• +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (PENDANT QUE LE ROSEAU PLIE
    LE SAGE NE ROMPT PAS)

    +++

    "Mais... Mais t'es dingue! Tu as vu la taille 
    de ma cravate maintenant? 
    - Elle a la même dimension qu'une autre partie
    de ta personne, hé, tocard!"


    (Entre Ursula et Edgard, il y avait de l'eau dans le gaz)

    +++

    "Oh, Mammie, mais tu dois être malade... Tu es toute chaude...
    et Poilue... Et... OOOHHH!!!"
    Gustave Doré

    La bactérie mangeuse de chair et Internet
    Meghan Daum 


       (...) Vous avez sûrement entendu parler de l'horrible histoire d'Aimee Copeland, cette étudiante de Géorgie âgée de 24 ans qui s'est fait couper une jambe le 1er mai et se trouvait sous assistance respiratoire le 4 mai. Lorsque la jeune femme a repris conscience, une bonne partie du public savait ce qu'elle ignorait encore : sa jambe gauche avait été amputée, on lui avait retiré de la peau sur l'abdomen et elle risquait encore de perdre son pied droit et ses dix doigts (elle allait perdre plus tard ce pied et ses deux mains). 
       Tandis que ces informations avaient été placardées pendant des jours sur les sites Internet d'information et que son père avait décrit sa maladie dans l'émission Today [sur NBC], tout ce que savait Aimee Copeland, dans un premier temps du moins, c'est qu'elle avait été hospitalisée pendant plusieurs jours.

       Il n'est pas rare que les malades dans un état critique en sachent moins sur leur état de santé que leurs amis, leur famille et le personnel médical qui les entoure. Mais le cas d'Aimee Copeland est différent, il est extrême. Il témoigne de la curiosité viscérale des gens pour les maladies rares, horribles, comme la fasciite nécrosante, et de la façon dont les nouvelles formes de communication ont remodelé ce que signifie soutenir un être cher dans l'épreuve de la maladie, mais aussi ce que signifie être malade. En d'autres termes, aujourd'hui, une bataille personnelle peut très vite se transformer en spectacle public. (...)

    Lire sur:

    +++

    "Moi aussi j'veux être un cow-boy!
    - Heu... Pas cow-boy... Ecoute mieux..."


    Des enfants ont servi de cobayes

       (...) Plus de 500 enfants hébergés par la fondation Casa Pia au Portugal ont été utilisés entre 1997 et 2007 comme cobayes pour des expériences médicales et dentaires visant à tester l'impact du mercure sur la santé. Ces expériences ont été financées par le gouvernement américain et pratiquées avec l'aval du gouvernement portugais, révèle le site d'information PTJornal.

       Une centaine d'entre eux a subi la batterie de tests sur la seule autorisation de Luis Rebelo, le directeur (à l'époque) de la Casa Pia. L'institution est compromise depuis des années dans une gigantesque affaire de pédophilie dans laquelle sont mouillés des hommes politiques et des personnalités de la presse. L'association Consumers for Dental Choice dénonce ces expériences jugeant que le mercure a des effets nocifs sur la santé et a déposé une plainte au tribunal de La Haye. (...) 


    AUTEUR: MIGUEL MOREIRA 

       (...) L'expérience dentaire, qui a eu lieu au cours d'une décennie, a vérifié les effets sur la santé des enfants d'un mélange contenant du mercure (plomb). Selon la RTP, cette recherche a impliqué 507 enfants de la Casa Pia, dont les âges variaient de 8 à 10 ans, la recherche ayant eu lieu entre 1997 et 2007.

       Les enfants étaient également soumis à des fouilles corporelles, le tout étant financé par le gouvernement des États-Unis. Parmi plus de 500 cobayes, 100 ont été le fait du directeur de la Casa Pia, Luis Rebelo. Il semble que les parents étaient au courant et consentants.

       Luis Rebelo a démissionné, notamment parce que des cas d'abus sexuels sur mineurs ont été prouvés. Il a été remplacé par une certaine Catalina Pestana, qui a décidé de maintenir la présente étude. (...)



    +++

    "Répète-le que je suis une voleuse! Allez!
    Tiens, tiens, tu fais moins le fier maintenant..."

    Ye Fei-fei, of Hong Kong Ballet (photo by Almond Chu)
    (Source: deafmuslimpunx)

    Palace Shangri-La: 
    une princesse saoudienne tente 
    de quitter un palace parisien sans payer
    Le HuffPost/AFP 

       (...) Une princesse saoudienne a été interceptée alors qu'elle tentait de quitter un palace parisien avec sa suite, sans payer la note, dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris samedi de source policière, confirmant une information du Parisien. La police est intervenue dans le cadre d'une assistance à huissier, a-t-on indiqué de source policière.

       La princesse saoudienne, Maha al-Sudaïni, épouse répudiée du prince héritier d'Arabie saoudite, Nayef ben Abdel Aziz, a tenté de quitter le palace Shangri-La, avenue d'Iena, à Paris, en compagnie de sa suite d'une soixantaine de personnes, en laissant une ardoise de près de 6 millions d'euros, selon le Parisien.
       Le quotidien ajoute que l'ambassadeur d'Arabie saoudite a été contacté lors du départ de la princesse, qui bénéficie de l'immunité diplomatique.

       Le directeur de l'hôtel (faux-cul?), Alain Borgers, a déclaré qu'il n'avait "aucun problème" avec ses clients et "aucune ardoise" à ce jour. La princesse Maha al-Sudaïri avait déjà défrayé la chronique pour des impayés. En 2009, la chaîne vestimentaire Key Largo avait saisi la justice pour obtenir le règlement de 89.000 euros correspondant à des achats effectués à son nom. (...) 



    +++
    Luc Desle

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique