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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SOURIRE ET LES LARMES

    SONT FRÈRES

    ET SŒURS HUMAINS)

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    Source: kiszkiloszki

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    Hillary Clinton ready for action doll

    startacus.net

    L’exceptionnalisme américain

    nous offre une élection sortie

    tout droit de l’enfer.

    William BLUM

       Si la course à la présidentielle américaine se termine avec Hillary Clinton contre Donald Trump, et que mon passeport se retrouve confisqué, et que je suis en quelque sorte forcé de choisir entre les deux, ou que l’on me paie pour le faire (il faudrait me payer beaucoup) ... je voterai pour Trump..

       Ma principale préoccupation est la politique étrangère. La politique étrangère américaine est la plus grande menace pour la paix mondiale, la prospérité et l’environnement. Et quand il s’agit de politique étrangère, Hillary Clinton est un véritable désastre. A cause d’elle, de l’Irak et la Syrie à la Libye et le Honduras, le monde est devenu un endroit bien pire ; si bien que je la considère comme un criminel de guerre qui devrait être poursuivi.

       Et il ne faut pas s’attendre à beaucoup mieux sur les questions intérieures de la part de cette femme qui a reçu 675.000 $ de Goldman Sachs - une des sociétés les plus réactionnaires, anti-sociales dans ce triste monde - pour quatre discours, et bien plus encore de dons au cours des dernières années. Ajoutez à cela le siège qu’elle a occupé pendant six ans au conseil d’administration de Walmart alors que son mari était gouverneur de l’Arkansas. Peut-on espérer modifier le comportement des grandes entreprises en acceptant leur argent ?

       Le Los Angeles Times a publié un éditorial le lendemain des multiples élections primaires du 1er mars qui commençait ainsi : « Donald Trump n’est pas apte à être président des États-Unis », puis a déclaré : « La réalité est que Trump n’a aucune expérience de gouvernement. »

       Quand je dois faire réparer ma voiture, je cherche un mécanicien qui connaît mon modèle de véhicule. Quand j’ai un problème de santé, je préfère un médecin spécialisé dans la partie de mon corps qui est malade. Mais quand il s’agit d’hommes politiques, l’expérience ne signifie rien. La seule chose qui compte est l’idéologie. Pour qui préféreriez-vous voter ? Pour une personne avec une expérience de 30 ans au Congrès qui ne partage pas du tout vos opinions politiques et sociales, et qui est même contre, ou quelqu’un qui n’a jamais exercé une fonction d’élu, mais qui est un compagnon idéologique sur chaque sujet important ? Les 12 années de Clinton à des postes élevés du gouvernement n’ont aucune importance à mes yeux ;

       A propos de Trump, The Times a continué : « Il a honteusement peu de connaissances sur les problèmes auxquels sont confrontés le pays et le monde. »

       La connaissance est teintée par l’idéologie. En tant que secrétaire d’Etat (Janvier 2009-Février 2013), et avec un bon accès aux informations, Clinton a joué un rôle clé dans la destruction en 2011 de l’État providence moderne et laïque de la Libye, en provoquant dans un chaos total son effondrement, conduisant à la dispersion généralisée vers les points chauds d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de l’énorme arsenal d’armes que le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avait accumulé. La Libye est maintenant un refuge pour les terroristes, d’Al-Qaïda à ISIS, alors que Kadhafi avait été un ennemi de premier plan des terroristes.

       A quoi ont servi l’expérience et les connaissance de la secrétaire d’État Clinton ? Il lui suffisait de savoir que la Libye de Kadhafi, pour plusieurs raisons, n’allait jamais devenir un Etat marionnette suffisamment docile envers Washington. C’est ainsi que les Etats-Unis, avec l’OTAN, ont bombardé le peuple libyen presque quotidiennement pendant plus de six mois, sous prétexte que Kadhafi était sur le point d’envahir Benghazi, le centre libyen de ses adversaires, et que les États-Unis allaient sauver ses habitants.

       Le peuple américain et les médias américains, bien sûr, ont avalé cette histoire, même si aucune preuve convaincante du massacre imminent présumé n’a jamais été présenté. (La chose la plus proche d’une version officielle du gouvernement des États-Unis sur la question - un rapport duCongressional Research Service sur les événements en Libye à cette époque - ne fait aucune mention d’un risque de massacre.) (1)

       L’intervention occidentale en Libye, selon le New York Times, est une de celles que Clinton a « défendu », convaincant Obama dans « ce qui était sans doute son moment de plus grande influence en tant que secrétaire d’Etat. » (2) Toute son expérience et connaissance ne l’a pas empêché de commettre cette erreur désastreuse en Libye. Et on peut dire la même chose à propos de son soutien à un changement de régime en Syrie, au lieu de soutenir le gouvernement syrien dans sa lutte contre l’EI et autres groupes terroristes. Encore plus désastreuse fut l’invasion de l’Irak en 2003, qu’elle a soutenu en tant que sénatrice. Les deux initiatives furent bien-entendu autant de violations flagrantes du droit international et de la Charte des Nations Unies.

       Un autre « succès » de la politique étrangère de Mme Clinton, que ses partisans en extase ignoreront, et rares sont ceux qui savent même de quoi il s’agit, est le coup d’Etat contre le progressiste modéré Manuel Zelaya du Honduras en Juin 2009. Selon un scénario bien rodé en Amérique latine, les masses opprimées réussissent enfin à mettre au pouvoir un dirigeant déterminé à renverser le statut quo, à tenter de mettre fin à deux siècles d’oppression ... et peu après, l’armée renverse le gouvernement démocratiquement élu, tandis que les États-Unis – lorsqu’ils ne sont pas directement impliqués dans le coup d’Etat - ne font rien pour l’empêcher ni punir (comme seuls les États-Unis savent punir) le régime issu du coup d’Etat ; Pendant ce temps, les fonctionnaires de Washington font semblant d’être bouleversés par cet « affront à la démocratie. » (Voir Mark Weisbrot, « Top Ten Ways You Can Tell Which Side The United States Government is On With Regard to the Military Coup in Honduras ».) (3)

       Dans ses mémoires de 2014, ’Hard Choices’, Clinton révèle à quel point elle était indifférente au rétablissement de Zelaya à son poste légitime : « Dans les jours qui ont suivi [le coup] j’ai parlé avec mes homologues du continent ... Nous avons concocté un plan pour rétablir l’ordre au Honduras et veiller à ce que des élections libres et équitables puissent y être organisées rapidement et légitimement, ce qui rendrait la question de Zelaya secondaire ».

       La question de Zelaya était tout sauf secondaire. Les dirigeants latino-américains, l’Assemblée générale des Nations Unies et d’autres organismes internationaux ont exigé avec véhémence son retour immédiat. Washington, cependant, a rapidement rétabli ses relations diplomatiques avec le nouvel état policier de droite, et le Honduras est devenu depuis une source majeure d’enfants migrants qui se déversent actuellement aux États-Unis.

       Le titre de l’article du magazine Time sur le Honduras à la fin de cette année (3 Décembre, 2009) résuma la situation ainsi : « La politique d’Obama en Amérique latine ressemble à celle de Bush ».

       Et Hillary Clinton ressemble à un conservateur. Et ce depuis de nombreuses années ; dès les années 1980, alors qu’elle était l’épouse du gouverneur de l’Arkansas, elle a fermement soutenu les escadrons de la mort tortionnaires connus sous le nom de « Contras », une armée de mercenaires de l’Empire au Nicaragua. (4)

       Puis, au cours de la primaire présidentielle de 2007, le vénérable magazine conservateur de l’Amérique, le National Review de William Buckley, a publié un éditorial de Bruce Bartlett. Bartlett était un conseiller politique du président Ronald Reagan, un fonctionnaire du Trésor sous le président George H.W. Bush, et un membres des deux des principaux think tanks conservateurs, la Heritage Foundation et le Cato Institute - Vous voyez le tableau ? Bartlett a dit à ses lecteurs qu’il était presque certain que les démocrates allaient gagner la Maison Blanche en 2008. Alors, que faire ? Soutenir le démocrate le plus conservateur. Il a écrit : « Pour les gens de droite prêts à examiner de plus près ce qui paraît probablement à leurs yeux comme des opinions similaires chez les candidats démocrates, il est assez clair que Hillary Clinton est la plus conservatrice» (5)

       Au cours de la même primaire, nous avons également vu le principal magazine de l’Amérique destiné aux plus riches, Fortune, publier en couverture une photo de Mme Clinton avec le titre : « Business Loves Hillary ». (6)

       Et qu’avons-nous en 2016 ? Pas moins de 116 membres de la communauté de la sécurité nationale du Parti républicain, dont beaucoup sont des anciens des administrations Bush, signer une lettre ouverte menaçant, si Trump est désigné candidat, de partir, et certains même rejoindraient... Hillary Clinton ! « Hillary est le moindre mal, et de loin », a dit Eliot Cohen, du Département d’Etat sous Bush II. Cohen a aidé à mobiliser les néocons à signer le manifeste « Dump-Trump » (Laissez tomber Trump). Un autre signataire, l’auteur ultra-conservateur en politique étrangère, Robert Kagan, a déclaré : « Le seul choix sera de voter pour Hillary Clinton. » (7)

       Le seul choix ? Qu’en est-il de Bernie Sanders ou de Jill Stein, le candidat du Parti Vert ? ... Oh, je vois, pas assez conservateurs.

       Et M. Trump ? Lui est beaucoup plus critique envers la politique étrangère américaine que Hillary ou Bernie. Il qualifie la Russie et Vladimir Poutine de forces positives et d’alliés, et serait beaucoup moins susceptible que Clinton de partir en guerre contre Moscou. Il déclare qu’il serait ’impartial’ quant à la résolution du conflit israélo-palestinien (par opposition à un soutien sans faille de Clinton pour Israël). Il refuse d’appeler le sénateur John McCain un « héros », parce que ce dernier fut capturé. (Quel autre politicien oserait dire une chose pareil ?)

       Il appelle l’Irak « un désastre total », condamnant non seulement George W. Bush, mais les néo-conservateurs qui l’entouraient. « Ils ont menti. Ils ont dit qu’il y avait des armes de destruction massive et il n’y en avait pas. Et ils savaient qu’il y en avait pas. Il n’y avait pas d’armes de destruction massive. » Il remet même en cause l’idée que « Bush a assuré notre sécurité », et ajoute que « Que vous aimiez Saddam ou non, il avait pour habitude de tuer les terroristes ».

       Oui, c’est un personnage désagréable. J’ai beaucoup de mal à l’imaginer comme un ami. Oui, et alors ? (...)

       Suite, sur Cuba, à lire sur:

    http://www.legrandsoir.info/l-exceptionnalisme-americain-nous-offre-une-election-sortie-tout-droit-de-l-enfer.html

    Notes

    (1) “Libya : Transition and U.S. Policy”, updated March 4, 2016.

    (2) New York Times, February 28, 2016

    (3) Mark Weisbrot, “Top Ten Ways You Can Tell Which Side The United States Government is On With Regard to the Military Coup in Honduras”, Common Dreams, December 16, 2009

    (4) Roger Morris, former member of the National Security Council, Partners in Power(1996), p.415. For a comprehensive look at Hillary Clinton, see the new book by Diane Johnstone, Queen of Chaos.

    (5) National Review online, May 1, 2007

    (6) Fortune magazine, July 9, 2007

    (7) Patrick J. Buchanan, “Will the Oligarchs Kill Trump ?”, Creators.com, March 08, 2016

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (AVANCE TOUJOURS

    DU MÊME PAS)

    %%%

    (Le cerveau de cette Blonde ayant démesurément enflé,

    il fallut employer les grands moyens)

    Via  Old Science Fiction Films

    %%%

    "Vous acceptez de prendre une valise

    avec un corps démembré à l'intérieur?

    - Moyennant supplément, oui.

    - Supplément de combien?"

    New York, 1982 by Helen Levitt

    %%%

    "Bon, Linda... Si tu me disais exactement ce que tu veux, hein?"

    Belladonna

    (via carnalincarnate)

    %%%

    (Le mari de cette Blonde y allait un peu fort...)

    rrrick:

    Wildcat Adventures 1959

    %%%

    Jacques Damboise


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE SOULAGE PAS TES MAUX

    SIMPLEMENT PAR DES MOTS)

    ***

     (Quelque chose me disait que Spiderman était au bout du rouleau)

    ***

     bouffonduroi.over-blog.fr

    Nucléaire.

    L’Allemagne et Genève s’inquiètent

    de la vétusté des centrales françaises

       “Le gouvernement fédéral appelle à la fermeture de Fessenheim”, titre Die Zeit après les déclarations de la ministre allemande de l’Environnement le 4 mars. La centrale nucléaire française est “trop vieille” et “devrait être fermée le plus vite possible”, a dit un porte-parole de la ministre Barbara Hendricks.

       Membre du parti social-démocrate (SPD), celle-ci a déjà par le passé exprimé cette position sur Fessenheim, la plus vieille centrale du parc nucléaire français. Fessenheim a été l’objet de révélations vendredi de la part du quotidienSüddeutsche Zeitung et de la télévision régionale WDR, qui affirment qu’un incident du 9 avril 2014 aurait été “bien pire” qu’annoncé par les autorités.

       Un expert cité par ces médias assure qu’un réacteur s’est même trouvé“momentanément incontrôlable” avant son arrêt en urgence. “Depuis longtemps, non seulement les Verts, mais aussi des associations de citoyens en France et en Allemagne, demandent la fermeture de la centrale”, souligne la Süddeutsche Zeitung. (...)

       (...) La ministre allemande de l’Environnement a pour sa part estimé que “c’est une nouvelle preuve du risque posé par l’exploitation de ce vieux réacteur”, rapporteDie Zeit. (...)

       (...) Les révélations des médias allemands sont intervenues deux jours après le dépôt d’une plainte par la ville et le canton de Genève, visant la centrale du Bugey, dans l’Ain. Mercredi à 13 heures, une plainte pénale contre X a été déposée à Paris par les deux collectivités et leur avocate, Corinne Lepage, spécialiste du droit de l’environnement et ancienne ministre française, rapportait la Tribune de Genève.Motifs : ‘mise en danger de la vie d’autrui et pollution des eaux’.”  (...)

       (...) “Situé à 70 kilomètres à vol d’oiseau de Genève, le Bugey est l’une des plus anciennes installations nucléaires de France”, rappelle le quotidien. Et l’une des cinq qui méritent d’être fermés en priorité selon un rapport de Greenpeace, note Le Temps.Le quotidien suisse a consacré jeudi 3 mars un article à ce sujet, sous le titre “Le nucléaire demeure tabou en France”. Et citait notamment Julien Bayou, porte-parole des Verts et détracteur du nucléaire :

        “Si les pays qui se sont engagés à abandonner le nucléaire comme la Suisse ou l’Allemagne ne haussent pas le ton, la France restera prisonnière de son tabou. Il faut que nos voisins se fassent plus entendre. Alors, nous pourrons relancer le débat.” 

     

    http://www.courrierinternational.com/article/nucleaire-lallemagne-et-geneve-sinquietent-de-la-vetuste-des-centrales-francaises

    ***

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    "ES-TU LE MAÎTRE

    DE TES PENSÉES?"

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    "Me faire un string dans ce morceau de tissu? Facile...

    - Heu, non... Un bâillon, j'ai demandé..."

    jeanjeanie61:

    Dalida

    (via victoriawyliewearspleather

    $$$

    http://www.tuxboard.com/16-figurines-gateau-mariage-pleins-dhumour/

    Société.

    Pourquoi les autorités britanniques

    ferment les yeux sur les mariages forcés

       “Des centaines d’enfants sont mariés de force en Grande-Bretagne, et les autorités ferment les yeux”, s’insurge le très conservateur The Sunday Times. Une enquête du journal révèle que des mineurs britanniques – dont la plus jeune était une fillette de 6 ans – sont obligés d’accepter un mariage religieux, “un scandale qui se déroule en secret”.

       Le mariage se fait soit au Royaume-Uni, soit dans le pays d’origine. Dans près de 25 % des cas, les deux parties résident au Royaume-Uni. En 2014, les autorités britanniques ont identifié 1 276 cas de mariages forcés, dont 22 % concernaient des personnes de moins de 17 ans. Il s’agit souvent de mineurs – des filles, mais parfois des garçons – vivant au Royaume-Uni et dont les parents sont originaires notamment du Pakistan, du Bangladesh et d’Afghanistan. Par ailleurs, certaines victimes se trouveraient enceintes contre leur gré. (...)

       (...) Mais selon les associations d’aide aux victimes, ces chiffres sont des sous-estimations. The Sunday Times cite plusieurs associations britanniques qui luttent contre la pratique : ChildLine, Karma Nirvana et Freedom Charity. Le nombre d’appels d’alerte que reçoit l’association ChildLine a enregistré une hausse de 30 % l’année dernière. Quant à l’association Karma Nirvana, elle a dénombré à elle seule 1 070 cas de mariages forcés ou de présomptions de mariage forcé depuis 2013.

       L’association a également eu connaissance de six jeunes filles tombées enceintes dans le cadre d’un mariage forcé. Sa ligne téléphonique reçoit en moyenne 750 appels par mois. “Les cas repérés ne sont que le sommet de l’iceberg, estime Jasvinder Sanghera, la fondatrice. Le problème touche des filles et des garçons qui fréquentent l’école au Royaume-Uni, mais les écoles ne parviennent pas à le détecter.” Comme le confirme le ministère de l’Education, les écoles sont libres de décider de leur approche quant aux mariages forcés.(...)

       (...) Selon Jasvinder Sanghera, les autorités et les services sociaux hésitent à s’attaquer à cette pratique par crainte d’offusquer les communautés concernées, et par crainte de passer pour xénophobes. “Les travailleurs sociaux, la police, les enseignants et les collectivités locales se voilent la face pour ne pas contrarier les communautés concernées”, explique-t-elle. Certains voient [les mariages forcés] comme une particularité culturelle ou religieuse, alors qu’il s’agit en réalité d’une forme de maltraitance d’enfants.”

       Son association propose des formations aux services sociaux et à la police afin de les sensibiliser. The Sunday Times rappelle que les mariages forcés sont interdits par une loi entrée en vigueur en 2014. Malgré la législation, une seule condamnation a eu lieu, en juin 2015, déplore le journal. Il s’agissait d’un homme ayant été condamné à quatorze semaines de prison par un tribunal à Manchester pour avoir marié de force sa fille âgée de 14 ans.

    http://www.courrierinternational.com/article/societe-pourquoi-les-autorites-britanniques-ferment-les-yeux-sur-les-mariages-forces

    $$$

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE NE VOIT

    QUE L'ESSENTIEL)

    ¤¤¤

    "Heu... Noémie... Je...

    - Oui, je sais, j'ai les pieds dans l'eau... Mais

    ne t'inquiète pas, je n'attraperai pas froid par là...

    - Heu... je veux bien te croire..."

    20th-century-man:

    The Nude Look / Playboy, November 1965.

    (via roundedcurves)

    ¤¤¤

    "Tu n'aimes pas ma musique?

    - Ben si, évidemment, El Destructor...

    Bien sûr que si..."

    humungus:

    Solar

    ¤¤¤

    (Les murs à graffiter ne suffisaient plus

    au Dessinateur Inconnu)

    (via theebonyexhibit)

    ¤¤¤

    (Ma Belle-Mère avait des seins... heu...

    Un soutien-gorge qui... Heu...)

    (via burleskateer)

    ¤¤¤

    Jacques Damboise


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE N'EST NI HOMME

    NI FEMME, IL EST LE MAÎTRE)

    ***

    (Ma femme était une chatte... A moins

    que ce ne soit l'inverse...)

    fiodicinque:

    Flóra Borsi

    (via ladythegreat)

    ***

    Russie.

    Un internaute devant la justice

    pour avoir écrit “Dieu n’existe pas”

    Ekaterina Dvinina

       Quand les enquêteurs sont venus sonner à sa porte, Viktor Krasnov, 38 ans, était loin de se douter qu’il serait visé par une enquête au pénal, après les deux commentaires qu’il avait postés, six mois plus tôt, en octobre 2014, sur le réseau social russe VKontakte. Dans une discussion sur une page dédiée aux habitants de la région de Stavropol (sud de la Russie), où il vit, Krasnov a ainsi écrit que la Bible n’était qu’un “recueil de contes juifs” et que “Dieu n’existe pas”, relate le journal en ligne Gazeta.ru. Deux de ses interlocuteurs, croyants orthodoxes, déposent alors une plainte.  (...)

       (...) L’internaute poursuivi – un infirmier qui vit chez sa mère et subsiste grâce aux petits boulots – est alors placé de force dans un hôpital psychiatrique pour une expertise, qui le reconnaît sain d’esprit. Puis ses propos sont soumis à une expertise linguistique, qui conclut que ceux-ci “revêtent un caractère offensif vis-à-vis des chrétiens orthodoxes et ont pour objectif de bafouer les sentiments religieux des croyants”, détaille le journal.

       L’instruction a recours à l’article 148 du code pénal russe, qui punit d’une amende, de travaux d’intérêt général ou d’un an d’emprisonnement “l’insulte aux sentiments religieux des croyants”. Cet article a été ajouté au code pénal russe à la suite de l’affaire Pussy Riot, un groupe de militantes féministes qui ont chanté une “prière punk” dans la principale cathédrale à Moscou en 2012.    (...)

       (...) “A l’époque communiste, on jetait en prison pour la phrase ‘Dieu existe’, aujourd’hui, on emprisonne pour la phrase ‘Dieu n’existe pas’, ironise-t-on sur les réseaux sociaux. Mais ce qui se passe ne fait plus du tout rire. Aujourd’hui, l’accusé risque réellement jusqu’à un an de prison pour avoir exprimé un point de vue athée”, dénonce Gazeta.ru dans un édito.

       L’appareil répressif d’aujourd’hui est “tout à fait dans l’esprit des méthodes soviétiques utilisées pour réprimer les dissidents, sauf qu’à l’époque on poursuivait les croyants”, ajoute le journal. Et de conclure : “Toute condamnation dans l’affaire de cet homme qui n’a fait qu’écrire ‘Dieu n’existe pas’, comme on l’écrivait sur les pancartes antireligieuses soviétiques à l’entrée de toutes les églises, sera emblématique. (…) Cela nous permettra de savoir si nous vivons toujours dans un Etat laïc, où la loi est censée garantir la liberté de conscience et de culte.”

    http://www.courrierinternational.com/article/russie-un-internaute-devant-la-justice-pour-avoir-ecrit-dieu-nexiste-pas

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    Luc Desle

     


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU MÉRITES

    D’ÊTRE MÉRITANT)

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    (via iosonorockmaballoiltango)

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    wingz.fr

    Fukushima.

    C’est le contribuable japonais

    qui règle la facture

       Cinq ans après le séisme et le tsunami qui ont causé l’accident à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi au Japon, le 11 mars 2011, des chiffres avancés par le Financial Times montrent que les contribuables nippons endossent la plupart des coûts générés par la catastrophe. Et ce, malgré les discours officiels affirmant que le groupe Tokyo Electric Power Company (Tepco) règle la facture.  (...)

       (...) D’après le quotidien britannique, qui se base sur les évaluations du Pr Kenichi Oshima, de l’université Ritsumeikan au Japon, Tepco n’aurait pris que 20 % des frais à sa charge, sur les 13 300 milliards de yens (107 milliards d’euros) qu’aurait pour l’instant coûté l’accident.

       Ce montant comprend l’indemnisation des entreprises et des personnes évacuées de la zone sinistrée, soit environ 6 200 milliards de yens (50 milliards d’euros), la décontamination du site de Fukushima, évaluée à 3 500 milliards de yens (28,15 milliards d’euros) et le démantèlement des réacteurs de la centrale, pour 2 200 milliards de yens (17,7 milliards d’euros). Il n’intègre pas le coût du démantèlement progressif de l’ensemble des réacteurs du pays.

       De son côté, le gouvernement japonais n’a donné aucune évaluation chiffrée du coût de la catastrophe.(...)

       (...) “Les frais sont principalement payés par le contribuable, via les factures d’électricité ou bien sous forme de taxes”déclare le professeur Oshima. Car, même si Tepco doit payer les indemnisations et le démantèlement, la compagnie reçoit des fonds du gouvernement pour lui éviter la faillite, précise le Financial Times. En théorie, Tepco et d’autres fournisseurs d’électricité nucléaire devraient reverser cet argent à l’Etat japonais via une taxe. Mais, au final, ce sont les contribuables et les consommateurs d’électricité – dont les factures ont fortement augmenté – qui mettent la main à la poche.  

    http://www.courrierinternational.com/article/fukushima-cest-le-contribuable-japonais-qui-regle-la-facture

     

    $$$

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (RECONNAIS TES TALENTS

    COMME CEUX DES MILLIARDS

    D’AUTRES ÊTRES HUMAINS)

    ***

    (Victoria aimait beaucoup les tasses moustachues)

    jacsunshine:

    MILO MANARA

    (via jeanraniel)

    ***

    cfsl.net

    Colombie : des minutes, des minutes…

    Qui veut des « minutos » ?

    Marie Thorn 

       Une voix préenregistrée indique monotonement que le forfait mensuel de communication téléphonique est écoulé. Comment appeler maintenant ? Un marchant ambulant se poste à l’angle de la prochaine rue. Entre les paquets de chips, les cacahuètes et les cigarettes, un petit panneau affiche : « 200 pesos la minute » (6 centimes). Voilà qui fera l’affaire :

       « As-tu des minutes ? », demande-t-on au marchand. Oui, il en a. Il tend un vieux téléphone portable accroché à son chariot par un fil métallique, en guise d’antivol. Sur ce téléphone, on compose le numéro. A la fin de la conversation, le marchand récupère son combiné, regarde la durée de l’appel enregistrée dans le téléphone et les fait payer.

       Pour moins d’un centime d’euro par minute, il est possible d’appeler n’importe quel numéro sur le territoire national. Cette somme peut paraître infime en France, mais beaucoup de Colombiens ne peuvent se permettre un abonnement mensuel qui atteint facilement 35 000 pesos (10 euros). Le revenu moyen colombien est de 639 euros mensuel (692 dollars par mois). L’étudiant Soret, 22 ans, classe moyenne, explique : « Les forfaits des opérateurs sont trop élevés et certains n’ont pas l’argent pour les payer. Moi, quand j’appelle avec des minutes, c’est parce que je suis fauché à la fin du mois ». (...)

       (...) Symbole d’une différence sociale marquée, le portable, et surtout le forfait qui va avec, procure un certain statut. Soret renchérit : « Clairement, les strates élevés de la société ne vendent ni n’achètent des minutes. Elles ne sont vraiment utilisées que par les classes défavorisées ». Le système de vente et d’achat des minutes de communication permet une double survie au jour le jour : celui du client qui doit téléphoner, mais aussi celui du vendeur car il génère des emplois informels. Souvent des personnes âgées utilisent ce commerce de fortune pour obtenir un revenu supplémentaire, si minime soit-il. Je me rappelle d’une vieille femme à Bogota, qui chaque jour, peinait à tirer son chariot de friandises et sa pancarte « minutos » en haut de la colline.

       Dans le quartier de San Antonio à Cali, où Henri et Clara Inès travaillent comme « vendeurs de minutes », les clients sont réguliers et irréguliers. Henri, 50 ans, raconte « Il y a beaucoup de passage ici, surtout le week-end. Je suis là tous les jours à partir de 18 heures. Certains de mes clients habitent le quartier, comme moi. Et puis il y a ceux qui ne font que passer. Eux, je ne les revoie jamais. » Clara Inès, marchande ambulante dans la quarantaine, vend des minutes et du café sucré. « Je gagne plus avec le café qu’avec les minutes. Je ne sais plus depuis combien de temps je travaille ici, probablement depuis qu’existe la panela. [NDLR : sucre de canne non raffiné, produit en Colombie depuis toujours] ». Un sourire : « Voulez-vous un café ? » (...)

       (...) Comme une baguette ou un café au comptoir, les minutes servent aussi d’indicateur des prix de quartiers. Traverser une rue suffit à démarquer le centre, plutôt pauvre dans les villes latino-américaines, d’un quartier touristique. En quelques mètres, les minutes passent de 100 à 300 pesos (entre 3 et 9 centimes d’euro), sans qu’aucune réglementation officielle définisse les tarifs. Le marché de « minutos » est évidemment plus développé dans les quartiers populaires que dans les quartiers très aisés. Les vendeurs s’assurent une clientèle plus régulière en restant postés aux mêmes endroits. Les passants ne changent pas de quartier pour payer quelques pesos de moins.

       En somme, les minutos sont des cabines téléphoniques mobiles, inexistantes d’ailleurs en Colombie. En se déplaçant de rue en rue, ils donnent à tous un accès à la communication moderne.

    http://crossworlds.fr/regards/des-minutes-des-minutes-qui-veut-des-minutos-colombiens/

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS TON PROPRE BONHEUR)

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    (La tête de Bruce s'allongea quand sa copine

    lui dit qu'elle le quittait)

    thedeaditeslayer:

    Bruce Campbell tries on some early molds

    made by the Alterian Studios team for Army of Darkness.

    (via sonicexporer)

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    (Mademoiselle la Mort, fille de la première,

    avait un sens de l'humour un peu particulier)

    (via freezing-moon-666)

    ¤¤¤

    (La Femme Laide savait comment

    faire passer son handicap)

    weirdvintage:

    Full face swimming mask, designed to protect the wearers face

    from the harmful effects of the sun, 1920s (viaRetronaut)

    (via weirdvintage)

    ¤¤¤

    "Alors, cet ultimate fight, comment ça s'est passé?

    - Fuber pien... Grompf"

    "

    rhetthammersmithhorror:

    The Cyclops (1957)

    (via abeautifulchaos1976)

    ¤¤¤

    Nadine Estrella (et Jacques Damboise)


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE PAS VOIR PLUS LOIN

    QUE LE BOUT DE SA PENSÉE)

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    "Guili guili..."

    (Ce monstre était charmant... Enfin, quand il n'avait pas faim)

    THE MONSTER THAT CHALLENGED THE WORLD

    $$$

    humour.com

    Deux pétitions et le service public

    Philippe ARNAUD

       La remarque que je fais est, comme je l’ai fait parfois, une remarque "d’absence". C’est-à-dire une remarque de ce que les médias pourraient dire et ne disent pas. Car les silences, les omissions ou les "oublis" sont parfois aussi "parlants" que les énonciations.

       Ce dont les médias (je me réfère ici principalement à France 2 et à France 3, médias de grande diffusion) parlent peu, ou très rapidement, c’est des deux pétitions à propos de la loi El-Khomri : l’une contre, lancée par Caroline de Haas et la CGT, l’autre pour, à l’initiative du conseiller régional Républicain (ex-UMP) Dominique Reynié, et approuvée (parmi les tout premiers signataires) par Pierre Gattaz et Laurence Parisot (c’est-à-dire par les deux présidents qui se sont succédé à la tête du Medef).

       1. La pétition contre le projet El-Khomri en est actuellement à plus de 861 000 signatures. Et déjà, elle avait été signalée lorsqu’elle en avait recueilli 200 000 (moins en raison de la valeur absolue du nombre que de la rapidité mis à parvenir au résultat). Après une faiblesse au cours du week-end (les 27 et 28 février) au cours desquels elle était descendue à 30/40 000 par jour, au lieu d’environ 100 000 les jours précédents, elle a repris sa courbe ascendante à partir d’hier lundi, notamment après l’annonce du report de l’examen de la loi en conseil des ministres, qui semble avoir agi comme un stimulant, comme un encouragement à multiplier les signatures.

       Remarque 1. Les médias sont d’un remarquable laconisme sur cette progression. Or, comme une grande majorité d’auditeurs ou de téléspectateurs ne se souviennent pas des chiffres, ils ne peuvent mesurer la progression, qui semble déjà avoir battu tous les records des pétitions, lancées sur ce même site, à propos d’autres sujets. Une comparaison de progression risquerait de les impressionner dans le "mauvais" sens...

       2. La pétition lancée par Dominique Reynié, au même moment, en était à 12 354 signatures. Après deux sauts importants, du 26 février au soir au 27 février au soir (exactement à 23 h 16 et 23 h 21), où, en 24 h, elle était passée de 2188 à 6459 signatures, et dans la journée d’hier, 29 février, où elle était passée, du 28 février à 23 h 23, de 7490 signatures à 11 368 signatures le 29 février à 22 h 36, il semble qu’elle soit retombée dans la journée d’aujourd’hui 1er mars, où elle n’a récolté qu’un peu plus de 660 signatures entre 9 h 15 et 19 h 15. L’annonce du report de l’examen de la loi – pouvant apparaître comme le prélude à un abandon définitif – semble avoir joué le rôle inverse de celui qu’il a joué pour la pétition du "non", à savoir, pour elle, un rôle de découragement et un rôle de démobilisation.

       Remarque 2. Ce que les médias taisent (encore plus que la progression de la pétition du "non"), c’est à la fois le chiffre de la pétition de Dominique Reynié et, surtout, son rapport à la pétition du "non". En effet, cette pétition ne représente que 1,43 % de la pétition opposée et, sur le total des deux pétitions (comme si on avait un scrutin "pour" et "contre"), elle ne représente que 1,41 %. Et, depuis ce matin, il semble que ce rapport se soit figé sur une asymptote à 1,41 %.

       - Les médias se gardent bien aussi de signaler que, parmi les premiers signataires, figurent Pierre Gattaz et Laurence Parisot, ce qui fait apparaître le projet de loi El Khomri comme ayant été écrit par le patronat et pour le patronat, et place le gouvernement "de gauche" de François Hollande dans la situation embarrassante de "porte-parole" du Medef. Comme le dit, dans une délicieuse litote, le Huffington Post : "Pas sûr que cette contre-pétition signée par Gattaz et Parisot aide vraiment El Khomri"...

       Remarque 3. Il est aussi remarquable que les médias, souvent prompts à faire des historiques, soient peu diserts sur l’échec du plan Devaquet en 1986, sur l’échec du CIP de Balladur en 1994, sur l’échec du plan retraites de Juppé en 1995 et sur l’échec du CPE de Villepin en 2006 (pour ne parler que de ceux-ci). Echecs tous consécutifs à des mobilisations massives, comme celle qui semble s’esquisser aujourd’hui contre le plan El Khomri. Sait-on jamais : cela pourrait donner des idées au peuple...

    http://www.legrandsoir.info/deux-petitions-et-le-service-public.html

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    Benoît Barvin


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