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    Pensées pour nous-mêmes:


    (Ne pense pas à vivre mais vis. Simplement)

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    (Le Dieu de la Testostérone
    se la coulait douce)

    Pourquoi les Danois ont de petits testicules
    De l'influence de l'environnement 
    et des produits chimiques sur le volume testiculaire
    (mais pas que...).
    Florence Williams
    Traduit par Jean-Clément Nau

       (...) La testostérone (entre autres hormones mâles) affecte les parties génitales, mais aussi le cerveau. Dans une curieuse étude publiée en novembre dernier dans l'International Journal of Andrology, la chercheuse américaine Shanna Swan a observé l'attitude de jeunes garçons vis-à-vis des jeux dits «masculins». Leurs mères avaient toutes consenti à des analyses d'urine pendant leur grossesse; le Dr Swan savait donc à quel degré chaque fœtus mâle avait été exposé aux phtalates dans le ventre maternel. Elle a noté que les enfants ayant été exposés aux plus forts taux de phtalates étaient aussi ceux qui répugnaient le plus à jouer avec les pistolets en plastique. Bien que rien ne permette d'affirmer quel sera le comportement futur de ces jeunes enfants, Swan affirme que ces données laissent penser que«l'exposition prénatale aux phtalates, même à faible niveau, peut provoquer des changements profonds et permanents» dans le cerveau et les organes reproducteurs (en clair, un beau mâle loucherait vers les poupées des femelles?) .
       Chez les experts, cette théorie selon laquelle les produits polluants dérégleraient les hormones mâles ne fait toutefois pas l'unanimité (pas plus qu'ils ne provoqueraient d'autres maladies, un rien plus pénibles, ou mortelles?). Plusieurs études conduites sur des animaux vont dans de sens, mais cette hypothèse est difficile à prouver chez l'homme. Le Dr Michael Joffe, de l'Imperial College (Londres), souligne le fait que la fréquence des cas de cancer du testicule a mystérieusement (?) commencé à augmenter au milieu du XIXe siècle. Selon ses calculs, les malades de l'époque ont été conçus avant même que l'utilisation d'un bon nombre de produits chimiques aujourd'hui incriminés ne se généralise (et si on regardait vers la bonne grosse pollution des usines de l'époque, par exemple?). (...) 

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    "Ahaha, vous êtes vraiment shǎ zi°, ambassadeur!"
    ° "shǎ zi" signifie, entre autres "crétin".

    (L'incident diplomatique se régla à la régulière. 
    Avec contrats à la clé au bénéfice de la Chine,
    et limogeage du traducteur américain)

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    L'américanisation de la Chine
    Philippe Thureau-Dangin. 
    Courrier international

       (...) La Chine dépassera peut-être un jour les Etats-Unis en termes de puissance et de PIB ; mais ce succès aura un prix élevé. On le voit dès à présent à travers la jeunesse, dont nous traçons ici le portrait : la société chinoise est en voie rapide d’américanisation. Bien sûr, c’est le fruit de tous les slogans lancés par le pouvoir à l’appui des réformes économiques depuis 1978. Cet “enrichissez-vous” général a été reçu cinq sur cinq par une grande partie des cadres et du peuple. Le matérialisme s’est fait consumériste. (...)
       (...) Les Chinois surfent donc un peu partout et s’abreuvent de culture occidentale – ou plus exactement américaine. Car l’Europe apparaît à beaucoup de jeunes Chinois (et de moins jeunes) comme un continent intellectuel, conservateur, engoncé dans le passé. Seul le domaine de la mode, les Hermès et autres Gucci, trouve grâce à leurs yeux de citadins désireux de paraître.
       La nouvelle génération, celle qui est née juste avant 1989 ou juste après, n’a qu’une idée en tête : consommer, se faire une place au soleil, devenir propriétaire. Même si, face aux difficultés, la colère gronde, il y a peu de chances que cette jeunesse se révolte et fasse éclater le système (Vive la Démocratie capitaliste!).
       C’est d’ailleurs l’un des grands succès du régime ces vingt dernières années d’être ainsi parvenu à occulter la question politique (et en France?). Dans les collèges comme à l’université, on continue d’enseigner le marxisme-léninisme, des cursus entiers qui n’ont rien à voir avec la réalité sociale et qui “rasent” tous les élèves. Résultat : cette nouvelle génération est très peu politisée. Elle ne sait pas grand-chose sur la Révolution culturelle ni même sur les évènements de Tian’anmen. (Ah, le charme des propagandes consuméristes...) (...)



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    "Ane, ma soeur âne, ne vois-tu rien venir?
    - Ahahah, t'es un marrant, toi!"

    La France perd son triple A : 
    ce qu'a vraiment dit Standard and Poor's
    Sylvain Gouz
    Journaliste

      (...) les attendus que donne l'agence de notation à la dégradation de la note française. Ils valent d'être cités : « Nous estimons qu'un processus de réforme basé sur le seul pilier de l'austérité fiscale risque de devenir contraire au but recherché alors que la demande intérieure baisse en même temps qu'augmentent les préoccupations des consommateurs au sujet de la sécurité de l'emploi et de leur revenu disponible, érodant les recettes fiscales des pays », déclare Standard and Poor's dans son communiqué. (...)
       (...) En clair cela veut dire que, de plan de rigueur en plan de rigueur, Sarkozy et son gouvernement ont tout faux. On ne désendette pas un pays en l'asséchant, en le privant d'activité et donc de recettes fiscales et en le conduisant vers la récession. Favoriser le chômage partiel plutôt que les licenciements secs, ce qui est dans les cartons, ne sera qu'un emplâtre. (Bon... si même à l'intérieur du système on reconnaît que tout va de travers, hein?) (...)

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    "Quoi? T'attaques l'IGS?
    - Non... Argh, j't'jure que non, mon N'Amour...
    - Et c'est quoi, déjà, 
    l'Ijé quèqu'chose? Hein?"

    Sarkozy et l'IGS: 
    le scandale de trop ?
    (Hélas, non...)

       (...) « l'Inspection générale des services (IGS), la "police des polices", a sciemment truqué, en 2007, une procédure portant sur un éventuel trafic de titres de séjour au service des affaires réservées». L'accusation des deux journalistes auteurs de l'article, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, est grave et sans détour.
       Cinq fonctionnaires de police ont été accusés, suspendus, brisés. En mai 2007, après une « enquête » démarrée en janvier, Yannick Blanc, directeur de la police générale, Bruno Triquenaux, son adjoint et chef du bureau des affaires réservées, et Christian Massard, un officier de sécurité de l'ex-ministre de l'intérieur Daniel Vaillant, étaient mis à pied et accusés de trafic de titres de séjour. Fin mai 2007, deux autres fonctionnaires, Mmes Zohra Medjkoune et Dominique Nicot, agents du Bureau des affaires réservées à la préfecture de police à Paris sont à leur tour placées en garde à vue puis mises en examen pour corruption et trafic d'influence.
       L'IGS est formelle. Le Monde publie des extraits des notes de synthèses rédigées en juin puis juillet 2007,par le numéro 3 de l'IGS, Claude Bard et Michel Gaudin, préfet de police de Paris nommé par Nicolas Sarkozy. Ces derniers affirment avoir obtenu les aveux de Mme Medjkoune et de Mme Nicot. Ces dernières auraient attribué des titres de séjours « à des clients d'un individu(…) en contrepartie de cadeaux et de sommes d'argent ». Problème, ces synthèses ne correspondent pas aux déclarations, consignées sur PV lors des interrogatoires...
       En 2007, à l'époque des faits, le patron de l'IGS s'appelle Eric Meillan. C'est un ancien collaborateur de Claude Guéant. (Bon... On doit vraiment faire un commentaire?) (...)

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    Luc Desle

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