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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU N'ES QU'UN MORT EN SURSIS,
    ET ALORS?)

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    LONG RÉCIT AU LONG COURS (1/36)
    pcc Benoît Barvin et Blanche Baptiste


       Angélus Galin est allé en Corse afin de parfaire son don... 


    ANGÉLUS 
    ou 
    LES SECRETS DE L’IMPALPABLE



    CARNET DE SOEUR CAMILLE DE L’INCARNATION

    (mai 1877)

       Ces fêtes de Pâques ont été pour moi d’une tristesse infinie. J’avoue n’avoir plus goût à la vie depuis que mon Angélus est parti. Je relis sans cesse la lettre où il me dit de garder confiance, mais le réconfort qu’elle m’apporte est de courte durée. Heureusement, je ne suis plus chargée d’assurer les classes aux fillettes. Soeur Marie s’en occupe avec Soeur de la Miséricorde. Je n’aurais pas supporté de côtoyer celles qui, de près ou de loin, ont pu être mêlées au supplice de mon frère.

       Le Père Grangeais a fait en sorte que je sois attachée à l’officine où je sélectionne les plantes médicinales. Leur contact me calme et me rappelle tellement Angélus que je souffre un peu moins de son absence. J’essaie d’ailleurs de suivre ses conseils et d’enrichir mon esprit. J’ai, de ce fait, l’impression d’être encore plus proche de lui. 

       Avec l’accord de l’évêché, notre congrégation, compte tenu des revenus que cela lui procure, a décidé d’étendre nos activités en matière de pharmacopée. Nous continuerons d’herboriser mais de façon plus intensive ; de même, nous allons faire pousser spécialement des aromates dans le jardin, et ceci afin de fournir non seulement le pharmacien du bourg, mais aussi la droguerie centrale de Clermont qui s’est industrialisée depuis peu. Ce qui fait que les greniers où nous mettons nos plantes à sécher regorgent de mauves, de bourrache, de camomille, de verveine, de sauge, et de mille autres senteurs de notre région. 

       De plus, il est convenu que nous commercialiserons certaines de nos préparations, comme nos différentes poudres à base de valériane, et aussi une crème calmante à l’arnica. Tout cela me fait très plaisir car j’ai l’impression, quand je me trouve au milieu de ces herbes qui ont passé tant de nuits à la belle étoile, de respirer le même air qu’Angélus.

       Cependant, hélas, je sens bien que rien ne pourra remplacer sa présence. J’aimerais tant savoir comment il occupe ses journées, s’il arrive à se débrouiller pécuniairement, et s’il ne souffre plus des séquelles de son accident. Je cherche dans la lecture des Saintes Écritures quelques consolations, et s’il m’arrive parfois de tomber sur un passage capable de calmer mon angoisse et ma peine, j’avoue que la plupart du temps je ne vois dans ces épîtres, évangiles et psaumes, que des phrases dénuées de sens, incapables d’éclairer les ténèbres dans lesquelles j’évolue depuis l’été dernier. 

       Par moment, j’ai l’impression d’avoir une vision nette des choses, de pouvoir jouir de la vie que le Seigneur m’a offerte, sans avoir à me poser de questions culpabilisantes. A d’autres moments, au contraire, je suis persuadée d’être sous l’emprise du Démon, constamment sous le regard d’un Dieu vengeur, tous deux acharnés à vouloir ma perte. 

       Dans ces instants, je ne sais plus que faire. Mes actes de contrition, mes jeûnes prolongés ne font que fatiguer et mon corps et mon âme. Mon esprit, lui, reste solidement arc-bouté à ce silence que l’on m’a demandé d’observer, silence qui fait de moi une pécheresse que Dieu ne peut que honnir. Mais je ne peux trahir l’amour que j’ai pour Angélus, cette fleur poussée par erreur dans l’immonde bouge qu’est la vie à Fontseranne et qui a failli en mourir. Le coeur écartelé, je chemine sur un chemin escarpé où Bien et Mal se sont ligués pour me faire chuter. 

       Comment pourrais-je me délivrer de ces contradictions, seule, au milieu de tant d’austérité ? J’ai peur de devenir folle...

    ***
    (A Suivre)

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    "Alors, la princesse?
    - Oui?
    - Tu te l'es... Heu...?
    - Oui?
    - Oui?
    - J'attends... Je me la suis quoi?
    - (soupirs)"



    Les milles vies de la comtesse du Luart
    Virginie BOUYX

       (...) Il est des vies qui sont comme des romans. À travers cette biographie bien documentée, Guillemette de Sairigné retrace celle de Gali Hagondokoff, devenue Leila du Luart. Au fil du récit, elle raconte une épopée qui mènera la jeune aristocrate russe née au tournant du siècle de Petrograd à Shanghai, en passant par l'Amérique, pour finalement arriver jusqu’à Paris. En filigrane, il s'agit aussi d'analyser l'engagement de Gali Hagondokoff dans le secours aux bléssés de guerre, un engagement presque humanitaire qui commence pour elle à partir de la Guerre d'Espagne.

       L’enfance de Hala – surnommée Gali – Hagondokoff, née en 1898, d’un père officier issu de la plus vielle aristocratie Khabarde dans le Caucase Nord et d’une mère appartenant à une vielle dynastie militaire pétersbourgeoise d’origine allemande, laisse présager bien des voyages entre la Mandchourie où son père est en charge de la protection du chantier du Chemin de fer de l’Est Chinois, Saint-Pétersbourg, la Montagne Sainte Geneviève, et les terres familiales de Kamenomost, près de Kislovodsk dans le Caucase

       Une enfance qui bascule, comme beaucoup, avec les troubles du début du XXème siècle. Durant la première guerre mondiale, dans le Caucase, Gali, à peine sortie de l’adolescence, et sa sœur ainée offrent leurs services comme infirmières à l’hôpital militaire. C’est là que Gali rencontre son premier mari, Nicolas Petrovitch Bajenoff, un jeune officier grièvement blessé. Elle le suit à Saint-Pétersbourg, rebaptisée Petrograd au début de la guerre, où ils se marient sur fond de révolution. En janvier 1918, le couple fuit la ville dans laquelle la famine ne va pas tarder à faire rage. Tandis que son époux rejoint l’Armée des Volontaires, Gali retourne à Kislovodsk où se retrouve le tout Petrograd, et donne naissance à un fils, lui aussi prénommé Nicolas, sur les terres familiales. 

       Elle reprend la route fin 1919 pour rejoindre son mari, et tous deux repartent, non vers Constantinople comme beaucoup des réfugiés russes, mais vers l’Est. Leur voyage, véritable épopée de plusieurs mois, les mènera jusqu’à Harbin, la ville chinoise que Gali a vu, enfant, se construire sur le tracé du Transmandchourien. De Harbin, où Nicolas travaille pour la Banque russo-asiatique et où Gali fait ses premiers pas dans le milieu de la mode, le couple gagne bientôt Shanghai, plus sûre. Gali y fréquente le cercle français et est embauchée comme mannequin chez Paris Couture, qui présente les modèles de Chanel. Mais leur mariage bat de l’aile. Divorcée, Gali finit par s’embarquer en 1922 avec son fils pour Paris, via l’Amérique où elle retrouve un admirateur rencontré à Shanghai qui léguera à son fils de quoi vivre à l’abri du besoin.

       Dans le Paris des Années folles, la "touche russe" est à l’honneur. Gali, qui a à peine 25 ans, y retrouve sa famille, réfugiée en France. Forte de son expérience shanghaienne, elle est, comme d’autres aristocrates russes, embauchée comme mannequin chez Chanel. Elle devient ensuite parfumeuse à Deauville pour Paul Poiret, avant de retourner à Paris où elle ouvre sa propre boutique de mode et acquiert la nationalité française. En 1934, après s’être convertie au catholicisme et se prétendant veuve, elle épouse un jeune aristocrate, le comte Ladislas du Luart. Elle adopte le prénom d’Irène, très vite remplacé par celui de Leila qu’elle gardera jusqu’à sa mort, comme pour signifier qu’une nouvelle vie s’ouvre devant elle.

       Et en effet, avec la guerre d’Espagne, Gali Hagondokoff, devenue Leila du Luart, entre dans une nouvelle phase de son existence. Marquée par le souvenir de la révolution russe, elle s’engage du côté des nationalistes, mobilisant des fonds pour équiper et distribuer des ambulances qu’elle conçoit dans le but d’opérer les soldats les plus gravement touchés au plus près des zones de combats et de multiplier ainsi leurs chances de survie, et participant elle-même aux soins des blessés. Une aventure qu’elle évitera de mentionner par la suite puisqu’elle n’y était pas du "bon côté" mais qui jette les bases de la formation chirurgicale mobile qu’elle crée avec l’aide de donateurs – y compris américains – à l’approche de la Seconde Guerre Mondiale. 

       Formation qui participe à la "drôle de guerre" puis aux campagnes de Tunisie, d’Italie et de France, et va jusqu’en Autriche. Après la Libération, Leila du Luart ne reste pas inactive bien longtemps. Anéantie par la mort tragique de son fils, elle reprend du service en Algérie, organisant un centre de repos pour les jeunes appelés en permission qui ne peuvent rentrer en métropole. Ni l’âge, ni la fin des hostilités ne la feront quitter totalement cette vie-là : marraine du 1er Premier Régiment Etranger de Cavalerie dès 1943, elle se consacrera à ses filleuls jusqu’aux dernières années de sa vie.

       Décédée en 1985, Leila du Luart, l’une des femmes les plus décorées de France, "icone de la Légion étrangère", reçoit les derniers honneurs aux Invalides. (...)




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    "Révolution Femem!
    - Mon Dieu, elle a des bas filés... 
    Quelle jeunesse..."

    france-durant-le-hellfest-le-plus-grand-festival-francais-pour-les-fans-de-metal-
    cette-jeune-femme-exprime-son-enthousiasme-en-courant-nue-devant-la-foule-photo-afp-frank-perry 

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    (Ancienne jeunesse fuyarde revenant au bercail la q... entre les jambes)

    “La grande fuite de la jeunesse”

       (...) Plus de 70% des 2 millions d’émigrés polonais sont âgés de 39 ans et moins, révèle Rzeczpospolita qui commente les derniers chiffres publiés par le Bureau central des statistiques (GUS).

       "Ces chiffres sont consternants. Nous perdons notre sang", déplore Krystyna Iglicka, professeur de démographie et directeur de l’université Lazarski, qui note qu'il s'agit là d'"un exode sans précédent" des jeunes Polonais à l’heure où les chiffres des naissances sont dangereusement bas.

       D’autres spécialistes soulignent que le manque de jeunes gens créatifs "qui n’ont pas connu le socialisme et qui étaient notre espoir" se traduit par "une croissance économique plus basse, moins de consommation, une réduction du potentiel de développement tout comme des dépenses sociales plus élevées". (...)



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    Luc Desle

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    (Les -6% d'émissions seront-il pris en charge par les autres signataires? 
    Et si l'Australie n'augmentait ses émissions que de 2%? 
    Et si les poules avaient des dents?)

    ***
    Le Canada dit "stop" 
    au protocole de Kyoto

       Le ministre canadien de l'Environnement a annoncé, lundi, que son pays se retirait du protocole sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une première depuis sa signature en 1997.
       (...) "Kyoto ne fonctionne pas", a expliqué Peter Kent, ministre canadien de l'Environnement, il "ne couvre pas les deux plus grands pays émetteurs, les Etats-Unis et le Chine et ne peut donc pas fonctionner" (CQFD: les autres pays doivent se retier et continuer à polluer tranquilles?). Selon lui, Kyoto "n'est pas une voie vers une solution globale au changement climatique, c'est plutôt un obstacle". Autre raison ayant poussé le Canada à se retirer : le coût. En restant dans le protocole, le pays risquait de se voir infliger une forte amende. À la clé ? Des pénalités de plusieurs milliers de dollars pour non respect des conditions d'application du protocole. (ce ne serait donc qu'une question d'argent? Ce n'est pas possible...) (...)

    ***
    "Des troubles mentaux dans mon boulot?
    Non, je ne vois pas..."


       (...) Les problèmes de santé mentale au travail sont en augmentation et touchent 20 % des salariés au sein des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (même les Résidents sont atteints, c'est dire), annonce un rapport de l'organisation rendu public lundi 12 décembre.
       Selon cette enquête, baptisée "Mal-être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale et l'emploi" (lire les conclusions du rapport), un travailleur sur cinq souffre de troubles mentaux, comme la dépression ou l'anxiété, et beaucoup peinent à s'en sortir dans les 34 pays de la zone (et quand il n'y a pas d'emploi, comment on mesure?). L'OCDE affirme que la proportion de travailleurs exposés au stress ou à des tensions sur leur lieu de travail a augmenté dans l'ensemble des pays de la zone au cours de la dernière décennie. (...)
       Les auteurs du rapport notent que selon une estimation prudente (ahaha) de l'Organisation internationale du travail (OIT), les coûts pour la société d'une mauvaise santé mentale des salariés (problèmes de santé, absentéisme, baisse de productivité, etc.) représentent 3 à 4 % du PIB au sein de l'Union européenne. Sur quatre travailleurs présentant un trouble mental, trois font ainsi état d'une baisse de productivité au travail (facteur qui intéresse exclusivement le patronat?), la proportion n'étant que de un sur quatre pour les travailleurs en bonne santé. Les absences sont également beaucoup plus fréquentes chez les personnes atteintes d'une maladie mentale, note l'organisation.
       L'OCDE relève en outre que la plupart des personnes souffrant d'un trouble mental travaillent, leur taux d'emploi oscillant entre 55 % et 70 %, en fonction de la gravité de leur trouble. Or, près de 50 % des personnes atteintes de troubles graves et plus de 70 % de celles qui présentent un trouble modéré ne bénéficient d'aucun traitement (imaginons un travailleur de la maintenance dans le nucléaire qui souffrirait de... En fait, il vaut mieux ne rien imaginer du tout...).(...)


    ***
    (Ce missile s'était reconverti dans l'édition)

    Livres jeunesse : 
    que cache le chantage de Milan Presse ?
    Aurélie Champagne

       (...) Ils sont illustrateurs ou auteurs pour les magazines Toboggan, Toupie, Histoires pour les petits, Wapiti, J'apprends à lire, Moi je lis ou Julie. Depuis un peu plus d'un an, Milan Presse, filiale du groupe Bayard, leur demande de signer un nouveau document : une lettre-accord « encadrant » leurs conditions de travail. (...)
       (...) Cette lettre a valeur de contrat. Elle définit en des termes non-négociables les modalités d'exploitation et de ré-exploitation des créations à venir.
       Les auteurs sont invités à céder leurs droits sur l'exploitation numérique et internationale de leurs œuvres. Le contrat est rétroactif (ce qui, normalement, est interdit par la loi) et rend caduc les avantages éventuels négociés sur les contrats précédents (ben voyons...).
       La lettre définit aussi les conditions de rémunération sur les œuvres futures. Or, d'après Emmanuel de Rengervé, juriste au Syndicat national des auteurs et des compositeurs (Snac), la « cession globale d'œuvres futures est prohibée en France » (qu'en France?). Il déconseille évidemment aux auteurs et illustrateurs de la signer (et de porter l'affaire devant les tribunaux, peut-être? De boycotter la Maison d'in-Edition aussi?). (...)

    *** 

    "Un manque d'envie sexuelle?
    Vous avez de ces questions, vous alors!"


    D'où vient le manque 
    d'envie sexuelle ?
    Pascale Senk

       (...) Pas étonnant que l'un des derniers livres best-sellers, le récit de la journaliste Sophie Fontanel, s'appelle "L'Envie" et soulève la question de l'abstinence sexuelle (Éd. Robert Laffont). Tous les sexologues et psychothérapeutes spécialisés dans le couple s'accordent sur ce point : alors que la question du plaisir à atteindre était le grand motif de consultation des années 1970 et 1980, aujourd'hui c'est celle du désir qui s'impose.(...)
       (...) Schéma classique : le couple est constitué depuis plus de quinze ans, les enfants devenus ados sont sur le point de quitter le nid familial, la question de la sexualité s'impose alors dans l'évocation de cet espace-temps qui va se libérer. «Nous avons été très occupés pendant des années, confie Jeanne, 48 ans. Il y avait nos carrières à construire, la sécurité financière à assurer, l'éducation des enfants qui nous chargeait les épaules… Peu à peu, malgré toute notre tendresse l'un pour l'autre, nos relations sexuelles se sont espacées, puis raréfiées. C'est seulement lorsque j'ai commencé à en être frustrée que c'est devenu un problème. Sinon, vu tous les autres centres d'intérêt que nous partagions, ça aurait pu continuer ainsi pendant longtemps !»
       Alain Héril reconnaît que ce qui fonde réellement le couple n'est pas la sexualité, mais la compréhension chez les deux partenaires du pourquoi ils sont ensemble (heureusement que les "sexo"psychologues sont là pour nous apprendre ce que nous ne savions pas). Lorsque cette question du sens est résolue, les fluctuations du rythme sexuel importent peu. «Un couple, c'est en réalité plusieurs couples, aime à rappeler le sexothérapeute. Il traverse des moments où les relations sont torrides, et d'autres où tout est très calme.» (...)
    Lire l'article sur:

    ***
    Benoît Barvin

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    (Le Mondain " fils de" et la People
    aux dents rayant le parquet
    eurent un trajet sociétal identique)
    carla-bruni-et-arno-klarsfeld

    L’honneur perdu d’Arno Klarsfeld

       (...) ll est des noms qui engagent. Klarsfeld est de ceux là. Les chiens ne font pas des chats mais bon sang peut mentir. La trajectoire publique d'Arno, fils de Beate et Serge est loin d'être à la hauteur du combat de ses parents. Ce très proche du couple Sarkozy a été nommé le 13 septembre dernier président de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) en remplacement de Dominique Paillé. Il y défend avec vigueur la politique du chiffre du gouvernement en matière de reconduite aux frontières. (...)
    Lire l'article sur:

    °°°

    "Monsieur le docteur, je suis guéri
    de mon méchant cancer?
    - Je n'en sais fichtre rien, mon petit,
    je suis le troisième interne en CDD
    depuis que tu es entré à l'hôpital"

    Les jeunes, 
    des précaires à temps plein

       (...) Les jeunes sont les principales victimes de la crise économique. Actuellement, 20,4% des Européens de 15 à 24 ans à la recherche d’un travail restent sans emploi. C'est environ un tiers de plus qu'en 2008. Ce taux n'est pourtant qu'une moyenne européenne, qui masque des disparités entre les pays qui affichent des taux aussi préoccupants que 42% des jeunes sans emploi en Espagne, 30% dans les pays baltes, en Grèce et en Slovaquie, ou 20% en Pologne, Hongrie, Italie et Suède.
       Lorsque les jeunes finissent par trouver un emploi, celui-ci est rarement stable. La Slovénie et la Pologne sont les champions du travail temporaire, puisque 60% des salariés de moins de 25 ans travaillent sous ce type de contrat. La situation n'est guère plus brillante en France, en Allemagne, en Suède, en Espagne et au Portugal, où ce pourcentage dépasse 50%.
       La sous-rémunération des jeunes est un autre phénomène très répandu en Espagne, en France et au Portugal. Les Espagnols âgés de 16 à 19 ans ne reçoivent que 45,5% du salaire d'un adulte, ceux de 20 à 24 ans, 60,7%. Ces bas salaires ont une incidence directe sur la recrudescence du nombre de travailleurs pauvres qui, bien que pourvus d'un emploi, ne peuvent subvenir à leurs besoins. Ils sont les plus nombreux en Roumanie (17,9%) et en Grèce (13,8%), devant l'Espagne (11,4%), la Lettonie (11,1 %) et la Pologne (11%).
       Ce qui lie toutes ces personnes, c'est l'incertitude du lendemain, qui empêche tout projet, et des salaires si médiocres qu'ils ne permettent pas de vivre décemment. En latin, Precarius signifie "obtenu par la prière". Dans la sociologie actuelle, c'est une personne suspendue entre la prospérité et la pauvreté, dépourvu de sécurité matérielle, et constamment menacé de l'effondrement de son statut social. (...)
    Lire l'article sur:

    °°°
    "Edouard, mon mentor, m'a surtout appris
    à reconnaître les différents types de valises..."

    20minutes.fr

    Campagne Balladur: 
    un ex-employé raconte 
    les sorties d'argent liquide du QG

       (...) Un ex-employé de la cellule trésorerie du candidat Edouard Balladur, Alexandre Galdin, raconte à RTL qu'il a porté à la banque une vingtaine de valises remplies d'argent liquide, allant jusqu'à 500.000 francs, pensant "qu'il s'agissait des fonds secrets de Matignon".
       Pour ce témoin entendu par le juge Renaud van Ruymbeke dans le volet financier du dossier Karachi, la mise en examen de deux proches du président de la République, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, "était inéluctable vu l'évolution de l'enquête".
       "J'arrivais après le déjeuner au QG de campagne dans la cellule trésorerie, et une mallette était toute prête avec de l'argent liquide dedans. Et donc on me demandait de la porter, au sens strict du terme, de la porter à la banque et de la déposer", explique M. Galdin, ex-conseiller de Paris (UMP) élu du 15e arrondissement.
       "J'ai fait en effet une vingtaine de déplacements pour des sommes allant jusqu'à 500.000 francs", assure-t-il. (...)

    °°°
    "Cette femme est sotte! Rendre sa Légion d'Honneur
    pour des motifs si futiles...
    Ce n'est pas moi, Céline, qui le ferait."

    elc95.blogspot.com

    Carmaux. 
    Elle rend sa Légion d'honneur

       (...) Le 3 décembre 2009, Anita Alègre recevait des mains de la préfète du Tarn les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur, au titre de présidente d'une association d'animation de la jeunesse : « Après avoir beaucoup hésité et réfléchi, et un peu contrainte, j'avais accepté pour l'association et le territoire où je réside ».
       Le 6 septembre dernier, elle se rendait à la Poste pour renvoyer le brevet au Grand maître de l'Ordre national de la Légion d'honneur : le président de la République.
       « J'ai moralement porté cet insigne comme un boulet. Il était temps que je le renvoie »(...).  (...)« Je combats depuis toujours les idées que vous portez, et la politique que vous menez, le ministère de l'Immigration et de l'Intégration, de l'Identité nationale », écrit Anita Alègre dans le courrier qui accompagne la médaille. Fille d'un républicain espagnol exilé en France, Anita Alègre l'affirme : « J'ai toujours eu la même ligne de conduite et je me battrai toujours pour la cohésion sociale, l'égalité des chances pour tous, l'égalité entre les femmes et les hommes, et aussi l'intégration des jeunes et le respect des droits ». 
       Autre cheval de bataille de la militante, les services publics et elle ne manque pas de l'écrire au chef de l'Etat : « De vos lectures, vous avez gommé Victor Hugo et sa défense de l'école publique et laïque. Vous détricotez les services publics en regardant les pauvres s'appauvrir davantage, les obligeant à s'adresser à la charité des communautés diverses, reléguant la solidarité tant chérie hier par la République ». (...) 
    °°°
    Benoît Barvin

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    "Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences 
    alors qu'ils en chérissent les causes."

    Bossuet



    "Ben pas moi, j'vous assure..."



    ***
    "Lorsqu'il n'y a plus de maître, tous deviennent maîtres. 
    Lorsque tout le monde est maître, tout le monde est esclave."

    Bossuet



    "P'tain... Ca roule pas mal aujourd'hui...
    - Oui, moi aussi, mon chéri, je trouve"



    ***
    "La jeunesse qui semble n'être formée que pour la joie 
    et les plaisirs ne voit rien de fâcheux - tout lui sourit."

    Bossuet


    "Zuper! Z'est un concert super éclate! 
    Yeah! "


    ***
    "Mes filles, gardez toujours le silence: de prudence 
    dans la conversation, de patience dans la contestation."

    Bossuet
    "Mmmm...
    - Pardon?
    - Mmmm...
    - Désolé, je n'entends rien... On essaie une nouvelle fois:
    Vous pourriez m'expliquer le geste que vous faites?"


    ***
    "Riches, portez le fardeau du pauvre."

    Bossuet



    "D'accord... mais rien qu'une fois, hein? Faut pas pousser"


    ***

    Benoît Barvin

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