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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE EST UNE FICTION
    QUE LA FICTION A INVENTE)

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    "Incroyable la taille des moustiques dans cette région!"

    MERMANONFIREACHILLES (SOURCE: WEBISSANCE)


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    "Moi j'aime pas la forêt...
    - Mais tu vis dedans...
    - M'en moque! J'aime pas la forêt!"


    Comment la nature 
    renaît-elle de ses cendres ?
    ALEXANDRA BOGAERT

       (...) Faire feu de tout bois, c’est le principe même d’un incendie de forêt. Mais une fois la fureur des flammes calmée, restent des sols carbonisés et des troncs calcinés. Lugubre spectacle. Comment agir pour redonner vie aux étendues noircies ? Laisser la nature se régénérer à son rythme ou l’y aider ? Pour quels résultats et à quels coûts ? C’est une question que doivent se poser les autorités américaines en ce moment-même. 2,8 millions d’hectares sont partis en fumée depuis le début de l’année aux Etats-Unis, dont près de 220 000 en Californie, Etat placé en état d’urgence ce jeudi. (...)

       (...) La forêt française représente 28% du territoire national, et la filière bois embauche 425 000 personnes. Un incendie qui éclate et ce sont donc des emplois qui se perdent.
       Les conséquences d’un feu ne sont pas partout les mêmes. Ceci est plus vrai encore pour le Sud-ouest qu’en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. « Parce qu’en Provence, la forêt n’est pas vraiment cultivée. Les pinèdes sont apparues spontanément, sur d’anciennes terres agricoles. En cas d’incendie, on laisse la nature reprendre ses droits », explique Louis-Michel Duhen, du Centre régional de la propriété forestière Provence Alpes Côte d’Azur. Dans cette région, les essences – essentiellement des résineux - se diffusent très facilement et peuvent germer dans des conditions difficiles.

       « Dans un grand nombre de cas, la reconstitution de l’écosystème s’effectue spontanément: régénération naturelle des essences forestières par rejet de souche (une nouvelle pousse apparaissant sur un tronc coupé), germination du stock de graines du sol ou ensemencement naturel par les arbres épargnés, re-colonisation par les animaux », abonde le ministère de l’Agriculture dans un dossier sur la prévention des incendies paru récemment. (...)

       (...) Mais en Aquitaine, où le bois est cultivé pour être transformé en bois d’œuvre ou en papier, la nature bénéficie d’un coup de pouce afin qu’elle renaisse de ses cendres au plus vite.
       Un incendie comme celui de Lacanau représente en effet un préjudice d’environ deux millions d’euros pour la filière. Parce que « le bois marchand (soit des arbres de 10 à 30 ans, ndlr), resté sain malgré les flammes mais dont l’écorce est noircie, va perdre 20% à 30% de sa valeur à l’achat », explique Gérard Larrue, conseiller forestier à la chambre d’agriculture de la Gironde.
       Trop salissant, encrassant bûcherons et machines, il va avoir du mal à s’écouler comme bois de chauffage ou comme pâte à papier. Quant au bois non commercialisable - car trop jeune pour cela -, il sera broyé et laissé sur place. Les propriétaires ne pourront reboiser que dans un an minimum, le temps que le milieu redevienne favorable.(...)

       (...) Mais tout cela a un coût : entre 1 000 et 1 500 euros par hectare, que doivent assumer les propriétaires des terrains. Or, en France, 3,5 millions de petits propriétaires forestiers gèrent 75% de la forêt française. Ils possèdent 3,5 hectares en moyenne. Le coût du reboisement n’est donc pas négligeable pour eux, et le résultat jamais garanti.

       De plus, l’investissement se fait sur le très long terme. Pour reconstituer une forêt aux arbres plus grands que des hommes, il faut attendre 30 à 40 ans si on laisse faire la nature, une vingtaine d’années si on lui donne un coup de main. De quoi épuiser même ceux qui aiment regarder les arbres pousser... (...)

    Lire sur:


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    (Soeur Cornette surprise en train de faire la danse de la pluie
    des sauvages d'Afrique)

    BRANCUSI COSTUME DESIGN FOR ERIK SATIE ‘GYMNOPEDIE’ BALLET



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    "Quoi? Tu ne veux pas inscrire Le Coup de Poing
    dans la Tronche comme nouvelle discipline
    universitaire? Je sens que ça va m'énerver!
    - C'est déjà fait, je crois..."

    The forbidden Kingdom de Rob Minkoff

    Alain Bauer, ami de Valls et Sarkozy : 
    des efforts si mal récompensés
    Camille Polloni

       (...) L’omniprésent « Monsieur Sécurité » de Nicolas Sarkozy s’est pris une dernière claque. Désormais privé de toute fonction officielle, le criminologue-polémiste-conseiller vient d’assister à la disparition de la section « criminologie » au Conseil national des universités (CNU). La reconnaissance officielle de cette discipline lui tenait à cœur.

       Dans une tribune publiée par Le Figaro, Alain Bauer déplore cette décision. « Il est bien triste, le pays qui en 2012 décide encore de supprimer une science. C’est pourtant ce qui vient d’arriver, en France, en ce mois d’août si propice aux opérations désagréables. [...] Ailleurs, cela s’appelait dans le temps une normalisation. En France aussi désormais. »

       « C’est une vraie victoire », commente l’ancien policier Philippe Pichon, féroce opposant à Alain Bauer (il lui a consacré des pages acerbes dans un livre) : « Je pense que le salut d’Alain Bauer ne viendra pas de Manuel Valls. Ce serait gênant pour lui de confier une mission officielle à l’ancien sherpa de Nicolas Sarkozy. Mais de toute façon, il a déjà rebondi dans le privé. » (...)

       (...) En mars, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez, hissait officiellement la criminologie au rang des disciplines universitaires. Un arrêté du 6 août, publié au Journal officiel ce mardi, supprime cette mesure.

       Elle avait soulevé l’indignation de nombreux chercheurs, qui y voyaient une récompense à Alain Bauer pour ses bons et loyaux services.
       Le CNU réprouvait « un passage en force imposé par l’autorité politique, contre l’avis de la communauté scientifique ». Le sociologue Laurent Mucchielli enrageait sur son blog
       « Dans le milieu universitaire et scientifique, personne n’est dupe à propos de ce noyautage politique et de cette manipulation de la référence à la “criminologie” par un tout petit groupe de personnes cherchant avant tout à favoriser leurs orientations idéologiques, leurs positions institutionnelles et leurs situations professionnelles.
       Le décalage est véritablement énorme entre, d’une part, la notoriété et l’influence d’Alain Bauer et de ses alliés auprès du pouvoir politique actuel et d’une bonne partie des journalistes et, d’autre part, la quasi unanimité que son entreprise de légitimation intellectuelle a fait contre elle dans le milieu universitaire où ils cherchent aussi à s’imposer.»
       L’Association française de droit pénal déposait un recours contre la décision.   Libération publiait une pétition signée par 70 chercheurs. (...)

    Lire sur:
    Luc Desle

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