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    "Quand on me contrarie, 
    on éveille mon attention,
    non pas ma colère."
    [Montaigne] 
    Extrait des Essais 

    "C'est vite dit..."

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    "Pourquoi je n'aurais pas le droit d'être l'épouse...
    d'une femme? Hein? Dites-moi..."
    HENRI ADRIEN TANOUX Namouna, la belle Esclave du Harem - 1921
    Au choix : 
    deuxième épouse ou prostituée
       (...) Un homme pour quatre femmes, tel est le déséquilibre démographique auquel est confronté le Tadjikistan "en raison de l'émigration économique de la population masculine [essentiellement vers la Russie]", relève le site kirghiz Azattyq.org. Facteur aggravant à ce déficit d'hommes, "la mortalité chez les nouveau-nés de sexe masculin est bien plus élevée que chez les filles (43 %, contre 33 %) et la mortalité masculine chez les adultes reste également plus forte."
       La situation sociale et économique difficile – le pays, qui compte 7,6 millions d'habitants, est le plus pauvre de la région –, qui semble sans issue, "a poussé un tiers de la population en âge de travailler à partir ; "ceux qui restent sont entièrement à la charge des émigrés". Ces derniers "sont prêts à rentrer à condition de trouver un travail, mais il n'y en a pas au Tadjikistan."Conséquence désastreuse de cette situation : le retour de la polygamie, interdite par la loi depuis 1988 et passible d'une amende importante ou d'un emprisonnement de cinq ans. Mais, note le site, "il est impossible de juguler le processus". 
       Car, en l'absence d'hommes, de nombreuses femmes acceptent de devenir deuxième compagne d'un homme déjà marié, ce qui leur permet de fonder une famille et d'avoir des enfants. De plus, "les femmes peinent à trouver un travail dignement rémunéré" et cherchent également auprès d'un homme marié la solution à leurs difficultés matérielles, constate Mavdjouda Mimotchoeva, présidente du Comité régional de régulation des traditions et célébrations. "La prostitution est déjà florissante au Tadjikistan et la seule solution pour arrêter la dégradation de la société, c'est d'autoriser la polygamie", ajoute-t-elle (fataliste?). (...)

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    "La démocratie c'est génial...
    - On va bientôt voter pour savoir...
    - Comment on va être mangé...
    - Heu, Bob? Tu es sûr d'avoir tout bien compris?"
    La technocratie 
    n’est pas la solution
    Guido Rossi
       (...) La crise politique actuelle touche principalement le modèle de démocratie indirecte, car celui-ci ne confère aux citoyens qu’un droit de vote et délègue aux élus toutes les décisions les concernant. Ces mêmes élus semblent aujourd’hui, partout en Europe, incapables de privilégier le bien commun, que ce soit en raison de leur attitude passive face aux lobbies, de l’omniprésence de la corruption ou de la défense d’intérêts opposés qui rendent la majorité et l’opposition incapables de procéder à une indispensable médiation.
       Mais lorsque la qualité de vie des citoyens et les fondements mêmes de leurs libertés sont menacés par cette impuissance, cela donne naissance à des réactions violentes qui finissent par perturber le bon fonctionnement de ces Etats.
       Dans ce contexte, la réflexion de Nietzsche, dans son chef d’oeuvre Ainsi parlait Zarathoustra, semble prendre tout son sens : "L’Etat, c’est le plus froid de tous les monstres froids : il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : ‘Moi, l’Etat, je suis le Peuple.’ "
       En effet, selon Kelsen, il n’y a que dans les démocraties directes que l’ordre social découle véritablement des décisions que prennent les citoyens. Ce sont eux qui exercent leurs droits à l’Assemblée du peuple, celle qui se tenait, dans la démocratie athénienne, à l’Agora. C’est de ce principe que s’inspirent des mouvements tels que Occupy Wall Street, les Indignés non violents du monde entier, et notamment, en ce moment, la révolte des Grecs. C’est cela, la vengeance de l’Agora.(...)
    Lire l'article sur:

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    "Mais, Barak, tu n'es pas noir?
    - Et toi, Nico, tu n'es pas si ridiculement petit que ça..."
    Pujadas et les Laurel et Hardy 
    de la planète G20
    Christophe Leclaire
       (...) On avait connu Laurel et Hardy, Bedos et Daumier, Zemmour et Naulleau, Merkel et Sarkozy, et voici à présent, pour la première fois en promo électorale à la télévision, main dans la main, Barak et Nicolas. Audimat garanti.
       Il n’aura échappé à personne que ce qui fait la force d’un duo comique, ce sont les différences physiques et comportementales. Ici, pas de problème : l’un est grand, mince et noir, l’autre est petit, blanc et sujet aux bourrelets ; l’un est calme, élégant, avec un charisme crevant l’écran, l’autre est nerveux, pressé dans son costume, mains crispées sur les cuisses ou jointes en losange sous le menton pour guetter les louanges à son endroit prévues au scénario gribouillé par ses sbires. Tout était donc réuni pour faire une standing ovation. En vain.
       Le comique ne prend pas, car en dépit de leurs différences criantes, l’un et l’autre n’ont qu’une seule et même obsession en tête : rassurer les marchés et défendre la sacro-sainte croissance. À cette dernière s’ajoute, pour le clown de France qui n’a rien à envier à son homologue italien, celle de faire campagne avant l’heure en niquant le CSA et montrer à l’électorat ébahi par les éloges du grand frère baraqué qu’il est bien l’homme de la grande situation, le seul, l’unique, que l’on applaudit bien fort de par le monde, même le président des Etats-Unis, pensez donc !
       Le comique ne prend pas, non, parce que les Français, dans leur grande majorité, n’en ont plus rien à faire de toutes ces escroqueries, de toutes ces mises en scène de cabaret, concoctées par les médias serviles, les patrons de chaînes le doigt sur la couture, les cabinets, les agences, les conseillers en communication, plus rien à faire de tous ces mots figés et dépourvus de sens dans le quotidien désastreux qu’ils vivent.
       On leur parle de milliards, mais il leur manque des poignées d’euros pour finir le mois. On leur parle de productivité, mais on les jette au chômage. On leur parle d’effondrement de l’Europe et du monde, mais leur vie dans leur quartier est déjà par terre, écrasée par les chauffards du capitalisme à l’ivresse compulsive. Tous les services publics, sans exception, sont en train d’être laminés par le libéralisme et la politique génocidaire de son représentant de commerce excité. La santé, l’éducation, les retraites, et je ne parle même pas de la culture, tout est en train d’être « nettoyé », comme dirait le Ministre de l’Intérieur et autres officines. On leur parle de croissance, mais qui se soucie de celle de leurs enfants ? (...)
    Suite à lire sur:
    Benoît Barvin

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