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    Pensées pour nous-mêmes:

    (COMME LE SAGE
    PARDONNE SANS Y PENSER)

    µµµ

    "Chéri...
    - Oui?
    - Tu vas t'ôter de mon soleil, oui?"


    Lee Friedlander
    New York City,1966

    µµµ

    "Je revendique la souveraineté sur, au moins,
    le double de ce morceau de glace...
    voire le triple, si possible"



    A son tour, le Danemark 
    revendique le pôle Nord



       (...) Comme la Russie et le Canada auparavant, le Danemark a revendiqué le 15 décembre la souveraineté du pôle Nord devant la commission des limites du plateau continental des Nations unies. Cette exigence s'inscrit,comme l'explique le journal danois Politiken, dans le cadre de la revendication plus large d'une énorme portion territoriale du sol arctique. Ce dernier serait relié, d'après Copenhague, à une partie du plateau continental du Groenland, et ferait ainsi partie du royaume du Danemark.

       La Russie et le Canada ont déjà déposé une demande auprès de la commission des limites du plateau continental des Nations unies ; les Etats-Unis et la Norvège s'apprêtent aussi à le faire. Tous espèrent trouver d'importants gisements d'hydrocarbures ou des minéraux.

       La demande danoise porte sur 895 000 kilomètres carrés de fonds marins – plus de 20 fois la taille du Danemark. Et si le royaume obtient gain de cause, sa frontière extérieure sera prolongée jusqu'à la limite des 200 milles marins russe – environ 370 km –, comme le prévoit le droit international.

       Et c'est bien là que se trouve la surprise, indique Information, expliquant que personne ne s'attendait à ce que le Danemark aille aussi loin : "Le gouvernement danois a choisi de pousser à l'extrême sa portée politique et juridique dans la querelle internationale sur le sol marin du pôle Nord", note le journal.  (...)

       Le Danemark n'aura pas de réponse avant dix ou quinze ans. Il est possible que la commission déclare que plusieurs pays ont droit au même territoire – dans ce cas, il leur faudra négocier entre eux.

       Entre-temps, d'autres réponses sont attendues, notamment celle concernant la demande de la Russie, faite en 2001. "Il n'y a pas de doute que la demande danoise va irriter Moscou", explique Karsten Jakob Moller, chercheur à l'institut danois de recherche internationale de Copenhague, cité par Politiken. D'autres chercheurs estiment eux aussi que la Russie répondra de manière ferme, par exemple en réalisant davantage d'exercices militaires en mer Baltique, comme cela a déjà été le cas récemment.

       Greenpeace, de son côté, s'inquiète de la démarche de Copenhague. Il faudrait que le Danemark se batte pour protéger le pôle Nord, plutôt de chercher à obtenir le droit d'y exploiter du pétrole, explique l'ONG au quotidien Jyllands-Posten : "Cette course se révèle à la fois dénuée de sens et ridicule s'il ne s'agit réellement que de s'enrichir", dit Jon Burgwald, chef de campagne à Greenpeace.


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    "Ben... Qu'est-ce que tu fais de la faible gravité?
    - Elle est compensée par mon amour bondissant"



    (Source: hildadepolarix, via karlkaos)

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    Luc Desle

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ESPRIT DU MAÎTRE
    SE DÉPLACE AVEC LES CHEVAUX DU VENT)

    °°°

    (Spider-girl qui faisait le grand écart...

    On en avait un peu marre...)



    °°°
    "Si je bois dans des coupes en uranium?
    C'est quoi cette question stupide?"



    toile-gothique.com

    Exploiter l'uranium... 
    et se libérer du Danemark

       (...) La plus grande île du monde, le Groenland, veut désormais extraire l'uranium de ses mines, explique le quotidien norvégien Aftenposten. L'objectif est de gagner de l'argent pour affirmer son indépendance par rapport au Danemark, son pays constitutif.

       Il y a plus d'une vingtaine d'années, le Groenland s'est lui-même interdit par décret d'extraire l'uranium. Cependant, lors des élections de ce printemps, la question est revenue au centre du jeu politique, et le nouveau Premier ministre, Mme Alequa Hammond (Parti social-démocrate), a promis d'avancer dans ce domaine.

       Le débat aura lieu cet automne, et il sera chaud, car l'extraction de l'uranium relève de la politique étrangère et sécuritaire, domaines toujours sous contrôle danois.

       Et, tandis que l'ancien colonisateur est à la fois contre la propagation des armes nucléaires et l'utilisation de l'énergie nucléaire, le Groenland estime pour sa part avoir désormais la compétence de donner le feu vert à l'extraction du métal.

       Il n'est pas exagéré de dire que l'affaire est en train de "bouleverser les relations" entre les deux pays.

       Et Aftenposten d'ajouter : "Pour les presque 57 000 Groenlandais, les revenus de l'extraction des métaux, en particulier l'uranium, sont devenus à la fois une ressource indispensable et une manière de prouver leur indépendance.

       Selon l'Institut de recherche géologique du Groenland, il y aurait quelque 600 000 tonnes d'uranium dans le sous-sol de l'île, alors que la production mondiale annuelle est actuellement de l'ordre de 40 000 tonnes. (...)


    °°°
    "Vous avez besoin de mes lumières?"


    °°°
    Benoît Barvin

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