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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA TERRE EST TON FUTUR LIT DE REPOS)

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    LONG RÉCIT AU LONG COURS (1/20)
    pcc Benoît Barvin et Blanche Baptiste

       Le jeune Angélus, brûlé dans sa chair, n'est plus capable d'éprouver ce plaisir du toucher qui était tout le plaisir de son existence. Va-t-il éprouver le désir de se venger de ses tourmenteurs?
    ANGÉLUS 
    ou 
    LES SECRETS DE L’IMPALPABLE




    CHAPITRE 7

       Sœur Jeanne lut d’une voix chevrotante l’Épître Selon Saint Jean. Son visage était d’une blancheur de craie et plusieurs fois elle dut s’arrêter pour reprendre son souffle. Elaine, qui mangeait tout au bout de la dernière table, remarqua que la novice s’accrochait au pupitre comme à une planche de salut.

       « Que lui arrive-t-il ? se demanda-t-elle. Est-ce que la vieille sorcière lui a fait de nouveau de méchantes remontrances ? ». Elle appelait ainsi Soeur de la Miséricorde qui portait décidément mal son nom. 

       Elle examina l’assemblée. La supérieure du couvent qui, comme à son habitude, présidait le repas, baissait la tête et paraissait préoccupée. Elle avalait lentement son brouet qui semblait encore plus clair et inconsistant que d’ordinaire. Les autres religieuses faisaient le moins de bruit possible en plongeant leur cuillère dans la soupe. Ce soir-là, l’ambiance générale était à la morosité et la voix faible de Soeur Jeanne rendait la scène pathétique.

       Le père Grangeais était assis à côté d’Elaine. On le lui avait présenté et la jeune femme avait voulu solliciter une entrevue avec l’homme d’église, mais le dîner avait débuté tout de suite. Le prêtre arborait également un air sombre et jetait de fréquents coups d’œil en direction de la Mère Supérieure. Elaine se promit de lui parler sous peu. Mais quel problème devait-elle aborder avec lui?

       Les médisances des deux vieilles lui restaient en mémoire, ainsi d’ailleurs que l’apparition de l’apothicaire. Cet Angélus (quel drôle de prénom !) lui avait fait une étrange impression. Elle n’était pas sûre de ce qu’elle avait vu. Avait-il vraiment une main abîmée qui ressemblait à une immonde boursouflure ? N’était-ce pas plutôt son imagination qui avait trop travaillé, une imagination tout entière occupée par l’horrible mort d’Adrien ? Elaine n’en savait plus rien. Elle se sentait si fatiguée... 

       C’est de cela qu’elle devrait parler avec le Père Grangeais : de sa fatigue, de ce sentiment de culpabilité qui la submergeait, quand les défenses psychologiques qu’elle érigeait cédaient soudain sous le poids de la lassitude.

       Le dîner ne s’éternisa pas. Lorsque la jeune femme se leva, Sœur de la Miséricorde l’invita sèchement à aller aider en cuisines pour la vaisselle. Bien qu’elle chuchotât, les inflexions de sa voix étaient toujours aussi méchantes. Cette religieuse exsudait un tel fiel qu’Elaine se demanda comment elle avait pu devenir religieuse et si ce n’était pas elle ce « Belzébuth » évoqué par la vieille femme du village.

       Elle poussa jusqu’aux cuisines un chariot brinquebalant et plein à ras bord de vaisselle sale. Elle y retrouva Soeur Jeanne qui plongeait ses mains dans un grand baquet d’eau trouble. Dans la pièce, quelques chandelles brûlaient en dégageant une forte odeur de suif.

       - Laisse-moi t’aider, proposa Elaine.

       Soeur Jeanne la repoussa faiblement. Elle courba un peu plus l’échine et son voile lui cacha presque entièrement le visage.

       - Non ! Laisse-moi seule. Je dois me mortifier parce que Notre Seigneur Jésus n’aime pas la médisance. Il est pur, Lui, et pour racheter nos péchés, il est mort sur la croix. Je ne suis qu’une pauvre pécheresse que Notre Seigneur surveille. Ces yeux sont pareils à des dards de vengeance qui me disent : méfie-toi, vilaine fille, de ces propos que tu lances à tout venant. Ils te souillent la bouche et t’ensevelissent sous un tombereau de fiente...

       Le ton exalté de Soeur Jeanne effraya Elaine qui, instinctivement, recula.

       Le regard de la novice était celui d’une hallucinée. Elle plongeait ses bras dans l’eau, en ramenait des écuelles qu’elle frottait mécaniquement, tout en psalmodiant le « Je vous salue Marie ».

       - Jeanne, s’il te plaît, que t’arrive-t-il ?

       La novice pivota et dévisagea Elaine, comme si elle ne la reconnaissait pas.

       « C’est ma faute, c’est ma très grande faute... » commença-t-elle en esquissant un semblant de sourire. Mais ce dernier étira la bouche de la moniale en une grimace sardonique. Deux religieuses intervinrent alors pour calmer Sœur Jeanne, usant des mêmes mots que l’on emploie pour quelqu’un ayant perdu l’esprit. 

       Profondément affectée, Elaine s’éloigna et s’empressa d’aider d’autres Soeurs à préparer le repas du lendemain. Sur la grande table en bois, il y avait de la farine, de l’eau, du lait et du beurre. Deux religieuses étaient en train de pétrir une pâte. Elles accomplissaient ces gestes avec une grande douceur et riaient sous cape.

       C’était la première fois que la jeune femme était admise à la cuisine. Elle fut surprise de voir combien la communauté, loin du sérieux qu’elle affectait lors des messes quotidiennes, pouvait se révéler joyeuse. Il y avait là nombre de religieuses d’un âge équivalent à celui de Soeur Jeanne. Pour la plupart elles venaient de familles bourgeoises et une certaine nonchalance se faisait jour lorsqu’elles n’étaient plus sous la tutelle de la Supérieure ou de Soeur de la Miséricorde.

       - Viens te joindre à nous, lui proposa Soeur Adèle, les mains plongées dans la pâte. C’est délicieux de sentir cette matière. Ca colle à la peau, c’est gluant, puis en rajoutant de la farine, ça devient plus malléable et plus doux dans la paume de la main... Regarde !

       Elle se mit à malaxer la boule avec ferveur, une expression de bonheur enfantin sur les lèvres, faisant naître entre ses doigts un gros boudin de pâte dont l’extrémité commença à retomber mollement sur la table, au milieu de quelques rires discrets.

       - Vous n’avez pas honte ! s’exclama Soeur Jeanne en se dégageant soudain du groupe qui tentait de la calmer. On dirait un troupeau d’hétaïres ! Soeur de la Miséricorde va intervenir et vous mettra à l’amende... Comme moi. Vous serez obligées de porter le cilice et de rester allongées sur le sol dallé en récitant des kyrielles de Pater Noster et d’Ave Maria. C’est Satan qui vous inspire, mes Sœurs ! C’est le Seigneur des Enfers qui vous souffle vos actes impies.

       Redoutant une nouvelle crise, Sœur Lucie, chargée de l’économat, conseilla à ses compagnes de ramener la novice dans sa cellule. Cette fois, elles l’y entraînèrent de force.

       - Soeur Jeanne a été très éprouvée aujourd’hui, expliqua Soeur Adèle à Elaine. Elle ira mieux demain... Pour l’heure, elle semble habitée par des Forces qui dominent son entendement.

       Et la religieuse se signa dévotement, aussitôt imitée par ses compagnes.

       Mal à l’aise, Elaine s’en fut au milieu d’une conversation animée. Les Soeurs commentaient l’éclat de Soeur Jeanne avec, dans la voix, une réelle inquiétude.

    ***
    (A Suivre)
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    "Langue chargée...
    - D'insectes?
    - Exactement. Comment avez-vous deviné?"


    1jour1actu.com

    Goudron, insectes, poils : 
    savez-vous ce que vous mangez ?
    ELSA PONCHON

       (...) Des vessies de poisson, des glandes de castor, des cheveux... Le blog Word of mouth, hébergé par le journal britannique The Guardian, a choqué des milliers de lecteurs en révélant une liste de « dix ingrédients qui se cachent dans nos aliments ». Des additifs naturels ou de synthèse que l’on est susceptible de consommer tous les jours en Grande-Bretagne. Terra eco a voulu savoir si le consommateur français en avale aussi, à l’aide, notamment, de la base de données Open food facts. Verdict : gourmands et estomacs sensibles s’abstenir.

       / Le goudron sur le gâteau

       Pour décorer un joli gâteau au chocolat, il suffit de mettre de la couleur. Hop, des vermicelles arc-en-ciel de marque Vahiné : du rose, du bleu, du vert... et du goudron de houille, dont est issu un colorant de synthèse jaune, la tartrazine (E102). L’Union européenne oblige les fabricants à ajouter un message préventif sur leurs emballages car ce colorant est susceptible de provoquer des troubles de l’attention et de l’hyperactivité chez les enfants. Il présente également des risques d’allergies. Et la tartrazine ne se trouve pas que sur vos gâteaux : elle entre également dans la composition de certaines boissons gazeuses à l’orange ou dans l’enrobage de sucreries.

       / Des insectes dans les bonbons

       Vous aimez les fraises Tagada et les bonbons Haribo ? Si vos préférés sont les bonbons de couleur rouge, alors vous adorez les cochenilles, ces petits insectes dont est issu l’acide carminique (E120). Un colorant rouge 100% naturel, utilisé dans de très nombreux aliments de couleur rouge, orange ou rose selon Open food facts : les sucreries (Malabar tutti frutti, M&M’s), mais aussi la charcuterie (saucisses types Knaki de la marque Herta, merguez de la marque du distributeur Carrefour) et même les yaourts, chips et la croute du fromage à raclette de RichesMonts.

       / Le borax : pour ignifuger un meuble ou conserver le caviar

       Le borax ou tétraborate de sodium (E285) est principalement utilisé « dans les matériaux ignifuges (ininflammables) et les composés antifongiques (contre les champignons) », indique la blogueuse du Guardian. Mais il est aussi employé dans la restauration pour contrôler l’acidité de certains produits et comme conservateur, par exemple dans le caviar royal de Labeyrie.

       /  L’E900, un additif pour les implants mammaires et… les McNuggets

       Le polydiméthylsiloxane ou diméthicone (E900) est un additif de synthèse qui entre dans la fabrication du silicone utilisé dans les implants mammaires. Mais il sert aussi dans la restauration, où il est utilisé en tant qu’antimoussant, antiagglomérant et émulsifiant. On en trouve dans les huiles et dans les McNuggets de McDonald’s. Contacté par Terra eco, McDonald’s explique que ses nuggets sont cuits dans une huile contenant de l’E900 « en très faibles quantités » afin que celle-ci ne mousse pas et afin de « limiter les risques d’incendie ». Les McNuggets contiennent donc des traces de cet additif. La marque Auchan commercialise elle un pâté de tête avec une vinaigrette qui en contient.

       / Des cheveux humains dans le pain du petit-déj’

       Le L-cystéine (E920) est un additif issu des acides aminés contenus dans les poils des animaux et parfois... dans les cheveux humains. Selon une enquête menée par les journalistes Mike Adams et David Guiterrez, ces derniers proviennent de Chine. Cet additif est utilisé comme conservateur dans le pain industriel, mais également dans les préparations à base de canard ou de poulet. McDonald’s nous a également confirmé que la farine utilisée pour ses pains contient du E920. Sinon, vous le trouverez au petit-déjeuner dans le pain grillé Froment de la marque Chabrior, à l’apéro dans les bouchées créatives de Jacquet et au repas rapide du dimanche soir, dans la tarte aux trois fromages de Claude Léger.

       /  Propylène glycol : dans les antigels et… les cigarettes électroniques ?

       Le propylène glycol (E1520) est un additif de synthèse principalement utilisé dans les antigels, mais également dans les cosmétiques dont les dentifrices, shampoings, bains de bouche, ou comme principe actif dans les cigarettes électroniques. Il est utilisé dans l’industrie alimentaire comme émulsifiant dans les sauces et assaisonnements, ou « comme support dans les arômes alimentaires liquides », explique Charlotte Plouvier, aromaticienne.

       / De la vessie de poisson dans ma bière

       Vous aimez vous désaltérer avec une bonne bière. Une Guinness peut-être ? Sachez d’abord que la bière irlandaise contient une substance gélatineuse, l’isinglass, fabriquée à partir de vessies de poissons. Elle est utilisée pour clarifier, c’est-à-dire éliminer l’aspect trouble de la bière.


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    (Le coeur embrasé
    elle attendait celui ou celle
    qui l'alimenterait)


    CHRISTIAN SCHLOE -PORTRAIT OF A HEART (2013)

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    "Avec Internet, j'ai appris à me coiffer
    et à me lâcher un peu, quoi..."


    Sommes-nous plus cultivés grâce à Internet ?
     Norca

       (...) Nombreux sont les personnes qui vous disent que grâce à Internet on peut tout savoir. Dans le fond c’est vrai. Mais avant Internet on pouvait aussi tout savoir, seulement les efforts pour y avoir accès étaient énormes. Mais connaissons-nous réellement plus de choses grâce à Internet ?

       Avant l’arrivée d’Internet, lorsque vous vouliez apprendre quelque chose, connaître une information vous deviez fournir un effort (vous déplacer à la bibliothèque, aller acheter un journal ou un livre, ouvrir un dictionnaire ou même sortir pour discuter avec d’autres personnes…). L’acte d’apprentissage partait d’une volonté, d’une motivation affichée et réelle. Il fallait une vraie raison ou une soif d’apprentissage certaine pour dépenser cette énergie, les tentations de distraction étaient nombreuses et les raisons de ne pas le faire également. 

       Par contre, les personnes qui se donnaient la peine de faire ces efforts ont mieux imprimé les informations car je pense qu’il est beaucoup plus facile de mémoriser quelque chose lorsque cela a été le fruit d’un effort voulu et surtout lorsque vous vous êtes concentré sur une information à la fois. Je pense que votre cerveau est plus apte à le stocker dans votre mémoire.

       Le web c’est exactement le contraire. L’accès à l’information est simple, très simple même mais la profusion d’informations ne vous simplifie pas la mémorisation. Une information vous entraîne vers une autre information etc. Vous avez l’impression de connaître pleins de chose tout en ayant l’impression de ne rien retenir. Cette sensation est étrange. 

       Aujourd’hui, pour la moindre définition d’un mot, vous prenez votre smartphone et dans la minute vous avez l’information, vous reprenez ensuite le cours de votre vie. La volonté de connaître ce mot ne s’inscrit pas dans un processus plus global comme la meilleure compréhension d’un concept, d’un livre, d’une conférence…non, ce fut juste pour le principe de le connaître. Ce qui, pour moi, entraîne inévitablement l’oubli de ce mot.(...)

       « Le web vous permet de commencer à découvrir des pans entiers de savoir auxquels vous ne soupçonniez pas l’existence et ce, de façon très simple d’accès. » Pour ce qui est de la fixation de ce savoir dans votre cerveau, je pense que l’acte volontaire d’aller le chercher, ou de le compléter grâce aux livres par exemple, est indispensable pour structurer une pensée.

       Le web a simplement, et c’est énorme, détruit les barrières sociales qui vous permettaient ou non d’accéder au savoir. Auparavant, si vous n’aviez pas eu cette éducation d’aller le chercher et bien vous ne l’aviez tout simplement pas. Maintenant vous pouvez l’avoir sans qu’on vous ait appris comment faire. Lorsque les livres de poche sont apparus, ils permettaient un accès plus simple au savoir et moins cher aussi, maintenant, c’est le web qui remplit cette mission et de façon extraordinaire.(...) 


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    Luc Desle

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (QUAND TU VEUX QUELQUE CHOSE, SOIS CETTE CHOSE)


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    "Shéhérazade, hier soir, certainement
    à cause de tes ragnagnas, ton histoire
    de ce peuple guerrier qui
    venait fouler aux pieds notre civilisation
    m'a donné des cauchemars...
    Ce soir, j'exige que tu me fasses rêver."
    "Les Mille et Une nuits"
    islamstory.canalblog.com

    Retrait des Américains d'Irak :
    le chaos en cadeau d'adieu

    Chems Eddine CHITOUR

       (...) « On dit que le calife Haroun Errachid envoya comme cadeau à Charlemagne empereur d'Occident, à Aachen, une clepsydre, une horloge à eau, la première au monde à pouvoir mesurer le temps. Charlemagne envoya ce qu'il avait de mieux comme cadeau, des lévriers. »
       Voilà résumé en une phrase le niveau de Bagdad il y a de cela 1200 ans comparé à l’Occident d’alors. Mieux encore, les Irakiens héritiers de la Mésopotamie avec Hammourabi qui fut le premier roi à édicter un corpus juridique, le fameux Code d’Hammourabi il y a de cela 34 siècles. (...) 
       (...) En octobre 2006, la revue médicale The Lancet estimait le nombre de décès irakiens imputables à la guerre à 655.000. L’institut Opinion Research Business a estimé à plus de 1000.000 le nombre de victimes irakiennes entre mars 2003 et août 2007. La guerre a provoqué l’exode d’au moins deux millions d’Irakiens. Ceci sans parler des dégâts occasionnés par le Programme « pétrole contre nourriture » : plus de 500.000 enfants seraient morts de maladie et de malnutrition. Les dommages aux infrastructures civiles sont immenses : les services de santé sont pillés. Il y a eu une détérioration des canalisations d'eau et la dégradation des bassins hydrographiques du Tigre, de l'Euphrate. Il y a de plus, augmentation de l'insécurité générale (pillages, incendies et prises d’otage), suite à la désorganisation totale des différents services publics tels que les forces de l’ordre. De nombreux centres historiques ont été détruits par les bombardements américains, les combats et les pillages. Le Musée national d'Irak a été pillé.
       Le bilan est connu, des centaines de milliers de morts, des millions de personnes déplacées, les infrastructures détruites et réduites à l’âge de pierre selon la promesse de George Bush père. Le 15 septembre 2004, l’armée américaine relâche 275 détenus de la prison d’Abou Ghraib avec toute l’horreur attachée à la perversion d’un côté et aux souffrances de l’autre. En janvier 2007, en pleine fête de l’Aïd el Adha, Saddam Hussein a fait preuve d’un rare courage lors de sa pendaison. Comme l’écrit Manlio Danucci faisant le bilan de cette chevauchée fantastique : « Nos troupes sont sorties d’Irak ’’la tête haute’’, a annoncé le commandant en chef Barack Obama. 
       Les USA ont de quoi être fiers. Mis à feu et à sang par plus d'un million et demi de soldats, que le Pentagone a déployés par rotations, avec aussi des centaines de milliers de contractor militaires (mercenaires), en employant n'importe quel moyen pour écraser la résistance : des bombes au phosphore contre la population de Fallujah aux tortures d'Abu Ghraïb. Provoquant environ un million de victimes civiles, qui s'ajoutent à celles de la première guerre contre l'Irak et de l'embargo
       Laissant un pays sinistré, avec un chômage à plus de 50%, la moitié des médecins qu'il avait avant l'invasion, un tiers des enfants affectés de malnutrition, à qui s'ajoutent ceux qui ont des malformations génétiques dues aux armes du Pentagone. Une guerre que les USA ont payée de 4500 morts et plus de 30.000 blessés chez les militaires, dont 30% sont rentrés chez eux avec de graves problèmes psychiques. Guerre qui a coûté 1000 milliards de dollars, à quoi s'ajoutent environ 4000 milliards de dépenses indirectes, comme celles de l'assistance aux anciens combattants. (Yeah!) (...) 
    Lire l'article sur:

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    La bonne nouvelle de 2012:

    "Ho, les z'insectes! Ch'suis l'new OGM de Monsanto!
    J'fighte comme une bête...
    Qui veut m'essayer?"

    Les insectes de plus en plus résistants 
    aux cultures de maïs OGM

       (...) Sur le papier, le maïs Bt semblait être la réponse au rêve des agriculteurs: il leur permettait d'avoir des récoltes abondantes tout en utilisant moins de produits chimiques car cette variété de maïs créait sa propre toxine qui repoussait les insectes (pyrales). Ce type de maïs introduit en 2003 a été un succès et représente maintenant 65% des cultures de maïs aux Etats-Unis. Il y est présent dans de nombreux aliments de la vie courante comme les céréales, les édulcorants ou l'huile de cuisson.
       Les scientifiques pensent que le problème vient en partie du fait que les agriculteurs ont planté du maïs Bt sur les mêmes terres tous les ans (ça marche pas... c'est la faute aux agriculteurs, bien entendu...). Certains agriculteurs ont en effet cessé de pratiquer la rotation des cultures -qui avaient pour effet de freiner la propagation des parasites- notamment pour profiter des prix élevés auxquels se vendait le maïs (sal... d'agriculteurs qui voulaient faire un max de blé... Pas comme les scientifiques, bienfaiteurs de l'Humanité).
       Si les scientifiques avaient pu prévoir que les insectes deviendraient résistants à la toxine produite par le gène implanté dans le maïs, ils ne s’attendaient pas à que cela intervienne aussi rapidement.
       Pour contrer ce problème, l'Agence de Protection de l'Environnement américaine a enjoint les agriculteurs concernés à utiliser des insecticides et d'autres méthodes pour combattre la potentielle résistance des insectes. (heu... justement, les OGM, c'était pour qu'il y ait moins d'insecticides et... ah, oui, d'accord! Je ne suis pas scientifique, c'est vrai, je n'y connais donc rien... S'cusez moi...) (...) 

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    "L'pôv', tu vois rien venir
    pour toi... moi non plus! Mais pour moi...
    j'ai la frite, la banane et l'champ' au frais...
    La Victory n'ait pas loing!"

    Rappel:
    Nicolas Sarkozy fête Noël avant l'heure
    (l'heure de quoi? De déguerpir?)

       Le chef de l'État (ahaha...) a visité jeudi les Restos du cœur et reçu des prêtres à dîner à l'Élysée (le lien?).
       (...) Voici donc Noël, et le temps des «bonnes actions» (pourquoi les guillemets? C'est sale, les bonnes actions?). À deux jours de la trêve des confiseurs, et avant de s'envoler pour Prague, où ont lieu vendredi les obsèques de Vaclav Havel, Nicolas Sarkozy a profité d'une dernière journée parisienne pour envoyer des signaux (le majeur levé, peut-être?) au monde associatif mais aussi aux catholiques. Il s'est d'abord rendu dans un entrepôt des Restos du cœur à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), d'où sortent 6 millions de repas par an, avant de rencontrer des familles dans un centre de distribution du XVe arrondissement. Sans micros, ni caméras. «Les Restos (…), c'est le visage d'une France généreuse, attentive, avec des tas de gens qui dans la discrétion donnent de leur temps, de leur énergie pour ceux qui souffrent (parce que l'Etat, avec constance, se désengage partout pour les aider?), a lancé le président. Une belle France! (oh ça...)»
       À Vitry, Sarkozy a déambulé (rien d'autre à f... que de marcher, le nez au vent, au milieu des colis de nécessiteux, avec le sourire commiséreux peint sur ses petites lèvres, nous supposons?) entre les montagnes de colis entreposés et salué les bénévoles et les salariés (souvent en insertion) de l'association, sous le regard goguenard de Coluche, dont la photo est placardée partout. Sa veuve, Véronique Colucci, accompagnait le président, ainsi que deux ministres, Bruno Le Maire et Roselyne Bachelot (?). Le président s'arrête devant deux magasiniers, en contrat aidé. «Nos contrats s'arrêtent en avril, après plus rien, commence l'un d'eux… Si on peut trouver quelque chose…» «C'est le but» répond le président, avant de lancer: «Bonnes fêtes, quand même!» (quelqu'un aurait entendu, " à toi aussi, trou d..." mais on n'en est pas certain) «Beaucoup de choses au bébé», glisse le deuxième salarié. «Ah, oui! Jeune papa!», s'extasie le président, qui ajoute, en apprenant que les enfants des deux salariés sont majeurs: «Finalement, je suis beaucoup plus jeune que vous!» (mais moins c..., ça on en doute vraiment) (...) 

    ¤¤¤
    « Il n’y a point de dette 
    sitôt payée que le mépris. »
     Proverbe français

    "Mais... Mais je ne suis pas le Résident!
    - Tu permets que je m'entraîne, non?"

    ¤¤¤
    Benoît Barvin

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