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    Pensées par nous-mêmes:

    (L'HARMONIE DU MONDE
    EST-ELLE DANS LA TOILE DE L’ARAIGNÉE?)

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    (L'Espionne travaillant pour les anti-tabacs avait plus
    d'un tour dans son sac pour piéger ses victimes)



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    (Modernité de l'EIIIL)



    La toute fin des chrétiens d’Irak 

    Bachir El Khoury


       (...) Après la prise de Mossoul par l’EIIL, Georges Casmoussa, ancien archevêque syriaque catholique craint que cette ville, comme d’autres dans le pays, ne se vide définitivement de ses fidèles.

       Ils représentent 2% de l’ensemble de la population irakienne, contre 20% en 1932 et 5% à la veille de l’invasion américaine en 2003. Depuis la chute de Saddam Hussein, et l’enlisement du pays dans la spirale de la violence et du terrorisme, leur nombre n’a cessé de diminuer. Aujourd’hui, les chrétiens, dont le nombre est déjà en nette réduction dans tout le Moyen-Orient, risquent de disparaître d’un des plus vieux berceaux du christianisme.

       A Mossoul, tombée aux mains des djihadistes de l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL) dans la nuit du lundi 9 juin, ils étaient 30.000, sur une population totale de deux millions d’habitants majoritairement musulmans, à résider encore dans cette ville-clé de la présence chrétienne en Irak. «Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une cinquantaine de familles chrétiennes, tout au plus», assure Monseigneur Georges Casmoussa, ancien archevêque syriaque catholique de cette ville, dans laquelle il avait été lui-même enlevé par un groupe islamiste en 2005.

       A pied ou en voitures, ils ont tout laissé derrière eux, à l’annonce de la chute de la ville, certains fuyant vers les zones les plus proches, notamment à Qaraqosh, la plus importante ville chrétienne de la province de Ninive, d’autres prenant le chemin d’Erbil et de Duhok, au Kurdistan, pour s’éloigner le plus du danger qui les guette. «L’accès à ces deux villes étant rigoureusement contrôlé par les forces de sécurité kurdes, un camp de fortune a été aménagé à la hâte aux abords de ces localités pour accueillir les réfugiés», raconte Mgr Casmoussa.

       D’autres enfin ont trouvé refuge dans le couvent de Mar Matta, situé non loin de la province kurde. «Ce n’est pas la première fois que le monastère accueille des chrétiens, nous avons déjà vécu ce scénario au moins à deux reprises, mais les fois précédentes ils étaient moins nombreux. Cette fois-ci, le couvent était submergé», souligne le responsable religieux, auteur de «Jusqu’au bout», un livre témoignage sur les chrétiens d’Irak. (...)

       (...) Depuis Beyrouth, où il réside actuellement, l’ancien archevêque de Mossoul, évoque un nouveau coup dur pour les fidèles chaldéens, syriaques, nestoriens et arméniens, qui constituent les principales communautés chrétiennes en Irak. «Chaque épisode de violence appauvrit un peu plus la force morale des chrétiens, et accroît leur incertitude dans le futur», assure le responsable religieux.

       Aujourd’hui, à Mossoul, qui compte une trentaine d’églises, dont certaine datent du VIIe siècle, un séminaire et une poignée d’écoles chrétiennes, il n’y a plus aucun prêtre«Un de mes amis, le père Pio a quitté les lieux à la hâte avec sa chemise et son pantalon, sans rien d’autre. Pourtant il fait partie des plus optimistes, il était engagé jusqu’au bout. Quand je l’ai eu au téléphone il m’a dit: «à chaque fois je vous disais qu’il n’y avait rien, mais maintenant on peut s’attendre à tout”», relate l’homme d’Eglise. (...) 

       (...) Les fuyards ont tous à l’esprit les taxes imposées aux chrétiens par l’EIIL à Raqqa en Syrie, comme une réinstauration de la jezzia, impôt historiquement prélevé par les conquérants musulmans auprès des populations non-mahométanes. Dans cette ville conquise par le groupe djihadiste, des codes vestimentaires ont également été imposés aux femmes par la Commission de la Charia, l’aile juridique de l’EIIL qui veille à l’application d’une interprétation stricte du code islamique.

       A Mossoul, où d’après Mgr Casmoussa, «l’Etat islamique avait une certaine influence depuis quelques temps», aucune agression ou restriction à caractère confessionnelle vis à vis des chrétiens n’a encore été recensée. «Pour l’instant, ce qui nous rassure, c’est la conduite des “envahisseurs” vis-à-vis des civils. Lorsqu’ils sont arrivés, ils ont demandé par haut parleur aux gens de regagner leur travail. Ils gardent les institutions, il n’y a pas beaucoup d’hommes armés dans la ville et les églises sont intactes», relate le responsable qui s’interroge sur la visée des insurgés et la signification de cette offensive.

       «Si l’on considère que l’objectif de l’EIIL est d’envahir tout le territoire, et d’instaurer un califat musulman, alors les chrétiens sont directement menacés. En revanche, s’il s’agit d’une bataille politique entre chiites et sunnites, entre le gouvernement central et des fractions opposées, dans ce cas là nous serons moins en danger», analyse Mgr Casmoussa. Le ton grave, il espère que ce départ soit provisoire et que les habitants finissent par rentrer chez eux. «Il ne faut pas croire que dans la conscience des chrétiens qui ont quitté la ville, c’est pour toujours. La route est ouverte, ils viennent voir leurs maisons et repartent».

       Quand bien même les chrétiens ne seraient pas l’objet de persécutions ciblées, ils restent, à l’instar de tous les Irakiens, soumis à une forte insécurité. Si la majorité des attaques terroriste vers les lieux de culte ont eu dans des mosquées, rappelle Mgr Casmoussa, les chrétiens subissent une pression supplémentaire du fait de leur position minoritaire.

       Rares sont les chrétiens ayant eu accès à des postes clés au sein de l’administration publique ; ils sont systématiquement subordonné par un responsable musulman. «Il y a des pressions pour changer le pourcentage démographique dans les villes et villages chrétiens au nord de l’Irak, au Kurdistan et du cote de Mossoul. Certaines lois ont été votées pour établir des quartiers, construire des mosquées ou distribuer des terrains à des musulmans venus d’ailleurs», affirme le responsable religieux. 

       Les gouvernements en place n’ont rien fait pour rassurer les chrétiens, dit Mgr Casmoussa : «On assiste à beaucoup de discours de bonne volonté, mais concrètement aucune loi antidiscriminatoire n’a été votée.» L’entrée en jeu de l’EIIL est un nouvel ingrédient explosif dans le contexte irakien. Un embrasement sécuritaire signifierait une accélération de l’exode des chrétiens: «Quelle garantie puis-je offrir aux jeunes qui viennent de fonder une famille? Ceux qui n’ont pas déjà subi des agressions physiques ou des menaces d’assassinat se demandent quand viendra leur tour.»


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    Luc Desle

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA VIE T'AIME)

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    "Miroir, gentil miroir, dis-moi
    si je suis la plus sexy?
    - Avec ou sans galurin sur la tête?"



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    "Que puis-je t'offrir, Oh Ma Divine?
    - Un chapeau melon.
    - Hein?"



    Oum Salah, maquerelle à Bagdad

    OMAR AL-JAFFAL

       (...) Les pages Facebook irakiennes débordent de sexe. Apparues d'un coup, les pages des maquerelles talonnent celles des hommes politiques les plus populaires et celles des hommes de religion les plus influents. Depuis août, la page d'Oum Salah, par exemple, a reçu plus de 71 000 "j'aime", et cela sans la moindre publicité. Les jeunes hommes se sont rués dessus comme des fourmis sur un morceau de sucre tombé par terre.

       Oum Salah, c'est en quelque sorte un morceau de sucre qui serait tombé très bas. Car le sexe est tabou en Irak. C'est pourquoi les relations sexuelles entre les jeunes hommes et les femmes sont quasi inexistantes. Les frustrations sont par conséquent la chose la mieux partagée. Et c'est pour ça qu'Oum Salah peut proposer des gourmandises sur un plateau d'argent.

       Elle publie beaucoup de photos, à l'instar de ses consœurs maquerelles, Oum Ali et autres Oum quelque chose. Certaines travaillent à l'échelle de leur ville, d'autres à l'échelle d'une ou plusieurs provinces et d'autres encore ont étendu leur réseau sur tout le pays. (...)

       (...) Elles mettent en ligne des photos de jeunes femmes sans montrer leur visage, mais avec un numéro de téléphone permettant de fixer un rendez-vous pour du sexe rapide. Les prix sont fixés à l'avance, en fonction de l'offre et de la demande. Ainsi les prix dégringolent pendant les mois sacrés de Mouharram [pendant lequel ont lieu des cérémonies religieuses majeures pour les chiites] et du Ramadan [le mois du jeûne], car si l'offre est toujours abondante, la demande, quant à elle, faiblit.

       Les photos et les commentaires en ligne sont destinés à exciter les jeunes gens agglutinés devant leur écran et qui consentent généralement à satisfaire les demandes qu'on leur fait. Soit, la plupart du temps, une recharge de crédit pour le téléphone portable de leur interlocutrice.

       Quelques instants après avoir mis en ligne une nouvelle photo d'une fille en sous-vêtements impudiques, Oum Salah compte 47 commentaires [sur sa page Facebook] de la part de jeunes hommes qui savent ce qu'ils veulent. Un seul mot suffirait à résumer leur état et à qualifier ce qu'ils demandent. Oum Salah entretient la chose : "Si vous voulez d'autres photos, envoyez-moi une recharge téléphonique !" Après, sur son compte mail personnel, elle conclut des transactions autrement plus conséquentes, mais personne ne sait combien elle en tire.

       Oum Salah joue sur la sensibilité à fleur de peau de ces jeunes hommes. Mais il s'agit aussi de respecter les règles du métier. Offrir des filles de joie et rien d'autre. Et veiller à ce que l'interlocuteur soit dûment répertorié, après avoir été introduit par des clients déjà connus. Car il faut éviter le risque pour les filles d'être arrêtées ou violentées par les clients.

       Nous rencontrons Oum Ali grâce à l'un de ses vieux clients, qu'elle connaissait avant de lancer son affaire sur Internet. Elle parle volontiers, à la manière d'une femme d'affaires. Grâce à son réseau, elle parvient à couvrir toutes les régions du pays. Elle consacre une heure au milieu de la nuit et une autre en journée à ses 1 400 amis Facebook.

       Elle ne les connaît pas tous, mais elle veille à garder sa page "propre", comme elle dit. Elle envoie quelques nouvelles photos afin d'offrir plus de choix, sans hésiter à évoquer les humeurs des filles qui travaillent pour elle.

       Une nuit coûte 100 dollars, avec obligation d'amener la fille à l'endroit souhaité et de lui offrir un bon repas, ainsi que du whisky ou des bouteilles de bière.

       Le mot "sexe" n'a plus cours que dans les quartiers huppés. Dans le reste du pays, il a quasiment disparu, alors que dans les années 1990 il était très répandu parce qu'il avait en arabe une connotation moins vulgaire et moins embarrassante que d'autres mots pour évoquer entre jeunes gens des images de corps nus. 

       Il existe un groupe Facebook intitulé "Il n'y a que les filles irakiennes qui comprennent". Il est réservé aux filles. Elles s'y livrent entièrement, parlent de sexualité, de mariage et de films érotiques. Pour en devenir membre, il faut franchir certaines barrières. Les filles doivent notamment envoyer une photo de leurs seins avec la mention "Il n'y a que les filles irakiennes qui comprennent". Une précaution destinée à éviter l'intrusion du sexe opposé.

       Or des hommes ont réussi à se faire passer pour des filles. Ils se sont introduits sur ce groupe Facebook comme sur une île habitée uniquement par des femmes et où aucun homme n'aurait encore mis les pieds. Une fois admis, ils ont commencé à voler des images et à les faire fuiter. Quand les fuites se sont multipliées, les administratrices se sont employées à "nettoyer" la page pour en chasser les "espions" et autres intrus. Et, selon elles, la page est désormais sûre. (...) 


    @@@

    "Halte là, faquin!
    Ici on n'entre qu'avec un chapeau
    vissé sur la tête.
    - Mais je suis un chien...
    - On ne fait aucune distinction d'espèce,
    désolé."


    Paul Éluard

    @@@
    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE VOILE SUR TON VISAGE
    DISSIMULE-T-IL TON ÂME?)

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    Nouveau court récit au long cours (1)

    LE LIBÉRÉ 
    DU 
    CLUB MAD 

       « La technique moderne a introduit des objets tellement inédits
    et des conséquences tellement inédites, que le cadre de l’éthique antérieure ne peut plus les contenir. » Hans Jonas




    PROLOGUE


       C’est une étrange mission que la sienne. Il ne sait pas qui la lui impose vraiment. D’ailleurs, peut-être est-ce elle qui s’impose à lui. Elle est à la fois factice, futile, essentielle, nécessaire en tout cas pour ceux qui l’en ont investi.

       A priori, il ne sait pas qu’en penser. Il va se laisser porter et observer. Il va être un Gentil Observateur, un G.O. parmi leurs G.O., comme ils disent là-bas. Ou comme ils disaient… Cela fait tant d’années qu’il n’y est pas retourné. Les choses ont peut-être changé à ce niveau-là aussi : histoire de marketing, d’économie, de mode, que sais-je encore ?

        - Vous voulez boire quelque chose, monsieur ?

       L’hôtesse le regarde avec deux yeux de biche fauve, un Thermos de café à la main.

       Boire, oui. Essayer à nouveau. Tout cela va lui revenir. Il demande un peu d’eau, efkaristo. Oui, il parle grec, croit-il, quelques rudiments.

       Le gobelet en plastique transparent, coule en molécules fraîches sur sa langue et ses gencives. Retour de la joie simple de se désaltérer.

       Dans quelle amnésie avait-il donc plongé pour oublier ces plaisirs de l’existence ? Est-il encore privé d’une partie de son entendement ? Pourtant les sensations affluent tout à coup, comme aspirées par son être.

       Ils survolent une île, dendrite sur le bleu de la mer. Ce doit être Elbe avec l’Italie comme horizon. La terre est belle vue d’en haut. Tout semble simple. Et les problèmes humains abolis. L’homme en avion peut se sentir aussi léger qu’un ange. Peut-être est-il le seul parmi les cent cinquante passagers à ressentir le poids de sa condition retrouvée et à ne pas flotter sur les nuages de la vacance à venir. Contrairement à eux qui n’aspirent qu’à oublier le monde qu’ils viennent de quitter, il a un travail à effectuer sur l’île de Corfou, une investigation très pointue. Et cela lui plaît. Il n’aurait certainement pas supporté d’y retourner en touriste. Ce mot qu’il a fini par détester.

       Combien de fois déjà, y était-il allé du temps de ses années où il faisait à peu près comme tout le monde ? Onze fois, oui, c’est cela. En 1965 pour la première fois.

       - Pars trois semaines au Village-Club, lui avait suggéré sa compagne. Tu bosses tellement toute l’année. Fais une coupure. Ce seront tes premières vraies vacances.

       Alors il avait choisi Corfou, sur les conseils de son frère. C’était à la mi-mai. Troisième semaine offerte. Très peu de monde à cette saison. Il s’y est tant régalé, peinard dans une case tout seul, faisant du ski nautique sans arrêt, qu’il y est retourné plusieurs années durant, sans se lasser du paysage, des oliveraies, de l’ambiance bon enfant avec ses spectacles colorés, ses sirtakis et feux de camps sur la plage.

       Et aujourd’hui, il vole vers Corfou pour ausculter les dessous des frondaisons, les secrets des rouages, l’état de santé de la presqu’île d’Ipsos mise à mal par des vibrations trop violentes. Il va là-bas pour tenter de trouver une parade au système qui fait rage aux quatre coins du monde. Endroits retirés, privilégiés croit-on, mais pollués insidieusement par une stratégie commerciale et politique impitoyable, où des Observateurs dépêchés comme lui en urgence auront à déployer tout leur savoir-faire sans se laisser subjuguer par l’atmosphère corruptrice du lieu, aussi paradisiaque soit-il.

       - Mesdames, messieurs, nous allons procéder à l’atterrissage dans quelques minutes. Veuillez rattacher vos ceintures, relever votre dossier ainsi que la tablette. La température au sol est de 23°. Il est dix heures, heure locale. Nous vous demandons de garder vos ceintures bouclées jusqu’à l’arrêt complet de l’appareil. Attention au jet d’objets en récupérant vos bagages de cabine.

       Oui, il y fera très attention. Le contrôle à Marseille a été passé sans encombre. Il ne devrait plus y avoir de problème. Juste prendre un soin extrême de son bagage à main.

       Il entend encore l’ultime recommandation de Raphaël lui remettant les cinq fioles de produits, la veille de son départ. Puis son « au revoir » prononcé avec compassion.

       - J’espère que tu n’auras pas à t’en servir. Adieu Frère.

    (A Suivre)


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    (Primate exprimant une solide pensée d'amour
    envers ses frères humains)


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    (L'islamisme radical intéressait bien
    au-delà de la Galaxie)


    Dear Monday

    Islamisme – 
    Quand le voile se déchire
    ERIC CHOL
    COURRIER INTERNATIONAL

       (...) “Nous sommes moins musulmans pour les fondamentalistes et trop musulmans pour les islamophobes.” Journaliste québécois d’origine algérienne, Lamina Foura a poussé un cri de colère le mois dernier pour protester contre la présence à Montréal de quatre prédicateurs radicaux venus d’Europe. 

       Lui emboîtant le pas, de nombreux musulmans québécois – la communauté compte 150 000 membres – ont aussi exprimé leur opposition face aux discours d’intolérance des islamistes, dont la conférence a finalement été annulée. Comme à Montréal, lassés d’être confondus avec les éléments les plus sectaires de leur religion, les musulmans prennent la parole pour dénoncer les raccourcis faciles et les confusions hâtives

       Il était temps : un sondage inquiétant publié par Ipsos au début de l’année montre que les trois quarts des Français jugent que l’islam est une religion intolérante ; et plus d’une personne sur deux estime que la majorité de ses adeptes sont “en majorité” ou “en partie”intégristes. 

       Pour les 1 600 millions de musulmans de la planète (deuxième religion mondiale), ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle. (A quand le même sursaut des musulmans contre la fanatisme dans les pays européens?) (...)


    µµµ

    (Texte de France 24 évoquant cette conférence)

    Le Québec s'émeut de la venue 
    de prédicateurs musulmans radicaux
     Stéphanie TROUILLARD 

       (...) La conférence intitulée "Entre ciel et Terre" prévue le 7 septembre au Palais des congrès de Montréal (et qui n'a donc pas eu lieu)  s’annonce des plus agitées. La présence de quatre prédicateurs européens lors de ce rassemblement consacré à l’islam suscite de nombreuses critiques au sein de la société québécoise. 

       La ministre de la Condition féminine, Agnès Maltais, a elle-même dénoncé la venue de ces conférenciers qu'elle juge "radicaux". Elle a envoyé une lettre à son homologue fédérale Kellie Leitch pour interdire leur prise de paroles et ainsi "évité la propagation de propos inacceptables pour les femmes du Québec". "Ces prédicateurs véhiculent des valeurs qui vont totalement à l'encontre des principes d'égalité entre les hommes et les femmes défendus au Québec", a-t-elle vivement dénoncé dans un communiqué. (...)

       (...) Ces critiques ont aussi été relayées par de nombreux membres de la communauté musulmane qui n'ont pas caché leur vive désapprobation. Dans une tribune, l’écrivain québécois d’origine kabyle Karim Akouche fustige ainsi ces "fous d’Allah" qui "glorifient la mort et le jugement dernier". "Moi qui ai vu prêcher ce genre d’illuminés dans les stades et les rues d’Algérie, au début des années 1990, avec pour résultat plus de 200 000 morts et d’infinies souffrances, comment pourrais-je me taire ?", écrit l'artiste.

       Le journaliste d’origine algérienne Lamine Foura a lui aussi condamné l’arrivée de ces prêcheurs au Québec. Selon lui, la grande majorité des 150 000 musulmans de cette province francophone du Canada ne partagent pas cette vision de la religion. "Les Québécois de souche et la société demandent à ce que ces musulmans se distinguent de ces discours d’intolérance et de haine", a-t-il expliqué à Radio-Canada.

       Plusieurs appels à des manifestations ont par ailleurs été lancés sur les réseaux sociaux. Le "collectif québécois pour les libertés face à l’islam radical" va organiser notamment une journée d’actions le 7 septembre pour remettre en cause cette conférence qui vise d’après lui "à répandre la vision d’un islam radical fondé sur la charia afin de l’appliquer à tous". (...) 

       (...) Les quatre "prédicateurs vedettes" attendus à la conférence se sont fait remarquer par leurs prêches radicaux prônant une application très stricte de l’islam des origines. Le Français Nader Abou Anas, qui prêche à la mosquée du Bourget, donne notamment des consignes très rigoureuses sur les rapports homme-femme. Dans plusieurs vidéos publiées sur Internet, il interdit tout accessoire (bijoux, maquillages, jean serré) pour les musulmanes qui selon lui sont des "servantes d’Allah qui ne sont pas libres de faire ce qu’elles veulent dans ce monde". Il exige aussi que "ses sœurs" portent le hijab car "refuser le voile, c’est pire que d’avoir le cancer ou le sida, car ne pas porter le voile mène en enfer".

       Un autre des invités de la conférence de Montréal, Farid Mounir, président du centre socioculturel de Longjumeau dans la région parisienne, s’en prend aussi régulièrement aux "femmes provocantes". "Regardez les femmes dénudées à la télévision. Aujourd’hui, nous tous on regarde les informations, le journal télévisé, et parfois on a aujourd’hui des demoiselles qui sont presque toutes nues, décolletés, on voit tout. (…) Leur tenue n’est pas correcte ! Allah nous a défendu de regarder de telles personnes et nous a demandé de baisser le regard !", a-t-il affirmé lors d’un prêche.

       Malgré la polémique qui ne cesse d'enfler, les organisateurs d’"Entre ciel et Terre", réunis sous le collectif 1ndépendance, sont restés jusqu'à présent silencieux. Sur leur page Facebook, ils précisent seulement que leur rassemblement "se veut un rendez-vous annuel d’échange et de partage à l’attention des jeunes de la communauté musulmane". (...)


    µµµ

    (Dumbo l'éléphant au cours de sa retraite spirituelle)



    µµµ
    Benoît Barvin


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  • µµµ
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE N'EST PAS
    UNE MALADIE)

    µµµ

    "Oh, Jésus! Tu viens nous sauver?
    - Mais... Je ne vous connais pas,
    Mademoiselle! Veuillez cesser
    immédiatement où j'appelle la Police!"


    El Abrazo del Viernes


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    "Si j'aime ce nouveau foulard islamique? Ben...
    - Pas foulard... Masque: soyons moderne,
    que Diable!"


    "La piel que habito". Pedro Almodovar.

    Faut-il interdire le "foulard"
     islamique à l’université ?
    Bernard GENSANE

       (...) S’agit-il d’un foulard, c’est-à-dire d’un bout de tissu carré que les femmes (ou les hommes : le bandana) se mettent sur la tête, comme les ouvrières du textile quand il y avait encore du textile en France ? S’agit-il de la tente de camping noire à l’iranienne qui ne laisse apparaître – et encore pas toujours – que les yeux de la personne ? Ce n’est pas tout à fait la même chose.

       Ne pas admettre qu’il existe, parmi les musulmans du monde entier, des activistes au sens propre du terme, c’est se … voiler la face. Nous en sommes au point où les pratiques et le discours religieux (pas seulement musulman, bien entendu) sont en train de devenir la norme, les pratiques et le discours laïcs tendant à apparaître comme une gêne, une aberration, quelque chose à combattre séance tenante. Le pire étant l’intériorisation acceptée de cette évolution.

       Pour certains penseurs de l’islam comme Tarik Ramadan, la laïcité, donc la République, sont des moments de l’histoire, pour ne pas dire des accidents. Dans l’absolu, ils n’ont pas tort. À l’époque d’Hugues Capet, la France n’était pas une république laïque. Peut-être qu’un jour elle aura cessé de l’être. D’ici là, toute avancée est bonne à prendre.

       Un vieil ami me disait récemment qu’il y a une quarantaine d’années il allait donner régulièrement des cours dans une université marocaine. Les amphis étaient mixtes et les cheveux des étudiantes globalement visibles. En deux ans, la gent féminine fut réduite à une portion congrue d’environ 10%, le voile devenant obligatoire (mais pas statutaire), les étudiants étant pour la plupart barbus. Concomitamment, mon collègue ressentit que l’hostilité diffuse vis-à-vis du système monarchique en milieu estudiantin avait fortement diminué.

       J’ai résidé pendant dix ans dans des pays d’Afrique noire plus ou moins islamisés. Je n’y ai jamais vu un voile intégral à l’iranienne. Il a fallu que j’habite près de l’université du Mirail à Toulouse pour en croiser quotidiennement. Qu’il soit l’apanage de récents convertis ou pas, l’islam extrémiste en France est un combat d’adultes généralement jeunes qui n’ont pas pu ou pas voulu trouver, leur place dans la République. 

       Achille Mbembe l’a remarquablement formulé : « La proclamation de la différence est le langage renversé du désir de reconnaissance et d’inclusion. » De même que les anciennes gauchistes californiennes qui se font appeler « Ms » et non « Mrs » amusent beaucoup Wall Street (tout comme celles qui refusent de parler de leur « husband », « fiancé », voire « partner » et préfèrent « significant « other »), les activistes musulmans qui choisissent l’éclatement cautionnent la désintégration de la République laïque, donc du social et du politique.

       Sur l’autre rive de la Méditerranée, on rencontre des marques de résistance à l’emprise de la religion sur la société. Après tout, la dénomination officielle de l’Algérie est « République algérienne démocratique et populaire ». Pas islamique. Récemment, à Tizi-Ouzou, plusieurs centaines de personnes ont mangé, bu et fumé de concert et en public pour protester contre l’islamisation du pays. Ils militaient de la sorte pour que le religieux reste du domaine privé. Certains ont même rappelé que, dans les années 1980, les restaurants restaient ouverts pendant le ramadan pour ceux qui ne souhaitaient pas l’observer. Heureusement, lutte des classes oblige, seuls les établissements de luxe demeurent aujourd’hui ouverts.

       Pendant ce temps, dans nos universités – où il n’y a pas de problèmes, n’est-ce pas ? – un étudiant musulman refuse de travailler en binôme avec une étudiante non musulmane, ce que l’enseignant finit par accepter. Fort bien, mais il lui faudra alors admettre la requête de tel étudiant adventiste du Septième jour qui refuse de composer le samedi. C’est un exemple parmi des dizaines d’autres de la reculade de la laïcité là où elle devrait être en pointe.

       En France, la laïcité n’est pas “ imposée ”. Elle est la loi républicaine, comme la conduite à droite. Encore une fois, elle est la cause, le moyen et la conséquence de l’intégration républicaine. La laïcité n’est nullement responsable de la “ désintégration ” de nombreux jeunes musulmans français. Le modèle économique, oui. Avec son chômage structurel obligatoire et tellement évident, avec le pouvoir exclusif donné aux actionnaires dans l’entreprise, avec la soumission du politique à la finance.

       Toutes les guerres sont de religion parce qu’aucune guerre n’est de religion. À commencer par le conflit israélo-palestinien, qui n’est qu’une histoire d’eau.…

       Un correspondant qui résida en Côte d’Ivoire avant moi (de 1965 à 1968) m’écrit ceci :

       "J’étais coopérant en Côte d’Ivoire de 65 à 68 ’à Dimbokro et Toumodi) et chaque année la fin du ramadan était un grand moment : en effet les femmes dioulas sortaient en cortège dans les rues et dansaient torses nus accompagnés de leurs hommes. Le cortège aboutissait toujours dans le quartier européen, où par un hasard miraculeux c’était les plus jolies filles qui se trouvaient en tête pour ... les photos, photos et films qui évidemment étaient l’objet de tractations financières menées par les hommes. Un monde a disparu...." (...)


    µµµ

    "Mmmmhhhh..."



    (Traduction:
    "C'est comme ça qu'il se met,
    ce foutu foulard?")

    µµµ
    Luc Desle

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA DOULEUR EST MAUVAISE PASSAGÈRE. 
    ELLE SE GORGE DE TOI SANS RIEN TE DONNER)

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    "Tiens... On dirait que la femme du Résident
    fait ses valises..."

    +++

    "Qu'est-ce que tu fais?
    - Je recouvre cette statue...
    Cette nudité est intolérable.
    - C'était donc vrai:
    tu es devenue musulmane!"
     
    « Et surtout pas d’amalgames ! »
    Marwan Mohammed 

       (...) Ainsi donc, juré-craché, ceux qui appelaient il y a encore quelques heures à éviter les amalgames, sont progressivement et tranquillement en train d’en assurer la production. Vanter l’unité à 13 h, alimenter le rejet social d’une frange du corps social en fin d’après-midi, après des mois d’intense polémisation de l’Islam. Schizophrénie désormais routinière, symbole, parmi tant d’autres, de l’inconsistance morale et politique d’une frange installée, très active et malheureusement influente des élites parlantes.
       Ironie étymologique, le mot amalgame est d’origine arabe : « amal al-djamāa » signifie la « fusion » et « l’union charnelle ». Y a-t-il meilleure définition de ce terme, lorsque dans le débat public, il concerne les arabes et les musulmans ? Son mécanisme est simple, il s’agit de fusionner l’élément et l’ensemble, le singulier et le collectif, le tueur et sa religion, un fait-divers et une communauté. L’union est en effet « charnelle », les consciences aliénées : si en chimie l’amalgame avec le mercure a pendant longtemps permis d’extraire de l’or, en politique, à base de confusions insultantes, il tend à produire de l’horreur.
       C’est au fond un principe de sanction collective, reposant sur le lien implicite et irréductible qui unit chaque membre de cette entité fantasmée et essentialisée qu’est « l’Islam » (avec toutes ses déclinaisons). Certes, personne n’a le monopole de ce mode de raisonnement qui repose sur la théorie du complot ou sur l’idéologie primaire du « tous les mêmes ». Qu’il s’exprime dans l’intimité de l’entre-soi c’est une chose (non négligeable) mais qu’il résonne dans le champ médiatique c’est autre chose, l’impact n’est pas le même, tout comme la responsabilité des auteurs de ces amalgames. Médias et entre-soi interagissent constamment. (...)
    Lire sur:

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    "Alors comme ça t'as plus envie?!
    Tu devrais éviter de manger
    à tous les râteliers, tu sais...
    - Pardon, ma chérie, c'était trop tentant"

    250.000 livres le dîner avec Cameron: 
    soupçon de financement occulte 
    du Parti conservateur

       (...) Le Parti conservateur britannique a-t-il accepté des donations dépassant le montant légal en échange de dîners privés avec le Premier ministre et ses proches conseillers?
       Après avoir été piégé par des reporters du Sunday Times déguisés en entrepreneurs basés au Liechtenstein désireux de faire une donation, le trésorier du parti Peter Cruddas vient de démissionner.
       Une vidéo le montre en train de promettre aux faux donateurs qu'en payant 250.000 livres (près de 300.000 euros), ils auraient un accès«de première division» au Premier ministre David Cameron, à son ministre des Finances ainsi qu'à leurs proches conseillers, et la possibilité d'influencer leurs politiques (et d'aller voir les p... aussi?). De plus, ces fonds seraient venus de l'étranger, ce qui est interdit dans la législation britannique. Des révélations qui embarrassent les conservateurs (les pauvres) et renforcent l'impression (rien qu'une impression, hein?) d'une relation proche entre le parti et les hommes d'affaires millionnaires. (mais pas les milliardaires, ouf!) (...)

    +++

    "Quoi, troubles mentaux, pôv' tâche!
    Tu peux qu'j't'en colle une?"
    A Barcelone, 
    la vigne adoucit les troubles mentaux
    Emmanuel Haddad (Barcelone)

       (...) En mars 2001, quand le maire socialiste Joan Clos lance l’idée de créer un vin pour la ville de Barcelone, l’opposition ironise. Le porte-parole de l’actuel parti au pouvoir, le CiU, affirme alors "ne pas comprendre la mégalomanie du maire".
       Onze ans plus tard, le maire Xavier Trias a oublié se réticences d'antan et arrose toutes ses réceptions avec du vin rouge de Can Calopa, sans perdre une occasion de rappeler la portée œnologique du projet, qui préserve les cépages méditerranéens situés entre le 42 et le 38ème parallèle, ainsi que son essence solidaire. Les douze viticulteurs souffrent tous, en effet, de troubles de comportement, voire de maladies mentales.
       Loin de l’ambiance feutrée des "brindis" (cocktails) de la plaça Sant Jaume, la solidarité entre Edu, Carlos, Juan, Victor et les autres apprentis vignerons de Can Calopa a mis plus du temps à s’installer.
       Pendant les premiers mois, il y en avait parfois un de levé sur les 12, les disputes étaient assez fréquentes, il fallait répéter chaque jour les mêmes exigences pour que le travail soit fait", se rappelle Rocio, responsable des trois hectares de ceps de Can Calopa, qui ont donné quelque 13.000 bouteilles en 2011.(...)
       (...) La cause de ces débuts difficiles? Si les 12 jeunes sélectionnés par la mairie pour vivre et travailler dans les vignes de la ville souffrent "de troubles de comportements en majorité, certains de handicaps, voire de maladies mentales", comme l'explique Gemma, une des monitrices diplômée de psychologie. "Les problèmes quotidiens sont plus dus à leur exclusion sociale et à la déstructuration familiale dont ils ont souffert qu’à leurs troubles psychologiques", précise la jeune femme, qui partage son temps entre la coordination du travail de la vigne et l’organisation d’activités sociales, une fois le dur labeur terminé.
       On n’attend pas d’eux qu’ils connaissent le monde du vin sur le bout des doigts, mais on fait en sorte qu’ils acquièrent une discipline de travail: se lever à l’heure, travailler en équipe, respecter l’autre…", précise Rocio. "Regarde Edu par exemple, maintenant il me note toutes les allées qu’il a débroussaillées par écrit", dit-elle en montrant le jeune fan de rap de 19 ans, concentré sur sa débroussailleuse, beaucoup moins "distrait" qu’à ses débuts.(...) 

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    Luc Desle

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    Les religions du Dieu unique,
    amies de l'humanité...

       "Ainsi, dit le Seigneur à son peuple, si ton frère, fils de ta mère, ou ton fils ou ta fille, ou la femme qui repose sur ton sein, ou l'ami que tu aimes comme toi-même, t'incite secrètement en disant : Allons et servons d'autres dieux ! des dieux que ni toi, ni ton père n'ont connu…
       tu ne jetteras pas sur lui un regard de pitié, tu ne l'épargneras pas, tu ne le couvriras pas. Mais tu le feras mourir, tu dois le tuer, que ta main soit la première sur lui pour le mettre à mort…" (et toc!)
    (Deutéronome 13:6)
    cali-rezo-dolor-10862968fa

    "Et c'est votre argument pour me faire croire en Dieu?
    Je préfère m'en passer 
    et profiter du peu de temps qu'il me reste à vivre"

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    "Pour voir le futur, 
    il faut regarder derrière soi." 

    [La Bible] 
    Extrait du Livre d'Isaïe
    (bataille d'Antioche) 
    planetejeanjaures.free.fr

    (Vous êtes sûrs?)
    +++

    "Dieu n'impose à chaque homme 
    que ce qu'il peut porter.

    [Le Coran] 
    Textes sacrés

    (Pas que la con... 
    quand même?)

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    Pour rappel...
    Incendie criminel 
    au siège de Charlie Hebdo 

       (...) La réponse n'aura pas tardé. Deux jours après que l'hebdomadaire satiriqueCharlie Hebdo a annoncé un numéro baptisé «Charia Hebdo», avec «Mahomet rédacteur en chef», le siège du magazine a été détruit dans la nuit par un incendie. Situés dans le 20ème arrondissement de Paris, les locaux, attaqués au cocktail molotov selon Europe 1, auraient été détruits à 70%, selon BFM TV. Le site internet du journal a par ailleurs été piraté, affichant en lieu et place de sa page d'accueil une image de la mosquée sacrée de La Mecque, accompagnée de la phrase «No god(e?) but Allah» («Il n'y a de Dieu qu'Allah») (et d'amis de l'humanité les islamistes?). (...)


    +++

    "Dieu a fait de belles promesses 
    à tous mais il a destiné 
    aux combattants une récompense 
    plus grande encore 
    qu'à ceux qui restent dans leurs foyers."
    (Le Coran)
    (La bêtise auto-satisfaite?)

    +++
    GB: la charia 
    enseignée à des élèves
    SURLERING.COM 

       (...) Jusqu'à 5.000 élèves, âgés de 6 à 18 ans, apprennent à appliquer ces châtiments dans des manuels, affirmant que ceux qui ne croient pas en l'islam sont condamnés au "feu de l'enfer" (mais s'ils ne croient pas, de quel feu parle-t-on?) après la mort. Un manuel à l'attention des élèves de 15 ans conseille ainsi en ce qui concerne les voleurs que "leur main soit tranchée au premier délit et leur pied au second".
       "Il est stipulé qu'un voleur doit avoir la main droite tranchée à la hauteur du poignet. Celle-ci doit être ensuite cautérisée afin d'éviter une hémorragie pouvant entraîner la mort" (trop gentil...), est-il précisé dans le manuel. Par ailleurs, les jeunes élèves sont avertis que les personnes se livrant à l'homosexualité doivent être lapidées à mort, brûlées vives, ou jetées du haut d'une falaise (et... heu... sodomisées, non?), et enfin que le "but principal" des juifs est de "prendre le contrôle du monde et de ses ressources" (ce qui contrecarrerait le but des musulmans qui serait identique?). (...)
    Lire sur:

    +++
    L'équipe de Tu Quoque

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    "Nous devons apprendre à vivre ensemble 
    comme des frères, 
    sinon nous allons mourir tous ensemble 
    comme des idiots."

    [Martin Luther King] 
    Extrait de Discours - 31 Mars 1968


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    "L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots 
    sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes."

    [Bertrand Russell] 


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    "J'ai le droit d'être idiote ou intelligente. 
    Et j'ai aussi le droit d'être les deux à la fois. 
    Je refuse d'adopter seulement l'une de ces deux attitudes."



    [Björk]


    "Tu en penses quoi, toi, de Heidegger?
    - Il en avait une toute petite, hihihi..."


    HAMBURGER FILM SANDWICH de John Landis. 1977.

     Parodie d'un programme de la journée d'une chaîne de télévision sous forme de spots publicitaires, interviews, bandes annonces de films...


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    "L'idiotie est l'essence des hommes."

    [Bill Watterson] 
    Extrait de la bande dessinée Calvin et Hobbes


    "Mais enfin, moi j'ai pas le cancer!" protestait cet obscur entraîneur 
    d'une équipe de football.
    "C'est vrai, mais t'as fait de tes gars des branques, 
    c'est pire" lui fut-il répondu



    LICENCIÉE… POUR AVOIR ÉTÉ MALADE DU CANCER

       Une quinquagénaire atteinte d’un cancer du sein avait été remerciée par le cabinet médical qui l’employait peu après le diagnostic de sa maladie. La Cour d’appel de Versailles a reconnu le motif discriminatoire du licenciement la semaine dernière.

    http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Licenciee-pour-avoir-ete-malade-du-cancer-232891/



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    "Le vrai bonheur est celui que les autres 
    ne voient pas, et donc n'envient pas."

    [David Foenkinos] 
    Extrait de Inversion de l'idiotie

    http://eliiz--ah.skyrock.com/


    (Là... C'est raté)


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    http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=idiot&p=6


    Benoît Barvin

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