• ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SOIR, N'INSULTE PAS

    LE JOUR QUI MEURT)

    ***

    "Mais, Chéri, je n'avais pas dit non à ce gang-bang"

    inkycurves:

    Good Girl Artist of the Week: Earl Norem

    ***

    (Chez elle la femme voilée se mettait à l'aise)

    Good Girl Magazine of the Week: Tattle Tales

    http://inkycurves.tumblr.com/post/145403472365/good-girl-magazine-of-the-week-tattle-tales

    ***

    "Mais... Mais que faites-vous?

    - Je viens essayer le lit..."

    http://inkycurves.tumblr.com/post/145031669656

    ***

    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE N'A PAS

    INVENTÉ LA SAGESSE)

    +++

    +++

    sandawe.com

    Sport.

    Pourquoi les sponsors

    ne lâchent pas Sharapova

       Malgré la disqualification de l’athlète pour deux ans, les grosses sociétés ayant signé des contrats publicitaires avec Maria Sharapova ne s’empressent pas de les rompre. Tout d’abord parce qu’on part du principe que “la championne a pris un produit dopant involontairement”, explique le journal économique russe RBC Daily.

       Le premier sponsor à afficher son soutien est Nike, qui avait signé son premier contrat avec Sharapova dès 1998. Le contrat en cours, de 70 millions de dollars, a été signé en 2010 pour 8 ans. La joueuse ayant annoncé qu’elle faisait appel, le constructeur automobile Porsche a déclaré à RBC qu’il se contentait pour l’instant de geler son contrat, signé en 2013 pour un montant de 2,9 millions de dollars, en attendant le dénouement de l’affaire.

       Le fabricant de raquettes Head n’a pas non plus l’intention d’arrêter sa collaboration avec Sharapova (contrat de 2 millions de dollars signé en 2011), même si elle perd en appel. La compagnie estime que la désignation du meldonium comme produit dopant ne s’appuie pas sur assez d’expériences cliniques, et que dans cette affaire l’Agence mondiale antidopage a enfreint son propre règlement intérieur.

       Maria Sharapova est également sous contrat avec la marque Evian depuis 2010, et Avon, depuis 2014. Ces deux compagnies n’ont pas répondu aux questions de RBC. L’ex-première raquette était depuis 2004 la sportive la mieux payée au monde. Elle vient de céder cette place à Serena Williams.

    http://www.courrierinternational.com/une/sport-pourquoi-les-sponsors-ne-lachent-pas-sharapova

    +++

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (QUE TES RÊVES FASSENT

    POUSSER TES AILES)

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     "Mais enfin William, ce n'est pas grave que ça..."

     1957 illustration by Andrew Robb http://flic.kr/p/GNiH4z

    ***

     bdtrash.net

    Viol de Stanford :

    l’histoire derrière la lettre

       Jeudi 2 juin, Brock Allen Turner, un étudiant de l’université de Stanford, l’une des plus prestigieuses des Etats-Unis, a été condamné pour le viol d’une jeune femme en janvier 2015. Six mois fermes.   L’affaire a rapidement viré au scandale aux Etats-Unis. En une semaine, le nom de Turner a été mentionné plus de 48 000 fois sur Twitter et le hashtag #BrockTurner tweeté plus de 28 000 fois. L’émotion est d’autant plus grande qu’une lettre de la victime, lue pendant le procès, est devenue virale.   Explications en quatre points.
     
       Qui est la victime ?
     
       On ne connaît pas son nom. Elle a choisi de rester anonyme, précisent les articles américains sur le sujet qui respectent son choix. Quand ils lui donnent un nom, les journalistes se contentent de l’appeler « Emily Doe », un pseudonyme choisi pour préserver son identité. D’elle, on sait simplement qu’elle n’est pas une étudiante de Stanford et qu’elle a 23 ans.

       Qui est Brock Turner ?

       Sur certaines photos officielles universitaires, il apparaît souriant. Joues roses et yeux bleus, un visage qui semble à peine sorti de l’enfance, un air de gendre idéal ou de garçon sage. Allan Brock Turner a 20 ans. C’est une star de l’équipe de natation de son université. Il avait pour ambition de faire les Jeux olympiques et c’était plutôt bien parti.

       Que s’est-il passé ?

       Le 18 janvier 2015 2015, « Emily Doe » et sa sœur sortent faire la fête. Elles vont à la soirée d’une fraternité (Kappa Alpha). Beaucoup de participants sont alcoolisés, Emily Doe aussi. Trois fois plus que la limite légale aux Etats-Unis. Elle fait un black out (épisode inconscient). Quand les policiers arrivent, ils la décrivent comme « complètement inconsciente ».Ce sont deux Suédois qui passaient avec leur vélos qui ont donné l’alerte, voyant la jeune femme en train de se faire agresser, pénétrée digitalement par l’étudiant en natation, derrière une benne à ordures.

       Extrait de la lettre publiée sur Buzzfeed - Capture d’écran - Montage Rue89
     
    Dans la très longue lettre de neuf pages qu’elle a lue au procès, et traduite par Buzzfeed France, Emily Doe raconte 
     
       « Un jour, au travail, je parcourais l’actu sur mon téléphone, et je suis tombée sur un article. Je l’ai lu et j’ai appris pour la première fois que j’avais été trouvée évanouie, les cheveux emmêlés, long collier enroulé autour du cou, soutien-gorge sorti de ma robe, robe poussée au-dessus de mes épaules et de ma taille, que j’étais nue jusqu’à mes bottes, les jambes écartées, et que j’avais été pénétrée par un objet étranger, par quelqu’un que je n’avais pas reconnu.
     
       C’est comme ça que j’ai appris ce qui m’était arrivé, assise à mon bureau devant un article. J’ai appris ce qui m’était arrivé au même moment que le reste du monde a appris ce qui m’était arrivé. C’est là que j’ai compris pourquoi j’avais eu des aiguilles de pin dans les cheveux, elles n’étaient pas tombées d’un arbre.
     
       Il avait enlevé mes sous-vêtements, ses doigts avaient été à l’intérieur de moi. Je ne connais même pas cette personne. Je ne connais toujours pas cette personne. » Allen Brock Turner a soutenu lui que la jeune femme était consentante. Emily Doe est écœurée.
     
       « En plus de tout ça, il affirme que j’ai joui après une minute de pénétration digitale. L’infirmière a dit qu’il y avait des lacérations, des éraflures et de la terre dans mon vagin. C’était avant ou après mon orgasme ? »

       Pourquoi ça bouleverse l’Amérique ?

       Bien sûr la qualité de la lettre écrite par Emily Doe joue dans l’émotion autour de cette affaire. C’est une lettre brillante, sobre et crue, émouvante et froide. Les mots sont parfaitement choisis et s’adressent directement à l’accusé. L’objet en devient littéraire, c’est presque un début de roman. Mais au delà de cette lettre, l’affaire a un goût particulièrement amer. Tout en étant reconnu coupable et alors même que le procureur avait requis contre lui une peine de six ans de prison, l’accusé s’en sort avec six mois fermes. Le juge a été clément et l’a revendiqué, expliquant craindre « l’impact négatif » qu’aurait une longue peine sur la carrière du jeune homme.
     
       Une pétition en ligne appelle désormais à la révocation du juge. Plus de 54 000 personnes l’ont signée. La déclaration du père de l’accusé et selon laquelle cette peine est « un coût très élevé à payer pour vingt minutes d’action » ont également choqué. (...)
     
     
       (...) Et pendant tout le procès, l’accusé n’a cessé de parler de l’ébrieté d’Emily Doe. Mais comme le remarquait la jeune femme dans sa lettre 
     
       « Ce n’est pas l’alcool qui m’a déshabillée, doigtée, qui a laissé le sol écorcher mon visage, mon corps presque nu. Boire plus que de raison fut une erreur de débutant que je veux bien reconnaître, mais qui n’a rien de criminel. Tout le monde dans cette pièce a déjà regretté une soirée trop arrosée, ou connaît quelqu’un dont c’est le cas. Regretter un abus d’alcool, ce n’est pas la même chose que regretter une agression sexuelle.
     
       On était tous les deux soûls, la différence c’est que je n’ai pas enlevé ton pantalon et tes sous-vêtements, je ne t’ai pas touché de manière inappropriée et je ne me suis pas enfuie. Voilà la différence. » L’amertume vient aussi du « déjà vu ». C’est un problème récurrent aux Etats-Unis, où chaque génération connait ses affaires d’agressions sexuelles par des étudiants - athlètes, perçus comme des héros, rois en leurs royaumes (et fraternités). Dans les films et les romans (Tom Wolfe), ils sont même devenus une sorte de personnage générique.(...)

       (...) Il n y a pas si longtemps déjà en 2012, à Steubenville, une adolescente se faisait violer, inconsciente et ivre par des étudiants, joueurs de football américain. Déjà, dans les médias, on les avait beaucoup présentés comme «  favoris de leur école et à la carrière prometteuse  », et elle comme l’inconsciente tout de même un peu responsable de son agression. Comme s’il fallait toujours chercher la faute du côté de la victime. Emily Doe dit la blessure qu’elle a ressenti en lisant l’article qui lui a appris son agression 
     
       « A la fin, après avoir appris les détails graphiques de ma propre agression sexuelle, l’article faisait la liste de ses chronos en natation. On l’a trouvée inconsciente avec ses sous-vêtements à 15 cm de son ventre nu, recroquevillée. Au fait, c’est un très bon nageur. Donnez mon chrono au jogging si c’est l’idée. Je cuisine bien, mettez ça à la fin de votre article, puisqu’apparemment, c’est là qu’on fait la liste des activités extra-scolaires pour contrebalancer les choses ignobles qui se sont passées. »Aux Etats-Unis, une étudiante sur cinq a été victime de viol.
     
       Et comme le fait remarquer le Guardian, cette même semaine une étude montrait que la moitié des athlètes universitaires sondés (oui la moitié) reconnaissaient avoir forcé une partenaire à une relation sexuelle.
     
       « Le cas de Stanford n’est pas une anomalie : c’est une partie d’une épidémie de viols. »

    http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/07/viol-stanford-lhistoire-derriere-lettre-264283

    ***

    Luc Desle


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (DANS SA TOMBE, LE SAGE

    PERD UN PEU DE SA SAGESSE)

    ***

     (Linda en tenue camouflage, ma foi, j'aimais bien)

     (Source : sexybikegirls, via nuwd)

    ***

    ac-rennes.fr

    Lettre à Lamartine

       Victor Hugo (26 février 1802 – 22 mai 1885 ), géant de la littérature française et universelle, symbole de la modernité dans la littérature du XIXème siècle, esprit visionnaire et écrivain engagé avant l’heure, est l’auteur, entre autres, des Misérables. Roman historique, social et philosophique teinté des idéaux du romantisme et des exigences du socialisme, œuvre totale, maintes fois adaptée au cinéma, l’histoire de Jean Valjean et de Cosette est entrée dans la mythologie universelle.

       Dans cette missive adressée à son ami Alphonse de Lamartine, l’homme de lettres énonce haut et fort à son tour l’origine radicale de cette oeuvre, à hauteur des idéaux et des rêves de la nature humaine. Une lettre-coup de poing du père de la littérature française!

    Mon illustre ami,

       Si le radical, c’est l’idéal, oui, je suis radical. Oui, à tous les points de vue, je comprends, je veux et j’appelle le mieux ; le mieux, quoique dénoncé par le proverbe, n’est pas ennemi du bien, car cela reviendrait à dire : le mieux est l’ami du mal. Oui, une société qui admet la misère, oui, une religion qui admet l’enfer, oui, une humanité qui admet la guerre, me semblent une société, une religion et une humanité inférieures, et c’est vers la société d’en haut, vers l’humanité d’en haut et vers la religion d’en haut que je tends : société sans roi, humanité sans frontières, religion sans livre.

       Oui, je combats le prêtre qui vend le mensonge et le juge qui rend l’injustice. Universaliser la propriété (ce qui est le contraire de l’abolir) en supprimant le parasitisme, c’est-à-dire arriver à ce but : tout homme propriétaire et aucun homme maître, voilà pour moi la véritable économie sociale et politique. Le but est éloigné. Est-ce une raison pour n’y pas marcher ? J’abrège et je me résume. Oui, autant qu’il est permis à l’homme de vouloir, je veux détruire la fatalité humaine ; je condamne l’esclavage, je chasse la misère, j’enseigne l’ignorance, je traite la maladie, j’éclaire la nuit, je hais la haine.


       Voilà ce que je suis, et voilà pourquoi j’ai fait Les Misérables.


       Dans ma pensée, Les Misérables ne sont autre chose qu’un livre ayant la fraternité pour base et le progrès pour cime.


       Maintenant jugez-moi. […]

     

    http://www.deslettres.fr/lettre-de-victor-hugo-lamartine-voila-pourquoi-jai-fait-les-miserables/

    ***

    Luc Desle


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  • ¤¤¤

    Pensées pour nous-mêmes:

    (VOIR ET NE JAMAIS ENTREVOIR)

    ¤¤¤

    "Tiens, capitalisme de m... En plein dans les c...!"

    (Nora, quand elle avait la rage,

    usait d'un langage des plus ordurier)

    (Source: antifaboxingirl, via blitzkriegsheena)

    ¤¤¤

    "Petite forme, Betty?

    - Comment vous l'avez deviné?"

    Source: melissantana, via beforethecolon)

    ¤¤¤

    "Drôle de chapeau...

    - Ta g...!"

    (Patricia, la sœur de Nora, question langage,

    ce n'était pas mal non plus)

    (Source: filomenasmarket, via beforethecolon)

    ¤¤¤

    Jacques Damboise


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  • +++

    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA TÊTE ET TON VENTRE

    RÉCLAMENT DU RIZ, MAIS

    OÙ SONT LES FLEURS?)

    +++

    "Mais enfin... Tu as vu ta tenue?!

    - M'en... hips... fous!"

    (via colin-vian)

    +++

    prophetie-biblique.com

    Religion.

    Ramadan, le mois

    de tous les excès

    Aziz Benyahia

       [Article initialement publié le 18 juin 2015] Devinette : Dans quels pays on se réveille tous les jours avec la gueule de bois sans avoir consommé d’alcool ? Réponse : dans les pays musulmans, durant le mois de ramadan. Une précision. Cette expression [la gueule de bois] habituellement employée pour décrire les lendemains d’abus d’alcool est utilisée ici pour illustrer l’état de fatigue générale au lendemain d’une soirée de veille consacrée, le plus souvent, aux palabres, aux jeux de cartes et de dominos et arrosée de thé, de café et de sodas, accompagnés d’une avalanche de sucreries à la suite d’un repas de fête quotidien.  (...)

       (...) Nous sommes bien sûr très loin de l’ascèse recommandée par le Coran et qui a pour vocation, entre autres, de nous faire ressentir les souffrances engendrées par la faim que vivent, quotidiennement, toute l’année, beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants.  (...)

       (...) Mais le jeûne a aussi d’autres vertus comme le grand djihad (djihad ennefs). Il s’agit du travail sur soi que doit accomplir le jeûneur, de la lutte contre ses mauvais instincts, les multiples tentations matérielles, l’égoïsme, l’attirance pour les richesses matérielles, les honneurs et les réussites factices et malhonnêtes.

       C’est le mois durant lequel le musulman doit redoubler d’efforts dans la prière, l’accomplissement des bonnes actions, la solidarité et le partage ; autant de gestes et d’attitudes emprunts d’humilité et de dévotions sincères, qui lui ouvriront la voie du pardon divin pour les fautes et les transgressions dont il s’est rendu coupable durant l’année écoulée.  (...)

       (...) Si l’abstinence, observée du lever au coucher du soleil n’est pas accompagnée d’une attitude morale exemplaire et d’un effort quotidien pour l’amélioration de son comportement vis-à-vis des siens, de ses collègues et de la société dans sa globalité, elle aura été vaine. Le jeûne du ramadan perdrait tout son sens et c’est malheureusement le constat qu’on est bien obligé de faire, pas seulement chez nous [en Algérie], mais dans l’ensemble des pays musulmans, avec cependant quelques nuances observées, comme en Asie par exemple.

       En effet, l’activité économique baisse, le laisser-aller s’installe et le mois de dépouillement, d’abstinence et de paix intérieure s’avère le mois de tous les excès dès le coucher du soleil. On s’endette pour se goinfrer littéralement, parfois jusqu’à l’indigestion. Tout y passe, la viande quel qu’en soit son prix, les sucreries, les sodas, le café. Les poubelles débordent de restes de victuailles et notamment de pain. Les fumeurs rattrapent le temps perdu de la journée.  (...)

       (...) Certains n’hésitent pas à faire la fête jusqu’au petit matin. Les gamins jouent au football la nuit devant les mosquées, au moment du taraweeh [récitations du Coran], au grand dam des imams qui ne cessent d’exhorter les parents à les envoyer plutôt apprendre le Coran, puisque c’est le mois qui lui est particulièrement consacré. (...)

       (...) Longtemps nous avions cru que l’islam échapperait à la défiguration qu’a connue la fête de Noël. Le long des siècles, les marchands du Temple avaient fini par en faire un rendez-vous annuel mondial de cuisine raffinée, de vins fins et de cadeaux. A ceci près qu’elle ne dure qu’une nuit et que les Chrétiens, eux-mêmes, reconnaissent que la naissance du Christ n’est plus qu’un simple prétexte, alors que chez nous le prétexte dure un mois et laisse beaucoup de monde sur le carreau.

       Cette dérive collective de plus en plus contagieuse, malgré les efforts louables de quelques responsables du culte et de quelques associations,  n’est rien d’autre que de la bigoterie et de l’hypocrisie à un niveau paroxystique. L’Etat accepte, sans piper mot, l’absence encore plus flagrante de productivité, l’absentéisme et le gaspillage. L’impunité est totale. Mieux encore, le mois de léthargie sera suivi d’une semaine de fermeture totale des commerces et du mois de congé d’été.

       Pour fixer les idées, on prend une semaine pour préparer le ramadan, une semaine pour récupérer de la fatigue d’un mois de jeûne et enfin le mois de congé annuel. Au total deux mois et demi de vacances qui viennent dynamiser un peu plus l’ardeur au travail que l’on connaît. Cela donne une vague idée des lendemains qui nous attendent et du dynamisme qu’on apprend à nos enfants.  

    http://www.courrierinternational.com/article/religion-ramadan-le-mois-de-tous-les-exces

    +++

    Benoît Barvin


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  • ¤¤¤

    Pensées pour nous-mêmes:

    (TE RESTE-T-IL UN PEU

    DE RICHESSE-TEMPS?)

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    Dave Berg

    http://pinupgirlsart.tumblr.com/

    ¤¤¤

    berthomeau.com

    L’inquiétante dérive

    des intellectuels médiatiques

       Alors que l’un d’entre eux vient de mourir [André Glucksmann, voir Le Monde du 12 novembre 2015], les intellectuels envahissent plus que jamais l’espace public. Ils profitent de la prudence des chercheurs, qui, souvent, hésitent à livrer des diagnostics complexes dans un format réduit, et de celle des écrivains, qui préfèrent laisser la parole aux experts. Ceux-ci comme ceux-là ont retenu la leçon du philosophe Michel Foucault, qui invitait les intellectuels à se cantonner dans leur domaine de spécialisation plutôt que de parler à tort et à travers, sans pour autant renoncer à porter un regard critique sur la société à la manière de l’expert. Foucault opposait ce mode d’intervention de « l’intellectuel spécifique » à la figure sartrienne de « l’intellectuel total ». 

       Or, ce qui caractérise les intellectuels médiatiques, c’est précisément qu’ils sont capables de parler de tout sans être spécialistes de rien. Pénétrés de leur importance, ils donnent leur avis sur tous les sujets, par conviction sans doute, mais aussi et surtout pour conserver leur visibilité. Car la visibilité médiatique n’est pas donnée, elle se construit, elle s’entretient. Aussi sont-ils prompts à s’attaquer les uns les autres pour tenir en haleine les médias et le public, même si force est de constater qu’on est loin du panache d’un duel entre Mauriac et Camus.

       La forme que prennent leurs interventions varie selon qu’ils sont plus ou moins établis, qu’ils occupent une position plus ou moins dominante : on peut ainsi distinguer les « notables » des « polémistes ». Forts de l’assurance des dominants, les « notables » parlent lentement, pèsent leurs mots, pour leur donner plus de poids, ils écrivent dans un style classique qui doit incarner les vertus de la langue française tout en touchant le plus de monde possible – car parallèlement aux apparitions publiques, il s’agit aussi de vendre des livres. Leur propos est moralisateur, ils prétendent incarner la conscience collective, même lorsqu’ils représentent des positions minoritaires. Les « polémistes » se caractérisent, quant à eux, par leur style pamphlétaire, ils parlent vite, pratiquent à l’oral comme à l’écrit l’invective et l’amalgame, assènent des jugements à l’emporte-pièce, avec des accents populistes. Ils sont coutumiers des revirements calculés qui sont autant de coups médiatiques. (...)

       (...) Si les intellectuels médiatiques se recrutent dans toutes les tendances politiques, l’essentiel étant d’afficher sa différence, on n’en observe pas moins une droitisation de cette scène qui coïncide avec le phénomène identifié sous l’étiquette « néoréactionnaire ». Parmi les facteurs explicatifs de cette droitisation, il y a d’abord le vieillissement social, la scène en question ne s’étant pas beaucoup renouvelée depuis son émergence à la fin des années 1970 autour des « nouveaux philosophes ». On a vu ainsi d’anciens maos devenir des thuriféraires de la pensée néoconservatrice, des révolutionnaires d’hier appeler au retour à l’avant Mai 68, événement maudit dont découleraient tous les maux du présent.

       Jouent aussi les gratifications sociales, les réseaux de relations au sein du champ du pouvoir, les opportunités qui s’ouvrent dans des moments de reconfiguration des alliances politiques, comme ce fut le cas lors de la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Sa stratégie fut de tenter de rallier des intellectuels et des artistes identifiés à gauche, et elle rencontra un certain succès.

       Aujourd’hui, c’est le Front national qui a entrepris de déployer une telle stratégie de séduction à l’égard des intellectuels et des artistes, en constituant entre autres un collectif Culture, libertés, création – excusez du peu ! Si pour l’heure, ce collectif n’a réussi à rassembler que d’illustres inconnu(e)s, qu’en sera-t-il demain ? La question se pose d’autant plus que l’afflux des migrants fuyant la guerre ou la pauvreté a suscité, à côté des manifestations d’empathie et de la mobilisation de larges fractions des populations européennes pour leur venir en aide, ou plus exactement contre elles, des réactions de xénophobie aiguë qui, pour être classiques, n’en sont pas moins inquiétantes. Nourries de l’islamophobie ambiante, ces réactions, dont le mouvement allemand Pegida [Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident] constitue l’expression la plus extrême et la plus organisée, révèlent des peurs profondes de nature diverse, qu’elles soient d’ordre « identitaire » ou économique.

       Or ces craintes ont été largement attisées par nombre d’« intellectuels » médiatiques qui se sont érigés en gardiens de « l’identité » collective, qu’elle soit française ou européenne, contre les « barbares » à nos portes et parmi nous. Au lieu d’opérer les distinctions qu’impose une analyse lucide, ils pratiquent l’amalgame jusqu’à imputer des actes terroristes à une religion en tant que telle. Leur responsabilité dans la légitimation des réactions de peur et de haine, voire dans leur exacerbation, est grande.

       Or ce discours protectionniste, qui essentialise les identités et les cultures, n’est plus l’apanage de la droite conservatrice ou « néoréactionnaire », et c’est peut-être là que réside le point de bascule. Des intellectuels se disant de gauche ont dévoilé leurs réflexes de défense identitaire, ils ont mis en concurrence les populations démunies en fonction de leur origine géographique, iront-ils jusqu’à suggérer qu’il faudrait pratiquer ce que le FN appelle la « préférence nationale » ? (...)

       (...) La présence de ce type de discours « néoconservateur » ou « néoréactionnaire » dans l’espace public n’a rien de nouveau. La figure du polémiste d’extrême droite a des antécédents tristement célèbres en la personne d’un Drumont, d’un Maurras ou d’un Brasillach. A cette différence près que ceux-ci n’étaient pas des intellectuels médiatiques mais des journalistes dans une presse d’opinion où toutes les tendances étaient représentées. L’envahissement par ces « intellectuels » médiatiques d’une presse qui se veut d’information avant tout sature l’espace public de leur discours, donnant l’impression qu’ils sont les seuls survivants d’une espèce en voie de disparition : les intellectuels.

       Alors même que cette presse sait faire appel aux avis éclairés de chercheurs et d’universitaires sur des questions précises, leurs analyses se trouvent noyées dans le flot du discours omniprésent de quelques individus, toujours les mêmes, des hommes, blancs, qui ont dépassé la cinquantaine, et qui prétendent parler au nom de la collectivité, la « nation », le « peuple », l’« Europe ».

       Les médias ont une responsabilité dans cette monopolisation de l’espace public. Même les tentatives de rééquilibrage ne font que renforcer le phénomène. Il faut y voir ce que Pierre Bourdieu appelle un « effet de champ » : la nécessité de se positionner les uns par rapport aux autres, de traiter des mêmes sujets. Le succès rencontré par les hebdomadaires qui consacraient des dossiers à ces intellectuels a entraîné dans son sillage la presse quotidienne. Les médias audiovisuels ont joué un rôle de premier plan. Car ces non spécialistes ont en commun une compétence qui fait défaut à la plupart des chercheurs et universitaires plus familiers de la chaire et des échanges entre pairs : ils maîtrisent fort bien les règles de ces hauts lieux de visibilité. Ils « passent » bien à la télévision ou à la radio. Cela contribue-t-il à expliquer ce qui n’en demeure pas moins un mystère, à savoir, pourquoi ils suscitent un tel intérêt auprès du public ?

       Gisèle Sapiro, sociologue, est directrice d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Auteure de « La Responsabilité de l’écrivain. Littérature, droit et morale en France (XIXe-XXe siècle) », Seuil, 2011. Elle a participé au livre dirigé par Pascal Durand et Sarah Sindaco « Le discours “ néo-réactionnaire”», CNRS éditions, 25 euros.

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/01/16/la-revolte-des-clercs-contre-les-demunis_4848388_3232.html

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    Luc Desle


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (IL N'EST DE RICHESSE

    QUE D'AMOUR)

    ***

    (Barbie avait bien mal grandi)

    http://kitschatron.tumblr.com/post/145401784488

    ***

    "Et voilà, ma Chérie, un joli costume de... de?

    - De clown?"

    http://kitschatron.tumblr.com/post/145206400452/cher-and-chastity

    ***

    "Comment ça je suis trop vieille pour lever la jambe.

    Et ça, c'est du poulet, peut-être?"

    (La chute de la vieille idole l'amena directement

    à l'hôpital où on l'amputa séance tenante)

    http://kitschatron.tumblr.com/post/144954626599

    ***

    Nadine Estrella


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  • +++

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA FLEUR DU PÉCHÉ A-T-ELLE

    L'ODEUR DU STUPRE?)

    +++

    "Mais enfin, Mademoiselle, je suis occupé!

    - Faites vos petites affaires, Monsieur,

    je ne regarde presque pas...)

    http://silverfoxclub.tumblr.com/post/145333263250

    +++

    (La chaleur de cette foule donnait vraiment du peps)

    Brésil.

    Se faire des amis

    (et les garder)

       Les Brésiliens ont la réputation d’être chaleureux et joyeux, de laisser libre cours à leurs émotions et de partir dans des débats enflammés, qu’importent le moment et l’endroit. La ville de São Paulo a ainsi interdit à ses chauffeurs de taxi de parler football, politique ou religion en conduisant, histoire de limiter les risques. Sur le site brésilien plus55, une expatriée française donne quelques petits conseils d’intégration.

       Conseil n° 1 : N’ayez pas peur du contact physique. Dans une conversation, se faire toucher l’épaule ou le bras est signe d’intérêt. Le regard aussi est très important : si vous rompez le contact visuel avec votre interlocuteur, vous apparaîtrez comme une personne grossière et arrogante. Autant le savoir.

       Conseil n° 2 : Avant une réunion professionnelle, repérez le chef ou le doyen du groupe. C’est à cette personne que vous devrez serrer la main et adresser vos salutations en premier. Si l’entrevue s’est bien passée, vous aurez sûrement droit à une tape amicale dans le dos voire à une accolade.

       Conseil n° 3 : Usez et abusez de quelques mots-clés comme “sim” (oui), “concordo” (je suis d’accord) et “ah !” pour ponctuer vos conversations, afin de souligner votre intérêt. Si votre interlocuteur vous coupe la parole, ne le prenez pas mal. Ce que vous dites suscite simplement beaucoup d’enthousiasme chez lui.

       Conseil n° 4 : Certains sujets sont à éviter. La pauvreté, la religion et la politique entraînent facilement des débats houleux auxquels il est difficile de mettre fin. Evitez aussi de critiquer le Brésil. C’est assez évident, mais il vaut mieux le rappeler. Les Brésiliens sont particulièrement attachés à leur région et à leur ville, il est préférable de ne pas faire trop de remarques négatives.

       Conseil n° 5 : Si certains sujets sont à éviter, d’autres sont à privilégier : la musique, le sport, la fête et les vacances sont autant de sujets qui plairont à vos futurs amis brésiliens. Ne négligez pas les petites conversations badines, elles permettent de détendre l’atmosphère et sont très appréciées, notamment dans l’univers professionnel.

       Si vous suivez scrupuleusement ces conseils, vous ne devriez pas avoir de problèmes pour vous faire rapidement des amis brésiliens.

    http://www.courrierinternational.com/article/bresil-se-faire-des-amis-et-les-garder

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE NE PORTE PAS

    DE COULEURS FLASHY)

    ¤¤¤

    "Pssitt, Chérie, ta culotte!

    - J'en ai pas.

    - Justement, on avait remarqué..."

    http://zeezrom.tumblr.com/post/144872876425/mennyfox55-gilles-vranckx

    ¤¤¤

    elfyr11.over-blog.com

    Agrocarburants: 45% des importations

    d’huile de palme finissent dans le réservoir

     Marine Jobert

       Moins présente dans l’alimentation, l’huile de palme s’est fait une place à la pompe. Au point que 45% des importations de cette graisse végétale finissent dans nos réservoirs. Avec des conséquences environnementales désastreuses, tant pour la déforestation sur place que pour notre bilan carbone.

       L’équivalent de 4 piscines olympiques d’huile de palme finissent dans les réservoirs des voitures et des camions européens. C’est le calcul réalisé par l’ONG Transport & Environment, qui a eu accès aux données de l’association des huiles végétales européennes (Fediol). «Entre 2010 et 2014, la part de l’huile de palme importée en Europe à destination des agrocarburants (biodiesels) est passée de 8% à 45%. (…) Cela se traduit par une augmentation de 606% des quantités d’huile de palme utilisée pour le biodiesel», s’alarme France Nature Environnement (FNE). 15% de ces importations sont utilisées pour le chauffage et la production d’électricité. Ce qui signifie que 60% des importations d’huile de palme vers l’Europe sont à but énergétique. (...)

       (...) Des chiffres qui masquent le recul de l’usage de l’huile de palme pour les autres usages (-20%). «En fait, l’huile de palme a répondu intégralement à la croissance de la demande sur la période 2010-2014. Et malgré la baisse de la consommation dans l’alimentation (-1,1 million de tonnes), le biodiesel a tiré vers le haut les importations [qui représente 3,5 milliards de litres]», constate Camille Dorioz, chargée de mission Agriculture à FNE. (...)

       (...) Une catastrophe pour le changement climatique –que le recours aux agrocarburants était censé endiguer- puisque la production d’huile de palme et de soja (les deux principaux végétaux employés) est synonyme de déforestation. «Les agrocarburants fabriqués à partir d’huiles végétales vierges, soit 60% du marché en 2020, sont 80% pires pour le climat que le carburant fossile», a calculé T&E. L’institut international de recherche sur les politiques alimentaires estimait, dès 2013, que le bilan carbone du biodiesel produit à partir des huiles de palme, de colza et de soja était supérieur à celui du gazole.

       Alors que l’Union européenne s’apprête à communiquer sur sa politique pour décarboner les transports, Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles chez FNE, rappelle opportunément que «l’Europe n’a pas voulu réguler la production d’agrocarburants par des critères environnementaux. (…) Le résultat, aujourd’hui, est que les Français roulent en provoquant la déforestation de l’Asie du Sud-Est».

    http://www.journaldelenvironnement.net/article/agrocarburants-45-des-importations-d-huile-de-palme-finissent-dans-le-reservoir,70959

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    Benoît Barvin


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