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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA PENSÉE
    EMPESTE L'ACTION)

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    "Ça mord?
    - Chuuuttt!!!"


    Paintings by Brad Kunkle

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    "Les States exécuteront toujours leur mission,
    quitte à le faire à l'arme létale."



    ÉTATS-UNIS
    Scott Panetti : 
    malade mental 
    et condamné à mort


       "Pas assez fou pour le Texas", titre The Guardian, qui revient sur les exécutions répétées de prisonniers souffrant de maladie mentale par le "Lone Star State" alors qu'un homme doit être mis à mort ce 3 décembre à 18 heures, près de Houston (a été mis à mort...). A moins que des recours de dernière minute n'aboutissent, Scott Panetti, 56 ans, sera exécuté pour le meurtre, en 1992, des parents de sa femme, dont il était séparé.

       Diagnostiqué comme schizophrène en 1978, hospitalisé à de nombreuses reprises pour divers troubles mentaux, Scott Panetti s'est défendu lui-même lors de son procès en 1995, habillé en cow-boy et appelant comme témoins John F. Kennedy, Jésus et le pape, rappelle USA Today. Son cas "a déclenché un débat mondial sur l'exécution de personnes atteintes de graves maladies mentales", note le quotidien américain. (...)

       (...) Selon Richard Dieter, directeur exécutif du Death Penalty Information Center, 10 à 15% des personnes en attente dans le "couloir de la mort" aux Etats-Unis pourraient être atteintes de maladie mentale. USA Today cite également une étude parue en juin dans le Hastings Law Journal,selon laquelle plus de la moitié des 100 derniers criminels exécutés ont été déclarés atteints de maladie mentale sévère ou en montraient des signes. Or, d'après un récent sondage de Public Policy Polling, 58 % des Américains seraient opposés à la peine de mort pour les personnes souffrant de maladie mentale.

       Le magazine The Atlantic rappelle que la Cour suprême a interdit en 1986 l'exécution des "fous" [insane], des personnes si peu en phase avec la réalité qu'elles ne peuvent distinguer le vrai du faux ni comprendre les motifs de leur peine. En 2007, elle a précisé que le condamné devait avoir "une compréhension rationnelle" des raisons de son exécution.

       Mais, selon The Guardian, la Cour laisse à des juridictions inférieures la liberté de définir des critères clés comme la "compréhension rationnelle" et "l'aptitude" à être exécuté. Résultat, au Texas, les procureurs "se sont régulièrement montrés déterminés à obtenir une condamnation à mort en dépit du dossier médical et les jurys se sont fréquemment laissé persuader d'infliger la peine capitale". (...)

       (...) Dans le quotidien local Dallas Morning News, un juge républicain d'une cour d'appel du Texas qui a refusé d'accorder un sursis à Scott Panetti a publié une tribune exprimant son désaccord personnel avec cette décision. Il affirme que l'exécution d'une personne atteinte de grave maladie mentale viole la Constitution américaine. Il se prononce même pour une abolition pure et simple de la peine de mort, jugeant qu'elle n'est plus en phase avec les valeurs de la société américaine.


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    "Chirurgie esthétique ratée?
    Jamais de la vie!"


    Thomas Robson

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    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (ORGUEIL ET SUFFISANCE
    MANGENT A LA MÊME TABLE)

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    Nouveau court récit au long cours (14)

    LE LIBÉRÉ
    DU
    CLUB MAD

       
    Rachel a rencontré un natif de la région qui lui parle de la destruction systématique du paysage, ici, en Grèce, pour la plaisir égoïste des vacanciers...



       Leur plaisir s’arrêtera là. Le Club vient de lancer l’animation-bar et les méga-décibels envahissent l’espace. Plus elle se rapproche, plus c’est intenable. Elle se dit que le pêcheur a raison. La folie a envahi l’espace.

       Elle presse le pas. Une main la harponne. Elle reconnaît le Ptiboss.

       - Vous serez contente, mademoiselle Leroy. Des cases se sont libérées. Je vous garantis que là, vous serez tranquille. Ce sera plus confortable que le ponton !

       Rachel se sent prise à défaut et c’est très désagréable. En plus, on est surveillée et on vous le fait savoir. Très désagréable. Mais bon, ce n’est peut-être qu’une tentative d’approche, une fine plaisanterie allusive pour créer la connivence.

       - Bien, merci. Je dois passer au planning ?

       - Pas la peine, la fiche de permutation a été accrochée à votre ancienne case. Il vous suffira de la signer.

       Des gars en débardeur, l’air à peine émergé, l’apostrophent

       - Eh ! Ptiboss ! C’est notre tournée !

       - Le devoir m’appelle, excusez-moi.

       C’est mieux comme ça. Elle n’a aucune envie de discuter plus avant avec ce type même pour mettre les choses au point. Surtout dans ce vacarme !

       Ils sont là les tout juste réveillés, tombés du lit sur le coup des onze heures, attirés par le bar qui, chaque matin, rince la gueule de bois des noctambules à coup d’ouzos et de whiskys bien tassés. Il y a aussi les Cocktails-Corfou capables de réveiller un moribond. Tout de suite après la première gorgée, les plus groggy sont d’attaque pour une nouvelle journée de biture.

       Les plus faibles ne se réveilleront que vers quatorze heures, in extremis pour se rendre au restau, si tant est qu’ils éprouvent l’appétit d’y aller, la langue encore pâteuse, le corps et l’esprit barbouillés.

       Et ce sera ainsi, sept jours durant, sept jours de plane non stop.

       Rachel s’éloigne. Elle monte vers les « Divinités ».En passant devant les toilettes de l’amphithéâtre, elle avise une dame-pipi en train de crocheter un ouvrage arachnéen d’un blanc immaculé, Pénélope des temps modernes ignorante de la pestilence de l’endroit.

       Daniel est dans sa case. Il a trouvé la notice sur sa porte et il finit de remplir son sac, ravi.

       - Finalement, on a du bol, regarde. On nous a installés plus loin et je suis allé essayer. Porte fermée, on n’entend pas du tout la sono.

       - Et nous sommes encore côte à côte ?

       - Oui, figure-toi. Le hasard fait bien les choses une fois de plus.

       - Je ne sais pas si le hasard y fait tant que ça. Le Petit Boss sait que nous avons découché, si je peux dire, et que nous étions ensemble au ponton. Ce n’est pas une affaire d’état mais je le trouve drôlement renseigné.

       - Oui, ça sent le flicage. Je pense depuis le début, qu’il se méfie de moi. Je tâcherai au repas de tester le bonhomme et de le rassurer, que ça en reste là.

       - Bon, je vais rassembler mes affaires et je vous suis. Au fait, je vois que vous avez retrouvé vos médicaments.

       - Oui, ce sont ces fioles, mais ça ne te dira rien car ce sont des préparations magistrales codées par des numéros.

       - Je ne connais pas du tout ce genre de traitement. C’est une médecine parallèle certainement. Vous ne vous souvenez pas du tout de cela ?

       - Non, le vide total. Et pourtant, je me sens hyper clair d’esprit

       - Bah !, n’en parlons plus. Puisqu’il n’y a pas de problème, pourquoi en chercher. A tout de suite.

    (A Suivre)

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    "On tire à la courte paille pour savoir
    laquelle l'émascule en premier?"


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    "Oh Mon Dieu! 

    Les terribles tortues nazies nous attaquent!"


    LES FURIES D'HITLER, 
    CES FEMMES NAZIES 
    AUSSI CRUELLES QUE LES HOMMES

     Laszlo Perelstein

       (...) Qui aujourd’hui a entendu parler des furies d’Hitler? Presque oubliées par l'histoire, ces femmes nazies doivent être prises très au sérieux et ne pas être considérées comme des anomalies. «Ce n’était aucunement des sociopathes marginales», avertit Wendy Lower, auteure du livre Hitler’s Furies: German women in the nazi killing fields (Les furies d’Hitler: les femmes allemandes sur les champs de tuerie nazis) dans un article pour le Daily Beast.

       Bien que les exemples documentés de mise à mort directe ne soient pas nombreux, comme leur pendant masculin, elles croyaient en la justesse de leur cause. Tuer reflétait dans leur esprit l’expression même de la loyauté. 

       Dans son livre, Wendy Lower relate notamment un «épisode» survenu le 16 septembre 1942 dans la ville de Volodymyr-Volynskyï, à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne. Johanna Altvater, 22 ans à son arrivée en 1941, décide de participer elle aussi à la «Solution finale», pratiquée à «100%» dans ce camp. (...)

       «Elle s’approcha de deux enfants juifs, l’un âgé de six ans et l’autre encore bambin qui vivait près du mur du ghetto. Elle les appela, fit un geste comme si elle allait leur donner une friandise. Le bambin vint vers elle. Elle souleva l’enfant dans ses bras et le garda si serré que l’enfant cria et se dégagea. Altvater attrapa l’enfant par les pieds, le tint à l’envers, et écrasa sa tête contre le mur du ghetto comme si elle battait la poussière d’un petit tapis. Elle jeta l’enfant sans vie aux pieds de son père, qui plus tard témoigna: “Je n’avais jamais vu un tel sadisme de la part d’une femme, je n’oublierai jamais cela.” Il n’y avait pas d’autres officiers allemands présents, se souvient le père. Altvatar avait tué l’enfant de son propre chef.»

       Des histoires similaires, Wendy Lower en a tristement beaucoup à raconter. Plus de 13 millions de femmes étaient engagées au sein du Parti nazi, rappelle le Daily Mail.

       «Minimiser le comportement violent des femmes crée un faux bouclier», prévient Lower. La professeure du département d’histoire de l’université de Towson (dans le Maryland) estime qu’au moins un demi-million de femmes ont vu et participé aux opérations et à la terreur de la Shoah. (...)


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    (Chien bien élevé punissant des femmes mal élevées)


    Gossip Being Punished, Ignacio Diaz Olano, 1910
    (Source: fleurdulys)

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    Luc Desle

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