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    Pensées pour nous-mêmes:

    (QUE TES PENSÉES NE

    DORMENT QUE D'UN ŒIL)

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     (Peuple faisant sauter à la corde l'immonde Capitalisme)

     http://pencilofdoom.tumblr.com/post/146290231021/ruinedchildhood

    ***

    Illustrations Art, Corto Maltese,

    Illustration Art, Comic Art, Maltese Tango

    pinterest.com

    Argentine.

    Un proche des Kirchner enterrait

    des sacs d’argent dans un couvent

       José López faisait partie des fonctionnaires les plus influents de l’ère Kirchner. C’est du moins ce qu’indiquent les chiffres : entre 2008 et 2015 seulement, pendant les deux présidences de Cristina Kirchner, il a géré des fonds publics pour plus de 133,5 milliards de pesos (environ 8,7 milliards d’euros) d’après les documents officiels, “ce qui suffit largement pour construire 39 satellites Arsat-2”, écrit le quotidien La Nación.

       Le 14 juin, il a été pris la main dans le sac alors qu’il essayait de cacher plus de 8 millions de dollars dans un couvent de General Rodriguez, dans la banlieue ouest de Buenos Aires. La police avait été prévenue plus tôt dans la journée. Un homme avait appelé, témoignant avoir vu un homme en train de jeter des sacs dans l’enceinte de cette institution religieuse.

       En arrivant sur place, les forces de l’ordre ont retrouvé les sacs d’argent – des dollars, des euros, des yens et des rials qataris –, mais aussi sept montres, dont deux Rolex, et une arme de feu. (...)

       (...) “Un scénario quasi cinématographique”, pour les médias argentins, notamment La Nación, qui souligne que “les travaux publics ont été le symbole de la corruption sous la gestion des Kirchner”. Cette arrestation soulève aussi des multiples questions, car les sœurs du couvent ont déclaré avoir vu d’autres anciens fonctionnaires agir de la même façon.

       “Les acteurs du kirchnérisme sont obsédés par les billets – pesos, dollars ou euros – qu’ils pouvaient toucher et comptabiliser. C’est peut-être à cause de cela que les incidents se sont multipliés. Certains avec des aspects pathétiques, et d’autres avec un profil mettant en évidence un mode opératoire systématique”, analyse le quotidien, pour qui cette découverte s’annonce comme la première d’une série.

    http://www.courrierinternational.com/article/argentine-un-proche-des-kirchner-enterrait-des-sacs-dargent-dans-un-couvent

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE DÉSIRE QUE

    CE QUE TU POSSÈDES)

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    https://johnnythehorsepart2.tumblr.com/post/146149528677

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    lnoblet.wix.com

    Après un an dans l'espace,

    le corps de l'astronaute Scott Kelly

    a beaucoup changé

     Maxime Lambert

     

       Après 340 jours passés dans l’espace, l’astronaute américain Scott Kelly peut désormais faire le point sur tous les changements physiques qu’il a connus durant son séjour. Quelques semaines après son retour sur Terre, il est l’heure pour Scott Kelly de dresser le bilan de ses changements physiques.

       Interrogé à ce sujet, l’astronaute américain affirme que son long séjour dans la Station spatiale internationale (ISS) ne l’a pas laissé indemne. Avec 340 jours à son actif, il s’élève à ce jour parmi ceux ayant passé le plus de temps dans un environnement de microgravité. Un titre certes glorieux mais pas sans conséquence. Selon ce dernier, "se réadapter à la vie sur Terre est véritable un défi". C’est d’ailleurs principalement pour étudier les impacts sur son organisme qu’il a été envoyé dans l’espace aussi longtemps.

       Son remarquable profil tout comme sa situation familiale en ont fait un candidat idéal. Car en plus d’être un excellent astronaute, Scott Kelly a un frère jumeau : Mark Kelly. Une véritable opportunité pour les scientifiques qui peuvent désormais comparer leur aptitudes physiques. Leurs conclusions dévoilent l’impact négatif de l’apesanteur sur le corps humain. (...)

    (...) En dépit des deux heures obligatoires d’exercices physiques, l’organisme subit de notables modification dont les astronautes font les frais une fois rentré chez eux. Dans le cas de Scott Kelly, le prix d’un si long séjour n’en est que plus élevé. A l’occasion d’une séance de questions-réponses, il a confié aux internautes : "Mes jambes et mes pieds me font mal". L’astronaute envisage même d’écrire un livre pour raconter son expérience. Dans un communiqué annonçant le projet, il en dévoile les grandes lignes : "J'ai perdu de la masse osseuse, mes muscles se sont atrophiés, mon sang s'est redistribué dans mon corps, ce qui a mis mon cœur à rude épreuve".

       Mais ce n’est pas tout. L’Américain décrit en effet des problèmes cutanés qui se manifestent depuis son arrivée sur Terre par une "sensation de brûlure". Il faut dire qu’en microgravité, rien n’effleure la peau et celle-ci devient alors très sensible, d’autant plus au niveau des pieds. Côté mensurations, l'astronaute a aussi affiché des changements notables : dans l'espace, il a grandit de 3,8 centimètres ! Un gain dû à un relâchement de la colonne vertébrale qu'il devrait toutefois perdre peu à peu. Sa tête est également apparue plus ronde. (...)  

    (...) Les scientifiques de la NASA ont de leur côté dressé une liste non exhaustive des risques pathologiques conséquents au séjour dans l’espace sur une longue période. Parmi ceux-ci on retrouve notamment les calculs rénaux, les troubles de la vision ou même le cancer. En effet, au-delà de la microgravité, le corps humain doit également faire face à une menace encore plus insidieuse dans l’espace : les radiations. Celles-ci seraient en effet 10 fois plus importantes que sur Terre où l’environnement bénéficie de la protection du champ magnétique.

       Malgré tous ces problèmes, l’astronaute affirme ne rien regretter. "J'y suis allé parce que je savais que ce serait difficile" conclut-il. Son dévouement devrait permettre dans l’avenir de développer des solutions afin de rendre possible les longues expéditions spatiales, dont notamment celles à destination de Mars. 

     http://www.maxisciences.com/astronaute/apres-un-an-dans-l-039-espace-le-corps-de-l-039-astronaute-scott-kelly-a-beaucoup-change_art38041.html
    Copyright © Gentside Découverte

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE BONHEUR NE S'ECHANGE PAS,

    IL SE PARTAGE)

    ¤¤¤

    "Mais, Chéri, si je te jure que je ne vais plus

    dépenser ton argent, tu me libères?"

    Found here.

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    "Voici mes petits bijoux... et là, ce sont les pourvoyeurs..."

    Good Girl Artist of the Week: Niso Ramponi AKA Kremos

    ¤¤¤

    http://inkycurves.tumblr.com/post/144227568178

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    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SEUL LE SAGE EST SEUL)

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    "Cela t'apprendra à faire de l'oeil à un hétéro!

    - Mais, Chérie, c'est parce que j'avais une saleté

    à l'intérieur qui me gênait"

    Good Girl Artist of the Week: Bill Ward

    http://inkycurves.tumblr.com/post/145999026780/good-girl-artist-of-the-week-bill-ward

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    Dessin de Bénédicte, paru dans “24heures”, Lausanne.
     

    Vu de Tunisie.

    A nous de prouver que l’islam

    n’est pas homophobe

    Farhat Othman

       L’horrible crime d’Orlando (Floride, États-Unis), [dans la nuit du samedi 11 au] dimanche 12 juin, projette de nouveau une lumière crue sur l’islam : c’est bien un musulman qui a été l’auteur de cette attaque armée contre une boîte de nuit gay, qui a fait une cinquantaine de morts. Qu’il soit faux musulman ou qu’il ne représente en rien la majorité écrasante des musulmans n’ôte en rien aux musulmans, du moins les autorités légales, la responsabilité morale du crime.  (...)

       (...) La cause du crime d’Orlando est bien claire : la haine nourrie par le criminel envers les gays. Or, une telle haine est bien présente chez nous, officiellement consacrée par les lois de tous les pays arabes et musulmans.

       Certes, tous ne tuent pas, mais tous criminalisent l’homosexualité au nom de l’islam. Ce sont de telles lois qui justifient les comportements de plus en plus homophobes du commun des mortels, donnant conscience tranquille aux terroristes mentaux qui alors sont encouragés à basculer dans l’acte physique.

       Soyons honnêtes et osons le dire : nos élites sont les complices objectives du criminel d’Orlando et de ses commanditaires. Elles le sont du fait qu’elles condamnent l’homosexualité et justifient la stigmatisation des gays en refusant leur droit à vivre leur sexualité parfaitement naturelle. (...)

       (...) Car s’il n’y avait pas de lois dans les pays musulmans jetant l’opprobre sur les gays, le criminel aurait peut-être hésité avant de passer à l’acte. Aussi, nos fausses déclarations aujourd’hui de l’innocence de l’islam ne convainquent pas, car si l’islam n’est effectivement pas homophobe, les musulmans le sont. Surtout ceux qui ont la capacité d’abolir les lois de la haine.

       Pourtant, il n’y a plus de doute : il n’existe aucune condamnation en islam de l’acte sexuel entre gens de même sexe. Des essais et études scientifiques existent. La condamnation de l’homosexualité n’est que dans la tête des homophobes et dans la législation injuste des musulmans. Faut-il prouver, en le consacrant dans nos lois, que l’islam n’est effectivement pas homophobe !

       Chez nous, en Tunisie, notre classe politique refuse encore d’abolir le texte moyenâgeux qu’est l’article 230 du Code pénal, une survivance de la colonisation. Pourtant, des projets de loi en ce sens ont été proposés par la société civile. N’est-il pas temps d’en prendre acte et de les faire passer ?  (...)

       (...) Que le terrible drame d’Orlando soit l’occasion d’un réveil de conscience ! Qu’on ose abolir l’homophobie en Tunisie, sinon, nos politiques assumeront les futurs drames à venir. Car tant que l’homosexualité n’aura pas été dépénalisée en terre d’islam, il y aura toujours des fous pour “casser du pédé” au nom de l’islam.

       Qu’on se le dise, donc : tout futur acte homophobe dans le monde sera imputé à nos politiciens homophobes qui seront d’avance complices des terroristes. En effet, en tant qu’homophobes, ils sont aussi des terroristes, mais relevant d’un terrorisme mental ! Or, c’est la pire forme du terrorisme, alimentant l’hydre terroriste.

    http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-tunisie-nous-de-prouver-que-lislam-nest-pas-homophobe

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (HABITE TES RÊVES)

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     (Djizus aimait un peu trop les enfants)

    "Cet homme sans pied avait peur pour le lendemain". Jacques Damboise in "Pensées hyper subtiles".

     https://johnnythehorsepart2.tumblr.com/post/145800052570

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    "Toi aussi profite du RSA pour avoir une vie de nabab!"

    pin-up-art-stuff:

    Ruth Deckard

    J'AI PERDU MON DROIT AU RSA

    POUR AVOIR VOULU ME RÉINSÉRER

       TÉMOIGNAGE – Alors que nous étions sur le point de boucler notre enquête sur la politique départementale visant à appliquer le principe de réciprocité à chaque bénéficiaire d’aide sociale – en particulier du revenu de solidarité active (RSA) –, nous avons reçu par mail un témoignage très complet et documenté d’une ancienne allocataire. Intitulé “Formation professionnelle et RSA, ou quand on perd toute aide sociale de bonne foi”, ce texte est ici reproduit dans son intégralité.      

       Témoignage d’une ancienne allocataire du RSA en Isère, aujourd’hui sans aide sociale pour avoir voulu se réinsérer en reprenant une formation. Je suis sans ressources car j’ai perdu mon droit au RSA, pour la raison que j’ai voulu me réinsérer… Après plus d’un an de “non-RSA”, je souhaite vous apporter mon témoignage et mes réflexions sur ce système. Je profite de la parution de l’article « Sortir du RSA » publié dans Isère Mag de mai, auquel je souhaite réagir. C’est même un “droit de réponse”, car cet article discrédite les bénéficiaires, en laissant sous-entendre qu’ils n’agissent pas pour se réinsérer.  

       Il faut dénoncer l’écart entre les annonces officielles des autorités, collectivités territoriales ou État, leur semblant de préoccupation envers un public soi-disant fainéant qui ne le mérite pas, et ce qui se passe en réalité, une hiérarchie verticale qui se passe par des courriers où l’administration décide et les pauvres subissent.      

       1) Le RSA ne permet pas de sortir de la pauvreté    

       La formation des pauvres est valorisée dans les médias, considérée comme un « tremplin » vers le retour à l’emploi. Les gouvernants parlent régulièrement de « financement de formation » des chômeurs, mais ne parlent jamais du financement de la vie de ces chômeurs, logement, nourriture, etc. En effet, le RSA n’est pas accordé aux personnes en formation[1]. La raison est simple : le RSA étant attribué aux personnes disponibles pour un emploi, une personne en formation ne peut pas être disponible pour un emploi, donc elle ne peut bénéficier du RSA.  

       D’autres répercussions existent : le statut d’étudiant est conservé jusqu’au 30 septembre ; le droit au RSA n’est ouvert qu’à partir d’octobre[1]. Par ailleurs, les étudiants qui cessent leurs études en cours d’année et qui sollicitent le RSA doivent s’engager à ne pas reprendre d’étude l’année suivante. En Isère, une dérogation peut être demandée au Conseil départemental pour les « élèves, étudiants ou stagiaires », c’est-à-dire une formation de tout type et toute durée[1].  

       Avoir le RSA avec ce statut implique la suspension du RSA dès le début de la formation en attendant l’accord du Conseil départemental, ainsi que l’engagement obligatoire de rechercher une activité rémunérée en parallèle des études. En Isère, la dérogation semble être rarement accordée, d’après mon assistante sociale du CCAS de Grenoble. Ainsi, vouloir faire une formation en étant bénéficiaire du RSA est complexe, aléatoire, risqué et contraignant.   Le dispositif RSA a pour objectif d’ « encourager l’exercice ou le retour à une activité professionnelle »[2].

       Il fait tout pour sortir le plus rapidement possible les bénéficiaires du dispositif, en encourageant financièrement l’emploi même précaire (à temps partiel, court, non qualifié). Mais il s’agit de mesures à court terme. Le dispositif RSA, en ne permettant pas la formation, n’augmente pas les compétences des chômeurs et ne les fait pas sortir de la spirale des emplois précaires ; et donc, à long terme, sortir de la pauvreté.  

       Il y a un réel fossé avec les bénéficiaires de l’allocation de retour à l’emploi de Pôle emploi, qui se voient prolonger leur allocation[3] le temps de la formation. Paradoxalement, plus un chômeur est éloigné de l’emploi, moins il a d’aide pour être formé.      

       2) Les bénéficiaires du RSA seraient des assistés et des fraudeurs ?    

       « Le Département souhaite aussi s’assurer que tous les allocataires signent le contrat d’engagement réciproque les engageant à rechercher du travail ou une formation. En Isère, le taux de contractualisation est de 28 %. il est pourtant obligatoire. Le Département va soumettre l’ensemble des allocataires au respect de cette règle, avec des contrôles pouvant entraîner la suspension du RSA. »   Cet extrait de l’article laisse à penser que la signature du « contrat d’engagement réciproque », où le bénéficiaire indique ses engagements d’actions de réinsertion, n’est pas réalisée par une majorité des bénéficiaires. Faisant d’eux des fraudeurs ou des paresseux ? En réalité, ce n’est pas le bénéficiaire qui décide du moment où le Conseil départemental va le contacter…

       Il est convoqué à une réunion de groupe, où il présente son parcours et ses souhaits de parcours, puis une commission décide de son parcours et le convoque de nouveau pour la signature du contrat avec l’organisme de suivi.   A Vienne en 2014, j’ai dû attendre neuf mois de RSA pour être admise à cette réunion de groupe ; c’était plus d’un an pour d’autres participants à cette réunion ! J’avais déjà fait les démarches pour réaliser un contrat de professionnalisation, que je signais avant que le Conseil départemental m’annonce la décision d’orientation.  

       Ironie du sort, je pense que le fait de ne pas être suivie officiellement m’a empêchée ensuite de pouvoir demander légitimement une aide. Il faut la “bénédiction” du Conseil départemental pour être aidé à se sortir du RSA. Comme j’ai moi-même choisi ma voie pour sortir du chômage, sans les attendre, je suis sortie du système et ai perdu ensuite tout droit d’aide…      

       3) Mon témoignage : dilemme entre survivre financièrement et sortir de la misère    

       En 2014, après deux ans de chômage, dont un an au RSA, une formation me semble nécessaire. En septembre 2014, j’entame une licence professionnelle en informatique et statistiques à l’Université de Grenoble. C’est un choix sensé car le diplôme a un fort taux de recrutement : en avril 2016, la totalité de la promotion 2014-2015 avait un emploi dans les domaines concernés, dont plusieurs en CDI[4].   Pour avoir un statut de salariée et un salaire, je réalise ce diplôme en alternance en entreprise (contrat de professionnalisation). Après quelques mois, une raison de santé ne me permet plus de travailler à temps plein, ce qui m’oblige à rompre mon contrat salarié.

       Les responsables de la licence m’autorisent à continuer la formation, sur deux ans en raison de ma santé, avec le statut d’étudiante handicapée. Du fait de problèmes administratifs[5], je n’ai su qu’en fin d’année universitaire que je n’avais plus droit à aucune aide sociale. Un recours auprès du Conseil départemental n’a eu aucun effet. Du fait encore de problèmes administratifs, j’ai tardé à faire la demande de dérogation pour l’année 2015-2016 et le Conseil départemental me l’a refusée.

       Visiblement, vouloir refaire une formation professionnelle de 40 heures/semaine après deux ans de chômage n’est pas une raison qui mérite le maintien des minima sociaux, pour le Conseil départemental de l’Isère. Je savais qu’une formation m’était nécessaire. J’ai donc choisi de la poursuivre quand même…   Abandonnée par l’État et son système d’aides, je me suis retrouvée dans un no man’s land entre la case des bénéficiaires du RSA et celle des SDF et des réfugiés, un endroit où il n’y a rien.

       Je vivote avec la moitié du seuil de pauvreté par des emprunts à mes parents, j’ai mendié des dons d’urgence qui se sont vite réduits, je suis allée aux Restos du cœur quand j’avais le temps, mais il est difficile de concilier vie active et gestion de sa pauvreté…   Heureusement, j’ai depuis fin avril une rémunération de stage. Alors que mon entourage approuve et même admire mon choix de reprendre une formation professionnelle, l’État me méprise, avec une considération inférieure aux « assistés » au RSA ; voire aux criminels incarcérés, puisque le RSA est perçu deux mois en début de peine de prison…

       Dans les formulaires RSA, il existe une case à cocher « Aucune ressource », mais plus pour toutes les autres démarches. Car toute personne qui n’a pas de ressources peut bénéficier du RSA. Donc tout le monde a des ressources, en quelque sorte. Logique…   Pour l’administration française, il est impensable d’être sans ressources, cela “gêne”.

       D’où des situations ubuesques. Comme l’employée administrative qui est gênée car le Fond de solidarité logement[6] du même Conseil départemental n’est pas attribué aux personnes sans ressources (!), et qui décide d’inscrire une ressource “fantôme” que je n’ai pas encore (rémunération de stage) pour que je puisse être aidée…   Dois-je vous parler aussi du mépris qui accompagne chaque demande, chaque appel au secours ? L’employé d’administration qui vous prend de haut – quand vous, désespérée, venez spontanément demander de l’aide –, parce que « ça ne se passe pas comme ça, Madame ».

       Il faut prendre rendez-vous avec son assistante sociale, alors que le délai d’attente est d’un mois et demi… Du mépris glacé aussi à l’échelon ultime de l’aide sociale, l’aide alimentaire, là où finissent ceux qui n’ont parfois plus qu’eux-mêmes. Accepter sans broncher de se nourrir de sous-marques insipides et des rebuts des supermarchés…  

          Si « chaque année […] un tiers des allocataires sort du RSA pour reprendre un travail ou une formation » seulement et que « près de quatre [bénéficiaires] sur dix restent dans le dispositif plus de quatre ans », le Département et l’État devraient penser à revoir le système du RSA, à l’époque où presque 5 % des Isérois le touchent.   En France, on en est encore à se demander si les pauvres méritent qu’on leur donne de l’argent gratuitement ou s’il faut les obliger à faire du bénévolat ; le département de l’Isère a encouragé le bénévolat.

       Alors que la Finlande a mis en place le revenu universel, qui permettra à tous ses citoyens, sans distinction, de toucher de quoi vivre, quels que soient ses choix de vie, comme par exemple… le choix de reprendre une formation ?  

       ***  

       ➔ Les personnes qui souhaitent entrer en contact avec l’auteure de ce témoignage peuvent joindre la rédaction qui transmettra.    

       [1] P 60-61 Règlement technique du RSA 2012, Conseil départemental de l’Isère

       [2] Loi n°2008-1249 du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active et réformant les politiques d’insertion.

       [3] Qui peut aller jusqu’à 6000 euros, soit 12 RSA !

       [4] Sur quatorze étudiants, excepté deux qui ont poursuivi des études.

       [5] Il a fallu six mois à ma caisse (MSA), pour m’avertir de la suppression du droit au RSA, avec les conséquences d’organisation que cela implique. De même, elle a mis huit mois pour transférer mon dossier à la Caf Isère. Je n’ai pu envoyer ma demande de dérogation de RSA pour l’année 2015-2016 qu’après le début de l’année universitaire, ce qui a réduit mes chances d’obtenir la dérogation.

       [6] Aide au paiement de facture de chauffage, énergie, loyers, etc.

    Source : article “J'ai perdu mon droit au RSA pour avoir voulu me réinsérer” | Place Gre'net - Place Gre'net

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS LE MAÎTRE DE TES VŒUX EN NE

    SUIVANT PAS LES VŒUX DE TES MAÎTRES)

    ***

    (John en faisait toujours beaucoup

    quand il recevait une balle dans le buffet) 

     http://hirokuthegoblin.tumblr.com/post/145745379334

    ***

     "Hop-là! Ça, c'est fait!"

     (Source: aintthatakick)

    ***

     "Chérie? Je ne t'aime plus!

    - Lalala... Je n'entends plus rien...

    Lalala, seule la musique compte"

    "Ses idées originales décoiffaient même les chauves". Jacques Damboise in "Pensées susdites".

     

     (Source: sigamorikariola)

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (COMMERCE AVEC TON ÂME

    ET NON AVEC TON PORTEFEUILLE)

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    "Tu as vu la belle saucisse?

    - J'ai vu surtout le beau c... qui ne va pas

    rester longtemps près de moi"

    http://silverfoxclub.tumblr.com/post/145182374290

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     docteur.lapin.org

    Prières pour Orlando :

    l’hypocrisie des politiciens pro-NRA pointée

       Verser des larmes de crocodile sur les victimes sans jamais s’attaquer aux causes  : c’est ce que pratiquent de nombreux politiciens américains, qui y vont de leur larmichette de circonstance après la tuerie homophobe d’Orlando. Or, relève Igor Volsky, directeur adjoint du Center for American Progress Action Fund (un think tank progressiste), de nombreux parlementaires ont reçu sans sourciller des fonds de la National Rifle Association (NRA), le lobby pro-armes qui a réussi à bloquer toutes les velléités de réforme des ventes d’armes.

       Quartz rapporte que pour stigmatiser l’hypocrisie de ces parlementaires, Igor Volsky répond à leurs condoléances exprimées via Twitter (beaucoup de tweets utilisent le hashtag #thoughtsandprayers, « pensées et prières »). Pour chacun, il indique combien il a reçu de la NRA (de quelques milliers de dollars à des sommes élevées comme 700 000 et 900 000 dollars).

       Deux tweets d’Igor Volsky répondant aux condoléances de parlementaires - Igor Volsky via Twitter

       « Le président de la Chambre des représentants [speaker] Paul Ryan – qui a reçu 35 000 dollars de la NRA – a publié un communiqué sur la fusillade d’Orlando qui ne mentionne même pas les armes. »

       « John Boozman [sénateur, ndlr] a reçu 24 618 dollars en fournitures de la NRA et a voté contre une mesure pour empêcher les terroristes d’acheter des armes à feu. »

       Igor Volsky avait déjà utilisé cette méthode après le massacre de San Bernardino en décembre, pointant 72 politiciens pro-NRA qui avaient touché plus de 12,5 millions de dollars du lobby.

     http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/13/prieres-orlando-lhypocrisie-politiciens-pro-nra-pointee-264328

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE DIRE QUE CE QUI FAIT

    DU BIEN A LA BOUCHE

    ET A L’ÂME)

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     "Arrête de boire!

    - Je bois pas, je me rince la bouche"

     (Source: rubrikabrok, via undoneinpoetry)

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     badoleblog.blogspot.com

    La malnutrition devient la "nouvelle norme"

    NEW DELHI (AFP) 

       La communauté internationale ne réussira pas à mettre fin à la malnutrition d'ici à 2030 si elle n'agit pas plus vigoureusement, estiment les auteurs du Global Nutrition Report, document établi par un groupe d'experts internationaux financé par des fondations philanthropiques et des organisations publiques.

       Au moins 57 des 129 pays étudiés présentent des niveaux élevés tant de sous-nutrition - en particulier le retard de croissance et l'anémie - que d'obésité et de surpoids chez l'adulte, note ce rapport.

       "Une personne sur trois souffre de malnutrition", relève Lawrence Haddad, coprésident du groupe auteur de ce rapport et chercheur associé à l'International Food Policy Research Institute, citée dans un communiqué de presse.

       "Nous vivons dans un monde où être mal nourri est la nouvelle norme. Nous devons tous dire que c'est inacceptable." La malnutrition est responsable de près de la moitié des décès des enfants de moins de cinq ans et, conjuguée à des régimes alimentaires inadaptés, elle constitue le premier risque de santé publique, selon le rapport.

       L'étude souligne que l'obésité et le surpoids progressent dans chaque région du monde et pratiquement chaque pays, représentant "un défi colossal". Le nombre d'enfants de moins de 5 ans en surpoids approche désormais le nombre de ceux qui affichent un trop faible poids par rapport à leur taille.

       "Nous sommes mal partis pour atteindre les objectifs en matière de nutrition", estime ce rapport. L'ONU a fixé dans ses objectifs de développement durable en 2015 de "mettre fin à toute forme de malnutrition" d'ici à 2030. Exemple du retard pris, la baisse de l'anémie est si lente que l'objectif ne sera atteint qu'en 2130 au lieu de 2030. Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) visent une baisse de 50% de l'anémie chez les femmes d'ici à 2025.

       Des progrès sont cependant enregistrés, par exemple le nombre d'enfants de moins de cinq ans en retard de croissance recule partout, sauf en Afrique et Océanie. Des changements modestes pourraient mettre de nombreux pays sur les bons rails pour atteindre les objectifs en matière de nutrition, ajoute ce rapport. "L'élément clé du succès est l'engagement politique", relève Lawrence Haddad.

        En termes budgétaire, l'effort à faire reste "significatif" puisqu'il faudrait consacrer 70 milliards de dollars pour atteindre les objectifs de réduction en matière de retard de croissance, de malnutrition sévère, d'allaitement et de baisse de l'anémie. Le Global Nutrition Report fait un état des lieux annuel des objectifs de nutrition pris en 2013 par les membres de l'OMS à l'horizon 2025.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/la-malnutrition-devient-la-nouvelle-norme.afp.com.20160614.doc.bv01p.xml

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA BELLE-MÈRE

    TU ADORERAS)

    Pcc Jacques Damboise

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    "Tu es zur que tu ne fas bas profider de ce que

    j'ai un peu drop bu, hein?

    - Bien sûr que non, ma Chérie..."

    http://silverfoxclub.tumblr.com/post/145333277625

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    (L'ouverture du cent millième centre commercial

    français fut fêté comme il se doit)

    meltybuzz.fr

    « La France est saturée de centres commerciaux »

    Entretien avec Martine Donnette 

       Les projets de centre commerciaux géants se multiplient en France. Ils profitent d’une législation très favorable grâce au lobbying des grands acteurs et dans une logique de plus en plus immobilière. Partout sur le territoire, des associations se mobilisent, samedi 11 juin, au mot d’ordre « Des terres, pas d’hyper ! ».

       Martine Donnette observe depuis vingt ans la multiplication des projets de centres commerciaux. Commerçante expulsée d’une galerie marchande pour manque de rentabilité dans les années 1980, elle a créé avec son mari l’association En toute franchise. Depuis, elle enquête sur les pratiques des hypermarchés, et défend les petits commerçants. Elle a par ailleurs écrit, en collaboration avec Colette Auger, Seule face aux géants, Max Milo éditions, 2015.

       / Reporterre — Où en est le développement des centres commerciaux en France ?

       - Martine Donnette — C’est plus de deux millions de mètres carrés par an qui sont autorisés chaque année. À peine un projet est-il terminé qu’on accorde l’autorisation à d’autres à quelques kilomètres de distance. L’année dernière, on comptait au total 66 millions de m² de centres commerciaux. Et encore, c’est sans compter les surfaces de moins de 1.000 m², car les statistiques pour ces petites surfaces ne sont plus mises à jour depuis 2008. Les projets sont de plus en plus pharaoniques, ces centres deviennent aussi ludiques. On y va pour passer sa vie, on y entre à 9 h et on en sort à 21 h. Ce ne sont plus des centres commerciaux pour s’approvisionner, c’est de l’industrie touristique et les gens peuvent venir de loin.
       Par exemple, à Nice, le projet du tramway va relier le port, où accostent les bateaux de croisière, et l’aéroport, avec le nouveau centre commercial. La ligne sera directe et les touristes n’iront plus en centre-ville. C’est exactement le même problème à Marseille, où les gens descendent directement des bateaux de croisière pour aller au centre commercial les Terrasses du Port.

       / Pourquoi y a-t-il plus de centres commerciaux en France qu’ailleurs ?

       - C’est vrai que nous sommes les champions d’Europe du nombre de mètres carrés commerciaux. C’est que la réglementation est particulièrement favorable. La loi Royer de 1973 avait mis des critères qui contenaient le développement de la grande distribution. Les projets devaient respecter le code de l’urbanisme, et les promoteurs devaient présenter une attestation certifiant que le projet respectait bien le plan local d’urbanisme et d’autres règlements. S’ils ne les respectaient pas, un projet pouvait être refusé. Mais, depuis 1996, ce certificat d’urbanisme n’est plus nécessaire. On peut déposer des projets en zones inondables.

       La loi Royer avait aussi instauré des schémas de développement commerciaux avec une densité de mètres carrés en fonction du nombre d’habitants, pour préserver un équilibre entre centre-ville et périphérie. Mais avec la loi de modernisation de l’économie de 2008, Nicolas Sarkozy a fait sauter ce critère. Il a aussi supprimé l’obligation de comparer le nombre d’emplois créés par le centre commercial à ceux détruits en centre-ville. Ou encore retiré la représentation des commerçants dans les commissions d’autorisation de centres commerciaux. Désormais, dans ces commissions, il n’y a plus que des politiques, et on voit le résultat !

       De plus, depuis 2014, les associations environnementales ne sont plus considérées comme des personnes ayant intérêt à agir contre les autorisations de centres commerciaux. Elles ne peuvent plus lancer des procédures de recours.

       Et enfin, c’est tout nouveau, en mars 2016, le contrôle des surfaces commerciales illicites a été supprimé. Donc si un promoteur construit plus que ce à quoi il a droit, personne ne contrôlera. On se demande pourquoi ils demandent encore des autorisations !

       / Comment expliquer que cette législation puisse être aussi favorable ?

       - Les lobbies. C’est la pression des promoteurs qui veulent couler du béton : Bouygues et Vinci sont sur tous les grands projets. Avant, il y avait un prix au mètre carré, l’élu signait, et l’argent allait au parti. Mais depuis la loi anticorruption de Beregovoy, en 1993, on ne peut plus monnayer la signature des élus. Comme on ne pouvait plus contourner la loi, les lobbys ont fait pression pour la modifier. Par exemple, la loi de modernisation de l’économie, on la surnomme la « loi Leclerc » !

       / Mais la consommation stagne, alors pourquoi continuer à construire, comment gagnent-ils de l’argent ?

       - Les centres commerciaux sont amortis en cinq, sept ans. Déjà, quand vous achetez quelque chose à 20 euros dans un hypermarché, eux l’auront acheté 3 euros. Ensuite, les centres commerciaux sont détenus par les filiales immobilières d’Auchan, Leclerc, Carrefour, Intermarché, etc. Ce sont eux qui récupèrent les loyers payés par les commerçants dans les galeries marchandes.

       Enfin, pour eux le but est de posséder de l’immobilier. Quand on vend de la marchandise, il n’y a pas de garantie, on n’est pas certain qu’elle sera vendue. C’est pour cela que la grande distribution est devenue immobilière, parce que c’est matériel, c’est une garantie de revenu pour les actionnaires. On est dans un système où ils ne parlent que de patrimoine immobilier, de la part que ce patrimoine représente en parts de marché de centres commerciaux. Plus ils en ont, plus ils ont de garanties, et plus ils peuvent obtenir des capitaux pour continuer d’investir.

       / Cela ressemble à une course infernale, comment peut-on l’interrompre ?

       - Aujourd’hui, on en est au stade de l’inondation, le territoire est saturé de centres commerciaux. Désormais, à chaque fois que l’un des principaux acteurs dépose un projet, les autres attaquent en justice pour le contester. Car, quand un concurrent arrive, c’est 30 % de baisse de chiffre d’affaires. Ils se battent entre eux. Mais le problème est que, quand il n’y a plus que des gros qui se battent, il ne reste plus de petits. La seule solution, c’est d’unir nos luttes, et notamment de se battre pour que les associations environnementales récupèrent les droits de recours.

    - Propos recueillis par Marie Astier


    - Seule face aux géants, par Martine Donnette, en collaboration avec Colette Auger, Éditions Max Millo, 292 p., 18,9 €

    https://reporterre.net/La-France-est-saturee-de-centres-commerciaux

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    Benoît Barvin


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