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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ARGENT DE L'AMOUR,
    CE SONT TES BAISERS)

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    "Hum... Tu me plais, toi..."



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    (Le boom des voitures volantes s'expliquait
    par le refus des usagers de ce pays de
    faire du covoiturage)



    Petite histoire du déclin
    du covoiturage américain

       (...) Blablacar n’a rien inventé. Dans les années 1970, un salarié américain sur cinq covoiturait pour aller travailler. Puis, alors que la pratique s’apprêtait à prendre son essor en Europe, elle a décliné outre-Atlantique. A tel point qu’aujourd’hui moins d’un salarié américain sur dix partage ses trajets. La cause de ce déclin ? « Starbucks, les berlines bon marché et les femmes au travail », titre de façon un rien polémique le magazine Vox.

       En clair, plus il y a de véhicules en circulation, moins on a tendance à les partager. Et quand rouler coûte moins cher, le nombre de véhicules en circulation explose. Dans les années 1990, la baisse du prix du pétrole et l’apparition de véhicules un peu plus bon marché et moins goulus en carburant ont incité les foyers à s’équiper. Quand les femmes sont parties travailler, les trajets et les revenus des ménages ont augmenté. La plupart ont alors opté pour une deuxième voiture. L’expansion du nombre de véhicules expliquerait pour près de 40% du déclin du covoiturage américain.

       Quid des 60% restants ? Les chercheurs l’attribuent à « l’effet Starbucks », entendez la tendance à s’arrêter en chemin pour faire une course, récupérer les enfants ou prendre un café. Ajoutez à ces nouveaux comportements un travail plus flexible et des horaires moins prévisibles et toutes les excuses sont réunies pour rouler seul… au milieu des bouchons.


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    "Que pensez-vous, Madame, du covoiturage?
    - Je le pratique déjà, Parker, puisque
    vous conduisez cette voiture..."


    "Les Thunderbirds". Parker et Lady Penelope. 


    Blablacar et Airbnb. 
    Elle économise plus de 500 € par an

    Amandine COGNARD

       (...) On est mercredi soir, Delphine Denecheau, 27 ans, infirmière en pédopsychiatrie à Paris, se dit qu'elle irait bien rendre visite à ses parents ce week-end, en Anjou. Elle attrape son ordinateur portable et, sans même un détour par le site de la SNCF, se connecte sur le site de covoiturage Blablacar.com. L'adresse est déjà dans ses favoris. Rien d'étonnant pour cette utilisatrice régulière. « J'effectue environ un aller-retour à Angers par mois en covoiturage », explique-t-elle.(...)

       (...) Si le trajet est plus long qu'en train, trois heures au lieu d'une heure et demie, la différence de prix a vite fait de la convaincre. « Depuis que je n'ai plus le droit aux réductions jeune de la SNCF, un aller-retour Paris-Angers me coûte en moyenne 90 €, et encore plus si je ne m'y prends pas suffisamment à l'avance. Sur Blablacar, je trouve des allers-retours à 40 €, même au dernier moment. »

       Elle a calculé : sur l'année, elle économise « plus de 500 € » grâce à ce système collaboratif. Une somme qu'elle peut consacrer à « ses loisirs, ses sorties... »

       Comme ce week-end à Barcelone entre copines, qu'elle a effectué il y a un mois. « On a réservé notre appartement sur Airbnb », décrit-elle. C'est la première fois qu'elle utilisait ce site, recommandé par des amis, et ne le regrette pas. « Il y avait des dizaines d'offres correspondant à notre recherche : un appartement pour dix personnes, en plein centre-ville. J'ai envoyé trois demandes à des propriétaires qui avaient de bons commentaires. Tous m'ont répondu en moins de 24 heures et j'ai pu valider la transaction. C'est tout simple. » (...)

       Pour 445 €, soit 45 € par personne pour deux nuits, le petit groupe a pu profiter d'un grand appartement confortable et tout équipé. « Sans Airbnb, on aurait opté pour un dortoir dans une auberge de jeunesse. Les hôtels étaient trop chers. » Maintenant, c'est certain, dès qu'elle partira en voyage, elle aura « le réflexe Airbnb ».

       Depuis près d'un an, elle a aussi le réflexe Uber. « Grâce à cette application. J'entre sur mon smartphone l'adresse où je me trouve dans Paris, celle où je veux me rendre, et je trouve la voiture avec chauffeur la plus proche. » Un service « très pratique » qu'elle utilise surtout la nuit, quand les métros sont fermés. « Ce n'est pas moins cher qu'un taxi, mais les voitures sont là plus vite et il n'y a pas besoin d'avoir de monnaie sur soi pour payer la course, on est directement prélevé en ligne », apprécie-t-elle.

       Si c'est d'abord le prix et la praticité de ces services collaboratifs qui l'ont séduite, Delphine apprécie aussi leur côté convivial. « En covoiturage, j'ai fait de très belles rencontres. Parfois des gens qui venaient du même village que moi. »

       Seul petit bémol : « Ces conducteurs peu scrupuleux qui entassent cinq personnes dans une petite voiture pour se faire un maximum d'argent. Mais ça reste très rare. »


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    Benoît Barvin

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