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    Pensées pour nous-mêmes:

    (APPRENDS A APPRENDRE,
    CE QUI N'EST DÉJÀ PAS SI MAL)

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    "Et la compétitivité? Tu en fais quoi
    de la compétitivité, hein?
    - Fais Ch..., sale banquier pourri"



    Félix Vallotton

    (Ce quinquennat faisait déjà des ravages dans les classes
    populaires... Le redressement du Pays ce serait
    pour plus tard, hélas...)


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    "Où t'as mis tes bijoux de famille?
    - Vous êtes sûr de votre traduction?
    - Ben..."
    Kitsch Vintage Comic Mystery 'Murderous Gangsters' 
    zazzle.com


    Los Angeles: les auteurs 
    d'un casse hollywoodien 
    courent toujours

       (...) Si c’était une scène de film d’action hollywoodien, on la qualifierait de pas très originale, mais le casse qui suit a vraiment eu lieu à Los Angeles et se retrouve dans la rubrique faits divers des médias locaux.

       Une directrice de banque a été kidnappée alors qu’elle s’apprêtait à partir au travail mercredi 5 septembre au matin. Après lui avoir attaché ce qu’ils affirmaient être une bombe autour de la poitrine, ils lui ont ordonné de conduire jusqu’à sa banque et de leur ramener de l’argent.

       Le Los Angeles Times écrit«Selon les autorités, la directrice s’est exécutée, rapportant un sac rempli de coupures à l’arrière de la banque, où les malfrats s’en sont saisis et ont filé en voiture.

       Dans un quartier connu pour ses braquages sortant de l’ordinaire, ce qui s’est passé dans l’agence Bank of America de l’est de Los Angeles est déjà en train de rentrer dans la légende. Les auteurs du méfait ont évité les caméras de surveillance de la banque et courent toujours avec ce que les officiels estiment être une grosse somme d’argent.»

       La directrice de banque est indemne. La police a détruit l’appareil, qui ne semblait pas être une bombe active après inspection. Plusieurs centaines de personnes avaient été évacuées pendant l’incident à cause de la menace d’une possible explosion.

       Le Huffington Post rapporte que l’utilisation d’un directeur de banque pour braquer sa propre agence est rare, mais qu’au moins deux films hollywoodiens contiennent des scènes similaires à ce qui est arrivé mercredi:

       «Bandits, un film de 2001 avec Bruce Willis et Billy Bob Thornton, suit deux détenus qui s’échappent de prison et se lancent dans une série de braquages où ils kidnappent des directeurs de banque.

       Le film 30 Minutes Maximum, sorti en 2011, raconte l’histoire de deux fainéants qui forcent un livreur de pizza à braquer une banque tout en portant une bombe à retardement. Les réalisateurs ont affirmé que le film n’était pas basé sur une affaire survenue en 2003 en Pennsylvanie, dans laquelle un livreur de pizza a été tué quand un collier en métal contenant une bombe qu’il avait été forcé à porter a explosé alors qu’il braquait une banque.» (...)



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    "Vous avez z'entendu, Chef, ils m'ont traité de trou duc...
    - Laisse-les, ils n'en valent pas la peine...
    - Ouais, mais, quand même...
    - Ils n'ont pas tout à fait tort, tu sais...
    - ???"

    Robinson-Edward-G.-Little-Caesar

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    "La super-compétitivité que personne ne pourra 
    imiter: on va payer pour travailler...
    Et cher. Vous dites quoi de mon idée?"


    La compétitivité 
    est un leurre dangereux !
    (Non, tu crois?)

       (...) Un des gourous américains du marketing disait, il y a quelques années : " Il faut arrêter de réfléchir en termes de marges mais plutôt en termes de prix que le consommateur est prêt à payer "

       Ce qui s'est avéré vrai, puisque le grand public est prêt à payer des sommes disproportionnées pour le dernier smarphone à la mode et que les plus riches d'entre nous sont capables d'attendre des années pour se faire livrer une voiture d'exception.

       Dans l'industrie électronique, on sait depuis longtemps faire travailler des sous traitants asiatiques, pratiquant de très bas salaires, tout en investissant dans la communication et la publicité. Tout comme l'industrie textile sportive, par exemple, où le moindre maillot se négocie à 75 €, et la dernière paire de basket à la mode 140 €. Dans le monde du luxe, on entend très peu de plaintes de la part des dirigeants de LVMH, d'Hermes, de Breitling, de Rolex, Ferrari, Rolls ou Aston Martin, au sujet de la compétitivité. 

       Dans les deux cas, nous sommes devant des cas de marges juteuses pour des produits pour lesquels les consommateurs ne discute pas le prix puisque la passion fait place à la raison.

       Et puis, il a les achats de raison, les plus nombreux, qui sont soumis à la plus féroce concurrence. Dans ce cas, le consommateur, pour des raisons bien souvent budgétaires va faire jouer la concurrence et s'orienter vers les prix les plus avantageux ou les plus bas.

       Comment dans ce cas, les industriels français peuvent-ils répondre à la demande de "raison" ?
       Pour certains, en délocalisant la production dans des pays à bas coût de main d'oeuvre, et pour d'autres, en envisageant de faire participer leurs salariés à la baisse des prix de leurs produits.

       Comment envisagent-ils le faire ?
       Hé bien tout simplement au travers d'accords compétitivité-emploi et de flexibilité accrue. Ce qui signifie que les salariés accepteraient de baisser temporairement (ce qui reste à prouver) leurs salaires, ne plus avoir d'horaire légal de travail, ou éventuellement travailler gratuitement au delà des 35H00 légales.

       Admettons cette "participation" des salariés à la compétitivité de leurs entreprises permette de baisser le prix des produits qu'ils fabriquent. Il est plus que probable que leurs concurrents étrangers, de peur de perdre des parts de marché, demanderont des efforts identiques à leurs salariés, ou chercheront tout simplement un pays ... encore plus accueillant au niveau des salaires et conditions de travail.

       L'entreprise française se verra donc obligée de demander un nouvel effort à ses salariés, ce qui déclenchera une réaction identique des ses concurrents étrangers ... Ce petit jeu pourrait continuer jusqu'au moment où les entreprises ne verseraient plus de salaire. Mais il aurait longtemps qu'il n'y aurait plus d'acheteur pour les produits. (...)


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    Luc Desle (avec le concours de Jacques Damboise)

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