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Pensées pour nous-mêmes:
(SAGESSE DÉPASSE RICHESSE)
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"Tu t'rends compte! Y'en a qui s'droguent à la drogue...
- Non?
- Si!
- Allez, avoue: t'es défoncée, hein?
- Pas à la drogue, en tout cas"
Le monde se drogue de plus en plus,
mais différemment
L’abus de drogues cause déjà 200.000 morts par an. En 2010, si tous les gens ayant besoin d’un traitement l'avaient reçu, cela aurait coûté près de 250 milliards de dollars.
Mais actuellement, seule une personne sur cinq le nécessitant reçoit de l’aide. De plus, les pays perdent de la productivité à chaque abus de drogue. Et tous les crimes commis à cause de l’abus de drogue reviennent très cher à la société. Par exemple aux Etats-Unis, la perte de productivité est de 0,9% de PIB (ouah! le chiffre...).
De nos jours, les pays pauvres comme ceux d’Amérique du Sud ne produisent pas seulement des drogues pour les pays riches. Les nouvelles données montrent que la consommation de drogues illégales augmente dans les pays pauvres, même si la consommation ne change pas pour autant dans les pays riches (dans les pays riches on le ferait par snobisme et dans les pays pauvres par désespoir?).
Dans son rapport annuel, l’ONU signale que près de 230 millions de personnes (5% de la population du monde) ont utilisé des drogues illégales au moins une fois en 2010. Mais l'ONU note qu’il y a des différences de consommation entre les sexes suivant les pays: aux Etats-Unis, la consommation des femmes représente 2/3 de la consommation des hommes, mais elle demeure en dessous de 1/10 en Inde et en Indonésie. (...)
Lire sur:
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"Amis, êtes vous pour la Démocratie directe?
- P't'être...
- Faut voir...
- Et ça consiste en quoi?"
(Soupirs)
"P'tain, c'est pas gagné "
Au Québec, la démocratie directe
émerge du printemps d’érable
Francis Dupuis-Déri
(...) Depuis février 2012, la grève étudiante en réaction à la hausse de 75% des droits de scolarité à l’Université ne s’essouffle pas. Une grève dont il était difficile de prévoir qu’elle se transformerait en vaste mouvement populaire.
En réaction à la Loi spéciale 78, qui limite le droit de manifester et d’association, le bruit des casseroles a commencé à se faire entendre dans des quartiers jusqu’alors apolitiques. Et voilà que sont lancés, depuis la fin mai, des appels à des assemblées populaires de quartier.
Au départ, quatre voisines et voisins qui boivent quelques bières le soir sur leur balcon, discutant de la grève étudiante et s’inquiétant de son possible essoufflement. La question : comment maintenir la mobilisation ou même provoquer sa relance ?
Sont alors évoquées des pique-niques politiques qu’organisent des militantes et militants dans un quartier voisin, et surtout les assemblées de quartier en Argentine, lors de la crise financière il y a plus de dix ans. Personne sur ce balcon n’y a participé, mais on en connaît l’histoire, à tout le moins sous forme de mythe. (...)
(...) L’idée émerge alors d’appeler une assemblée de quartier, à Montréal. D’autres bières sont ouvertes, un ordinateur allumé et la rédaction collective de l’appel est bouclée rapidement. Le lendemain, des tracts sont distribués dans les boîtes aux lettres et des affiches apparaissent sur la rue.
Une première assemblée aura lieu dans le petit parc Hector Prud’homme, du quartier Rosemont/Petite-patrie, le samedi 26 mai. Environ 150 personnes ont répondu à l’appel, tiennent assemblée et décident de se revoir, le samedi 2 juin.
Il y a bien là une réappropriation de l’idéal démocratique qui se conjugue ici sous sa forme participative et directe. D’ailleurs, lors des premières discussions libres, on débat du sens du mot « démocratie ». A un résident qui appelle à la mobilisation « des jeunes » aux prochaines élections provinciales, un autre répond que « la démocratie, c’est ici ; ce n’est pas élire quelqu’un pour nous gouverner ». (...)
(...) Il ne s’agit pas encore d’un vaste mouvement de masse, mais le phénomène est tout de même étonnant, et dénote une volonté de vivre la démocratie autrement, réellement. Alors qu’au début de la grève, le mouvement est passé de l’agora étudiante (les assemblées générales étudiantes) à la rue, c’est maintenant la rue (les manifestations de casseroles) qui se dote d’agoras populaires.
Chaque assemblée est différente. Certaines comptent une trentaine de participantes et participants, alors que d’autres en comptent une centaine. Après avoir rappelé qu’elle se tient sur un territoire dérobé au peuple Mohawk, l’animatrice de la première assemblée de Rosemont/Petite-patrie a expliqué qu’il s’agit d’un espace non partisan, où la parole doit circuler de manière égalitaire, c’est-à-dire non-raciste et non-sexiste. La parole sera d’ailleurs accordée en priorité aux personnes qui s’expriment pour la première fois et en alternance homme et femme. (...)
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"Nous, Mousquetaires Un pour tous Tous pour un,
nous mentirions à nos clients?
Vils faquins, vous méritez une leçon!"
Pêche "responsable" :
publicité mensongère
pour les Mousquetaires
Cécile Dumas
(...) Le groupe des Mousquetaires est le seul en France dans la grande distribution à posséder sa propre flotte de pêche (la Scapêche). Fin 2011, il s’est offert une page dans la presse pour communiquer sur son engagement en faveur d’une « pêche responsable ». « Nous avons choisi d’aller au-delà des directives européennes en nous engageant en faveur du développement d’une pêche responsable, raisonnée et maîtrisée qui respecte durablement la nature et les hommes » est-il écrit dans le texte.
Problème : la lingue bleue ou le sabre noir, dont la certification est mise en avant par la publicité, sont pêchés au chalut en profondeur : des filets lestés qui ramassent tout sur leur passage, qui touchent des espèces lents à grandir et à se reproduire, et qui peuvent abîmer les fonds marins. De nombreux rapports et études ont pointé les dégâts de cette pêche en profondeur. D’où la plainte déposée par BLOOM le 1er juin contre cette publicité, qui risque d’induire les consommateurs en erreur, estime l’ONG.
Le jury de déontologie de l’ARPP (jury de déontologie??) pointe également le « risque de confusion » lié à la « forte ressemblance » (hem...) entre le label créé par Intermarché et celui du label eco-certifié MSC (Marine Stewardship Council) pour les pêches durables (le seul qui existe). Du côté du MSC, dont le logo est déposé au niveau international, cette ressemblance fait l’objet de discussions internes. Aucune plainte n’a été déposée. (...)
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(L'invasion des canards asiatiques avait déjà commencé...)
"Coin...
- Coin...
- Coin..."
(traduction)
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Luc Desle (et Jacques Damboise)