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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA MAIN OUVERTE DONNE,
    LA MAIN FERMÉE A PRIS)

    °°°

    "Mais enfin, Margot, ne sois pas si timide!
    Ne cache pas tes yeux, c'est ce que tu as
    de plus beau..."

    Harold Pierce Cazneaux (1878-1953)


    °°°


    "Ah ça, ne pas bénéficier d'un droit absolu,
    en tant qu'animal, 
    je commence à le savoir... Puis-je au moins
    saliver un peu de sang?
    Pour la photo ça fera plus joli..."



    Corrida : Valls défend la tauromachie, 
    sous la menace du Conseil constitutionnel 
    La Voix Du Nord 

       (...) Le comité radicalement anticorrida (Crac) pour la protection de l’enfance et l’association Droits des animaux espèrent que les Sages du Palais Royal proclameront l’anticonstitutionnalité de certaines des dispositions de l’article 521-1 du Code pénal, qui réprime les actes de cruauté commis contre les animaux.
        Les défenseurs des bêtes réclament la suppression de l’alinéa 7 de cet article, qui prévoit des dérogations à cette règle, autorisant la tauromachie comme les combats de coq sous couvert «du principe de tradition locale ininterrompue».
       Me Eric Verrièle, avocat des défenseurs des bêtes, s’est attaché à démontré durant sa plaidoirie «le principe d’égalité devant la loi et l’objectif de clarté que doit revêtir cette loi». «En cas de rupture d’égalité et manque de clarté, la loi devrait donc être déclarée anticonstitutionnelle», a-t-il dit durant l’audience.
       Il a insisté «sur le changement des mentalités des Français qui à plus de 60% répriment le spectacle barbare et sauvage de la corrida». Pour démonter «le principe de tradition locale ininterrompue», il a cité l’exemple du retour des corridas à Arles en 1987, 70 ans après son interdiction.
       «La cause animale est le miroir que les hommes entretiennent avec eux-mêmes. Aurez-vous sinon le courage, au moins l’audace d’être l’instrument de ce salutaire avènement?», a-t-il demandé.(...)
       (...) De leur côté, les avocats représentant l’Observatoire des villes taurines ont défendu la corrida, arguant qu’elle «revêt un intérêt général (d'argent?), un pluralisme culturel (pluralisme dans la mise à mort?), social et régional (et européen, et mondial également, pourquoi pas?)».
       Affirmant que la tauromachie est bel et bien «une tradition locale ininterrompue», ils ont souligné que «l’animal ne bénéficie pas d’un droit absolu (ah ça, la gente animale l'a apprise à ses dépends), il peut être chassé ou élevé pour la consommation (parce que l'homme l'a décidé...)».
       Un représentant du gouvernement figurait parmi les défenseurs de la corrida venus s’exprimer devant les Sages.
       A l’issue de l’audience, David Chauvet de l’association Droit des animaux s’est déclaré «très confiant» en estimant que «les arguments du droit sont de notre côté». «Face à la souffrance animale, tout le monde est mis en face de sa responsabilité, comme l’ont été les membres du Conseil constitutionnel cet après-midi», a-t-il jugé.
       De son côté, le vice-président du Crac, Jean-Pierre Garrigues s’est dit «choqué» par le manque de neutralité de l’Etat : «On ne comprend pas pourquoi on a le gouvernement contre nous!», s’est-il exclamé.
       Quelques heures avant l’audience devant le Conseil constitutionnel, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, né à Barcelone, avait défendu la tauromachie, «une culture (de mort?) qu’il faut préserver».
       «C’est quelque chose que j’aime, ça fait partie de la culture de ma famille», a-t-il déclaré à BFMTV-RMC. (ce que disent celles et ceux qui sont pour la circoncision, pour le port des armes à feu, pour voiler les femmes, pour la polygamie, et on en oublie encore... Valls, Salafistes, religieux de tous bords, Républicains américains et UMP, même combat?!)




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    "Pourquoi j'porte pas d'cravate?
    ROGNTUDJU!!!"


    Henri Cartier - Bresson

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    « L’économie est mère de la pauvreté. »
    de Proverbe bulgare

    "Et là, vous vous trouvez dans une cave...
    - Une cave, Germaine, tu te rends compte?
    - Comme dans l'ancien temps...
    - C'est humide...
    - Y'a du salpêtre...
    - Paraîtrait qu'on pourrait y faire vivre
    certains étrangers en situation irrégulière...
    - Ça non, alors! C'est bien trop beau pour eux!"


    «L'épure budgétaire» inquiète 
    les acteurs du patrimoine public
    VINCENT NOCE

       (...) A quelle sauce le patrimoine au sens large va-t-il être mangé dans le prochain budget ? Dans les grands établissements publics, concentrés à Paris et alentours, l’inquiétude monte, alors que les derniers affinements budgétaires doivent être arrêtés par la ministre de la Culture cette semaine. Selon nos informations, le ministère connaît déjà approximativement l'ampleur de la baisse des crédits pour les monuments historiques. Nicolas Sarkozy avait fait un gros effort pour les rehausser, sans toutefois que le gouvernement tienne tout à fait ses engagements. Il avait promis 400 millions d’euros annuels sur une décennie, le montant défini comme indispensable pour maintenir le patrimoine à peu près en l’état, selon les conclusions d'un audit extrêmement complet réalisé au début des années 2000. En fait, les monuments historiques ont eu droit depuis à quelque 350 millions d'euros, voire un peu moins (347 exactement en 2010).

       La chute devrait être sensible en 2013, avec un recul d’environ 15%, pour un budget tournant autour de 300 millions d’euros. Au gouvernement, on évoque cependant une situation transitoire en promettant un début de rattrapage en 2014, sans toutefois retrouver le niveau de 350 millions. Le ministère a notamment l’intention de piocher dans les crédits non consommés dans l’année, qui sont importants dans ce secteur, et qui sont normalement reportés sur les exercices suivants (par exemple, quand un chantier a dû être interrompu à cause du mauvais temps ou qu’une commune a eu du mal à verser son écot).(...)

       (...) Les associations patrimoniales, qui ont été reçues par le cabinet d’Aurélie Filippetti, ont justement concentré leurs craintes sur les«crédits déconcentrés» qui, dans ce total, vont aux églises des communes ou aux manoirs des particuliers, tout un réseau dont le ministère reconnaît le caractère social, culturel et touristique. Même si elles disent comprendre la part de sacrifice que doit également accepter la culture, clairement, les associations prendraient très mal une baisse de 15% sur cette part du budget : 

       «Nous sommes à 275 millions ; en dessous de 250 millions, nous reviendrions à la situation catastrophique» connue sous le ministère Donnedieu de Vabre. Des dizaines de chantiers avaient alors été interrompus au beau milieu des travaux, estime un de des représentants reçus rue de Valois. Pour éviter cela, la ministre devrait trancher bien davantage dans les grands projets, ce qu’elle a commencé à faire en reportant notamment des travaux importants au château de Versailles.

       Du côté des musées, c’est un peu la foire d’empoigne. Toujours selon nos informations, les grandes lignes de ce qu’un conseiller appelle avec délicatesse «l’épure budgétaire» sont déjà fixées : les grands musées devraient voir leur dotation reculer d’environ 5% par an sur les trois prochaines années (et ce, après une baisse d’environ 9% sous l’ère Sarkozy). En moyenne.(...)

    Lire sur:

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    Luc Desle (et Jacques Damboise)

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