tirer le pays de l’impasse dans laquelle il est ? ».

       Malheureusement, le Parti socialiste ne partage pas cette vision du débat démocratique et préfère fuir Jean-Luc Mélenchon plutôt que de lui faire face. Une attitude de défiance qui n’est cependant pas l’apanage du PS ou du gouvernement.

       « Ce débat n’a pas de sens », « je ne débattrai pas avec M. Mélenchon », ce n’est « pas un vrai candidat », « il n’existe pas ». Qui a oublié ces propos tenus par Marine Le Pen sur le plateau de Des paroles et des actes durant la campagne présidentielle, alors que le candidat du Front de gauche se tenait face à elle, prêt à lui apporter la contradiction. La présidente du Front nationale s’était offusquée qu’on lui impose « de force cet adversaire ». Mais depuis quand choisit-on ses adversaires en démocratie ? Que faut-il donc pour qu’au PS comme au FN on accepte de débattre publiquement avec le co-président du Parti de gauche ? Que celui-ci soit bâillonné, réduit au silence ? Hollande, Le Pen, Cahuzac, combien d’autres encore vont se défiler ? (...)
    Lire sur:

    £££
    Luc Desle (avec le concours éclairant de Jacques Damboise)

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique