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Par tomdrake le 20 Janvier 2015 à 09:51£££Pensées pour nous-mêmes:(LA PAROLE EST UN BAUME)£££(Dans ce pays, on pouvait parler de tout ce qu'on nevous interdisait pas de dire)£££Responsables, jusqu’au bout...(...) Attention, chronique garantie responsable. Car maintenant, assez joué, il faut être responsables. Evidemment, ça ne pouvait pas durer. Après le pape, voilà les sondages. Pour 40% des Français (oui, les mêmes qui étaient Charlie par millions, dans les rues, le 11 janvier), il vaudrait mieux s’abstenir de caricaturer Mahomet.Et voilà qu’on entend, ici et là, les premiers appels à la responsabilité. Formidable, votre liberté, les gars, formidable, mais faudrait voir à être responsables, maintenant. Res-pon-sables. Regardez le Niger. Regardez le Pakistan. Dix morts, pour vos petits dessins. Et ça ne fait que commencer. Contents ? (...)Et là-dessus, en plein week-end, comme si ça ne suffisait pas, déboule cette affaire du dessin caché dans le dessin. Ayant décidé d’être responsable, je ne précise pas la nature de l’offense, vous renvoyant à notre article irresponsable. Embrasement immédiat de nos forums.Curieusement, ce sont d’ailleurs les plus anciens défenseurs de Charlie Hebdo, les plus fervents, qui démentent l’hypothèse du dessin dans le dessin, formulée par le blogueur Olivier Berruyer. Un dessin sournois dans le dessin ? Pas du tout ! Quelle curieuse idée. A la niche, l’obsédé. Va soigner ta libido !Eh, chers défenseurs de Charlie : savez-vous bien qui sont vos nouveaux héros, ce qu’est votre nouvel emblème ? Une équipe de dessinateurs de zizis, de foufounes, et de nénés. Pas seulement, mais aussi. D’accord, Luz a démenti, mollement, avoir glissé un dessin dans le dessin. N’empêche : connaissant les lascars, la lecture malintentionnée de Berruyer est pour le moins, disons, plausible.Et alors ? Même s’ils l’ont fait exprès, au nom de quoi leur demanderions-nous de se l’interdire ? Ils sont morts pour ça. Morts pour garder le droit dérisoire, le droit scandaleux, d’être irresponsables. Regardez notre émission. Ecoutez bien ce que rappelle notre invité, Fethi Benslama, sur le droit à l’irresponsabilité pour les artistes, cette conquête des Lumières. Sachez bien qu’en les sommant d’être responsables, vous les tuez une deuxième fois. (...)(...) J’entends bien que le problème, aux yeux de Berruyer, n’est pas le dessin. C’est le dessin caché sur le visage du prophète – référence évidemment au croquis déclencheur de la grande controverse des caricatures, qui dessinait le turban de Mahomet en forme de bombe. Ce dessin caché prendrait en otages les millions d’innocents marcheurs, d’innocents acheteurs du journal, que le pervers Luz transformerait à leur insu en armée, enrôlée malgré elle, au service de la lubricité chafouine.Ne croyez pas : évidemment, je me sens moi-même un peu pathétique, à me retrouver en défenseur du droit imprescriptible à dessiner des phallus, même cachés. Mais je ne me sens pas d’autre choix que de le défendre, ce droit. Je ne dis pas que ce dessin me fait rire. Je ne dis pas que je l’approuve. Ça fait longtemps qu’on n’en est plus là, à rire ou approuver. Je ne demande pas à Hollande, à Valls et aux autres de rire, ou de l’approuver. Ce n’est pas leur métier. Je dis seulement qu’on n’a pas, aujourd’hui, d’autre choix que de défendre ce droit.Dix siècles d’histoire de France, deux siècles de guerres et de révolutions, et Henri IV, et Molière, et Pasteur, pour en arriver là ? Oui. Et c’est l’obligation de l’Etat, de défendre le droit des dessinateurs à dessiner ce qu’ils veulent, y compris le cul de Jehovah, d’Allah ou de Vichnou, si ça leur chante. La nouvelle ligne de front, redessinée le 7 janvier par deux artistes qui ne travaillaient pas au porte-plume, passe aussi par ce droit. On en est là. (...)(...) Ces incendies d’églises au Niger, tout de même, quand on y réfléchit. Ces manifestants qui vont, pour répliquer à Charlie Hebdo, incendier des églises, comme si Jésus y était pour quoi que ce soit. Ces quelques milliers de manifestants d’Alger, de Karachi, d’Islamabad, de Lahore, de Peshawar, sur lesquels zoome comme d’habitude l’information mondiale, comment les appeler ? Des jeunes ? Des croyants offensés ? Des paumés manipulés ? Ou simplement des cons obtus ?Elle passe aussi par là, la ligne de front. Par le choix des mots. Qu’il faut peser. D’ailleurs, et si on commençait simplement par s’abstenir de zoomer sur eux ? Si on écoutait les centaines de millions de musulmans qui, en se levant le matin, pensent à autre chose qu’à la couverture de Charlie Hebdo ? Tant qu’à être responsables...£££(Ces Djihadistes enseignaient l'amour de Dieu)£££Luc Desle
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Par tomdrake le 18 Septembre 2014 à 10:11@@@Pensées pour nous-mêmes:(LE MAÎTRE EST-IL
LE MAÎTRE DU MAÎTRE?)@@@(Baboubaba, la jolie biche, était dans le vent)(via ultrajumpinthings)@@@"Mmmmhhhh....- Qu'ess-tu dis?- Mmmmhhhh...- Toi, tu sais pas parler avec ton chèche.T'es un mauvais musulman!"INDE :VERS LE GRAND CONFLITHINDOUISTES/ISLAMISTESJean BonneveyRevendiquant depuis près de 20 ans son autorité sur les jihadistes du monde entier, Al Qaïda est en perte de vitesse. Fragilisé par l’émergence de l’EI en Syrie et en Irak, le réseau fondé par Oussama ben Laden tente de revenir en ouvrant un nouveau front.Cette nouvelle branche est nommée en anglais « Qaedat al-Jihad in the Indian Subcontinent » (« Al-Qaïda en guerre sainte sur le sous-continent indien »). Elle est déjà active en Afghanistan et au Pakistan, sous l’autorité du Pakistanais Assim Oumar, un Pakistanais lui-même subordonné au mollah Omar, le chef des talibans afghans. La création d'«al-Qaida en guerre sainte sur le sous-continent indien» est le fruit de deux ans de travail, précise al-Zawahiri. Le chef du mouvement islamiste, déclare que la naissance d’Al-Qaïda en Inde est une bonne nouvelle pour les musulmans « de Birmanie, du Bangladesh, de l’Assam, du Gujarat, d’Ahmedabad et du Cachemire » afin de faire face à l’ «injustice » et à l’ »oppression ». Le chef de la nébuleuse islamiste entend mener le combat pour faire renaître un califat sur des terres considérées comme musulmanes par Ayman al-Zawahiri.On sait peu de choses sur le chef de la nouvelle branche indienne d'al-Qaida. Assim Oumar lit assurément le pachto, la langue du peuple pachtoune, qui forme l'ossature du mouvement taliban. Mais il parle et écrit surtout en ourdou, langue nationale du Pakistan, qui se rapproche de l'hindi indien. Turban de charbon enroulé autour de la tête, barbe hirsute, Assim Oumar apparaît dans des vidéos de propagande diffusées notamment par al-Qaida. «Pourquoi les musulmans de l'Inde sont-ils totalement absents du jihad», s'interrogeait-il l'an dernier dans une vidéo en ourdou diffusée sur internet par Al-Qaida. Il appelait les jeunes musulmans indiens à faire preuve «d'honneur» et de «zèle» afin que l'Inde soit dirigée à nouveau par sa minorité musulmane et non sa majorité hindoue.«Ne forcez pas les infidèles à prononcer la profession de foi... C'est à eux de décider s'ils veulent devenir musulmans ou continuer à pratiquer leur ancienne religion. Mais puisque cette planète est celle d'Allah, il est nécessaire d'y établir le système d'Allah», disait-il en ourdou. Ses allocutions sont truffées de références à l'empire moghol, musulman, qui a régné sur l'Inde du 16ème à la moitié du 19e siècle, et au califat ottoman. Il appelle ainsi à un «renouveau» islamique en Inde, au moment où les djihadistes prennent le contrôle des régions entières de l'Irak et de la Syrie.Par cette déclaration, Al Qaïda remobilise ses forces, alors que l’Etat Islamique, qui a crée un califat avant elle, ne cesse de multiplier les actions et s’est sérieusement implanté en Irak, territoire de création d’Al Qaïda par Abou Moussab al Zarkaoui, tué par les forces américaines en 2006. Suite à la diffusion de la vidéo, les services de renseignement indiens ont demandé aux gouvernements provinciaux de plusieurs Etats de se placer en état d'alerte.«Nous prenons le sujet très au sérieux. De telles menaces ne peuvent être ignorées», a déclaré à l’AFP une source des services de renseignement indiens. «Nous avons demandé aux Etats, en particulier au Gujarat, au Madhya Pradesh, à l’Uttar Pradesh et au Bihar, de se mettre en état d’alerte». Déjà actif en Afghanistan et au Pakistan, Al-Qaïda revendique depuis longtemps avoir autorité sur les jihadistes qui luttent pour rétablir un califat sur les terres considérées comme musulmanes.«C’est un coup publicitaire qui montre un certain désespoir, car l’EI est désormais la vraie menace mondiale», estime Ajit Kumar Singh, du groupe de réflexion Institute of Conflict Management, dont le siège est à New Delhi. «C’est une bataille pour la suprématie entre Al-Qaïda et l’EI». Parmi les Etats cités dans la vidéo par Ayman al-Zawahiri, le Cachemire, seul Etat indien en majorité musulman, est depuis longtemps en proie à un mouvement séparatiste, mais les représentants de ce dernier soulignent que la nébuleuse jihadiste ne joue aucun rôle sur ce territoire.@@@(D'après des scientifiques intègres,
les ondes des appareils du quotidien
n'avaient aucune incidence sur la santé)@@@Luc Desle
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Par tomdrake le 20 Septembre 2012 à 08:22***
Pensées pour nous-mêmes:
(DIRE LE VRAI EST DIRE
AUSSI LE FAUX)***
(Femme voilée dévoilée
dénudant un poulet
de manière honteusement
blasphématoire)Inga Loyeva***
"Oh, Mon Dieu, non... Je ne peux pas me marier
avec elle... Ca ferait de moi une non cannibale...
C'est contre toutes les traditions de ma tribu"Vous oubliez le cannibalisme,Monseigneur !Charles Arambourou(...) Monseigneur Barbarin, archevêque de Lyon, vient de couvrir l’épiscopat catholique de ridicule en déclarant que le mariage homosexuel ouvrirait la voie à l’inceste, ou à l’union à trois ou quatre. Pourquoi pas le cannibalisme, et, tant qu’on y est, la zoophilie ?Voilà où peuvent tomber ceux qui prétendent faire du mariage – procédure en voie de désuétude – un « enjeu de civilisation » (pas moins !). Un peu de sérieux, Monseigneur, l’amour et l’égalité des couples, ça se respecte.Mais, au-delà du dérapage verbal largement dénoncé, il faut rappeler une fois de plus que le mariage est un acte civil, depuis la Révolution française, et que la République est laïque. C’est-à-dire que « la première page de la Bible », invoquée par Mgr Barbarin, n’a pas voix au chapitre (pas plus que la Torah ou le Coran...): qu’il la réserve à ses ouailles, c’est la liberté de culte. Mais qu’il l’oublie pour le débat citoyen. Le Parlement fait la loi : ce n’est certes pas « Dieu le Père », mais – excusez du peu – la volonté générale, la souveraineté du peuple.Que chaque culte ouvre ou non le mariage religieux à tous les couples, c’est son affaire – affaire privée. Que la République mette en place le mariage civil pour tous, c’est une affaire publique, dans laquelle les dogmes religieux particuliers ne peuvent d’aucune manière intervenir. (...)***
(Portrait de l'Homme à la Casquette de Travers,
le fameux tueur des rues nauséabondes)Gerard Petrus Fieret-By Kees Breukel***"Hou les z'amoureux! Hou les z'amoureux!- Dès qu'elle a le dos tourné, je leuréclate la tronche, à ces guignols"Montée des périls : des esprits mûrspour la grande déflagrationLe Yéti(...) Les choses se sont brutalement accélérées. Parties de petits riens, éternelles étincelles stupides qui mettent le feu aux poudres. Ici, un film tocard contre l’islam, des émeutes incendiaires, des réactions disproportionnées ; là, une dispute de deux mastodontes asiatiques pour des îles dérisoires... Et un terreau désormais propice : des esprits bien mûrs pour la grande déflagration.L’implacable engrenage que l’on voit se mettre en place aujourd’hui est en réalité sans surprise. C’est toujours ainsi que cela se passe. La montée des périls vers les déflagrations guerrières est en voie de finalisation lorsque les cerveaux se mettent en état d’acceptation, sinon de demande.Les esprits se rétractent, se rangent en deux camps binaires d’où le moindre souci des nuances est balayé par la fureur des imprécations contre le camp d’en face. Il est exigé de choisir son camp. Qui n’est pas du mien est de celui d’en face. Alors quand ce dernier forme un « bloc compact ethnocentré », vous pensez !Certains, que vous croyiez de vos amis bien tempérés, basculent soudainement dans un des camps, conscience et mâchoires crispées, nouant des alliances que vous pensiez jusque-là obscènes, justifiant l’injustifiable. C’est parti dès lors que ceux-là commencent à évacuer la qualité douteuse des réponses au prétexte que les questions posées sont bonnes.Un petit prétexte de rien du tout suffit à révéler l’effrayante progression du sinistre. Une égérie du microcosme renvoyée à son microcosme comme un vulgaire chanteur sous un banal jet de tomates, par exemple. Mais lisez donc le fil des commentaires qu’une telle affaire déclenche. Glaçant. De part et d’autre. (...)Lire la suite sur:***Luc Desle (avec le concours éclairé et blasphématoire de Jacques Damboise)
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Par tomdrake le 14 Septembre 2012 à 08:05%%%Pensées pour nous-mêmes:(LE BONHEUR NI NE SE DÉCIDE NI NE SEDÉCRÈTE. IL EST)%%%"Alors, Blondin, tu fais moins le mariole, hein?- Sais-tu que ces flingues ne sont que l'expressionde ta peur panique de mâle de ne pas pouvoirassurer, face aux chaudes femelles?- Hein? Qu'ess-tu dis?C'est pas dans le script, ça?!"%%%"Alors, vous en pensez quoi, de ce revolver?- Qu'il va te trouer la panse, c...,si tu me remets pas la caisse!"Marchand d'armes à Fort Worth,au Texas, Etats-Unis.Lobby des armes :comment même Obama s'est couchéPhilippe Boulet-Gercourt(...) Un beau jour, ils sont sortis de leurs gonds. Pour Seth Williams, le procureur de Philadelphie, c'était il y a quelques semaines, quand un type a pris le métro à l'heure de pointe avec sa kalachnikov et une autre arme dans un sac, plus un chargeur de 40 balles : "Je me moque de ce que dit la NRA, qu'ils aillent se faire foutre ! Un type comme cela n'a aucune raison déposséder un flingue pareil." Le maire de Lancaster, lui, a décidé de passer à l'action après une nuit d'insomnie, à la suite du décès d'une fillette de 9 ans tuée par une balle perdue.Le 9 juin, dans cette petite ville de Pennsylvanie, Rick Gray a fait voter une ordonnance imposant à toute personne ayant perdu ou s'étant fait voler son arme de le déclarer dans les soixante-douze heures à la police. Un chiffon rouge pour la National Rifle Association (NRA), mais Rick Gray n'en est pas à son premier duel avec le lobby des porte-flingues : "Ils ont financé la campagne de mon adversaire, un vendeur d'armes, et ils font passer des lois absurdes dans le seul but d'exciter leur base. Moi, je vais aux funérailles. Je vois le résultat de leurs lois." (...)(...) Invincible, la NRA ? On est en droit de le penser, au vu de la démission de la classe politique et de la résignation des médias américains tout au long de cet été, depuis le massacre dans un cinéma du Colorado (12 morts, 58 blessés) jusqu'à la tuerie dans un temple sikh du Wisconsin (7 morts, 3 blessés), en passant par le règlement de comptes au pied de l'Empire State Building (2 morts, 9 blessés). La classe politique, divisée sur les mesures à prendre, a fait preuve d'une belle unanimité dans... la médiocrité.Fin de non-recevoir pour Mitt Romney, le candidat républicain ("Je ne crois pas que l'Amérique ait besoin de nouvelles lois sur les armes"), déni de réalité du gouverneur démocrate du Colorado après la tuerie d'Aurora : "Ce n'est pas un problème d'armes" mais d'"individus malades, déments", "même s'il n'avait pas eu accès à des armes, le type était diabolique, il se serait procuré des explosifs, du gaz toxique, il aurait trouvé quelque chose pour semer la terreur."(...)(...) Barack Obama ? Il a botté en touche, comme trop souvent (il faut "examiner les moyens de réduire la violence"). Impossible de savoir s'il s'agit d'un recul tactique en attendant d'être réélu et, peut-être, de nommer des juges à la Cour suprême plus favorables au contrôle des armes. Ou si, au contraire, le président et les démocrates se sont résignés à l'immobilisme - "No, we can't".En apparence, la victoire de la NRA est totale. Ecrasante. " Comment les armes à feu ont gagné " titrait récemment " Time Magazine " en couverture. Depuis le début des années 1990, rien ne semble résister au rouleau compresseur de la NRA, ses 4,3 millions de membres et son budget de 228 millions de dollars […]Lire sur:%%%"Cette danseuse est remarquable...- Mais qu'a-t-elle dans la main gauche?- Un petit poignard pour se défendre, au cas où...- Tu me rassures. Je croyais que c'était pourdécouper en tranches les gros lards..."(via lacriniere) )%%%« On n'offense que Dieu qui seul pardonne. »Paul VerlaineExtrait de "Sagesse"(Ses affidés, par contre...)%%%Une nouvelle "affaire des caricatures"sème la mortBlake HounshellForeign Policy(...) Au moment où j'écris ces lignes, Al-Jazira annonce que Chris Stevens, ambassadeur des Etats-Unis en Libye, a été tué, ainsi que trois autres personnes, lors d'une attaque contre le consulat américain à Benghazi. Le gouvernement libyen, à peine formé, a promptement condamné cette agression, et de violents échanges de tirs ont opposé l'armée libyenne à une milice islamiste jusque tard dans la nuit.Sans conteste, c'est une terrible tragédie, un incident choquant en ce jour où les Américains commémoraient les victimes des attentats du 11 septembre 2001. Toutes les sources confirment que Stevens était un diplomate apprécié, qui avait contribué à établir la présence américaine à Benghazi pendant la guerre et s'était engagé aux côtés de l'opposition [à Kadhafi].Ces morts sont d'autant plus tragiques qu'elles ne manqueront pas d'être politisées. Le 11 septembre, des sites Internet conservateurs ont dénoncé sans ménagement l'ambassade américaine au Caire. Elle avait publié un communiqué [dans lequel elle "condamne fermement les actions de ceux qui abusent du droit à la liberté d'expression pour attenter aux convictions religieuses d'autrui] (propos un rien faux-culs, il n'y a aucun abus de la liberté d'expression dans le monde, plutôt un abus de la bêtise sous toutes ses formes, notamment religieuse, la preuve...); le lendemain, une manifestation a éclaté, et l'enceinte de la représentation diplomatique a été prise d'assaut par des émeutiers - des images qui ont rappelé l'Iran de 1979.Liz Cheney [la fille de l'ancien vice-président] et la commission des Affaires étrangères à la Chambre - dominée par les républicains - ont eux aussi accusé le gouvernement d'avoir présenté ses "excuses" pour un film aussi étrange que mystérieux. Ce film, qui s'en prend au prophète Mahomet (...), a servi de prétexte aux troubles. L'équipe de campagne de Romney y est allée de sa propre déclaration. Il est probable que les accusations se multiplient aujourd'hui. (Mais Dieu, Allah ou Jéhovah sont amour, à ce qu'on m'a dit...)Lire sur:%%%Benoît Barvin (et Blanche Baptiste)
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