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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE ATTEND QUE LES MOTS
    SOIENT DES ACTIONS)

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    (Quand il se rase, Batman garde son masque)

    BATMAN 1960’S

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    (Fidèles à leur réputation, les pauvres allemands
    savaient danser sur un volcan, celui de leur
    misère qui s’aggravait)


    Six millions de bas salaires

       (...) En Allemagne, de plus en plus de salariés perçoivent un salaire inferieur à 10 euros bruts de l’heure (peu ou prou le smic français, qui est à 9,40 euros) relate le quotidien de Munich, Süddeutsche Zeitung. D’après l’office fédéral, 20,6% des salariés étaient concernés en 2010, soit six millions de personnes, contre seulement 18,7 % en 2006

       La moitié environ des 7, 8 millions de salariés ayant un travail à temps partiel, un contrat à durée déterminée ou un "mini-job" (un emploi à temps très partiel qui n'est soumis ni à cotisations ni à impôts et ne peut excéder 400 euros par mois) sont concernés par ces bas salaires. Les salariés en mini-job sont particulièrement touchés puisque 84,3% d’entre eux gagnent moins de 10 euros bruts de l’heure. (...) (Un nouveau pays de Cocagne, ce miracle allemand)



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    (Jeune futurs morts fêtant la Toute Puissance de Dieu
    et sa Terrible Miséricorde)

    11 septembre. Le Caire en Egypte. Manifestation 
    devant l'ambassade américaine. (Photo Amr Dalsh. Reuters)

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    (Ce nouveau livre numérique permettait
    d'annoter le livre téléchargé et, même,
    pour les fanatiques, de le gommer
    définitivement...)


    Pourquoi le livre numérique 
    coûte à peine moins que le papier
    Olivier Clairouin

       (...) En France, c’est l’éditeur et lui seul qui fixe le prix de vente, un dispositif que l’on doit à la loi sur le prix unique du livre de 1981, mise à jour en 2011 sur les recommandations de la mission Zelnik afin de prendre en compte l’arrivée du livre numérique. 

       Piochant dans l’échelle des prix proposés par le distributeur (le«modèle d’agence» imposé par Apple), les éditeurs établissent le prix de vente de leurs livres numériques de la même manière que pour leur version papier, en se basant sur les coûts de production. Or, à les entendre, ces derniers restent relativement élevés. Et pour se justifier, donnent parfois des arguments extrêmes, comme la numérisation d'anciens ouvrages, ou la conception d'œuvres multimédias.

       «Dans certains cas ça peut même coûter très cher, plusieurs dizaines de milliers d’euros», assure ainsi Catherine Robin, directrice des ventes chez Robert Laffont, sans donner de chiffres plus précis: «Fabriquer un exemplaire ePub d’un livre ancien nécessite par exemple de tout renumériser, sans compter que vous avez de nombreux coûts qui sont les mêmes que sur le papier: la rémunération de l’auteur, celle de l’éditeur, le marketing, la rémunération de la plateforme...»

       Il y a bien des coûts incompressibles (entre 8% et 15% pour l’auteur, 20% pour le distributeur par exemple), mais il faut noter que le coût d’une numérisation reste relativement limité, à en croire une étude réalisée en 2010 par le Motif, observatoire du livre et de l’écrit en Île-de-France: environ 1.200 euros pour un roman de 256 pages, en prenant en compte l’intégration de métadonnées et le temps nécessaire pour la relecture. Ce qui, même en admettant que l’œuvre soit plus volumineuse, ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan budgétaire de grandes maisons d’édition.(...)

       (...) La raison qui pousse les éditeurs à maintenir le prix du livre numérique au niveau actuel, ils l'avouent à demi-mots. Selon l’étude du Motif, ils parviennent aujourd’hui à dégager «des marges très intéressantes sur leurs livres numériques»: la part du prix de vente revenant à l’éditeur bondit par exemple de 36% pour une version physique vendue chez un libraire à 55% lors que le titre est vendu en format numérique sur les sites d’Amazon ou Apple. Un constat confirmé par les chiffres venus des Etats-Unis où, malgré de ventes en berne, certains éditeurs parviennent à améliorer leur marge opérationnelle grâce aux ventes d’e-books.

       A ces arguments techniques et économiques s’ajoute une considération quasi-culturelle: «Le livre a un prix et il doit le garder», selon Catherine Robin, qui dit refuser de «brader la littérature» en optant pour des prix cassés sur le numérique. Même constat chez Alexis Esmenard, qui soutient néanmoins que les éditeurs français sont«volontaires en la matière pour que le marché s'ouvre». Certains éditeurs, comme Hachette, ont par exemple pratiqué une politique de prix bas sur toute une partie de leur catalogue. Des opérations qui restent assez rares sur un marché qui devrait pourtant représenter 6% des ventes de livres en France en 2015.(...)

    Lire sur:


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    Benoît Barvin

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