• @@@

    Pensée pour nous-mêmes:

    (NE SOIS PAS

    L'OISEAU MOQUEUR)

    @@@

    "Comment? Non!! Mon Dieu, mais c'est... C'est...

    Tu es sûre de toi? C'est In-Cro-ya-ble"

    (Cet écrivain populaire avait le sens du suspense...)

    http://louxosenjoyables.tumblr.com/image/112192434376

    @@@

    "La fin du pétrole, vous en pensez quoi?

    - Ben... Y'a du pour et du contre..."

    citizenzoo.wordpress.com

    « C’est peut-être le début de la fin de l’or noir »


       Interview - La Première et la Seconde Guerre mondiale, le choc de 1973, Saddam Hussein, le 11 Septembre et des rats dans un paquet de corn-flakes : il y a tout ça dans la saga du pétrole contée par le journaliste Matthieu Auzanneau.

       / Terra eco : Le fil rouge d’ « Or noir », c’est l’émergence des Etats-Unis comme superpuissance bâtie sur le pétrole. Comment se produit-elle ?

       - Matthieu Auzanneau : N’en déplaise aux tintinophiles, les Etats-Unis sont, grâce à la richesse de leur sous-sol, le vrai pays de l’or noir ! Les liens ont toujours été très étroits entre la Maison-Blanche et l’industrie pétrolière, du président Hoover (Herbert Hoover, en poste de 1929 à 1933, ndlr), géologue de métier, aux Bush (George H. W. Bush, président de 1989 à 1993, et George W. Bush, président de 2001 à 2009, ndlr), tous deux fondateurs d’entreprises dans ce secteur. Les plus grosses compagnies américaines ont longtemps été Exxon, Mobil et Chevron, suivies de General Motors et Ford.

       Mais deux facteurs ont contribué à l’explosion de la puissance américaine : structurées avec l’argent de la Standard Oil de Rockefeller, deux banques, Chase Manhattan et ce qui va devenir la Citibank, font de Wall Street une place financière majeure. Et sur le plan politique, l’intervention américaine pendant la Grande Guerre, en 1917, qui a débloqué la guerre de tranchées, en alimentant en carburant une nouvelle arme : les chars d’assaut français et anglais. Clemenceau dira que « pour les nations et pour les peuples, une goutte de pétrole vaut une goutte de sang ». D’ailleurs, la Seconde Guerre mondiale sera perdue par le bloc qui n’a pas de pétrole. L’économie américaine, devenue structurellement importatrice de brut dès les années 1920, ces Roaring Twenties rugissantes comme le moteur des Ford T, le département d’Etat sera obsédé par son approvisionnement, élaborant un colonialisme du pétrole.


       / Quel rôle joue aujourd’hui le pétrole dans les conflits au Moyen-Orient ?

       - Pour comprendre, il faut remonter à la fin de la Grande Guerre : les deux butins en jeu sont le charbon de la Ruhr, en Allemagne, et le pétrole – encore inexploité – de la Mésopotamie, perdue par l’Empire ottoman. La Grande-Bretagne laisse le premier à la France, contre le champ libre au Proche-Orient. L’Irak est une nation créée par les Britanniques pour exploiter le pétrole. Ensuite, Washington a favorisé l’arrivée au pouvoir de Saddam Hussein, puis l’a soutenu dans son agression contre l’Iran (en 1980, ndlr), avant de mener contre lui deux guerres.

       Tout aussi contradictoire a priori est l’alliance entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite, et que celle-ci ait perduré après le 11 Septembre, alors que 15 des 19 pirates de l’air étaient Saoudiens… Pour conserver leur base militaire et leurs intérêts, les Américains ont toujours complaisamment soutenu le régime des Saoud (la maison royale saoudienne au pouvoir en Arabie Saoudite, ndlr), même si ceux-ci ont joué avec le fanatisme wahhabite comme d’un chien de combat dangereux. L’Etat islamique et la politique d’Obama ne sont que les suites de cette politique américaine inconséquente visant à ne laisser aucun Etat devenir hégémonique dans le Golfe persique.

       / Le livre explique le rôle du pétrole dans les crises économiques, de 1929 à 2008. Est-ce un facteur décisif de déstabilisation ?

       - Le pétrole n’est pas l’alpha et l’omega de l’Histoire, mais celle-ci n’a pas qu’une dimension humaine, car on vit dans un monde physique. On nous a notamment toujours expliqué que le choc pétrolier de 1973 est un point de basculement, qui a plongé l’Occident dans le chômage de masse et la dette. Mais nous gardons de cet événement une représentation caricaturale, un caprice de princes arabes avides de richesse. Au-delà du facteur déclencheur qu’est la guerre du Kippour menée contre Israël par les pays arabes, il y a un soubassement physique :

       trois ans plus tôt, le pic de production de pétrole conventionnel a été atteint aux Etats-Unis, où l’on s’inquiète de ce déclin. Plusieurs responsables de la politique pétrolière des Etats-unis voient d’un bon œil l’hypothèse d’une augmentation des prix du baril, pour pouvoir financer de nouveaux projets d’extraction en dehors des zones d’influence de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole). Ce sera effectivement le cas en mer du Nord et en Alaska. Après le choc pétrolier, Henry Kissinger, patron de la diplomatie américaine, proposera même de fixer un prix plancher du baril !

       / Vous expliquez la baisse actuelle des cours du pétrole – 49 dollars le baril, soit 44 euros – par, notamment, le boom des pétroles non conventionnels (gaz et pétrole de schiste, sables bitumineux…). Incarnent-ils l’avenir du pétrole ?

       - C’est une course sur tapis roulant : les majors doivent sans cesse investir pour compenser le déclin des ressources de pétrole conventionnel, mais n’y parviennent pas. Pour satisfaire la consommation actuelle, il faudrait trouver et mettre en production tous les dix ans l’équivalent des extractions de quatre Arabie Saoudite, soit la moitié de la production mondiale ! Le boom du pétrole de schiste est indéniable et spectaculaire, mais l’industrie ne tient pas là (encore ?) sa planche de salut, loin s’en faut : il représente 3 millions de barils par jour aux Etats-Unis, sur une production totale de pétrole de 90 millions de barils. La Pologne n’a pas été l’eldorado espéré.

       Et Total a remisé sur l’étagère un projet d’exploitation de sables bitumineux, car il n’était pas rentable à 110 dollars (98 euros) le baril. Comme le dit un expert, « nous sommes dans la position de rats qui ont fini de manger les corn-flakes et s’attaquent au carton de la boîte ». C’est peut-être le début de la fin de l’or noir. Si on n’arrive pas à sortir du pétrole et à trouver un accord climatique global, ce n’est pas faute de prise de conscience, mais parce qu’on ne sait pas faire de croissance sans énergie fossile abondante.


    Or noir, de Matthieu Auzanneau (La Découverte, 19 mars 2015), 720 pages, 26 euros

    http://www.terraeco.net/Fin-petrole-Auzanneau-or-noir,58832.html

    @@@

    Benoît Barvin


    votre commentaire
  • ¤¤¤

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA PENSÉE DU SAGE

    S'INSCRIT-ELLE DANS LE VENT?)

    ¤¤¤

    "Y'a quelqu'un? Oui?

    Ben non... Faignantent toujours,

    les gens de Tu Quoque!"

    "Ce Mythologue était également mythomane". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

    (Source: gazpachoblog, via totorista)

    ¤¤¤

    "Moi j'aime beaucoup la Police de Chicago...

    Elle a un excellent goût pour le whisky"

    anotherstateofmind67:

    Dean Martin
    (Source: via jimstrange)

    ÉTATS-UNIS

    Homan Square, la prison secrète

    de la police de Chicago

    BÉRANGÈRE CAGNAT

    COURRIER INTERNATIONAL 


       "Les disparus", c'est avec ce titre digne d'un polar que le quotidien britannique The Guardian a publié cette semaine une enquête exclusive sur la prison secrète de Chicago baptisée Homan Square.

       Il s'agit en fait d'un entrepôt banalisé situé dans le quartier de West Side où des citoyens américains – arrêtés, par exemple, lors d'une manifestation – auraient été "retenus et interrogés hors de toute procédure légale". Le Guardian publie ainsi le témoignage de Brian Jacob Church, un jeune homme arrêté le 16 mai 2012 lors du contre-sommet de l'Otan à Chicago et gardé au secret à Homan Square pendant dix-sept heures, menotté à un banc, interrogé à intervalles réguliers sans jamais avoir accès à un avocat, avant d'être transféré dans un commissariat et dûment enregistré.

       Cette geôle secrète, qui abrite des cellules d'interrogatoire et même une cage, n'est pas sans rappeler les fameux Black Sites (prisons secrètes) de la CIA à l'étranger, estime le Guardian. Elle est même un exemple de "la façon dont le comportement de la police de Chicago fait écho aux abus perpétrés au nom de la guerre américaine contre le terrorisme", note le journaliste Spencer Ackerman, auteur de l'enquête.

       Mais il y a une différence de taille : si les abus de la guerre contre le terrorisme concernaient des détenus étrangers, notamment dans les Black Sites ainsi que dans le tristement célèbre centre de détention de Guantanamo Bay, la prison d'Homan Square a vu défiler des citoyens américains. Ces derniers, souligne le quotidien britannique, étaient "le plus souvent pauvres, noirs ou basanés". (...)

       (...) Au-delà de la révélation de l'existence de cette prison secrète en plein cœur de la ville, l'enquête du Guardian, qui compte plusieurs volets, s'attache à démonter un véritable système d'abus et de mauvais traitements perpétrés par la police de Chicago.

       Dans un autre article, le quotidien de Londres accuse ainsi l'inspecteur Richard Zuley, en service de 1977 à 2007 et connu pour ses méthodes d'interrogatoire particulièrement musclées, de s'être "fait la main" sur des détenus à Chicago avant d'exporter ses mauvais traitements dans la célèbre prison de Guantánamo où il a sévi de 2002 à 2004.

       "Passages à tabac, menaces contre les familles de détenus, entraves prolongées, suspension par des menottes", la liste des tortures est longue et a même poussé les autorités judiciaires de l'Illinois à reprendre certaines affaires conduites du temps où Richard Zuley servait dans les rangs de la police de Chicago, note le journal. (...)

       (...) Un certain nombre de politiciens locaux et nationaux ont réagi à la suite de la publication de ces révélations et demandé des comptes au ministère de la Justice ainsi qu'au maire de Chicago, Rahm Emanuel, actuellement en pleine campagne pour sa réélection. Faute d'avoir remporté la majorité absolue lors du scrutin du 24 février, il fera face à un rival lors du second tour de l'élection municipale prévu le 7 avril.

       L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty international a également adressé un courrier officiel à la mairie rappelant à l'ancien conseiller de Barack Obama que, "en tant que maire de Chicago", il était de sa responsabilité d'assurer que des violations des droits de l'homme ne soient pas commises dans la ville.

       Le département de la police de Chicago a, lui, démenti dans un communiqué les allégations de mauvais traitements rappelant qu'il "respectait toutes les lois, les règles et les directives en ce qui concerne les interrogatoires de suspects ou de témoins", rapporte le Chicago Tribune.

    http://www.courrierinternational.com/article/2015/02/27/homan-square-la-prison-secrete-de-la-police-de-chicago

    ¤¤¤

    Luc Desle


    votre commentaire
  • $$$

    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'INCITE PAS TON COURAGE

    A DORMIR)

    $$$

    (Femme refusant obstinément de regarder la réalité en face)

    http://zeroing.tumblr.com/

    $$$

    (Lèvres se parlant muettement d'amour)

    http://zeroing.tumblr.com/

    $$$

    (Cet homme avait des trous de mémoire

    qui estampillaient son corps entier)

    http://zeroing.tumblr.com/

    $$$

    (Sous ce tas d'immondices,

    on trouva l'Homme qui les avait produites)

    http://zeroing.tumblr.com/

    $$$

    Jacques Damboise


    votre commentaire
  • ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HOMME QUI N'A PAS

    D'AMIS EST ORPHELIN)

    ¤¤¤

    (Même chez elle la Femme Voilée

    le restait un peu...)

    asianhomemade:

    http://asianhomemade.tumblr.com
    (Source: burkabitches-hijabwhores)

    ¤¤¤

    "Dès qu'il y a un problème, c'est toujours
    les arbres qui prennent... Faut que ça change"

    Sylvebarbe

    britishelo0.tripod.com


    Planter des arbres pour éviter les accidents ?
    L’idée que Bernard Cazeneuve n’a pas eue

    AMÉLIE MOUGEY

       Réduire la vitesse, baisser l’alcoolémie et pourquoi pas… planter des arbres. L’allée de platanes longtemps jugée coupable d’encastrements pourrait désormais rimer avec sécurité. Depuis une quinzaine d’années des ingénieurs français planchent, au sein du Cerema (Centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), sur l’utilisation du paysage pour modifier le comportement de l’automobiliste. Au Royaume-Uni, le comté de Norfolk a mis cette idée en pratique avec succès dès 2010. 


       Mais la mesure, vertueuse sur le plan de la biodiversité et de la préservation du patrimoine culturel que sont nos allées centenaires, n’a pas trouvé sa place dans le nouveau plan de sécurité routière annoncé par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le 26 janvier. Pire, de nouveaux abattages pourraient être programmés. Dominique Guy, chargée d’études en paysage et aménagement au Cerema, voit dans cette approche une« solution de facilité ». 


    Voici trois raisons de ne pas y céder.


       1. L’arbre montre la voie


       Disposés en file indienne, merisiers, bouleaux et platanes permettent de visualiser à distance la route qui serpente. Idéal pour anticiper. Ainsi, lorsqu’une petite départementale débouche sur une grande nationale, les arbres qui bordent la plus petite voie « permettent à l’automobiliste qui roule sur la voie principale d’identifier l’intersection », explique Matthieu Holland, au Cerema. Dans le même temps, « ils réduisent la visibilité de l’automobiliste qui arrive par la voie secondaire, ce qui l’incite à aborder le croisement plus prudemment », poursuit le responsable de la division de la sécurité et de la conception. En indiquant implicitement une intersection, une différence de dénivelé, une entrée d’agglomération, les arbres jouent donc un rôle crucial pour rendre le parcours lisible à l’automobiliste. 


       Ce faisant, ils améliorent sa sécurité. De fait, trois défaillances de conducteur sur quatre sont dues à « un mauvais prélèvement et traitement d’informations », indique le rapport « Paysage et lisibilité de la route », publié par le Service d’études techniques des routes et autoroutes (Sétra), aujourd’hui absorbé par le Cerema.


       Dans ce même document, les chercheurs soulignent que « le paysage, souvent modifié pour des besoins de sécurité routière, peut aussi être créé, composé, conservé pour les besoins de la sécurité routière ».


       2. L’arbre maintient l’attention


       Rien de tel qu’un paysage monotone pour se laisser happer par ses pensées et faire une embardée. Pour maintenir la vigilance de l’automobiliste, le rapport du Sétra préconise donc d’alterner, tout au long du parcours, les zones où le conducteur ressent une impression de de contrainte et celles où il ressent une impression de confort. « Quand un automobiliste roule dans un milieu trop ouvert, il perd ses repères par rapport à la vitesse », détaille Matthieu Holland. On parle alors de séquences. « Après une séquence où le paysage est très ouvert, une séquence avec un alignement d’arbres constitue un moyen efficace de lui faire reprendre une attitude plus attentive. » A minima, la présence d’arbres empêche donc les accélérations inconscientes.


       3. L’arbre incite à lever le pied


       « Quand il roule au milieu des arbres en fleur, l’automobiliste ralentit », soutient Chantal Pradines, experte auprès du Conseil de l’Europe sur les questions de paysage. Ce comportement d’esthète a été mis en lumière par plusieurs études. Dès 2001, des chercheurs suédois s’interrogent : « Les beaux environnements routiers sont-ils plus sûrs que les laids ? » (1). Au cours de leurs travaux, ils s’aperçoivent que les automobilistes roulent à une vitesse 5% inférieure quand ils sont en présence d’arbres. Ils concluent donc que le caractère esthétique de la route a un effet sur la conduite. Plus tard, des études sur simulateurs ou en situation, réalisées par des équipes américaines (2) confirment cette conclusion.


       Plus efficace encore, en jouant sur l’implantation des arbres, en peut accentuer leur effet sur la conduite. L’expérience a été menée dans le comté de Norfolk, dans l’ouest de l’Angleterre. Les autorités on décidé de planter des allées d’arbres en réduisant progressivement leur espacement. Résultat : à vitesse constante, l’automobiliste a la sensation d’accélérer. Autre stratégie : planter les arbres en entonnoir à l’entrée du village. En clair, plus on se rapproche, plus l’arbre est planté près de la route. Cette tactique donne l’impression d’un rétrécissement de la chaussée qui pousse le conducteur à adapter sa conduite. Dans le comté de Norfolk, les autorités se félicitent d’une« méthode bon marché » qui leur a permis de réduire de 20% la mortalité.


    (1) Drottenborg, H. : Are Beautiful Traffic Environments Safer than Ugly Traffic Environments ? Lund Institute of Technology, 2002

    (2) Naderi, J.R., Kweon, B.S., Maghelal, P. : The street tree effect and drivers safety. ITE Journal on the Web, February 2008, p. 69-73

    Astérix

    triton95.wordpress.com


    L’arbre, bouc émissaire de la sécurité routière ?


       Depuis l’avènement de l’automobile, les arbres d’alignement font les frais du risque d’accident. Au cours du siècle passé, certaines régions en ont perdu jusqu’à 90%. Chantal Pradines, experte auprès du Conseil de l’Europe sur les questions de paysage, parle d’une « hécatombe » et d’un« patrimoine en péril ». Le mouvement s’est accéléré dans les années 1990. « Rien que dans le Gers, entre 2 000 et 3 000 arbres ont alors été abattus », déplore Chantal Fauché, présidente de l’association Arbres et Route.


       A l’époque, ces abattages massifs répondent à la volonté de créer une « route qui pardonne». En clair, puisque l’erreur humaine ne peut être totalement supprimée, les conséquences d’une sortie de route doivent être limitées via l’aménagement des bas-côtés. Or, « les arbres sont impliqués dans 10,6% des accidents mortels, on ne peut pas en faire abstraction », estime Matthieu Holland, qui préconise le « traitement » – suppression ou glissière de protection – des obstacles situés à moins de quatre mètres de la chaussée. Cette approche, également préconisée par le président du Conseil national de la sécurité routière, déplaît profondément à Chantal Pradines: « Pourquoi, dans ce cas, ne pas détruire les maisons en bord de route, interdire les vélos et les piétons ? », demande l’ingénieure.


       Reste que le choc d’une voiture contre un arbre est violent. Trois fois plus qu’une collision avec un autre véhicule. Une bonne raison de faire passer la sécurité au dessus des considérations de patrimoine et de biodiversité ? Dans l’absolu, Chantal Pradines ne s’y oppose pas, « à condition que les individus fassent le même arbitrage, glisse-t-elle. Mais si chacun plaçait la sécurité au-dessus de tout, personne ne prendrait plus sa voiture, les transports en commun étant beaucoup plus sûrs. »


       A la notion de « route qui protège », Chantal Fauché préfère celle de « route qui apaise », une logique de responsabilisation de l’automobiliste renforcée depuis 2006. Si l’approche est en train d’évoluer, les arbres d’alignement ne sont pas saufs pour autant. « Les audits de sécurité »mentionnés dans les mesures annoncées par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, peuvent déboucher sur des suppressions d’obstacles. « En cas d’accident, abattre un arbre, c’est une mesure visible, médiatisable, qui, en prime, évite les frais liés à leur entretien », lâche Chantal Fauché.

    http://www.terraeco.net/arbres-routes-accidents,58456.html

    ¤¤¤

    Luc Desle


    votre commentaire
  • ¤¤¤

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE GRAND ET LE BEAU SONT

    LE FUTUR DE LA GRAINE)

    ¤¤¤

    "Tiens, sale Face de Bouc!"

    (Personne ne savait qui ce boxeur hargneux

    insultait ainsi...)

    marie2109:

    Sean Penn in “Gangster Squad” directed by Ruben Fleischer, 2013 

    ¤¤¤

    "Vive le Brésil!

    Heu... Non, le Portugal!"

    kleinphotographen.com

    BRÉSIL

    Les “visas dorés” du Portugal

    séduisent les Brésiliens

    COURRIER INTERNATIONAL

    SABINE GRANDADAM

       Les investisseurs brésiliens ont les yeux tournés vers le Portugal, note le quotidien O Estado de São Paulo. Et pour cause: depuis 2012 à condition d'injecter une certaine somme d'argent dans l'économie, les Brésiliens peuvent obtenir du Portugal un "visa doré" qui leur permettra de circuler librement dans tous les pays de l'Union européenne et, au bout de cinq ans, de choisir le Portugal comme résidence permanente s'ils le souhaitent.

       Pour accéder à un "visa doré", les entrepreneurs étrangers doivent investir au moins un million d'euros dans le pays, ou y créer une entreprise comptant une dizaine de salariés ou encore acheter un bien immobilier à hauteur d'au moins 500 000 euros.

       A l'instar de nombreux investisseurs européens, russes ou chinois, les Brésiliens aisés achètent donc volontiers des appartements à Lisbonne. Le Brésil occupe désormais la deuxième place derrière la Chine pour les investissements étrangers au Portugal, passant ainsi devant la Russie. Sur un total de 1,2 milliard d'euros de placements issus de 48 pays, les Brésiliens totalisent 60 millions d'euros d'avoirs au Portugal et comptent 69 "visas dorés".

       Bonne nouvelle supplémentaire pour le Portugal : "Contrairement à d'autres pays, les investisseurs brésiliens veillent à équilibrer leurs placements et ne misent pas que sur l'immobilier", souligne O Estado de São Paulo. Sur les 60 millions d'investissements brésiliens dans le pays européen, 16 sont liés à des transferts de capitaux destinés à d'autres activités économiques.

    http://www.courrierinternational.com/article/2015/02/26/les-visas-dores-du-portugal-seduisent-les-bresiliens

    ¤¤¤

    Luc Desle


    votre commentaire
  • +++

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE TEMPS N'A PAS

    DE PRISE SUR LA SAGESSE)

    +++

    (Magda faillit apprécier le baiser de la Mort qui,
    auparavant, s'était soigneusement lavé les dents)

    (Source: coitusandcarnage, via the-bronx-remembers)

    +++

    (Source: leilockheart, via calvatronics)

    +++

    "C'est toi qui m'a piqué ma robe?"

    (Cindy avait décidément très très mauvais caractère)

    septagonstudios:
    Robert Sammelin ARTWORKS robertsammelin
    FUR TOP KILLER


    +++
    (L'équipe de Tu Quoque buvait un peu

    trop de tasses de café)

    (Source: goldenbuttonsnpearls, via rrrick)

    +++

    Blanche Baptiste


    votre commentaire
  • $$$

       Incessamment sous peu le blog "Tu Quoque Mi Amici" va migrer vers un autre hébergeur. Les raisons sont la conséquence de ce que Blogger a envoyé, ce jour, à tous ceux qui utilisent sa plateforme:
       "Nous vous informons que nous allons bientôt apporter une modification au  règlement relatif au contenu de Blogger. Celle-ci est susceptible d'avoir une incidence sur votre compte.
       "D'ici quelques semaines, nous n'autoriserons plus les blogs où sont publiées des images ou des vidéos montrant de la nudité ou à caractère sexuel explicite. Lorsqu'elle est représentée dans un contexte artistique, éducatif, documentaire ou scientifique, ou lorsque l'importance des enjeux pour le public nous conduit à ne pas prendre de mesures relatives au contenu, la nudité restera autorisée.
       "Le nouveau règlement entrera en vigueur le 23 mars 2015. Après cette date, nous limiterons l'accès aux blogs qui, selon nous, ne respectent pas le nouveau règlement. Nous ne supprimerons pas de contenu, mais seuls les auteurs des blogs concernés et les personnes avec lesquelles ils ont expressément partagé leurs blogs pourront voir le contenu que nous aurons rendu privé.
       "D'après les informations en notre possession, votre compte est susceptible d'être concerné par cette nouvelle règle. Veuillez ne pas créer de contenu qui serait contraire à celle-ci. Nous vous demandons également d'apporter les modifications nécessaires à votre blog existant pour le mettre en conformité avec celle-ci le plus rapidement possible et éviter ainsi toute interruption de service."
       On remarquera l’hypocrisie avec laquelle cette censure est édictée. Pas de nudité (mettre des flingues ou des images de guerre, curieusement, n'est pas concerné)explicite et quand elle est artistique, hé bien c'est Blogger qui le décidera tout seul, comme un grand. De plus, les blogueurs sont invités (obligés) de mettre tout le blog en conformité avec ce nouveau règlement. 5 ans et près de 2000 pages à censurer soi-même...
       Le Web libre est un lointain souvenir. Lentement mais sûrement avance l'idée défendue par les tenants anglo-saxons d'un Net où tout un chacun devra payer pour chacune des prestations autrefois gratuites. Je ne donne pas 5 ans pour qu'il n'y ait plus aucune plateforme libre sur ce grand Barnum qu'est le Web.
       Pour l'instant, "Tu Quoque" va continuer son aventure ailleurs, en espérant que vous le suivrez...
       Merci en tout cas de votre fidélité.   

    Plus d'informations dans quelques jours.


    $$$

    Pensées pour nous-mêmes:


    (EN TOMBANT, PENSE QUE

    TU VAS TE RELEVER)

    $$$

    "Pourquoi Mamie elle est pas avec nous, Dad?

    - Elle y est, fiston. Elle se trouve devant toi... partie pour une voyage au long cours"

    Parenting done right. thedemon-hauntedworld)

    $$$

    (Ce chasseur était également un inlassable coureur)

    http://caligarianzuparadzay.tumblr.com/

    ÉTATS-UNIS

    Victime de menaces, le marcheur de Détroit déménage

    COURRIER INTERNATIONAL


       Après l'émotion, l'indignation. Début février, James Robertson avait ému l'Amérique après que le journal local Detroit Free Press avait révélé son histoire : celle d'un homme qui devait marcher 33 km, cinq jours par semaine, pour rejoindre son lieu de travail, faute de transports publics sur son trajet. Des milliers d'anonymes s'étaient alors mobilisés pour lui venir en aide : il avait reçu 350 000 dollars de dons, et une voiture lui avait été offerte.
       Pourtant, la belle histoire semble avoir tourné court. Le Detroit Free Press rapporte que Robertson a dû quitter précipitamment son logement de Detroit mardi 17 février pour rejoindre un endroit plus sûr, a annoncé la police de la ville.
       "Cette décision est intervenue après qu'il a confié être inquiet pour sa sécurité, et que certains résidents de l'immeuble dans lequel il vivait voulait une part des dons qu'il a reçu et ont violemment menacé Robertson", explique le journal.
       "Je voulais en finir au plus vite avec ça, il y avait tant d'éléments impliqués", en référence aux risques pour sa sécurité et le besoin de protéger la nouvelle voiture de 35 000 dollars (31 000 euros) qui lui a été offerte.

    http://www.courrierinternational.com/article/2015/02/20/victime-de-menaces-le-marcheur-de-detroit-demenage


    $$$

    (Mon nouvel animal familier allait plus vite
    que l'oeilleton de ma caméra)


    (Source: bigbellanova, via left-nutting)

    $$$

    Benoît Barvin


    votre commentaire
  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (DONNE A LA VIE
    LE TEMPS DE T'APPRIVOISER)

    °°°
    Nouveau court récit au long cours (30)

    LE LIBÉRÉ
    DU
    CLUB MAD

       Alors que l'île s'est mise à trembler, P'tit Boss s'apprête à faire évacuer les vacanciers, à contrecœur, cela va s'en dire.




       Le parking de l’aéroport est encombré par une trentaine de bus réquisitionnés pour le transport des évacués. Dans le hall soudain trop exigu, au moins mille cinq cents jeunes touristes et animateurs confondus attendent, certains apathiques, d’autres sur les nerfs, les charters spéciaux qui vont se succéder sur la piste.

       Ptiboss a fait preuve d’une grande efficacité en ce début d’après-midi fatidique. Beaucoup se demandent s’il a eu un éclair de perspicacité, une prémonition ou tout simplement un aperçu sismologique de la situation sur le terminal de sa villa ? Ce sera en tout cas cette réponse qu’il privilégiera devant les journalistes qui ne vont pas manquer de l’interroger dans quelques minutes. Il dira qu’il a consulté comme d’habitude les données climatologiques concernant le lieu et que ces dernières étaient plutôt inquiétantes. Par précaution, il a fait évacuer, sans précipitation, tous les membres du Club, et, avec un zèle dont il se félicite, il a même pu, avec quelques acolytes de confiance, mettre en lieu sûr la plus grande partie des ordinateurs, le matériel sono et les systèmes vidéo de pointe. 

       De toutes façons, les assurances paieront mais ce sera un plus à gagner. Après un coup dur comme celui-ci, il aura bien besoin de petits à-côté. Qui lui dit que la formule Club Mad ne va pas être remise en question ? Même s’il n’y a aucune relation de cause à effet entre la présence d’un méga-night sur le site et le séisme… De cela, lui est persuadé.

       Mais il faut savoir aussi que des vacanciers mentionneront l’intervention d’un hurluberlu qui les avaient exhortés à quitter le Village au plus vite. Des G.E, les employés grecs, parleront de la prémonition de Yannis Nissos. Il y aura enquête. On interrogera ces deux vieux séniles.

       En fait, il ne ressortira rien de tout cela. Nous ne sommes plus au Moyen-Age. On exige des explications scientifiques et vérifiables. Les interrogations ne déboucheront donc que sur une seule réponse valable : il s’agissait d’un tremblement de terre localisé.

    ***

       Il fait très chaud dans l’aéroport. Les premiers passagers embarquent sur un ATR venant d’Athènes. Il y a quelques bousculades. C’est alors que le portable de Thibault, alias Ptiboss, se met à égrener les notes du Mundial. On lui annonce qu’un grave incendie vient de se déclarer à l’instant à Ibiza, et qu’il ravage un des plus hauts lieux touristiques fréquentés par les teuffeurs de luxe du coin. On ne sait pas s’il s’agit d’un attentat ou d’un accident. Il n’y a pas de victimes. Que des dégâts matériels.

       Simple coïncidence… Mais Ptiboss ressent soudain un profond écoeurement, comme un malaise en lui. Il sait cependant que cela va lui passer. Il n’est pas du genre à se poser des questions existentielles. Il n’y a pas de relation entre ce qu’il vient d’apprendre et sa catastrophe à lui. Il ne s’agit pas des mêmes chaînes touristiques, leurs objectifs ne sont pas les mêmes. Cela n’a donc rien à voir. C’est rassurant. Ce n’est donc qu’un hasard.

       Pour ce qui est de son bébé, un autre Club Mad sera construit à Corfou, encore plus performant. Celui qui vient de disparaître englouti par les eaux, n’était que du rapetassage. On avait essayé de faire du neuf avec un vieux concept, alors qu’il convenait de tout revoir à la base. La nature s’en est chargé. Finalement, c’est mieux. Le prochain Club Mad sera quasiment invisible quant aux structures d’animation. Ce sera une véritable mégapole souterraine de la techno, un truc qui arrache. Ptiboss s’y voit déjà. Ensuite, ce sera les Bahamas, quelque chose d’encore plus démentiel, car là-bas ce sera conçu pour des clients encore plus friqués, avec des DJ super côtés.

    ***

       J’aimerais redescendre et passer chez le pêcheur, dit Rachel. Ils ont certainement besoin d’aide.

       - Oui, on ne va pas rester là indéfiniment, renchérit Jean-Michel J’aperçois des jeunes, un peu plus en contrebas, sur la route. Vus leurs casquettes et tee-shirts, ce sont des membres du Club. On va leur demander ce qui s’est passé, mais apparemment, le Village a dû être évacué. Je n’y avais pas trop prêté attention tout à l’heure, mais j’ai entendu en fond sonore, pendant que nous marchions, bien avant l’effondrement, tout un va et vient de voitures, de cars, et de Vespas. Ils ont dû suivre votre mise en garde, Daniel.

       Ce dernier ne bouge pas. Il se contente de dire :

       - C’est bien. Allez-y, vous. Je reste encore un peu.

       Oui, il va rester encore au soleil, se tenir à l’écart de toute agitation. Il n’a plus rien à dire et pour l’instant plus aucune envie de faire. Tout à l’heure, il verra. Il se sent bien sur ce rocher.

    FIN


    °°°

    (Danseuse pressée traitant son métier
    par-dessus la jambe)


    Charlotte Greenwood. Metro-Goldwin-Mayer studio, 1928..

    °°°
    (Fil de fer barbelé, élégamment rouillé,
    pouvant également être méchamment électrifié)



    Fil de fer barbelé
    pour garder les réfugiés au loin

    JYLLANDS-POSTEN

       (...) Alors que jusqu'à 3 millions de réfugiés syriens tentent de sortir de la guerre et de la destruction pour aller en Europe, celle-ci se dote d'une clôture de fil de fer barbelé, active la surveillance vidéo et envoie des navires de guerre en Méditerranée pour empêcher les réfugiés d'entrer.

       A la frontière gréco-turque, l'ONG allemande Pro asile affirme que les autorités frontalières grecques ont refusé des demandes d'asile de 2.000 réfugiés, principalement en provenance de Syrie. Ce qui est contraire aux conventions internationales sur les réfugiés et inquiète le Haut Commissariat de l'ONU, le HCR.

       Récemment, la Bulgarie a commencé à édifier une longue clôture de barbelés de 30 km à la frontière avec la Turquie, où 8 à 900000 Syriens ont cherché refuge. Le système d'aide aux réfugiés, dans ce pays, est semble-t-il en mauvaise posture, au vu de l'afflux des demandeurs d'asile. Dans le même temps les réfugiés vivent dans des conditions sordides.

       La clôture a, avant même qu'elle ne soit complètement achevée, était dotée d'une faible puissance. D'après Bjarke Skaaning, responsable régional de la Croix-Rouge danoise, cela risque d'obliger de nombreux réfugiés à choisir de faire des détours mortels pour atteindre malgré tout l'UE.

       "Nous avons vu des groupes voyageant à travers la Géorgie et l'Arménie en direction de la Russie, et plus à l'ouest vers l'Europe, même si ces voies sont  très  incertaines," a-t-il dit.

       Selon Pro asile, il est devenu courant pour les demandeurs d'asile d'être chassés par la force: "Les réfugiés sont brutalement traqués par les autorités grecques. C'est même devenu systématique », conclut l'ONG allemande qui base ses certitudes à partir d'entretiens tenus avec des réfugiés syriens.

       Le porte-parole du HCR, Adrian Edwards, se dit "profondément préoccupé" par les rapports selon lesquels certains pays de l'UE ont l'intention d'ériger des barrières de fil de fer barbelé ou bien qui rejettent presque automatiquement les demandes des réfugiés. 

       «Le HCR insiste pour que le monde et l'UE changent de cap dans l'appréhension de ces problèmes de flux migratoire."



    °°°
    "C'est pas avec ces satanées croûtes que je vais me payer
    un château en Espagne, moi. 
    S... de métier!"



    Paris, 1950s by Fritz Henle

    °°°
    Benoît Barvin

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique