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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'IMPATIENCE EST UNE EAU
    QUI BOUT INUTILEMENT)

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    "L'ai-je bien imitée?
    - De toute façon,
    vous êtes unique, Scarlett,
    we love you..."

    Scarlett as Tippi Hedren in ‘The Birds’, photographed by Tim Walker.
    (Source: lostinscarlett)

    +++

    "Comment, vous ne voulez pas donner d'argent
    pour de vieilles pierres?
    - Et pourquoi pas pour les pauvres que
    nous affamons? Vous n'y pensez
    pas, Proconsul!"

    galerievita.ch

    Il n’y a plus d’argent 
    pour les vieilles pierres
    EL PAÍS MADRID
    Lucia Magi | Tereixa Constenla

       (...) La crise de l’euro et la guerre du Péloponnèse ne sont pas comparables. Pourtant, avec ses armées civilisées (qu’elles soient composées d’hommes en costume sombre ou de visionnaires en tablier blanc), la récession menace le monde tel qu’il était. L’Europe finira peut-être par aller mieux, mais elle ne sera plus la même. Ni ses citoyens ni son patrimoine ne s’en sortiront indemnes.

       Quand il n’y a plus d’argent pour les retraites, il devient frivole d’en réclamer pour les vieilles pierres. Pourtant, le patrimoine grec mérite aussi d’être respecté : c’est en Grèce qu’est né un système politique qui se voulait universel, la démocratie. C’est aussi là qu’est née une certaine idée de l’Europe.

       Les pierres, elles aussi, sont menacées. Curieusement, les civilisations qui constituent le berceau de l’histoire et de l’art occidentaux sont aujourd’hui les pays les plus malmenés par le schéma actuel qui enchaîne crises et restrictions à l’infini. En Grèce, en Italie, en Espagne et au Portugal, il y a en tout 122 sites inscrits par l’Unesco au Patrimoine mondial de l’humanité(soit 13 % de la liste). La gloire passée de bâtiments comme le Colisée de Rome sera-t-elle supplantée par un avenir compromis ? (...)

       (...) Le grand amphithéâtre romain commandité par Vespasien perd des blocs de pierre et son versant sud s’est déjà affaissé de 40 centimètres, sous les yeux horrifiés des Italiens, notamment à cause du trafic automobile trop dense. Le budget public est si réduit que c’est Diego Della Valle, fabricant de chaussures, qui versera 25 millions d’euros pour restaurer l’amphithéâtre inauguré par l’empereur Titus, qui avait organisé une fête de 100 jours pour l’occasion. Les maux de la belle Venise seront aussi soignés par un médecin privé : c’est le joaillier Bulgari qui, grâce à des publicités, a financé la rénovation du Pont des soupirs.

       L’Italie est le pays qui compte le plus de sites protégés par l’Unesco (47), mais il est aussi un terrible rappel que l’histoire n’est pas faite que de progrès. Les 2,3 milliards d’euros du budget consacré à la culture en 2001 ont fondu jusqu’à ce qu’il ne reste qu’1,4 milliard d’euros en 2012. (...)

    Suite - pas folichonne - à lire sur:

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    (Ce nouvel abat-jour avait de la classe,
    il fallait le reconnaître)

    Source: valentinovamp

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    (Preuve par Wendel que le délit
    d'initié ne serait que délit de superstition)


    Wendel ferait l'objet 
    d'une enquête pour délit d'initiés

       (...) L'enquête de l'AMF porte sur des mouvements de titres enregistrés en novembre 2011, lorsque Wendel avait annoncé être entré en négociations exclusives avec le spécialiste américain TE Connectivity en vue de la cession de sa filiale de connecteurs de haute performance Deutsch.

       Cette annonce avait fait flamber le titre de la société d'investissement, qui a finalisé en avril 2012 la cession de Deutsch, pour une valeur d'entreprise de 2,1 milliards de dollars, lui permettant de réaliser une plus-value. Contactée par l'AFP, l'AMF s'est refusée à tout commentaire. 
       En juin, le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire pour fraude fiscale, à la suite d'une série de plaintes de l'administration fiscale, contre quatorze cadres et anciens cadres de la société d'investissement Wendel. (...)

    (...) Le quotidien Les Echos avait rapporté que le président du conseil de surveillance de Wendel, Ernest-Antoine Seillière, l'ex-président du directoire du holding, Jean-Bernard Lafonta et Bernard Gautier, membre du directoire, figuraient parmi les personnes visées par ces plaintes.

       "Jusque-là, le fisc s'était contenté de réclamer des pénalités : 40 millions d'euros pour Seillière [sur les 65 millions empochés], une centaine pour Jean-Bernard Lafonta, son ex-bras droit, qui a quitté l'entreprise en 2009 [sur 150 millions perçus], etc. Si la justice donne raison à l'Etat, les fautifs risquent jusqu'à cinq ans de prison", explique Le Point.

       Une plainte contre X visant Ernest-Antoine Seillière et l'ancien président du directoire de la holding Jean-Bernard Lafonta a en outre été déposée cette année pour "abus de biens sociaux, délit d'initié et manipulation de cours". (...)

    Lire sur:


    +++
    Benoît Barvin (avec Jacques Damboise)

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  • §§§
    Pensées pour nous-mêmes:


    (COMME LE CHAT L'ESPRIT MALIN
    RETOMBE TOUJOURS SUR SES PATTES)

    §§§

    "Pariez sur la mort, qu'ils disaient...
    Ils n'ont pas précisé que c'était la mienne,
    les enfoirés!"
    A la Deutsche Bank, 
    parier sur la mort peut rapporter gros
    Frédéric Therin (Munich)

       (...) Âgés de 72 à 85 ans, des Américains ont un contrat sur la tête. S'ils meurent prématurément, les investisseurs du fonds Kompass Life 3 de la Deutsche Bank touchent le jackpot. Mais s'ils font de vieux os, les épargnants perdent la moitié de leur mise. Un cadavre de plus dans le placard de la grande banque allemande.  (ahaha) (...) 
       (...) Le produit est assez simple à comprendre. La Deutsche Bank a sélectionné un panel de 500 Américains âgés de 72 à 85 ans, dont l’espérance de vie a été évaluée par un groupe d’experts médicaux. Lorsque ce groupe vit douze mois de plus, après la date présumée de mort, l’investisseur touche un rendement annuel de 6%. Par contre, si ces retraités ont le mauvais goût d’attendre 38 mois de plus que prévu pour pousser leur dernier soupir, les épargnants perdent près de la moitié de leur mise. Pour gagner plus, mourrez plus jeune… (...)
       (...) Le plus triste dans cette histoire est que ce produit semble intéresser les particuliers qui ont un petit pécule à placer. Plus de 700 millions d’euros d’argent privé ont ainsi déjà été investi dans Kompass Life 3, selon l’hebdomadaire Spiegel, qui avait révélé son existence. Mais le journal croit aujourd’hui savoir que cette assurance-vie un peu spéciale pourrait bientôt disparaître.(...)

    §§§

    "Quand j'entends le mot Civilisation,
    je sors mon glaive..."
    Allemagne-arno_breker_porte_glaive

    Valeur des civilisations : 
    "Les plus grandes civilisations 
    s'illustrent aussi par des actes barbares"

       Pour l'anthropologue Maurice Godelier, la notion de civilisation est une arme politique forgée pour qu'un groupe affirme sa supériorité sur un autre.

    (...) /Tout l'enjeu, aujourd'hui, n'est-il pas de ne pas retomber dans la barbarie ?

       Si l'on pense aux camps de concentration, effectivement. Mais vous savez, les plus grandes civilisations antiques s'illustraient aussi par des actes que nous jugerions "barbares". Il y a à peine quelques mois, grâce aux chantiers des archéologues de la Gaule antique, nous apprenions que les Gaulois (nos ancêtres, n'est-ce pas ?) relevaient les cadavres décapités de leurs ennemis, les fixaient à des poteaux, et les hissaient sur la plaine pour dissuader les prochains arrivants. Les Romains et les Grecs ne sont pas en reste. En a-t-on voulu à Platon de soutenir l'esclavage ? Tout est une question de contexte, d'époque.

       / Affirmer qu'une civilisation vaut mieux qu'une autre n'a donc aucun sens ?

       Absolument, puisqu'elle l'est par essence ! La notion implique nécessairement un opposé, un discriminant : le sauvage, le barbare. Ce n'est donc pas étonnant qu'elle soit utilisée par les hommes politiques. La politique ne fonctionne-t-elle pas toujours elle-même par oppositions ? Entre partis, entre groupes sociaux, entre nations... Depuis l'Antiquité, le recours à l'argument de la supériorité d'une civilisation sur d'autres sert d'arme politique pour consolider le pouvoir en place. Thucydide disait : "Les Grecs étaient autrefois ce que les Barbares sont maintenant." Au XVIIIe siècle, les "civilisés" furent les Américains.... pour les Américains bien sûr. Les Européens l'étaient certes aussi, mais moins, à croire qu'il leur restait des vestiges de féodalisme ! Une civilisation se compare toujours à une autre. Jusqu'au XIXe siècle, les Chinois ont discriminé les peuples dominés et ceux qui n'étaient pas encore conquis. Et savez-vous comment ils les appelaient ? "Les barbares crus et les barbares cuits"... (...)
    Lire sur:


    §§§

    « Les yeux avides ne peuvent être cousus 
    qu’avec le fil de la mort. »
    Proverbe russe
    (Photo Hampel Kunstauktionen – München. Carnaval

    "Tu crois que ses dessous sont à ma taille?
    - Peu importe, on taillera dedans, hihihi..."

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    Marsillargues :
    Le propriétaire met ses affaires à la rue, 
    les passants se servent
    FRÉDÉRIC AMADON

       (...) Il est déjà tard, ce jeudi, mais on s’active au 11 de la rue Pasteur, au centre du village. Accompagné d’hommes de main, un propriétaire s’affaire en pleine nuit. Et rassure même un passant. "Ce n’est rien. C’est juste un déménagement." Toutes les affaires d’un jeune homme installé dans un appartement de 45 m2 sont mises dehors sans autre forme de procès. Et les serrures changées. La manière forte. En faisant fi de toute légalité. (...) 
       Tout aussi consternante (ignoble, ça sonne mieux) est l’attitude d’une partie de la population, au petit matin. "Le ferrailleur était là à 6 h. Tout le monde s’est rué sur les affaires, sans se demander à qui elles appartenaient", retrace, encore effaré, un témoin de la scène. "J’ai vu quelqu’un revenir avec son véhicule pour le charger. Une femme choisissait les lampes sans se poser de question." 
       Tout était à terre : le mobilier, les vêtements. Du four à la guitare en passant par le matériel électronique, une vraie caverne d’Ali Baba. Mais personne ne va donner l’alerte ou s’interroger sur l’origine de toutes ces affaires en bon état. "Il y en avait sur 3 m de large et 20 m de long. Un vrai déménagement." Recyclé avec avidité par quelques bonnes âmes locales.
       Le locataire des lieux, accaparé par sa vie professionnelle, n’arrive, lui, que le vendredi soir à Marsillargues. Et trouve porte close. Le temps d’apprendre qu’il n’a plus rien. Mobilier, habitat, matériel professionnel. Tout s’est évaporé. (...) 


    §§§

    "Le comble de la suffisance intellectuelle 
    est de croire qu'on peut apprendre quelque chose 
    en s'écoutant monologuer."
    "Maximes au minimum"
    Philippe Bouvard

    "Mmmhhh... Chhmmm...
    Rigolo...
    - Ok, M'sieur Barbier,
    comme ça, c'est super clair"

    §§§

    Rien à brander
    Décryptage Médias
    Rémi Douat

       (...) Le « personal branding », ça vous dit quelque chose ? Inspirée de techniques de marketing américaines, la chose consiste à se construire une identité comme on construit une marque, « brand » en anglais (p'tain, ces anglo-saxons, quand donc arrêteront-ils leurs rhétoriques à la c...?). Mais n’est-ce pas là une affaire de business ? Quel rapport avec le journalisme ? Pour l’un de ses inventeurs, un consultant en management nommé Tom Peters, l’affaire concernerait tout le monde, le jardinier autant que le ministre, car on doit tous savoir se vendre, prophétise-t-il. Les journalistes se sont rués sur le concept. 
       Prenons l’empereur du personal branding, Christophe Barbier. Un produit surchoix doit se reconnaître au premier coup d’oeil, surtout ne pas se confondre avec un simple Alain Duhamel ou tout autre camarade éditocrate, la concurrence est rude. Dans le registre « j’ai un avis sur tout, y’en a un peu plus je vous le mets quand même », impossible de rater le patron de L’Express, omniprésent expert de… tout. Et l’écharpe rouge, élément central du décor y est pour beaucoup, comme l’emballage du pot de yaourt ajoute sans conteste à sa saveur. Pour filer la métaphore laitière, si votre pot préféré saveur abricot arbore un nouveau packaging toutes les semaines, vous êtes paumés. Il en est du yaourt comme du Christophe Barbier. Ce n’est pas pour protéger son petit cou des frimas hivernaux qu’il arbore son précieux accessoire mais pour rassurer le consommateur. (...)
    §§§
    Luc Desle

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