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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ENVIE EST UNE PENTE SAVONNEUSE)

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    (Ces vers colorés n'eurent pas le succès escompté)



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    "Une brève petite lumière dans la nuit
    idéologique, ça ne peut pas faire de mal, non?"



    ISRAËL NE VEUT PAS LA PAIX 
    Vers un Etat national pour le peuple juif

    Michel Lhomme

       (...) Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait très fort récemment : « L’une de mes principales missions en tant que Premier ministre d’Israël est de défendre le statut de l’État d’Israël comme l’Etat national de notre peuple. À cette fin, j’ai l’intention de soumettre une loi à la Knesset (Parlement) qui constituera un ancrage constitutionnel pour le statut d’Israël comme État national pour le peuple juif » a-t-il proclamé. Autrement dit, Israël va ancrer dans la loi son statut d’État du peuple juif, d'État non seulement national mais donc racial.

       Cette déclaration intervient alors que l’échéance des négociations entre Israéliens et Palestiniens a expiré sans résultat, soldant l’échec des efforts du secrétaire d’État américain John Kerry. Israël et les Palestiniens sont revenus à la case départ. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a décidé de rompre les pourparlers et promis de prendre de nouvelles sanctions contre l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, suite à sa réconciliation avec le mouvement islamiste Hamas.

       Tout au long des négociations, le Premier ministre israélien a fait de la reconnaissance d’Israël comme État juif, l'élément cardinal d’un accord de paix, assurant que la « racine du conflit » entre les deux peuples était maintenant le rejet arabe d’un État juif, et non l’occupation des territoires palestiniens depuis 1967. Les Palestiniens rejettent cette exigence, soulignant qu’ils ont reconnu Israël en 1993 et que l’accepter reviendrait à renoncer sans contrepartie au « droit au retour » des réfugiés, ainsi qu’à leur propre histoire. Le Président de la coalition de M. Netanyahu, Yariv Levin, a félicité le Premier ministre pour sa « décision historique, qui ramènera Israël sur une voie sioniste après des années de brèches juridiques infligés aux principes fondamentaux sur lesquels l’Etat a été fondé».

       Par ailleurs, l’Autorité palestinienne vient d'affirmer que les forces israéliennes ont, depuis l’an 2000, tué plus de 1 500 enfants palestiniens et en ont blessés des milliers. Le ministre des Affaires sociales de l’Autorité palestinienne, Kamal al-Sharafi, a dévoilé ce chiffre dans un discours lors du Palestinian Children’s Day. Dans son rapport, l’agence de l'ONU affirme que chaque année, 700 enfants palestiniens âgés entre 12 et 17 ans sont arrêtés, interrogés et détenus par les forces israéliennes en Cisjordanie. Elle précise que les mauvais traitements commencent dès l’arrestation, lorsque les enfants sont emmenés vers un centre d’interrogatoire « attachés, la vue masquée, privés de sommeil et dans un état de peur extrême ». 

       Le dernier chiffre publié s’intègre aussi au climat de violences persistantes de la part des colons contre les Palestiniens en Cisjordanie. Les colons israéliens attaquent les Palestiniens, vandalisent leurs propriétés, leurs voitures, leurs mosquées et leurs oliviers sans être le moins du monde inquiétés. Selon les Nations Unies, on comptabilise presque 400 incidents impliquant des colons faisant usage de la violence contre des Palestiniens en Cisjordanie en 2013. Aujourd’hui ce sont plus d’un demi-million d’Israéliens qui vivent dans plus de 120 colonies illégales construites depuis l’occupation des territoires palestiniens de Cisjordanie en 1967 y compris, de plus en plus, à Jérusalem.


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    (Le championnat du monde de saut d'enfant
    se termina en drame)




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    Luc Desle

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