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    (Cette momie coréenne faisait preuve d'un incroyable dynamisme)

    Kim Jong-Il en Russie - 22/08/2011
    Le leader Nord-Coréen Kim Jong écrit dans le livre d'honneur de la station de Novobureisky, dimanche 21 août 2011. Une visite exceptionnelle en Russie au cours de laquelle il a pu s'entretenir quelques heures avec Dmitri Medvedev.


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    (Le dialogue socratique entre émeutiers et forces de l'ordre
    prenait souvent un tour des plus convenus)

    Ne légalisons pas l'injustice
       Beaucoup des pillards des émeutes de Londres étaient des opportunistes. Des sanctions disproportionnées ne les inciteront pas à respecter davantage la loi, au contraire.
    17.08.2011. Roger Graef.

       (...) il n'est pas toujours simple de faire la distinction entre la loi et la justice, en particulier lorsque le désordre est en lui-même une forme de protestation contre ce que les citoyens considèrent comme des lois injustes. La répression musclée des manifestations lors du G20 avait conduit sir Denis O'Connor, inspecteur général de la police de Sa Majesté, à publier un rapport sur la défense des principes du maintien de l'ordre par consentement du public. Au grand dam de certains cadres supérieurs de la police, il y faisait la distinction entre les manifestations illégales pacifiques et les mouvements de protestation plus limités régis par les lois sur la sécurité publique qui permettent à la police de disperser les manifestations illégales par la force, comme elle l'a fait lors du G20. Denis O'Connor suggérait à la police de faire preuve de davantage de tolérance dans le cas des manifestations pacifiques – tant qu'elles le restent –, celles-ci faisant partie des rouages nécessaires de notre démocratie. (...)
       (...) Dans les démocraties occidentales, la conception publique du droit intègre la notion de justice – à la fois la justice élémentaire et la justice administrative. Les citoyens ordinairement respectueux du droit ont souvent l'impression que l'injustice fait partie intégrante de la loi et protestent donc – souvent illégalement – contre elle, comme lors des fameuses émeutes contre la "poll tax" [de Margaret Thatcher] au Royaume-Uni. Le "printemps arabe" est une illustration nettement plus violente et plus saisissante des protestations illégales qui peuvent avoir lieu contre l'injustice "légalisée". En Syrie, le président Bachar El-Assad martèle que la répression policière contre les manifestants ne cible que les "bandes terroristes armées" – reprenant ainsi le terme employé par les Etats-Unis et le Royaume-Uni pour revendiquer le droit de franchir un grand nombre de frontières juridiques jusque-là respectées pour ce qui concerne la détention sans procès et l'usage de la torture. (...)
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    "Tu as quelque chose entre les dents.
    - Mais je les ai limées...
    et puis, je ne les montre pas...
    - Tais-toi et souris"

    Strauss-Kahn a perdu 
    une occasion de se taire
    20.09.2011|Stefan Ulrich. 

       (...) Strauss-Kahn n'est pas l'homme de la situation. Sa personnalité n'est manifestement pas à la hauteur de son savoir, ni de son talent. L'affaire du Sofitel de New-York a confirmé des doutes qui existaient déjà, et ce n'est pas l'interview plus satisfaite que contrite que le socialiste vient d'accorder à une chaîne de télévision française [le 18 septembre, sur le plateau du JT de TF1] qui va les dissiper. Strauss-Kahn évoque certes une "faute morale", mais avec l'attitude de quelqu'un qui a commis une infraction au code de la route, et qui considère qu'il lui suffit de payer son amende pour que l'affaire soit close. 
       La prestation de l'ancien patron du FMI a semblé étudiée et calculée. Cet homme semble n'obéir à aucune empathie, ni pour les Français déçus, ni pour ses amis socialistes consternés, mais paraît guidé par l'ambition de revenir bientôt au pouvoir. Strauss-Kahn n'a pas expliqué, minute par minute, les événements fatidiques qui ont eu lieu au Sofitel de New York. Il s'est réfugié derrière la décision de classement sans suite du ministère public américain [qu'il a présenté à tort comme l'équivalent d'un non-lieu à la française]. Il a habilement relancé l'hypothèse d'un complot contre lui sans en apporter la moindre preuve. Il s'est couvert d'éloges, par exemple quand il a déclaré qu'il avait sacrifié toute sa vie au service de l'intérêt général. Et il a à nouveau mis son parti dans l'embarras. (...)
       (...) L'interview de Strauss-Kahn détourne l'attention et sème le trouble. DSK aurait mieux servi les socialistes s'il avait gardé le silence jusqu'à l'élection. Il ne s'agit pas ici de jouer les Savonarole et de prêcher les bonnes mœurs à un responsable politique aux faiblesses humaines. Il s'agit plutôt de l'intérêt général, que Strauss-Kahn a lui-même mis en avant. Un chef d'Etat ou de gouvernement n'a pas besoin d'être un modèle de vertu pour diriger son pays avec succès. Il doit cependant éviter de se retrouver en permanence dans des situations compromettantes et de se rendre ainsi vulnérable, entre autres au chantage. Il doit éviter de donner l'impression de ne plus être maître de ses pulsions. 
       Un dirigeant politique doit davantage veiller à garder contenance qu'un homme ordinaire. C'est le prix du pouvoir (et toc?).
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    "Bon... Mon emploi vert...
    J'en fais quoi, déjà?"



    La bataille des emplois verts 
    Lettre de Wall Street 

       (...) Barack Obama n'avait pas besoin de ça en ce moment. En mai, il avait lui-même promu la société californienne de fabrication de panneaux solaires cylindriques Solyndra au rang de modèle des nouvelles pistes dans lesquelles son pays doit s'engager pour sortir de l'ornière financière et relancer la production de biens. Pour aider à lancer cette entreprise, son administration avait débloqué 535 millions de dollars (393 millions d'euros) à un taux de 1,025 % - un beau cadeau, en dessous du taux d'inflation. Le vice-président Joe Biden lui avait fait l'honneur de poser sa première pierre en septembre 2009. Deux ans plus tard, ce 6 septembre, Solyndra a déposé son bilan. Si aucun repreneur jugé sérieux ne se manifeste d'ici au 25 octobre, ses 1 200 salariés seront à la rue.
       L'ardoise est salée et le sujet politiquement ennuyeux pour l'administration Obama. D'abord, le président s'est, depuis sa campagne, toujours engagé à faire des "emplois verts" un pilier du redémarrage de la production industrielle aux Etats-Unis. Or c'est justement sur ce terrain que sa politique connaît un échec spectaculaire. Ensuite, son nouveau plan de 447 milliards de dollars pour relancer l'emploi est radicalement récusé par ses adversaires républicains, pour qui l'Etat doit cesser de dépenser inutilement et laisser les marchés, ce nouveau Baal, trouver seul les solutions adéquates (virer toujours plus de travailleurs?). Enfin, dans ce que l'opposition tient pour être le "scandale Solyndra", c'est l'idée même des bienfaits de l'association capitaux publics - capitaux privés qui est remise en question, au moment précis où M. Obama, dans un tournant sensible de sa communication politique, prône ce qui s'apparente à une bonne vieille "politique industrielle" financée par un élargissement de la recette fiscale.(...)
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    Benoît Barvin

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