• @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (DANS LE CIEL SANS ÉTOILE,
    TROUVERAS-TU TON CHEMIN?)

    @@@

    (En grimpant sur l'échelle sociale,
    cet homme simple sentit qu'il
    prenait la grosse tête)


    Edward James
    portrait by Man Ray

    @@@

    "States... Pfff... Hypocrisie...
    Pfff... Politique... Pfff...
    Moi, j'm'en balance!"


    (via celiabasto)

    Une fissure dans la coopération
    avec les Etats-Unis

    COURRIER INTERNATIONAL
       (...) “Alors que les représentants américains ont publiquement exprimé leur consternation au sujet de ce contrat, M. Fabius a déclaré que M. Kerry n'avait pas abordé le sujet pendant leur entretien”, rapporte le New York Times, au lendemain de la visite du ministre français des Affaires étrangères à son homologue américain. La décision du gouvernement français de ne pas renoncer au contrat Mistral avec la Russie choque les Etats-Unis. (Oh Mon Dieu! Choqués, les States, qui sont un parangon de vertu, évidemment)

       Le quotidien américain note que “la vente réalisée par la France, même si elle ne viole aucune sanction existante, serait considérée comme une blessure profonde (!) de l'esprit de coopération qui prévaut entre les alliés dans ce qu'ils considèrent être une agression de la Russie envers l'Ukraine”. 

       A l'issue de sa rencontre avec le secrétaire d'Etat, Laurent Fabius s'est exprimé au cours d'une conférence de presse. Il a tenu à rappeler que "le contrat [avait] été signé il y a des années [en 2011] et [que] la Russie [avait] déjà effectué des versements substantiels”. Le New York Timessouligne que “le ministre français n'a pas dit que les agissements de la Russie pourraient éventuellement annuler la livraison des navires, mais il a évoqué la possibilité de réviser le contrat avant la livraison du premier bâtiment, le Vladivostok”.

       Les représentants français ont toutefois "laissé entendre que l'annexion de la Crimée n'était pas une raison suffisante pour revenir sur la livraison des navires” commandés (qui en doutaient?). (...)


    @@@

    (Timide, la fille qui trouvait le maïs sexy
    n'osait le regarder droit dans les yeux)


    (Source: rahm-bow, via random-and-retro)

    @@@
    Benoît Barvin

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (PEU IMPORTE QUE TU NE CONNAISSES
    PAS LA DANSE. DANSE)


    ***
    Lettres d'inconnus (11)
    pcc Benoît Barvin 

    vintagecomicsfr.tumblr.com 

    Monsieur,



       Si, au moins, vous aviez compris ce que je sous-entendais par ce signe que je vous fis, en cachette de votre épouse, ce dragon insensé... Si, comme à l'habitude, nous nous étions retrouvés dans votre chambre à "toucher", ainsi que vous la nommez, par dérision. Si, au lieu de vous tromper de lieu - parce que vous aviez abusé de cette délicieuse liqueur de prune -, vous aviez agi comme d'habitude...

       Mais il a fallu qu'intervienne cette erreur fatale de lieu d'agréments qui a transformé, à jamais, nos relations. Vous vous engageâtes vers la gauche et, dans l'obscurité profonde, uniquement éclairé d'une bougie, vous débouchâtes dans les communs...

       Pendant ce temps, votre épouse me narrait ses dernières aventures chiffonnières dans une quelconque boutique du Marais. Monsieur le Curé, comme à l'ordinaire, sirotait un alcool de poire, près du feu, ce qui accentuait son ton rubicond et donnait à son ventre des allures pachydermiques. Je ne pouvais décemment pas planter là ce beau monde et me glisser furtivement dans votre chambre - puisque je pensais que vous vous y trouviez, dans la tenue d'Adam. Je subis donc, sans broncher, non seulement les propos sots et féminins de votre épouse, tentant de ne pas m'attarder sur son nez trop large, ses lèvres grossières, cet immonde grain de beauté, sur la joue gauche, sa coiffure trop apprêtée, pour me concentrer sur les minutes à venir qui, je n'en doutais pas, seraient des plus caressantes...

       Pauvre de Moi! Pourquoi la Déité, dans sa Toute Puissance, a-t-elle jugé bon de me faire endurer ce tour machiavélique? Mon impatience était telle que je faillis renverser la tasse du thé infâme que cette bougresse me contraignait à avaler. Alors je trouvai le subterfuge, celui de poser une question d'éthique à Monsieur le Curé qui, surpris dans un début de ronflement, fut bien contraint de répondre. Il approcha son fauteuil, d'un pas incertain, votre épouse se tourna vers lui et je m'excusai, prétextant une fatigue soudaine pour m'éclipser, retenant un soupir de délivrance.

       Mais vous n'étiez pas dans votre chambre. Le lit n'était pas défait. Vous ne vous trouviez même pas dans votre cabinet, à m'attendre, dans votre fascinante nudité. J'entendis alors des bruits étranges, venant m'apparut-il de la cour. Ma jalousie latente se nourrit de mes névroses et je descendis quatre à quatre les escaliers, me doutant déjà que j'allais vous trouver à l'oeuvre...

       Les râles m'attiraient, ils me faisaient bondir, ils m'aidaient à ouvrir la porte de cet appentis et à lever bien haut ma torche... Torche qui me fit vous découvrir, le pantalon baissé, en "galante" compagnie, si j'ose dire. Il s'agissait d'un de vos animaux de compagnie, une truie qui plus est, que vous besogniez, si j'en croyais vos mouvements spasmodiques... Vous tournâtes un regard enfiévré, dans lequel l'alcool faisait des ravages, dans ma direction. Vous me reconnûtes et, aussitôt saisi d'un doute, vous vous retirâtes, vous bredouillâtes des mots sans suite: "faute à cette liqueur... trompé par votre geste... Pensais que vous vouliez que nous nous unissions ici...".

       Mais je ne vous crus pas. Vous n'étiez qu'un immonde pervers. Je vous laissai dans cette bauge, avec votre gourgandine particulière, et remontai vers le salon pour tout révéler à Monsieur le Curé et à votre cruche d'épouse. Ma vengeance, ainsi, serait terrible.

       Quand ils me virent surgir, la sotte femme sursauta.
       "Mais que vous arrive-t-il?
       - J'ai quelque chose à vous confier, Madame. Une horreur sans nom... Qui concerne votre mari.
       - Je vous en prie, parlez... Parlez, Monsieur le Marquis... Je suis tout ouïe, balbutia la femelle en pâlissant et en tremblant.
       C'était déjà le début de ma revanche...
      
    (En hommage, bien sûr, à Thomas Owen)


    ***

    "Moi, je fais comme les hommes. Je porte
    un stetson pour perdre mes cheveux,
    je fume pour attraper le cancer,
    et je bois - la bouteille est cachée hors de l'image -
    pour finir avec une cirrhose.
    Elle est pas belle la vie?"


    ***
    "Ma petite dame, je ne vais pouvoir vous en donner grand-chose...
    - Mais que fais-tu là, chérie?
    - Je... Je suis avec mon amant!
    - Hein???"

    WALTER MARTIN BAUMHOFER (American, 1904-1987). Pawn Shop

    ***

    "J'ai beaucoup aimé votre dextérité, Charles Edouard...
    - Et maintenant? Vous l'aimez encore?
    - Hihihi..."


    ***

    "Hey, mon Vieux, tu l'avais louée 
    pour simplement une heure!
    - Louée???
    - Ne vous inquiétez pas, Gladys,
    La montre de John a toujours avancé"


    ***
    Blanche Baptiste

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:


    (QUE L'EAU DE TES RÊVES
    T'ABREUVE TOUTE LA JOURNÉE)

    ***

    "Arrête de
    grincher, Grincheux, un 8ème nain va vous rejoindre...
    - Mouaif... J'espère que c'est pas un feignant"
    Etats-Unis : Hollande, 
    ce mystérieux "Monsieur Pudding"
    Natacha Tatu
    Correspondante à Chicago

       (...) Sarkozy aimait l’Amérique. Et il faut bien l’avouer, l’Amérique, - pour peu qu’elle puisse aimer un président français (bien dit) - le lui a plutôt rendu. De nombreux éditorialistes peinent toujours, ce matin, à s’expliquer l’échec du président sortant. Analyse de Rosecrans Baldwin, dans le "New-York Times" : "Sarkozy au fond, n’était pas fait pour être président des Français. Mais il aurait pu être président des Etats Unis! "Il n’a jamais été réellement Français au sens où on l’entend aux Etats-Unis. (…) Il n’est ni gourmet ni cultivé. Il aimait l’Amérique, de manière inconditionnelle, c’était un fan d’Elvis, et il n’avait pas peur de le dire" (et... heu... de Johnny, aussi, ce clown d'Elvis). "Si vous avez du mal à imaginer un président français avec des oreilles de Mickey, imaginez la réaction des français ! " écrit-il, évoquant la visite de Sarko à Disneyland avec Carla Bruni.

       A contrario, les Américains "n’ont aucun problème à élire un président riche. M. Sarkozy, le président des riches, a au fond toujours été plus un homme pour nous que pour eux. Durant cinq ans, nous avons eu un président en Europe que nous aurions pu élire nous mêmes". (tout n'est-il pas dit?) D’après cet observateur de la vie politique française, Mitterrand et Chirac étaient des présidents désincarnés, intouchables, flottant sur un nuage au dessus du pays, où rien, ni un scandale d’emplois fictifs, ni une fille cachée, ne pouvait les atteindre. 
       Sarkozy, lui, aurait été un président de chair et de sang, avec ses pulsions et ses défauts (pulsions mortifères et défauts d'affection pour les souffrances des autres...). C’est ce que les français ne lui auraient pas pardonné. "Les français aiment que leur président se comporte en père, voire en grand-père de la Nation. Dans le cas de Monsieur Sarkozy, on a vu trop de chair. Mais il a transformé la manière dont la France voit la présidence, tout comme il changé la manière dont l’Amérique voit les Français"… D’après lui, "La France est heureuse de s’être débarrassée de Nicolas Sarkozy. Il était inefficace et enclin aux gaffes en public. Mais les français vont le regretter plus vite qu’ils ne le pensent. Ils vont, en tout cas, sentir son absence. Quand celui que vous aimez haïr disparaît, l’amour disparaît aussi". (psychologie de bazar... Pour notre part, nous ne regretterons jamais rien.) (...)


    ***

    "Si j'avais su, j'aurais fait faire les chèques
    au nom de l'autre, là, qui a un pseudonyme de fromage..."

    Contre-soirée au Fouquet’s : 
    "Dans un an, ils sont dans la merde !"
    Audrey Salor
    Journaliste
    (heu... pourquoi préciser?)

       (...) 20 heures pétantes : les socialistes exultent, les sarkozystes s’effondrent... Le Fouquet’s décroche définitivement de l’espace-temps. Ni stupeur ni exclamations. Des clients qui dînent, comme si de rien n’était. A-t-on vraiment envie de savoir ? La nouvelle se répand, dans les minutes qui suivent. Les smartphones ont vibré sur les nappes blanches. Cette fois, plus de place au doute : Nicolas Sarkozy ne viendra pas.(...)
       Des invités surprise, eux, ont fait le déplacement : un attroupement se forme devant l’entrée du prestigieux établissement. Drapeaux et ballons s’agitent, on photographie les gendarmes en faction en s’esclaffant. Quelques électeurs satisfaits n’ont pu résister à la tentation de venir narguer le sarkozysme à l’agonie sur les lieux de son avènement. Les têtes se lèvent des assiettes, se penchent, on tente d’en savoir plus. Pour couper court à la provocation, le staff tire le rideau qui jouxte la porte d’entrée. Fin du spectacle. "Ça ne devrait pas dégénérer, ils vont tous aller à la Bastille de toute façon."

       Le sommelier glisse (hum...) de table en table. Il ne s’agirait pas de broyer du noir. Tout vient à point à qui sait attendre : à en croire certains, les faits parleront d’eux-mêmes : "Les Français sont contents ? Dans un an, ils sont tous dans la merde !", lâche une dame d’un certain âge. Personne ne pourra plus s’offrir de bouteille d’eau à 11 euros au Fouquet’s. Triste réalité.
       Heureusement, de gais lurons font oublier, l’espace d’un instant, la sombre destinée nationale. Un client commande "un flanby". La tablée glousse : "Bah, ça va ils ont quand même le sourire!", fait remarquer, à quelques pas de là, une jeune femme blonde à son voisin.
       Dans un ultime hommage à leur (petit?) leader déchu, une dizaine de militants UMP, badges à l’effigie de Sarkozy et estampillés "invités" pendus autour du cou, font leur entrée. Fidèles même devant l’évidence, certains d’entre eux se sont refusés à tomber le T-shirt du militant. Ils dîneront au son de l’interminable concert de klaxon qui se joue sur les Champs-Elysées (ces sozialisdes, ils ne safent décidément bas ze denir). Une brochette de six gendarmes veille, mutiques sentinelles (ouah, l'image! Bravo Audrey!), sur cette forteresse que personne ne cherche à prendre (bien dit). La France qui se couche tard est à la Bastille.(...)


    ***

    "Si mes tomates irrradiées?
    Vous êtrrre qui, d'aborrrd?
    Extrrraterrrestrrres rrrusses?
    Jamais entendrrre parrrlerrr..."
    BERYL, la catastrophe cachée 
    de la bombe A française

       (...) "Les irradiés de Béryl. L'essai nucléaire français non contrôlé", livre du chimiste Louis Bulidon est sorti il y a moins d’un an. Il y raconte le « cataclysme » déclenché par le deuxième essai nucléaire souterrain français, au Sahara, le 1er mai 1962, qui fit peut-être plus de 5000 irradiés.

       En septembre, nous avions publié la critique du livre dans les pages de Sciences et Avenir (n°775, accessible sur tablettes), pronostiquant " on doute que le cinquantenaire de Béryl, l’année prochaine, soit commémoré à la hauteur des doses jadis enregistrées, toujours gardées secrètes". Tel a été le cas.

       Juste avant de poster cette note de blog, nous avons constaté que les mots clés "nucléaire" et "1962" n'ont fait remonter sur Google que trois articles publiés en Algérie (El Watan, El Moudjahid, Maghreb Emergent) et un quatrième à Tahiti (Les nouvelles de Tahiti). C'est peu de dire que les vétérans de ces événements, qu’ils soient français, algériens ou polynésiens, ont l'impression de parler dans le désert, notamment pour se faire indemniser en cas de maladie radio-induite... Une semaine en retard sur cette date oubliée, nous re-publions ici l'article paru dans Sciences et Avenir.

       "Ce 1er mai-là ne fut pas une fête. Par cette chaude journée de 1962 où de fortes rafales de vent balaient le Hoggar, l’essai nucléaire Béryl vire à la catastrophe. Mené par la France en Algérie, deuxième d’une série de 13 essais souterrains portant de jolis noms de gemmes (Agate [sic], Saphir, Améthyste…), la bombe atomique ébranle si bien la montagne Tan Affela qu’en sort « un nuage très noir […] qui grossit à vue d’œil ». Le nuage radioactif « atteint une hauteur égale à celle de la montagne ». 
       Il va irradier ceux venus assister à l’explosion, outre les deux ministres Pierre Messmer (Armées) et Gaston Palewski (Recherche scientifique), qui s’enfuient alors plein sud, vers la base-vie d’In-Amguel, à 45 kilomètres de là. Ce « cataclysme », selon le terme choisi par l’auteur, est « le plus grave accident au cours des 36 années » d’essais nucléaires français. Peut-être jusqu’à 5000 personnes, dont des villageois et nomades du désert, sont alors affectées par des « doses radioactives très handicapantes, voire mortelles ». (...)
    Suite à lire sur:

    ***

    "Nice froggy doggie...
    - Ouah... Ouah..."

    Hollande rencontrera Merkel le 16 mai, Obama remercie Sarkozy

       La Maison Blanche a fait savoir que Barack Obama s'était entretenu par téléphone avec Nicolas Sarkozy, lundi, louant ses "solides qualités de chef, son amitié et sa coopération dans une période difficile" (le toutou des States remercié... Cher Obama...). Lors de cet appel, le président américain a dit qu'il avait apprécié "la coopération qui a marqué les relations entre les deux dirigeants depuis janvier 2009", et a exprimé ses"meilleurs vœux à M. Sarkozy et à son épouse Carla", a précisé le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney. (Avec AFP.)(...)


    ***
    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VIS AU PRÉSENT COMME UN ROI 
    ET AU FUTUR COMME UN MISÉRABLE)

    +++
    "Si j'ai une vie d'étudiante rangée? Bien sûr...
    Comment ça y'a mon nez qui s'allonge?"

    Une vie d'étudiant(e) 
    vraiment très rangée
    Vasudha Venugopal, Lavanya M. 

       D'étranges comportements semblent être apparus sur les campus des écoles d'ingénieurs. Le matin, les filles descendent du bus et se dirigent en groupe vers l'école, suivies de très loin par les garçons. L'un d'eux fourre précipitamment son iPod dans son sac. "Je vais finir par me faire prendre un de ces jours. [Les iPods] sont interdits ici, mais j'ai quatre heures de trajet par jour", explique-t-il.

       Un peu plus loin, au réfectoire – les filles d'un côté, les garçons de l'autre –, un groupe de jeunes gens remarque une fille et un garçon discutant dans un coin. Ils leur demandent quel est l'objet de leur discussion. "Nous ne nous occupons que de ceux qui ont de mauvaises intentions, pas de tout le monde", explique l'un d'entre eux. Cette scène se déroule au Jeppiar Engineering College [à Chennai, dans le sud de l'Inde], mais elle pourrait avoir lieu dans n'importe quelle autre école d'ingénieurs. "Une fois, un garçon m'a aidée pour un projet. Un conseiller m'a immédiatement convoquée et publiquement humiliée en disant que [je développais] de mauvaises habitudes", raconte Chitra, étudiante au Panimalar Institute of Technology. 

       Dans bon nombre de grandes écoles d'ingénieurs, il y a des surveillants à chaque étage et dans chaque bus. Un "chargé du comportement" peut critiquer des étudiants publiquement s'il estime que quelqu'un fait quelque chose "de mal", explique V. Prabhu, qui a étudié au Sri Sairam College of Engineering. Les "infractions" sont diverses et variées ; elles vont "des discussions non nécessaires entre filles et garçons à l'absence de badge d'identification en passant par les règles vestimentaires – salwar-kurta[robe traditionnelle] et dupatta [voile] en V épinglé des deux côtés", explique une étudiante de Sathyabhama University. Des arbres auraient même été coupés pour empêcher les filles et les garçons de se retrouver à l'abri en dessous. "Si un professeur vous voit parler avec un garçon, cela fait mauvaise impression. Alors, même si ce n'est pas dans le règlement, on préfère éviter, parce que ce sont eux qui nous notent", ajoute Priya, du Velammal Engineering College. Les cheveux teints et non couverts sont strictement interdits dans la plupart des établissements. (ouh que ça nous rappelle quelque chose, il y a... heu... deux siècles en arrière...) (...) 


    Lire la suite sur:


    +++

    "Tou sais, étranger, tou né mé fais plous envie...
    - J'aime mieux ça, compadré"

    "Le Bon, la brute et le truand"
    Eli Wallach, Clint Eastwood

    Les Etats-Unis ne font plus rêver 
    les Mexicains
    Tara Bahrampour

       (...) Après quarante ans de croissance continue, l'immigration mexicaine aux Etats-Unis est en diminution. Il s'agit d'un tournant historique dans l'évolution des flux migratoires : d'après un rapport du Pew Hispanic Center, les Mexicains sont aujourd'hui plus nombreux à quitter les Etats-Unis qu'à y entrer. D'après les spécialistes, ce renversement de tendance, inédit depuis la Grande Dépression, pourrait se pérenniser en raison de la baisse de la natalité chez les Mexicains ainsi que d'autres facteurs. 

       "Je pense que le gros de l'immigration mexicaine est passé et que nous n'atteindrons plus les chiffres des décennies 1990 et 2000", explique Douglas Massey, professeur de sociologie et des affaires publiques à l'université de Princeton et codirecteur du Mexican Migration Project, qui compile des données sur le sujet depuis une trentaine d'années. Près de 1,4 million de Mexicains sont retournés au Mexique entre 2005 et 2010, soit presque la moitié des 3 millions qui étaient venus s'installer entre 1995 et 2000. 
       Cette évolution pourrait être lourde de conséquences au plan politique, ce qui explique les tergiversations tant des républicains que des démocrates en matière d'immigration, alors que le vote latino est de plus en plus déterminant dans les élections (obligé de les faire rester pour qu'ils votent pour un candidat qui ne veut pas d'eux... Bon...) . L'immigration clandestine est apparue comme l'un des sujets politiques les plus explosifs de cette campagne, dominant l'essentiel du débat entre républicains et plaçant le président Barack Obama dans une position délicate. (...) 

    (...) Soucieux de plaire aux électeurs conservateurs, Mitt Romney a tenu des discours anti-immigration très durs. Toutefois, le candidat républicain a récemment indiqué vouloir tendre la main à l'électorat hispanique, qui s'était largement irrité de ses déclarations. L'évolution des flux migratoires pourrait permettre à Mitt Romney d'assouplir sa position. 
       Barack Obama, lui, a été critiqué par des défenseurs de l'immigration en raison de l'augmentation du nombre d'expulsions, un facteur qui, selon certains analystes, aurait contribué à la diminution de l'immigration mexicaine. Ce revirement de tendance pourrait toutefois lui donner l'occasion de revendiquer le succès d'une politique qui – comme le répètent ses conseillers – devrait inciter les républicains à repenser entièrement la question de l'immigration. (...)
    Lire sur:


    +++
    "C'est c... que tu ne puisses pas faire un film
    de propagande pour la vraie vie bio d'aujourd'hui...
    - Décidément, j'aime pas la mort..."
    Gustav Diessl et Leni Riefenstahl

    Des néo-nazis certifiés bio
    Christian Thiele | Marlene Weiss

       (...) Pantalon vert et chemise à carreaux, Hans-Günter Laimer est ce qu'on appelle ici, en Basse-Bavière, "un homme, un vrai". Descendant de son tracteur, il nous accueille avec un jovial "salut !" et nous ouvre la boutique de son exploitation, tenue par sa femme. Ici, tout est local et tout est bio. Quand Laimer organise une journée portes ouvertes dans sa ferme, il y un groupe de joueurs de flûte, une conteuse et un marché aux puces pour enfants.

       Un véritable petit paradis bio, sauf que Laimer n'a rien d'un militant vert. Il est membre du conseil de l'association Midgard qui publie le magazineUmwelt & Aktiv, petite revue apparemment consacrée à l'agriculture bio où il est question de conserves de cerises et de garderies d'enfants. Mais il y est aussi question du Yule [la fête païenne d'hiver célébrée par les peuples germaniques] et des bienfaits de la politique agricole du NPD [le Parti national-démocrate allemand, néo-nazi], qui commercialise la revue sur Internet. Laimer a lui-même présenté sa candidature à des élections locales sous les couleurs de ce parti.

       "Notre objectif est de sensibiliser les gens aux problèmes de la protection des animaux, de la protection de l’environnement et de la protection de la patrie", peut-on lire en Une de la revue. Celle-ci est d'ailleurs considérée comme"une publication de propagande cachée du NPD" par la Direction de la sécurité du territoire. Laimer conteste toute participation au magazine. Le secteur bio est largement dominé par la gauche, déplore-t-il. "Qu'est-ce que mes cornichons ont de différent par rapport à ceux d'un Vert?" (un  goût putride?) (...)


    Lire la suite sur:


    +++

    "Ooohhh, Touah... Soleil Nazi qui illumineueueu...
    - Heu... Soleil étincelant suffira..."

    Leni Riefenstahl et Willy Zielke  
    Dance, 1936
    Article tiré de Wikipedia

       Leni Riefenstahl (née Helene Amalia Bertha Riefenstahl le 22 août 1902 à Berlin et décédée le 8 septembre 2003 à Pöcking, Allemagne (101 ans! Le nazisme, ça conserve, au final), est une danseuse (OK), une actrice (Bon...) et une réalisatrice ( La Victoire de la Foi - Sieg des Glaubens, 1933 - et surtout Le Triomphe de la volonté - Triumph des Willens, 1934 -, un film documentaire grandiose qui révèle à la fois tout l'esthétisme et la grandiloquence cinématographique de Riefenstahl et constitue l'un des plus grands documentaires de propagande jamais réalisés)... 
       Ajoutons également le fait qu'elle a été reconnue comme une bonne photographe (obnubilée par les corps musclés, Blancs, tout d'abord, bien Noirs après la guerre. Comme quoi, hein?). Malgré une œuvre remarquée entre 1932 et 1936, elle sera rejetée après 1945 par la plupart des cinéastes, pour s’être associée (compromise?) aux menées du nazisme (qu'en termes élégants...).

    Luc Desle

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