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    Pensées pour nous-mêmes:

    (CELUI QUE TU SAUVES,
    N'EN ATTENDS RIEN EN RETOUR)

    °°°
    "Devine ce que je t'ai offert?
    - Une bague de mariage? Chut, ne dis rien.
    Et Moi;
    je t'ai offert quoi, Moi?
    - Une nuit d'amour torride?


    (Incontestablement, 
    il y avait du mou dans leurs relations)

    °°°

    « Notre vengeance sera le pardon. »
    Tomas Borge


    "Si tous ces ânes venaient nous aider plutôt que
    de braire, on ne s'en porterait pas plus mal"

    °°°
    Des nonnes accueillent l’ex-femme 
    de Dutroux et scandalisent en Belgique
    Diederick Legrain

        (...) La scène dure sept secondes très exactement. Sept secondes au milieu d’un déluge de vociférations. Le 31 juillet, à 19h30, le JT de la RTBF consacre son édition spéciale à la libération conditionnelle de Michelle Martin, qui vient d’être rendue publique.

       L’émoi est énorme. Sur le plateau, un ancien président de tribunal de première Iistance, Christian Panier, tient le rôle du pédagogue venu expliquer la décision du tribunal d’application des peines aux téléspectateurs. Entre deux questions, il glisse :
       « Pour ma part, je trouve extrêmement touchant, dans les circonstances actuelles, de voir ces vieilles religieuses prêtes à accueillir madame Martin. »

       Sept secondes. Ce fut une des rares, sinon la seule, marque de sympathie à l’égard des onze sœurs clarisses, qui ont plongé la tête la première dans une tourmente médiatico-judiciaire sans fin. Ce dimanche après-midi, une manifestation organisée à Bruxelles par le père d’une victime de Marc Dutroux a encore rassemblé quelque 5000 personnes. (...)

       (...) La petite communauté des clarisses de Malonne, qui vit retirée dans la campagne namuroise selon les vœux de contemplation et de pauvreté propres à la congrégation, a été brutalement tirée de son existence discrète : dès le lendemain de l’annonce, Sudpresse, le quotidien le plus lu en Belgique francophone, publie à la une la photo des sœurs, extraite d’un site catholique. Le titre : « Voici les nouvelles amies de Michelle Martin. »

       Pendant des jours, tous les JT se doivent de diffuser leur direct du couvent des clarisses. Tous leurs visiteurs sont filmés, photographiés. Plus personne n’ignore rien de la vie bien ordonnée des clarisses : des horaires de prière à la visite du réfectoire en vidéo, tout y passe.
       Et puis les manifestations se succèdent : les comités de citoyens et associations d’aide aux victimes y croisent les sympathisants d’extrême droite et les touristes de l’étrange.

       Un planning est nécessaire les jours de grande affluence : jusqu’à trois manifestations par jour. La police locale est sur les genoux, et le maire de Namur chiffre rapidement le coût de cette agitation pour les services de l’ordre, qui s’élève à 42 000 euros en heures supplémentaires. Alors même que Michelle Martin n’est pas encore arrivée. (...)

    Titre:


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    (L'amour secret de la Belle et de la Bête 
    fut dévoilée par un ignoble paparazzi)



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    "Pourquoi sont-ce toujours les souris à qui l'on fait des misères?
    Pourquoi pas nous, hein? Pardon? Ah oui, le lapin en civet...
    Ok... Mais, bon, c'est moins noble quand même..."

    Jun Ho Cho. Critique, 2011.

    L'implantation de souvenirs 
    à la Total Recall: possible ou pas possible?

       (...) Des scientifiques de l'Université de Californie du Sud ont réussi à implanter chez des rats des souvenirs artificiels fonctionnant de la même manière que les organiques. Au départ, les chercheurs ont dressé les animaux pour qu'ils développent de véritables souvenirs liés à une tâche précise – ici, avoir de l'eau. Les rats ont rapidement compris qu'en appuyant sur un levier à gauche, puis un autre à droite, ils étaient récompensés par un petit verre.

       L'équipe a ensuite bloqué chimiquement une aire spécifique de l'hippocampe (le centre de commande de la mémoire) pour créer comme une sorte de hoquet mémoriel. Après avoir été distraits pendant 5 à 10 secondes, les rats n'arrivaient plus à se rappeler le levier sur lequel ils venaient juste d'appuyer, ni celui qu'ils devaient actionner ensuite pour avoir à boire. La suppression d'une partie de l'hippocampe avait fondamentalement perturbé les connexions nerveuses entre mémoire à court et à long-terme. 

       Pour voir s'ils pouvaient pallier les effets de cette perturbation mémorielle, les scientifiques ont ensuite implanté dans les rats des puces qui contenaient les fréquences cérébrales du souvenir correspondant à l'obtention de l'eau. Avec la puce, les rats pouvaient terminer leur tâche, avoir à boire, mais aussi assimiler de nouveaux souvenirs. Et les animaux dont la mémoire n'avait pas été inhibée par le médicament voyaient leurs souvenirs durer plus longtemps.

       Ces expériences montrent qu'il est non seulement possible de répliquer l'encodage cérébral des souvenirs – comment le cerveau convertit une information externe en une construction neurologique qu'il peut ensuite stocker et mobiliser – mais aussi stocker cette information et la rendre accessible même si le cerveau est incapable de reproduire naturellement une telle opération. C'est un peu comme démarrer un ordinateur à partir du disque d'initialisation quand le disque dur est endommagé. (...)

    Lire sur:


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    Luc Desle (et Blanche Baptiste)

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