• %%%
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE DISPERSE PAS L'ATTENTION
    DANS L'ATTENTION)

    %%%

    (Ripoux capitaliste se faisant soigner
    les dents à l'oeil, dans une région où
    le chômage fait des ravages)

    The Great Escape: During a lovely morning in July 
    I was out photographing Great White Sharks in False Bay, South Africa. 
    We had two days when the sea was so still you could barely see a ripple. 

    %%%

    (Crache-lui à la g...
    et elle te suivra n'importe où)


    (adaptation du texte original.
    Mais le sens est respecté...)

    %%%

    COMMISSION EUROPÉENNE • 
    A Bruxelles, les “big tobacco” sont chez elles
    presseurop.eu

       (...) L'influence de l'industrie du tabac au sein de l'Union européenne suscite de plus en plus de questions depuis la démission de John Dalli, ancien commissaire européen chargé de la Santé et de la Protection des consommateurs. José Manuel Barroso l'a-t-il vraiment poussé vers la sortie? Et quel a été le rôle de l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) dans cette affaire? L'industrie du tabac n'a peut-être jamais eu autant d'influence à Bruxelles.

       A Bruxelles, chaque rencontre avec un représentant de l'industrie du tabac est une épreuve de volonté. Même pour les fumeurs occasionnels. A peine est-on arrivé qu'une porte-parole de Philip Morris (Marlboro, L&M) nous glisse un paquet de cigarettes dans la main. A la place du nom de la marque se trouve la photo d'un homme souffrant d'une tumeur cancéreuse à la gorge. "C'est de la diffamation", lâche la représentante de Philip Morris avant de nous montrer un autre paquet avec un autre malade du cancer. La Commission européenne voudrait faire imprimer ce genre d'images sur tous les paquets de cigarettes pour choquer les consommateurs, s'insurge la représentante avant de s'en allumer une avec délectation.(...)

       Les journalistes ne sont pas les seuls à entendre les plaintes de l'industrie. Les fabricants de tabac ont visiblement réussi à gagner de l’influence sur une partie de la Commission européenne. Une série de documents internes que Der Spiegel s’est procurés révèle en effet l'opposition de plusieurs collaborateurs du président de la Commission au renforcement de la réglementation sur le tabac. Même le chef de l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) aurait des doutes sur cette législation. Jose Manuel Barroso et les agents de la lutte anti-fraude auraient donc joué un rôle non négligeable dans la démission du Commissaire européen à la Santé, il y a un mois. (...)
    Lire la suite sur:


    %%%


    (Ce chameau fut égorgé par les chameliers
    car il ne s'était pas incliné en direction de la Mecque)

    Prayer in the desert, circa 1920
    by Lehnert and Landrock


    %%%

    "Oh, toi alors, t'es super fort...
    - Ne t'y fie pas, petit, ces barres sont
    en vulgaire plastoc!"


    ÉTATS-UNIS • 
    Les ados adeptes de la gonflette 
    et du dopage
    Douglas Quenqua
    The New York Times |

       (...) A l'âge de quinze ans, David Abusheik s'est mis à faire deux heures d'haltérophilie par jour, six jours par semaine. Aujourd'hui en terminale au lycée Fort Hamilton de Brooklyn [quartier de New York], il a ajouté à son régime des barres et des boissons protéinées afin d'augmenter sa masse musculaire sans prendre un poil de graisse. "Avant, je ne prenais aucun complément alimentaire, explique ce garçon de 18 ans qui se destine à une carrière d'ingénieur, mais je cherchais quelque chose qui m'aide à me muscler un peu plus vite."

       Face à ces garçons qui mettent leur santé en danger pour essayer de se sculpter un corps à la Schwarzenegger, que seuls les gènes peuvent réellement conférer, les pédiatres ont commencé à tirer la sonnette d'alarme. Qu'ils passent des heures dans des salles de sport, dilapident leur argent de poche en compléments alimentaires hors de prix ou prennent le risque de s'essayer aux stéroïdes, les jeunes Américains semblent prêts à payer le prix fort pour obtenir le corps idéal.

       Selon une étude publiée le 19 novembre par la revue Pediatrics, plus de 40 % de collégiens et lycéens affirment s'entraîner régulièrement dans le but d'augmenter leur masse musculaire, 38 % reconnaissent consommer des compléments alimentaires et près de 6 % admettent avoir essayé des substances anabolisantes. Fait plus significatif encore, 90 % des 1 307 garçons interrogés – qui vivent tous dans la région de Minneapolis-St Paul [Minnesota] mais sont représentatifs de ce qui, selon les médecins, serait un phénomène national – disent s'entraîner au moins une fois de temps en temps afin d'acquérir davantage de masse musculaire.(...)

       (...)"Les compléments alimentaires posent problème car contrairement aux médicaments, ils ne sont pas réglementés et il est donc très difficile de connaître leur composition exacte", explique le Dr Shalender Bashin, professeur de médecine de l'université de Boston et chef du service d'endocrinologie, diabète et nutrition du Centre médical de Boston. Ils contiennent parfois des stéroïdes anabolisants, et certains compléments protéinés, même s'ils sont de très bonne qualité, peuvent être dangereux lorsqu'ils sont consommés en grande quantité ou en remplacement des repas, souligne-t-il.

       Les stéroïdes anabolisants sont particulièrement nocifs pour un corps qui n'est pas totalement formé, poursuit le Dr Bashin. En effet, "ils bloquent la production de testostérone chez les hommes", ce qui conduit à de graves problèmes de sevrage chez les adolescents en pleine croissance qui tentent d'arrêter d'en prendre. Pourtant, à force d'associer les stéroïdes à de grands sportifs comme Lance Armstrong (ahaha), on ancre l'idée selon laquelle les produits dopants peuvent être gérés avec succès.(...)

    Lire l'article sur:

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    Luc Desle

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (CET ENFANT QUI PLEURE,
    C’ÉTAIT TOI)

    @@@

    "Et pourquoi je sauterais pas? 
    Vous avez vu l'état de cet immeuble?
    - C'est vrai mais... Heu... 
    Il est très solide, vous savez, alors...
    - Alors quoi?"

    (Source: nobodyplace)

    @@@

    "Incroyable! On ne sent absolument pas
    le goudron se déposer dans mes poumons
    et qui me fera plus tard mourir d'un cancer...
    - On n'arrête pas le progrès, Ma Chérie!"


    Questions sur la démission 
    du commissaire Dalli
    PresseuropFrankfurter 
    Allgemeine Zeitung

       (...) “Les questions se multiplient dans l’affaire Dalli”, constate la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le 16 octobre, le maltais John Dalli, commissaire européen en charge de la Santé et de la Protection des consommateurs, a dû quitter son poste après que l’Office européen de lutte antifraude a cité son nom dans une enquête pour trafic d’influence. Aujourd’hui, c'est l'OLAF même qui est mis en cause : on l'accuse d’avoir transmis les informations concernant Dalli à la justice maltaise, sans en informer le Comité de surveillance de l’OLAF, chargé de “protéger les droits des personnes sur lesquelles il enquête”. 

       Le quotidien estime que si Dalli s’est vraiment rendu coupable en connaissant les avances faites au lobby du tabac par un entrepreneur maltais [Silvio Zammit, qui se présentait comme proche de Dalli] sans rien faire pour l’arrêter, cela doit être examiné par la justice de son pays. C’est ce que stipulent les règles de l’UE. Cependant, l’office anti-corruption OLAF n’a apparement pas pris de gants avec ces règles quand il s’est agi de transmettre ces informations à Malte.

       John Dalli quant à lui rejette en bloc les accusations de tentative de corruption et accuse maintenant le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de l’avoir forcé à démissionner. (...)


    @@@

    "Fixez-moi dans les yeux et répétez:
    Je dois regarder tous les jours, moi et ma famille,
    cet excellent blog qu'est Tu Quoque..."


    @@@

    "Ouaaahhh! Encore un plateau repas que les pauvres n'auront pas!
    - Que cela ne soit pas l'occasion de t'empiffrer, quand même..."


    Souveraineté alimentaire. 
    A quand la fin de l’hypocrisie ?
    Emmanuel Riondé

       (...) L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde en 2009 a été rendu public par l’organisme de l’ONU, Food and Agriculture Organisation (FAO), le 14 octobre dernier. Ce rapport, précédant d’un mois le sommet mondial sur la sécurité alimentaire qui devait se dérouler à Rome du 16 au 18 novembre, est le dixième du genre depuis 1996. Il indique que, bien avant les crises alimentaire et économique de ces deux dernières années, le nombre de personnes souffrant de la faim progressait depuis une dizaine d’années. En 2009, 1,02 milliard de personnes sont sous-alimentées : 1 être humain sur 6 : dont 642 millions en Asie-Pacifique et 265 millions en Afrique subsaharienne. 

       La FAO alerte sur le fait que la réduction de ce nombre à moins de 420 millions d’ici 2015, objectif majeur du Sommet mondial de l’alimentation, ne pourra être réalisée si la tendance actuelle se poursuit. Elle préconise notamment un réinvestissement massif du secteur agricole et, pour pallier les besoins des plus vulnérables à court terme, la mise en place de filets de sécurité. Ambroise Mazal, chargé de mission sur la souveraineté alimentaire au CCFD-Terre solidaire, qui faisait partie de la délégation française au sommet de Rome, en novembre, nous livre son analyse.(...)

        (...) « La situation actuelle n’est certainement pas une fatalité, c’est un scandale politique. Et elle représente avant tout l’échec d’un modèle libéral qui n’a cessé de s’étendre aux pays en développement. Trois étapes marquantes ont concouru à cet échec : d’abord l’obligation faite à ces pays, avec les Plans d’ajustement structurel du FMI, de procéder à un retrait de l’Etat dans les politiques publiques. En Afrique subsaharienne, où de grandes parties des populations essaient de survivre de l’agriculture, la part des budgets des Etats consacrée à l’agriculture est aujourd’hui en moyenne de 4 %, bien moins que dans les pays de l’hémisphère Nord où elle avoisine plutôt les 15 %. 

       Ensuite, en incluant en 1994 l’agriculture dans le commerce mondial, l’OMC a mis en concurrence des Etats pauvres avec les grandes puissances agricoles mondiales. Enfin, la dérégulation des marchés - fin, dans les années 1980, des initiatives onusiennes qui, en réunissant les différents acteurs, permettaient de garantir une certaine stabilité du marché et fin des stocks publics - a conduit à plus d’incertitudes sur les prix, ce qui a toujours constitué un facteur très négatif pour la production agricole. »(...) 

    Lire la suite sur:

    @@@
    Benoît Barvin

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