• ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'ATTENDS PAS DU TEMPS 
    QU'IL TE FASSE CRÉDIT)

    ¤¤¤
    (La fille de l'eau n'était pas un mythe)


    Nobuhiko Ôbayashi , emotion 1966

    ¤¤¤
    (Danseuse indienne exécutant 
    la danse de l'évacuation)



    IRAK

    L'Inde forcée 
    d'évacuer ses ressortissants...

       (...) Avec l'aggravation de la situation qui frappe l'Irak, l'Inde a décidé d'évacuer ses ressortissants. Un navire de guerre indien a été déployé dans le golfe Persique et est maintenu en état d'alerte tandis que l'armée de l'air indienne a mobilisé des avions de transport lourds C17 et C-130J Super Hercules, en prévision d'une évacuation imminente. Les résidents indiens habitent surtout dans les villes de Najaf, Karbala et Bassora. 

        Mais, ils sont plus de 10 000 travaillant en Irak et qui veulent revenir. 39 ressortissants indiens sont par ailleurs toujours détenus en otages à Mossoul. Le navire de guerre envoyé par Delhi est un destroyer lance-missile INS Mysore. Un cabinet de crise a été formé à Delhi. A la question de savoir si le gouvernement indien avait engagé des pourparlers avec ses voisins régionaux pour libérer les 39 otages, le Ministre des affaires étrangères indien, Sushma Swaraj a répété que le gouvernement avait frappé à toutes les portes : "les portes avant, les portes arrière et les trappes". 

       46 infirmières indiennes sont aussi bloquées dans le campus universitaire de Tikrit loin du centre ville où auraient lieu de violents combats menés par les forces gouvernementales irakiennes. 100 ressortissants indiens demeureraient au cœur de la zone de conflit en Irak, principalement dans les régions du Nord qui ont été envahies par les djihadistes et où s'est formé un califat sur la frontière syro-irakienne. 

       Il y a quelques jours 17 Indiens ont été évacués par hélicoptère de la zone de conflit de Samarra. Enfin, des fonctionnaires indiens ont été envoyés en Irak pour favoriser le rapatriement de leurs concitoyens et une réunion houleuse de tous les ambassadeurs ou consuls indiens du Golfe a eu lieu aux Emirats./03.09/ ML.


    ¤¤¤
    (La pluie...
    Toujours recommencée)



    ¤¤¤
    Luc Desle

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA NUIT EST FAITE POUR DORMIR,
    PAS POUR  TE SOUVENIR
    DU JOUR PASSÉ)

    ***
    "Oui, alors je lui ai dit que... 
    Comment? Tu trouves que j'ai de jolies fesses?
    Mais comment tu sais ça, toi?
    - Oh comme ça... Disons, une intuition..."


    Photo: André de Dienes

    ***
    (Soldat français montrant le maniement
    des armes destinées aux Kurdes)



    IRAK

    Les armes françaises, 
    symbole d'une Europe 
    qui se réveille ?

    PAUL GRISOT ET CAROLIN LOHRENZ

       (...) La France s'est placée en tête de la mobilisation européenne contre les djihadistes et livre des armes aux Kurdes en Irak. Cette mesure vise à "répondre aux besoins urgents exprimés par les autorités régionales du Kurdistan", a indiqué l'Elysée, sans toutefois préciser la quantité et la nature des armements livrés.

       Cette décision a impressionné la presse outre-Rhin, où le gouvernement et l'opposition sont unis dans leur hésitation : "Paris, lui, arme les Kurdes en Irak", titre la Süddeutsche Zeitung au lendemain de l'annonce de François Hollande de soutenir avec du matériel de guerre le combat des peshmergas – les combattant kurdes – contre l'Etat islamique (EI) en Irak. 

       "L'Allemagne polémique, la France agit", constate en une le quotidien berlinois Die Welt. Mardi, Berlin a déclaré qu'il livrait déjà du matériel non létal à l'Irak et continue depuis à "ne pas exclure des livraisons de matériel de guerre", tandis que le Royaume-Uni et la République tchèque se mobilisent pour aider les combattants kurdes.

       D'après la presse britannique, Londres aurait de son côté envoyé des officiers des forces spéciales (SAS) la nuit dernière, aux côtés des "instructeurs" américains envoyés par Obama. D'après The Times, "les officiers du SAS [britannique] sont dans la région, et envoient des informations à Londres".

       Le Premier ministre David Cameron a expliqué le 13 août qu'une mission de sauvetage des réfugiés était à l'étude, et que "la Grande-Bretagne y jouerait un rôle", sans dévoiler davantage de détails.

       "Pas un mot sur les Forces spéciales, alors que les [hélicoptères de transport de troupes] Chinooks de la RAF rejoignent les avions de chasse pour des missions de sécurité au-dessus de l'Irak", regrette le quotidien de gauche The Independent, qui déplore le manque de transparence du gouvernement au sujet de l'opération militaire qui s'annonce.

       Des appels ont été lancés "pour que le Royaume-Uni suive la France en armant lui-aussi les combattants kurdes", explique The Independent. Ce à quoi David Cameron s'est contenté de répondre que, "concernant les munitions que [les combattants kurdes] veulent obtenir, la Grande-Bretagne joue un rôle pour les aider à les obtenir".

       "L'Europe se réveille", titre pour sa part Die Presse en Autriche. Mais si "la France, comme première dans l'UE, s'est enfin résolue à soutenir les Kurdes en Irak, cela sera-t-il suffisant?" s'interroge le quotidien viennois.

       "L'Europe ne veut plus rester spectatrice du massacre qu'une meute de barbares extrémistes inflige aux Yézidis et chrétiens d'Irak. La France, toujours partante pour entrer en action, s'est lancée. […] Mais elle aussi laisse les autres faire le sale boulot : ce sont les Kurdes qui sont priés de risquer leurs vies sur leur territoire, avec le soutien aérien des Etat-Unis. Cela ne permettra pas de venir à bout des fanatiques autour du calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi. Pour repousser l'Etat islamique dans le royaume de l'imagination malsaine, il faudra une intervention internationale, au mieux avec un mandat de l'ONU. Mais après les expériences de la décennie passée, aucune puissance occidentale ne veut se noyer dans le marais irakien, pas les Etats-Unis, et pas les Européens non plus."


    ***

    (Marie-Noëlle avait une façon bien à
    elle de faire du gringue aux Messieurs)


    100% ART
    (Source: yournaoko )

    ***
    Luc Desle

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (UN GRAIN DE RIZ 
    EST LE DÉBUT DE TA FORTUNE)

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    (Cette Blonde foulait aux pieds la Littérature,
    la Vilaine...)



    +++




    MOYEN-ORIENT

    Le Kurdistan prépare son indépendance

    BEN VAN HEUVELEN
    THE WASHINGTON POST

       Les forces militaires du Kurdistan, connues sous le nom de peshmergas (“ceux qui bravent la mort”), ont repris la plupart des positions abandonnées par l’armée nationale dans le nord du pays, élargissant ainsi nettement la zone sous contrôle kurde. 

       Les Kurdes viennent également de franchir une étape importante vers l’indépendance économique en renforçant leur partenariat stratégique avec le gouvernement turc. Fin mai, ils ont commencé à exporter du pétrole grâce à un oléoduc traversant la Turquie, dont les recettes devraient atterrir sur un compte bancaire détenu par les Kurdes, et non dans les caisses du Trésor irakien. 

       Depuis le début de l’année, le Premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, a répliqué aux ambitions pétrolières kurdes en supprimant la dotation mensuelle de la région prélevée sur le budget national. L’Etat irakien a également déposé une demande d’arbitrage international à l’encontre de la Turquie pour avoir favorisé ces exportations, considérées par Bagdad comme de la contrebande, et a menacé de poursuivre en justice quiconque se porterait acquéreur de ce pétrole. 

       Dans un tel climat de tension, Arbil, la capitale du Kurdistan, n’a aucune envie d’apporter un soutien militaire, de quelque nature qu’il soit, à Maliki.“L’Etat irakien prend les Kurdes en otages et il serait déraisonnable de sa part d’attendre que ceux-ci lui viennent en aide au vu des circonstances sans accéder à certaines de leurs requêtes”, analyse un conseiller de l’Etat kurde qui préfère garder l’anonymat. Les peshmergas affirment qu’ils n’ont pas essayé d’évincer l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) des territoires dont ils ont pris le contrôle. 

       “Dans la plupart des régions, on les laisse tranquille et eux aussi nous laissent tranquilles – ainsi que les civils”, assure le général de corps d’armée Shaukur Zibari, un des chefs peshmergas. Plusieurs années durant, les Etats-Unis ont essayé de négocier des accords visant à rapprocher Erbil et Bagdad, mais ces efforts ont été vains, les deux camps ayant des visions diamétralement opposées de l’avenir du pays. Alors que Maliki a plaidé en faveur d’un contrôle centralisé – notamment sur les ressources pétrolières, qui représentent 95 % des recettes de l’Etat –, les Kurdes ont exigé que la Constitution leur accorde une autonomie quasi totale. (...)

       (...) Le climat est devenu tellement tendu ces derniers temps que des chefs de file kurdes ont laissé entendre que, faute de concessions de la part de Maliki, ils organiseraient un référendum sur l’indépendance – lequel verrait à coup sûr une victoire du “oui” dans un contexte de regain du nationalisme kurde. Les tensions ont également été aggravées par les différends territoriaux. 

       Après la chute du régime de Saddam Hussein, qui avait orchestré des campagnes d’épuration ethnique, plusieurs groupes ethniques ont revendiqué une bande de terre qui s’étend à travers le pays, profitant du non-règlement de la question de la frontière officielle entre le Kurdistan et l’Irak fédéral. L’épicentre symbolique de ces querelles est la ville pétrolière de Kirkouk, que certains ont baptisée la “Jérusalem des Kurdes”. 

       Le 10 juin, après le départ de l’armée nationale, des drapeaux kurdes ont été hissés à la place des drapeaux irakiens, et Jabbar Yawar [porte-parole des peshmergas] a déclaré que les forces kurdes “[contrôlaient] désormais la ville de Kirkouk et sa région”. Des responsables kurdes ont fait savoir que même les sites pétroliers de l’Etat irakien étaient désormais sous la garde des troupes kurdes. 

        (...) A l’heure où ils tentent de consolider leur territoire, les Kurdes, qui n’ont pas d’accès à la mer, ont besoin d’un poumon économique, et se sont pour cela tournés vers la Turquie. L’empressement de la Turquie à faciliter cette autonomie marque un revirement spectaculaire de la part du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, dont l’administration s’est inquiétée autrefois d’un Kurdistan irakien indépendant qui risquait de donner des idées à la minorité kurde de Turquie. Erdogan s’est finalement laissé convaincre, au vu des convergences d’intérêts, et notamment de la demande énergétique croissante de la Turquie. En outre, le Kurdistan irakien sert aujourd’hui de zone tampon entre la Turquie et le Sud, où règne l’anarchie, dans un contexte de montée en puissance de l’EIIL.

    Repères: 

       Le Kurdistan d’Irak est autonome depuis les années 1990. Ce statut s’est renforcé dans l’Etat irakien fédéral mis en place après la chute de Saddam Hussein, en 2003. La région possède son propre gouvernement et ses propres institutions. Elle a connu en une décennie un développement économique rapide, notamment en raison de sa stabilité et de sa sécurité en comparaison du reste de l’Irak. 

       La zone pétrolifère de Kirkouk, très disputée, a été récupérée par les peshmergas (l’armée kurde) après la déroute de l’armée irakienne. Environ 5 millions de Kurdes vivent dans cette région, sur les 28 millions de Kurdes disséminés sur quatre pays (Irak, Iran, Turquie, Syrie). Des milliers d’Irakiens cherchent refuge dans la région autonome depuis le début de l’offensive des djihadistes de l’EEIL .


    +++

    (La Fille qui fumait trop finit en fumée)



    +++
    Benoît Barvin

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  • £££
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU N'AS PAS BESOIN DE BONS POINTS
    POUR AVANCER DANS LA VIE)

    £££

    "Oui, oui, ces horribles chapeaux sont

    des créations originales qui...
    - Comment ça, horribles?!"



    £££


    DavidP tagged ...

    IRAK
    Blair justifie 
    encore une fois la guerre




       (...) A la suite de l'avancée des troupes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (Eiil) en Irak qui a ranimé le débat sur le bien-fondé de l'invasion du pays en 2003, Tony Blair maintient que celle-ci était justifiée.

       Dans un essai controversé, publié sur son site web et repris dans plusieurs journaux, l'ancien Premier ministre estime qu'"il faut que nous nous libérions de l’idée que c’est 'nous' qui avons causé ceci [la situation actuelle en Irak]. C’est faux. [...] La cause fondamentale de la crise est liée au sein de la région, non pas à l’extérieur." Blair, qui menait l'invasion d'Irak en 2003 aux côtés des Etats-Unis, trouve qu'"il est bizarre d'argumenter que la situation actuelle ne serait pas survenue si nous n'avions pas fait tomber Saddam Hussein". (...)
       (...) Dans son essai, Blair tente de démonter ce qu'il appelle les deux arguments majeurs contre l’invasion de l’Irak en 2003, c’est-à-dire le manque de preuves que Saddam Hussein disposait d’armes de destruction massive et l’idée que l'lrak serait aujourd’hui un pays stable si Saddam Hussein n’était pas tombé. 

       En ce qui concerne le premier argument, Blair estime qu"il aurait été très peu probable" que "Saddam se fût abstenu d’utiliser des armes chimiques" contre les Irakiens, en rappelant qu'il avait utilisé dans les années 1980 des armes chimiques contre les Iraniens et contre sa propre population".

       Quant au deuxième argument, Blair rappelle le "printemps arabe" de 2011, qui selon lui aurait eu des conséquences catastrophiques pour l'Irak. "L'Irak, sous le régime le plus brutal et cynique [de la région], aurait-il été par miracle une oasis de calme ? Le scénario le plus probable, c’est que l’Irak aurait été englouti dans la même éruption [de révoltes]. La réponse la plus probable de Saddam Hussein aurait été de se battre pour maintenir son pouvoir. [...]. Imaginez les conséquences ! De l’autre côté de la frontière [en Syrie], une minorité soutenue par des chiites qui s’accroche au pouvoir en essayant d’arrêter l’insurrection majoritairement sunnite ; en Irak, on aurait vu l’inverse. Le risque aurait été une guerre sectaire totale à travers la région."(...)

       (...) Les propos de Blair ont rencontré de violentes réactions dans son pays. Dans sa chronique publiée dans le Daily Telegraph, le maire de Londres Boris Johnson estime que "Blair devrait la boucler ou au moins accepter la réalité de cette catastrophe qu’il a contribué à générer". Il considère que "l'invasion de l'Irak s'est révélée une erreur tragique" qui réside aussi dans le manque d'engagement des Britanniques et des Américains pour assurer une transition démocratique après la chute du dictateur. Selon Johnson, "la réalité est que, avant l’invasion en 2003 [en Irak] menée par les Etats-Unis, il n’y avait pas de présence d'Al-Qaida dans ce pays, aucune. 

       Certes, Saddam Hussein était un tyran bassiste sans scrupules qui traitait sa population avec une brutalité alarmante. Mais il n'entretenait aucun lien avec les auteurs des attaques du 11 septembre 2001 au World Trade Center, et ne disposait pas d’armes destruction massive." 

       La vérité, c’est que nous avons détruit les institutions d’autorité en Irak sans avoir la moindre idée de ce qui allait suivre [...] Plus de 100 000 Irakiens morts seraient encore vivants [si l'invasion n'avait pas eu lieu]. Quand nous avons voté pour cette guerre – y compris moi –, on l’a fait avec ce qui paraît aujourd’hui une supposition naïve que les gouvernements britannique et américain avaient un projet pour après [...], qu'il y aurait "un projet pour une transition comme ce fut le cas avec l’Allemagne en 1945, où la machinerie basique et essentielle était poursuivie tout en mettant en place un programme de dénazification". (...) 

       (...) Mais si cette invasion en 2003 était "de la folie" et semble avoir été "motivée par l’envie générale de contrôler un des plus grands exportateurs de pétrole dans le monde et de faire tomber Saddam Hussein", Johnson ne plaide pas contre l’interventionnisme. La situation en Irak "ne veut pas dire que toute intervention est toujours, et partout, mauvaise [...] Il serait faux de conclure que parce que nous avions tort en ce qui concerne l’Irak, nous aurions toujours tort de tenter de changer les choses."

       Même son de cloche dans le Daily Mail qui titre : "Le carnage fait honte à Blair". Le général britannique sir Michael Rose réfute l'argumentation de Blair pour exposer sa "fausse logique". Le général regrette que Tony Blair reste "en déni total sur la catastrophe qu'il a infligée non seulement au peuple irakien, mais aussi à des millions d'autres personnes à travers le Moyen-Orient à la suite de l'invasion de 2003 [...] Blair n'assume pas la moindre responsabilité et refuse toujours de s'excuser de nous avoir menés à la guerre."


    £££

    "Heu... Ça veut dire oui?"




    £££
    Luc Desle

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ENVIE EST SUIVIE
    D'UNE PROFONDE AFFLICTION)

    °°°

    (La femme qui était montée seule sur ce cactus,
    s'y dessécha sur place)


    by Nika Kaiser

    °°°

    (Terroriste barbaresque fumant 
    tranquillement la calumet de la guerre)



    IRAK
    Le groupe terroriste Eiil 
    est millionnaire

    COURRIER INTERNATIONAL

       (...) Alors que le groupe rebelle a pris le contrôle de la deuxième ville du pays, il a aussi braqué la banque centrale de Mossoul, rapporte The Washington Post. D’après le gouverneur de la région, l'Eiil est en possession de 500 milliards de dinars irakiens, soit 313 millions d’euros. Les islamistes ont aussi braqué d’autres banques alentour et collecté "une grande quantité de lingots d’or", rapporte l’International Business Times. Un tel butin fait de l'Eiil le groupe djihadiste le plus riche au monde, plus riche qu’Al-Qaida ou même plus riche que certains pays comme le royaume de Tonga ou la république des îles Marshall. Le budget des talibans par exemple s’échelonne entre 50 et 300 millions d’euros, et celui du Hezbollah entre 150 et 340 millions.

       La nouvelle richesse de l'Etat islamique en Irak et au Levant va grandement compliquer la tâche du gouvernement irakien de défaire le groupe rebelle. Pour The Washington Post, "l’Irak est empêtré dans une guerre civile". Le quotidien s’inquiète de la "vulnérabilité" de Bagdad alors que les insurgés ne sont qu’à 110 km de la capitale et que l'armée irakienne s'effondre. Le président Nouri Al-Maliki a déclaré l'état d’urgence national et appelé, le 10 juin, à "confronter cette attaque vicieuse". 

       "L’argent d’Eiil complique cet appel à l’action", ajoute le Postavant de citer l’analyste Brown Moses : "Avec 313 millions d'euros, le groupe est en mesure de verser à 60 000 soldats une solde mensuelle de 450 euros pendant un an." Bien que, d’après une étude du Soufan Group [agence spécialisée dans les études d’intelligence et de géopolitique], le groupe n’ait pas de mal à attirer les recrues, déjà 12 000 militants étrangers – dont 3 000 venus de l’Occident – ont été enrôlés. (...)


    °°°
    "Que fait là votre main?
    - Je tâte votre sein...
    Le téton en est moelleux"



    °°°
    Luc Desle

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  • $$$
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE MANGE PAS LE MONDE,
    MANGE AVEC LUI)

    $$$

    "Vous m'assurez que vous ne voulez ni voler,
    ni vous enrichir, ni détruire, ni mentir, ni...
    - Yep yep, Sir!
    - Alors entrez, vous êtes ici chez vous"


    Annex - Garland, Judy (Wizard of Oz, The)
    doctormacro.com

    Vous en avez assez de la crise ? 
    Venez à Goodland

       Ce texte initialement publié sur le site du Guardian a été traduit et présenté par Pierre Johnson, auteur, consultant, fondateur de Solecopedia, encyclopédie partagée de l’économie sociale, écologique et solidaire.

       (...) Andrew Simms, expert à la New Economics Foundation(think tank progressiste britannique) a décrit le 17 février dernier, dans le Guardian, un pays qu’il a nommé « Goodland ». Il emprunte les plus prometteuses des innovations sociales à différents pays du monde, pour dessiner une nation ou règne les valeurs d’équité, de justice sociale et de partage.

       Vous pensez en ces temps difficiles qu’il n’existe aucune alternative fondamentale à l’économie telle qu’elle est ? Alors venez à Goodland. Vous aurez peut-être envie d’y rester.

       Dans cette nation, le président a refusé d’occuper le palais national, pour résider avec sa femme dans un modeste deux pièces. Il redistribue 90% de son salaire, afin de partager le combat quotidien de ses concitoyens pour survivre. La nouvelle constitution de ce pays a été rédigée par un groupe de citoyens. Lorsque son secteur financier s’est effondré, les spéculateurs ont dû assumer leurs pertes et les coupables ont été poursuivis en justice, sans que les banques bénéficient, comme ailleurs, de plan de sauvetage public.

       Le système bancaire du pays est aujourd’hui dynamique et basé sur une économie locale. Il est à l’abri des risques majeurs, parce qu’il est en grande partie sous statut coopératif et au service des petites et moyennes entreprises. A Goodland, le bien-être humain est plus important que la croissance économique. Le pays est doté d’un plan national pour garantir le bien-vivre, de services gratuits d’éducation, de santé, de garde subventionnée et d’un soutien efficace aux personnes âgées. Il dispose d’une loi fondamentale, qui garantit la protection de ses écosystèmes.(...)

       (...) Les villes de Goodland sont vertes, et ses habitants y font pousser des aliments biologiques et sains. Le pays a prévu de ne plus exploiter les combustibles fossiles en 2017, et son secteur économique comprend des coopératives de grande taille, intelligemment connectées et productives. Chaque personne peut par choix bénéficier d’une semaine de travail plus courte.

       Fantasme absolu ? Non, Goodland existe. Ses multiples facettes sont juste dispersées dans le monde réel. Elle ressemble à un club de foot imaginaire, où vous pourriez construire votre équipe idéale avec tous les joueurs célèbres, mais en mieux. Cette économie de conte de fées n’est pas limitée par le stock de joueurs, mais croît plutôt grâce à l’émulation créée par les meilleures pratiques trouvées ça et là.

       Le président mentionné est José Mujica d’Uruguay. Il vit avec environ 450 livres sterling (516 euros) par mois. Sa garde présidentielle est composée de deux policiers et d’un chien à trois pattes. Il conduit une coccinelle de 1987 et critique le « modèle de développement » des pays riches, réprimandant les dirigeants des autres pays pour leur « désir aveugle d’atteindre une croissance par la consommation ».

       Après l’effondrement financier de l’Islande, la révolution des « casseroles » a ouvert la voie à une nouvelle constitution rédigée par les citoyens, en attente d’adoption, qui a compté avec la participation active de la moitié de l’électorat. Comme l’économiste et prix Nobel d’économie Paul Krugman l’a souligné, au lieu de faire payer la crise à la population, l’Islande a « laissé les banques faire faillite » et, au lieu d’apaiser les marchés financiers, a « imposé des contrôles temporaires sur les mouvements de capitaux pour se donner une marge de manœuvre ». A Porto Alegre, au Brésil, les citoyens se réunissent chaque semaine depuis 1990 pour décider comment une grande partie des fonds publics de la ville est dépensé. C’est ce qu’on appelle le budget participatif, lequel a conduit à doubler en sept ans l’accès à un assainissement adéquat dans les quartiers pauvres.(...)

        (...) L’une des raisons qui explique pourquoi l’Allemagne a été moins touchée par la crise bancaire, c’est que 70% du secteur des banques est composé de banques de petite taille ou coopératives. Par comparaison, au Royaume-Uni les cinq premières banques détiennent 80% des prêts hypothécaires et 90% des comptes des petites et moyennes entreprises. Les banques allemandes ont un double mandat, celui d’être utiles aussi bien que rentables. Elles sont aussi le plus souvent propriété mutuelle, ne se livrent pas à des spéculations risquées, ont une connaissance du milieu local, une autonomie et la possibilité de prendre des décisions par branche.

       En Espagne, la coopérative à plusieurs têtes Mondragón, qui vaut 14 milliards d’euros et compte plus de 80 000 employés, démontre que des modèles de propriété d’entreprises qui reposent moins sur l’intérêt individuel et davantage sur l’engagement et la coopération des salariés peuvent réussir à grande échelle. Et le succès de l’initiative hollandaise d’une semaine de travail plus courte suggère que nous ne sommes pas condamnés à nous tuer au travail, quoiqu’en dise la coalition au pouvoir ([au Royaume-Uni, pays de l’auteur de cet article, ndlr].)

       Le Bhoutan est célèbre par la mesure de sa réussite mesurée non pas par le PIB - une simple mesure de la quantité et non de la qualité de l’activité économique - mais évaluée à l’aune du Bonheur national brut. Cet indicateur composite utilise 151 variables, dont la bonne gouvernance, l’éducation, la santé, la résilience écologique, la vitalité des communautés, le bien-être, l’utilisation du temps, le niveau de vie et la diversité culturelle.(...)
    Lire la suite sur:
    $$$

    « L’amour est profondément animal : 
    c’est sa beauté. »
    Rémy de Gourmont



    "Qu'ess-qui dit?
    - Des trucs pour humains..."


    $$$

    "L'Irak? C'est un immense espoir pour nous autres,
    talibans d'Afghanistan..."


    IRAK 
    L’échec américain
    Randa Takieddine

       (...) Le dixième anniversaire de la chute de Saddam Hussein aurait dû être un grand moment de joie pour le peuple irakien. Or la situation est loin d’être satisfaisante. Sur le plan politique, les tensions entre sunnites et chiites s’aggravent, ainsi que le conflit avec les Kurdes, et le Premier ministre Nouri Al-Maliki n’est plus aimé ni par son gouvernement, ni par la population. Par ailleurs, la corruption s’est répandue dans tous les secteurs du pays, et la stabilité et la sécurité sont loin d’être rétablies. 

       Cette tragique situation soulève des questions sur la politique d’Obama au Moyen-Orient. Le président américain a abandonné l’Irak à l’Iran et permet au Premier ministre irakien de se mettre au service des deux régimes voisins, iranien à l’est et syrien à l’ouest. 

       Incontestablement, l’invasion américaine de l’Irak avait été une catastrophe. Aussi l’histoire jugera sévèrement l’action de Bush, mais elle blâmera également Obama. Car le retrait de troupes auquel Obama a procédé n’a pas été accompagné des mesures nécessaires pour permettre une vie démocratique échappant aux ingérences iraniennes. 

       La politique d’Obama soulève beaucoup de questions également en ce qui concerne la Syrie, puisqu’il refuse toujours d’armer l’opposition. Que cherche-t-il ? En retirant les forces américaines de l’étranger et en se montrant conciliant, tente-t-il de se mettre à l’abri de tensions avec des acteurs politiques inconfortables tels qu’Al-Maliki en Irak, Khamenei en Iran et les Frères musulmans en Egypte ? La responsabilité d’Obama dans le fait que depuis la chute de Saddam Hussein l’Irak n’est toujours pas rétabli est d’autant plus grande qu’il laisse la situation syrienne évoluer vers une catastrophe. Tout cela sous prétexte de ne vouloir à aucun prix intervenir militairement à aucun endroit. 

       Le destin de l’Irak est inquiétant. Ce qui est certain, c’est qu’Obama, comme George Bush avant lui, a échoué dans sa politique irakienne. (...)


    $$$

    Benoît Barvin

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (POUR NE PAS REGRETTER 
    TES MAUVAISES ACTIONS
    N'EN COMMETS PAS)

    +++

    (Le lapin blanc d'Alice avait viré de bord)





    +++

    "S'il y a de l'uranium dans mes munitions?
    Et pourquoi pas des carambars, tant que vous y êtes?"


    Irak : 
    après les feux de la guerre, 
    les cancers
    Agnès Stienne

       (...) La situation environnementale de l’Irak est calamiteuse. En cause, les industries polluantes et l’absence de règlement pour les contrôler. Les guerres et les insurrections qui ravagent le pays depuis trente ans ont, elles aussi, des conséquences désastreuses sur l’environnement, notamment lorsque pipelines et sites industriels sont bombardés. Mais ce n’est pas tout. Il semble (il semble...) que les munitions utilisées pour soumettre les villes irakiennes pendant la guerre du Golfe (1990-1991) et l’invasion en 2003 par les Etats-Unis et ses alliés (Lire « Une guerre à mille milliards de dollars », Défense en ligne (blog du Monde diplomatique), janvier 2011) soient devenues un agent majeur de pollution environnementale, avec de graves conséquences sur la santé publique.

       « Atomisées » dans la nature lors des bombardements, elles continuent de tuer à petit feu les populations civiles plusieurs années après que les combats aient cessé. Les militaires réfutent, la science dénonce.(...)

       En 2005, le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), dans un rapport intitulé « Assessment of environmental hot spots in Iraq », estimait à plusieurs milliers le nombre de zones contaminées cumulant — à des degrés divers — pollutions industrielles et contaminations militaires. Plus de trois cents « points chauds » — comprendre hautement toxiques —, ont été identifiés, parmi lesquels quarante-deux sites concentrant des taux considérables de dioxine et d’uranium appauvri, et dont dix avec des taux très élevés de radioactivité.(...)

    Utilisation de munitions à uranium appauvriCarte : Agnès Stienne, 2012.

       On retrouve une forte accumulation de dioxine aux abords des installations industrielles détruites pendant la guerre du Golfe, alors que la stratégie consistait à pilonner systématiquement les sites industriels civils et militaires, pipelines et raffineries. Dans la région de Bassorah, l’une des plus touchées par les bombardements, c’est un véritable désastre sanitaire. « Business is business » : après 2003, la priorité fut donnée à la remise en service des installations pétrolières et gazières. Hélas, les pluies de pétrodollars — loués par M. Blair — n’ont pas encore réussi à lessiver les zones contaminées.

       L’uranium appauvri, interdit par certains pays, provient des munitions utilisées par la coalition en 1991 et 2003 [1]. Ce métal lourd a les faveurs de l’industrie de l’armement en raison de son fort pouvoir de pénétration des matériels blindés. Une fois la charge explosée, ce composant chimique se disperse et s’infiltre dans le sol et dans l’eau, occasionnant des pollutions durables dans les rues, les jardins, les champs ou les aires de jeu pour enfants… Il contamine aussi les soldats sans que le commandement ne s’en émeuve (étonnant...). D’autres métaux lourds, comme le plomb et le mercure, entrent dans la composition des munitions et se retrouvent aussi disséminés en quantités significatives dans l’environnement.(...)


    Suite sur:

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    (La musique, extase suprême?)

    (outerlimboから)

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    (Ce joueur de pipeau ressemblait 
    étrangement à un banquier)


    Après le scandale du Libor, 
    c’est au tour de l’Euribor
    PresseuropLe Figaro, 
    The Wall Street Journal Europe

       (...) “Un taux peut en cacher un autre. Idem pour les scandales”, ironise Le Figaro, qui rapporte des informations du Wall Street Journal selon lesquelles “la Commission européenne s’apprête à accuser plusieurs banques de tentative de connivence dans la fixation de l’Euribor.”

       Entre la mi-2005 et la mi-2008, des traders indélicats (tautologie?)  se seraient entendus pour demander à leurs collègues à la trésorerie de soumettre un taux plus haut ou plus bas, histoire de mieux valoriser leurs positions. Face à ça, Bruxelles s’interroge à la fois sur l’existence d’une fraude et sur un viol des règles de la concurrence.

       Le quotidien français rappelle qu’une “douzaine de banques feraient l’objet d’une enquête [depuis octobre 2011], y compris la Société Générale, le Crédit Agricole, HSBC et la Deutsche Bank.” Et que l’information du journal américain des affaires est un pavé dans la mare pour la Fédération bancaire européenne qui gère l’Euribor et qui pensait qu’un panel à 43 banques protégeait l’indice de référence européen par rapport à son cousin britannique, plus light.” [le Libor rassemble 18 banques]




    +++
    Benoît Barvin

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  • °°°
    Les vrais hommes de progrès 
    sont ceux qui ont pour point de départ 
    un respect profond du passé.
    Renan (Ernest)

    (Et pas du pouvoir, quel qu'il soit.
    Et, en plus, ça prend la pose...)

    °°°
    Le cri du pauvre monte jusqu'à Dieu 
    mais il n'arrive pas à l'oreille de l'homme.
    La Mennais (Félicité de)
    http://www.topito.com/top-10-des-titres-a-la-con-sur-capital

    "Et pas aux miennes non plus... Grrrr..."

    °°°
    Quand les riches se font la guerre, 
    ce sont les pauvres qui meurent.
    Sartre (Jean-Paul)


    "Cap'taine, vous z'avez vu: l'eau, ici, est rouge...
    - P'Tain, sûrement qu'le sol y r'gorge de bauxite. 
    Va prévenir l'commandant!"


    (...) Guerre en Irak
    Au total, il y aurait eu 109.032 morts, dont 60% sont des civils, 
    entre janvier 2004 et décembre 2009.(...)


    °°°
    Le plus grand des maux et le pire des crimes, 
    c'est la pauvreté.
    Shaw (George Bernard)

    "J'y pense tous les jours... 
    Ça me donne même des maux d'estomac... 
    Mais être pauvre, c'est le nom d'une maladie, 
    rassurez-moi?"

    °°°
    Il y a des écrivains chez lesquels la pensée 
    semble une moisissure du cerveau.
    Gourmont (Remy de)

    "Mais? Mais je ne suis pas écrivain!
    - En plus! Décidément..."

    °°°

    Benoît Barvin

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