• °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI TU EN PRENDS CONSCIENCE,
    LE SAGE EST DANS TOUTES TES ACTIONS)

    °°°
    - Et tu sais ce que je lui ai dit?
    - Non, dis-moi...
    - Hé, j'peux v'nir avec vous?
    - Nan! Toi t'es trop petit pour tout ça...
    - Et puis tu pues du bec."

    Three magpies, circa 1998 by François Dupuy

    °°°
    "Ben quoi? Y t'plaît pas, mon béret européen?
    - Autant que mon gourdin US qui va vous 
    chatouiller les côtes, Madame, 
    si vous ne déguerpissez pas 
    immédiatement!"


    L’Amérique à l’heure européenne
    Presseurop
    The Economist

       (...) “L’Amérique devient européenne”, plaisante The Economist, qui représente en une le président américain Barack Obama et le républicain John Boehner (Speaker de la Chambre des représentants) sous les traits d’un Français et d’un Allemand. “Au cours des trois dernières années, les dirigeants américains ont regardé la gestion européenne de la crise de l’euro avec un mépris à peine voilé”, observe l’hebdomadaire britannique, qui compare l'accord de dernière minute pour esquiver le “mur budgétaire”, à la gestion européenne de la crise de l’euro.

       Washington a des “dysfonctionnements [qui] sont de manière préoccupante similaires à ceux de la zone euro”. Les Etats-Unis et l’UE semblent incapables d’aller au-delà des remèdes de court-terme, qui sont souvent négociés bien après minuit, ajoute The Economist, qui souligne la trop grande influence de certains individus ou groupes sur les accords finaux. Il critique également le manque d’honnêteté des Etats-Unis et de l’Europe envers leurs électeurs respectifs :

       Tout comme la chancelière Angela Merkel et le président François Hollande ont évité de dire la vérité aux Allemands et aux Français à propos de ce qu’il faudra faire pour sauver la monnaie unique, ni M. Obama ni les dirigeants républicains n’ont eu le courage de dire aux Américains ce qu’il est nécessaire de faire pour remédier au désordre budgétaire. [...] L’Europe ayant échoué à gérer la monnaie unique, sa réputation dans le monde en a pris un coup. Pour quelle raison les pays en développement devraient-ils se fier au leadership américain, alors que les Etats-Unis semblent incapables de résoudre quoi que ce soit chez eux ? Et pendant que la démocratie occidentale – la plus avancée – reste paralysée, la Chine, elle, prend des décisions et va de l’avant. (...)


    °°°

    "Chérie, Chérie! Regarde! J'y arriveee!!!"

    Dancing with bebop music, 1953 
    photo by Lood van Bennekom

    (Aux Urgences ils avouèrent n'avoir jamais reçu
    une hanche brisée en autant de morceaux)


    °°°
    "Heu... Twitter, c'est bien le nom
    d'un site de nu artistique, hein?
    J'ai soudain un doute, moi..."

    Saudek Shy Congratulators 1996

    °°°
    Les seniors français 
    sont 1.3 million sur Twitter .
    Une augmentation de 100% en un an.
     Seniorenforme

       (...) La France compte 5.5 millions d’utilisateurs de Twitter et les seniors français adorent ce réseau social car ils sont les premiers utilisateurs, en terme de tranche d’âge ! Ils dépassent même les adolescents, les trentenaires et les quadras! Étonnant non ? En douze mois, les seniors se sont passionnés pour Twitter passant de 600 000 utilisateurs en Novembre 2011 à plus de 1 million 300 000 un an après ! Comment peut-on expliquer cet engouement ?

       Les seniors sont massivement présents sur Twitter et en comparaison, ils délaissent Facebook. Pourquoi ? Facebook apparaît plus futile plus propice aux adolescents alors que Twitter donne des gages de sérieux et les sujets économiques et politiques abordés leur semblent plus intéressants et plus conformes à leurs aspirations.

       Pour preuve un pic d’utilisation des seniors à Twitter lors du fameux tweet de La Rochelle de Madame Trierweiler ! Ils se sont passionnés pour cette histoire et ont voulu mieux comprendre ce réseau social ! Toutes les radios, les télévisions ont relayé cette information et les seniors ont alors vraiment découvert Twitter et ils se sont manifestement pris aux chants des petits gazouillis !

       700 000 utilisateurs seniors en plus en un an, ces chiffres font rêver et ce n’est vraisemblablement pas terminé !

    En savoir plus sur: 


    °°°
    Luc Desle

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (CHAQUE JOUR EST TON DERNIER JOUR.

    FAIS-EN BON USAGE)

    @@@

    "Oh Toi, Dieu de l'Iniquité,
    je t'implore de rendre ce peuple humain stupide...
    - Mais? Heu... C'est déjà fait...
    Et depuis un certain temps, il me semble..."

    circusofdoom.blogspot.com


    @@@

    "Da... Porrrter drrrôle de bonnet en Rrrussie 
    êtrrre démocrrratique, surrrtout en Sibérrrie
    où frrroid rrrégner souvent..."


    Gérard Depardieu dans "Raspoutine"
    telegraph.co.uk

    @@@

    Depardieu. 
    Plus minable que misérable
    Gérard Ponthieu

       (...) Je me sou­viens, à ce pro­pos, avoir relevé la réac­tion indi­gnée d’un Fin­kiel­kraut, sur la radio publique, volant au secours du pré­levé : « Il donne la moi­tié de son man­teau, tout de même ! » D’abord, il ne donne pas – n’est pas saint-​Martin qui veut… Ensuite, il y a un abîme entre le fait de don­ner un euro quand on n’en a que deux, et celui de se faire appe­ler à un devoir de soli­da­rité par une contri­bu­tion d’un mil­lion d’euros sur deux mil­lions de revenus.

       Dans un cas, il vous reste un euro, dans l’autre un million !

       Ainsi donc, même en ayant payé 85 % d’impôts sur le revenu (tranche qui n’existe pas…), Depar­dieu peut conti­nuer à vivre sans chan­ger son grand train de vie (quitte à vendre son hôtel de Cham­bon, dans le 6e arron­dis­se­ment de Paris, 1 800 m², estimé à 50 mil­lions d’euros). Ou bien, il a un tel appé­tit d’ogre qu’il se voit tenu de se faire invi­ter à des tables de dic­ta­teurs, genre Kha­di­rov, le bou­cher tchét­chène, à l’occasion de son mariage à Grozny ; ou bien lors d’un autre mariage, déci­dé­ment, celui de la fille de Kari­mov, pré­sident facho de l’Ouzbékistan…

       L’avidité le ren­dant aveugle à la détresse ravageuse, Depardieu se place en vic­time d’un « sys­tème » qui, selon lui, dénie­rait le talent. Minable argu­men­ta­tion ! s’agissant de soli­da­rité et d’éthique.

       S’agissant de cette décence com­mune chère à George Orwell et par laquelle l’écrivain saluait cette faculté du genre humain à l’entraide.

       Depar­dieu aura som­bré dans l’indécence com­mune, y rejoi­gnant la cohorte des innom­brables som­mi­tés du show­biz, dans les para­dis fis­caux où ils jouissent à l’ombre du dieu Fric.

       Qu’il eût été plus talen­tueux, sinon grand « notre Gégé » en s’empêchant cette bas­sesse. En refu­sant de jouer dans un tel navet, si bas dans l’affiche des nantis. (...)
    Lire sur:

    @@@

    (Tu Quoque vous présente, en exclusivité,
    la nouvelle petite amie d'un célèbre exilé français)



    @@@

    "On vient échanger nos armes contres les vôtres,
    qui semblent beaucoup plus efficaces"

    Neandertaliens
    Frazetta

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    Etats-Unis : 
    une ville rachète 
    les jeux vidéo violents

       (...) Une petite ville du Connecticut, aux Etats-Unis, a monté une opération de rachat de jeux vidéo violents et de nombreuses villes américaines ont décidé de racheter des armes à feu à leurs propriétaires, après la tuerie dans une école de Newtown mi-décembre.

       Les commerçants de la ville de Southington, à une cinquantaine de kilomètres de Newtown, vont ainsi offrir des bons d'achat aux personnes qui rapporteront des jeux vidéo, CD ou DVD violents. La collecte se déroulera le 12 janvier dans les locaux du théâtre de la commune.

       A l'origine de cette initiative, l'association Southington SOS, créée dans la foulée du drame de Newtown, estime ainsi qu'il y a des "preuves évidentes" que les jeux vidéo violents contribuent à "l'augmentation de l'agressivité, de la peur et de l'anxiété" dans la société.

       De nombreuses villes ont également organisé des opérations de rachat d'armes à feu contre des bons d'achat ou de l'argent. Dans le même temps, les ventes de chargeurs ont atteint un niveau sans précédent et dans les zones rurales, les foires aux armes ont vu leur ventes d'armes augmenter, ont rapporté plusieurs journaux locaux. Les amateurs d'armes à feu veulent en effet acheter des modèles de fusil et de pistolets qui pourraient être prochainement interdits par une réglementation plus stricte.(...)


    @@@
    Benoît Barvin

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE TEMPS A LE TEMPS,
    TOI UN PEU MOINS)

    ***

    "Bon, d'accord, je te raconte l'histoire des 7 nains...
    Mais c'est la dernière fois, hein?
    Et puis, fais gaffe à mon doudou!"

    EPIMYTH
    [nouon]
    the moral of a story.

    ***
    "Hé ben moi, j'préfère les drones...
    Les soldats de plomb, c'est nul"

    Dur, dur de faire la guerre à distance !
    David Zucchino 
    Los Angeles Times |

       (...) Assis devant des ordinateurs à des milliers de kilomètres des aéronefs qu’ils contrôlent, les opérateurs de drones veillent à la protection des troupes américaines au sol vingt-quatre heures sur vingt-quatre en repérant de potentielles embuscades et en menant des missions d’observation. Il est rare qu’ils ouvrent le feu. La plupart du temps, ils se contentent de rester les yeux vissés sur leurs écrans, pendant des heures, jour après jour. C’est un travail monotone mais qui peut aussi se révéler très perturbant. Les opérateurs de drones voient des soldats au sol se faire attaquer et perdre des camarades. Ils zooment sur les morts pour confirmer le nombre de victimes. Physiquement, ils ne sont même pas sur le même continent mais, psychologiquement, ils sont sur le front et cela peut créer chez eux un profond sentiment d’impuissance. 

       “L’absence de contrôle est l’un des principaux facteurs de stress de cette profession”, explique Hernando Ortega, colonel de l’armée de l’air américaine. 

       La hiérarchie militaire commence tout juste à prendre la mesure du problème alors que l’utilisation des drones ne cesse d’augmenter. Ces dernières années, l’armée américaine a formé davantage d’opérateurs de drones que de pilotes conventionnels et le Pentagone mise de plus en plus sur ces appareils pour ses opérations militaires et antiterroristes à l’étranger. Les équipages de drones ont effectué 54 sorties quotidiennes en Afghanistan et en Irak l’année dernière, contre seulement 5 par jour en 2004. L’objectif est d’atteindre 65 sorties par jour d’ici à 2013. La terminologie militaire évolue elle aussi : autrefois appelés UAV [Unmanned Aerial Vehicles, véhicules aériens sans pilote], les drones sont aujourd’hui désignés dans le jargon militaire comme des RPA [Remotely Piloted Aircraft, avions pilotés à distance]. “Ils ne sont pas ‘sans pilote’, insiste Ortega. Les opérateurs sont au cœur du système.” (...)

       (...) Même si la plupart des pilotes de drones travaillent sur des bases militaires aux Etats-Unis, l’armée de l’air les considère comme des soldats déployés sur le terrain. “Un opérateur de Predator m’a dit : "Je passe douze heures sur le front à combattre des insurgés et vingt minutes plus tard je me retrouve chez moi à vérifier si mes enfants ont bien fait leurs devoirs", témoigne Ortega. De plus, même à distance, les équipages de drones développent des liens forts avec les troupes au sol car ils communiquent en permanence avec elles via une messagerie ou par radio. “En fait, ils se transportent vraiment sur la ligne de front”, souligne Ortega. Cela contribue à leur sentiment d’impuissance quand ils voient leurs camarades en danger. 

       “Ils peuvent se sentir coupables, même si aucun coup de feu n’est tiré, simplement parce qu’ils sentent qu’ils ne peuvent rien faire”, explique le colonel Kent McDonald, psychiatre de l’armée de l’air qui a participé à une récente étude sur 900 opérateurs de drones. Cette étude a révélé que 46 % des pilotes en service subissaient des niveaux de stress élevés et que 29 % manifestaient des signes d’épuisement. (pauvres, pauvres choux...) (...)


    Lire sur:


    ***

    (Parfois la Gloire éternelle
    doutait de sa propre existence)

    Chimères by Pascal Adolphe Jean Dagnan Bouveret

    ***


    "Cet hôpital pour gens sains malades,
    c'est quel numéro, déjà?"


    "Le jour des morts-vivants". Romero
    blog.dvdpascher.net

    RÉPUBLIQUE TCHÈQUE :
    L’hôpital dont on ne revient pas
    MLADÁ FRONTA DNES 

    PRAGUE

       (...) Appelons-le… Jiří. Il se trouvait depuis un an au Congo, lorsqu’une épidémie d’Ebola s’est déclarée dans la région où il était en mission. La probabilité était très forte qu’il ait été infecté par cette maladie, mortelle dans quasiment 100 % des cas, qui se caractérise par d’importantes hémorragies internes.

       Après son retour en République tchèque, le responsable en chef hygiène des armées l’avait dirigé immédiatement vers l’unité de quarantaine du Centre de protection biologique de Těchonín, un hôpital militaire, dissimulé au cœur des monts Orlické hory. Aucune autre structure semblable n’existe en Europe. Il peut servir en cas d’attaque terroriste à l’arme biologique, comme le SRAS ou l’Antrax. (...) 

       (...) Autre caractéristique singulière : il n’accueille pratiquement aucun malade. Jiří était son unique patient, si l’on ne compte pas les soldats qui, de retour de mission à l’étranger, y passent toujours 24 heures en quarantaine.

       Jiří a eu de la chance. Malgré les forts soupçons d’une infection par le virus Ebola, le diagnostic n’a pas été confirmé après deux semaines de quarantaine et il a pu rentrer chez lui. Jiří est donc l’un des rares mortels à savoir à quoi ressemble l’intérieur de ce complexe hypermoderne. 

       Presque tout ici est fait d’acier inoxydable et les médecins examinent les patients vêtus de scaphandres munis de leur propre système d’alimentation en oxygène. Les portes s’ouvrent dans un bruit sourd du fait de la dépressurisation.Il faut plusieurs minutes aux médecins pour se rendre auprès de leur patient, qui pourtant se tient à portée de main, derrière une paroi à triple vitrage. Et même si leur patient s’étouffait, les médecins devraient tout d’abord revêtir leur scaphandre et traverser les zones de sécurité. Environ trois minutes se seraient écoulées avant qu’ils n’aient pu le rejoindre. (...)


       (...) Les visites médicales se déroulent avec des micros placés dans le scaphandre. Les observations du médecin sont retranscrites par ordinateur par un de ses collègues qui se trouve à l’extérieur, derrière la paroi à triple vitrage. Presque tous les appareils ne sont utilisés qu’une seule fois, y compris les détecteurs les plus coûteux, car il est quasiment impossible de les désinfecter totalement après qu’ils aient été en contact avec un patient réellement contaminé.

       Chaque patient est en fait isolé dans une sorte d’aquarium alimenté en oxygène et en eau propre et disposant d’un système fermé de gestion des déchets. Contrairement aux autres hôpitaux, et malgré l’existence d’une salle d’opération, on n’envisage pas vraiment ici la possibilité d’opérer les patients. En revanche, leur autopsie est clairement programmée. La salle d’autopsie et le laboratoire d’analyse se trouvent juste à côté des chambres des patients.

       L’évolution des maladies infectieuses mortelles est souvent rapide. Et il est indispensable de déterminer le plus vite possible la nature de la contamination afin de pouvoir protéger l’entourage du patient. (SF des années 60, tu avais tout dit) (...)
    Lire sur:


    ***
    Luc Desle

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  • %%%
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA FLEUR EST AUSSI BELLE
    QUE TES ILLUSIONS)

    %%%


    "Vive le Nucléaire!
    A bas la Nature!
    - OK, OK, mais n'en fais
    pas trop quand même..."


    Un réacteur nucléaire 
    relancé en Corée du Sud
     Lenergeek

       (...) Le risque de pénurie d’électricité hivernal sera finalement moins important que prévu en Corée du Sud. En effet, l’un des trois réacteurs nucléaires arrêtés en novembre 2012 suite à la détection de pièces non conformes, vient d’être relancé. (Youpi!)

       Shim Eun-Jung, le porte-parole de la Commission pour la sûreté et la sécurité nucléaire coréenne, a précisé qu’un autre réacteur devrait pouvoir être relancé très prochainement. (Super!)

       En novembre, une inspection générale des 23 réacteurs sud-coréens avait été ordonnée suite à la détection de pièces n’ayant pas reçues de certifications officielles à la centrale de Yeonggwang.

       Par conséquent, trois des six réacteurs que compte cette centrale du sud-ouest du pays avaient été arrêtés. L’arrêt de ces réacteurs avait fait craindre de fortes pénuries d’électricité, sachant que le réseau électrique sud-coréen est en sous-capacité.

       Le nucléaire représente 35% du mix électrique de la Corée du Sud, qui a planifié la construction de 16 réacteurs supplémentaires d’ici 2030. (Par la France? La Chine?)


    %%%

    "Cheetah, arrête de faire le singe!
    - Ah... Blub, blub... Elle est...
    Blub, blub... Originale, celle-là...
    Blub,blub... Elle commence bien...
    Blub, blub... l'année 2013!"

    (Source: escroto)

    %%%

    "Au secours! 
    Je veux un baiser de princesse!!!
    Viiite!!!"

    G. Helnwein, Le baiser de Judas, 1985

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    Il était une fois une princesse... 
    amoureuse d’une jeune fille
    Cecilia Jan 
    El País 

       (...) Une petite fille qui a mis la main sur un crayon magique grâce auquel tout ce qu'elle dessine devient réalité, et une princesse que son père veut marier à quelqu'un qui n'est pas son grand amour : telles sont les héroïnes des premiers contes publiés par Nube Ocho, une nouvelle maison d'édition.

       Qu'ont-elles de particulier ? Eh bien, la petite fille a deux papas et la princesse n'est pas amoureuse d'un fringant jeune homme, mais d'une courageuse étrangère.

       "Ce sont les livres que notre génération n'a pas pu lire", explique Luis Amavisca, le fondateur de cette petite maison qui vient de faire paraître "El lapicero mágico" et "La princesa Li", en collaboration avec Egales, un éditeur qui depuis vingt ans publie des ouvrages en rapport avec l'homosexualité. Nube Ocho rejoint ainsi d'autres petites maisons d'édition comme A Fortiori et Topka, qui, depuis une dizaine d'années, s'efforcent de pallier l'absence de références littéraires pour des familles de plus en plus nombreuses à sortir du schéma traditionnel, que ce soit par l'orientation sexuelle des parents ou parce qu'elles vivent le divorce, l'adoption, le handicap ou l'immigration.(...)

       (...) Luis Amavisca, un artiste plasticien qui s'est lancé dans l'édition et l'écriture, tient à préciser que ses ouvrages ne s'adressent pas seulement à la communauté LGBT (lesbienne, gay, bisexuelle et transsexuelle) "mais aussi, et peut-être plus encore, aux hétérosexuels". "Bien des adultes auraient intérêt à les lire pour remettre en question leur propre éducation et mieux se préparer à aborder le sujet avec les nouvelles générations", estime-t-il.

       "Il y a une volonté marquée de faire entrer dans la littérature jeunesse des sujets qui sont déjà une réalité dans la rue et à l'école", souligne Victoria Fernández, directrice de la revue spécialisée Clij, qui rappelle les deux premiers titres du genre publiés en Espagne, "Oliver Button es una nena" (1979, sorte d'ancêtre de Billy Elliot [paru en français sous le titre Olivier Bouton est une poule mouillée]) et 'El príncipe Ceniciento' (1998 [Cendrillon au masculin, paru en français sous le titre Le Prince Gringalet]). (...)



    %%%


    "Où tu m'entraînes? J'ai peur...
    - Mais t'inquiète... Ne suis-je pas
    ta meilleure amie?
    - Heu... Pas vraiment...
    - C'est vrai, pas vraiment..."

    “one day” Mosca cieca


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    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA VOIE ÉTROITE DU COEUR
    NE PASSE PAS PAR LA FORTUNE.
    ELLE EST LA FORTUNE)

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    "C'est qui,
    l'autre, là-bas, le chevelu?
    - Un sale fumeur de joint...
    - Oh la crapule! Je vais te me le choper, 
    celui-là, vite fait"

    The Lady and Bobby, London, 1965
    photo by Jean Rey


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    "Mais... Mais? T'as pas refait tes dents?
    - Et toi, t'as laissé tes lèvres en l'état!"


    http://frimousse67.centerblog.net/rub-bouches.html?ii=1

    Etats-Unis : 
    dis-moi ton passé bancaire, 
    je te dirai si on sort ensemble
    Signalé par
    Elsa Ferreira

       (...) Manisha Thakor, le fondateur et directeur général de MoneyZen Wealth Management, une firme de conseils financiers, explique : « La cote de solvabilité est l’équivalent du dépistage de maladies sexuellement transmissibles. C’est une manière rapide de se rendre compte du passé financier de quelqu’un, de la même manière qu’un test vous donne certaines informations sur le passé sexuel de quelqu’un.»

       Batifoler avec un soupirant mal coté (660 et en dessous, les bons élèves se situant au dessus de 750), ce n’est pas sans risques, rappelle le New York Times : « Une faible notation pourrait détruire vos rêves d’acheter une une maison, et aboutir sur un taux d’intérêt salé, jusqu’à 29%, pour vos cartes de crédits, le financement d’une voiture et d’autres prêts sans garantie. » (sacrés z'américains! Toujours aussi romantiques...)

       Certains de ces mauvais payeurs ont accepté de témoigner, comme Lauren Dollard, 26 ans, que son copain ne veut pas épouser tant qu’elle n’aura pas remboursé ses 113 000 euros de prêt étudiant afin de renforcer sa cote de solvabilité. Ou John Hendrix, qui avoue que sa faible cote de crédit crée des tensions dans son couple.

       De petits sites de rencontre spécialisés font leur apparition, comme Datemycreditscore.com ou Creditscoredating.com qui clame « Good Credit Is Sexy » (« Un bon crédit, c’est sexy ») (des dessous aussi, non?)  et qui permet aux utilisateurs de publier leur cote de crédit. Et pour ceux déjà submergés par les dettes, le forum de discussion Myfico Forums organise un concours de fitness pour alléger les passés bancaires et améliorer les scores de crédit. (...)

    Lire sur: 

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    (Punition ordinaire pour raison de peu de solvabilité)


    "Papa, t'es mort?
    - Pas encore fiston...
    - Mais ça ne saurait tarder?
    - T'es d'un lourd, toi!"


    AFRIQUE 
    Le roi des animaux : 
    une espèce menacée

       (...) 32 000 lions subsisteraient aujourd’hui en Afrique, selon une étude menée par des chercheurs africains et britanniques dont The Washington Post fait état. Il y a cinquante ans, les félins étaient environ 100 000. La diminution de la savane – moins 75 % au cours de cette période – explique ce chiffre, que Stuart Pimm, l’un des coauteursde l’étude, estime “choquant”. Le roi des animaux pourrait figurer prochainement sur la liste des espèces menacées.(...) 




    $$$
    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (AIME TON CORPS
    ET TON ÂME T'AIMERA)

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    "Je me vois très bien en Vénus de Mélo..."


    La femme parfaite 
    de 1912 pesait 77 kilos
    Lisa Revil
    Le HuffPost 

       (...) Elsie Scheel, jeune étudiante de 24 ans, avait été élue femme idéale en hiver 1912. Non par un quelconque concours de beauté mais par des scientifiques de l'Université médicale de Cornell.

       La particularité de cette miss est qu'elle ne correspond plus du tout au canon de beauté actuelle. Depuis le début du vingtième siècle, ces critères ont bien évolué et la femme parfaite de 1912 serait considérée comme trop voluptueuse en 2012.

       Elsie ne faisait sûrement pas une taille 34 comme les mannequins de Yves Saint Laurent mais plutôt une taille 40-42. Les journaux de l'époque, comme Le Star et Le New York Times, l'a décrivaient comme une jeune femme blonde pesant 77,5 kilos (171 livres) et mesurant 1m76 (5 ft. 7).
       Selon la blogueuse Kate Harding, avec de telles proportions Elsie Scheel serait considérée comme une personne en surpoids aujourd'hui. Son IMC indique ainsi une masse corporelle de 26.5, sachant qu'une masse corporelle "normale" doit se trouver entre 18.5 et 24.9, selon l'Organisation mondiale de la santé.

       Le docteur Esther Parker, à l'origine de cette étude scientifique, a pourtant choisi Elsie Scheel parmi 400 autres concurrentes. L'un des arguments pour légitimer sa beauté était de la comparer à la célèbre Vénus de Milo dont elle portait les mêmes mensurations.

       Le New York Times décrivait aussi son caractère "parfait" de femme battante, suffragette aimant les automobiles et l'horticulture, mais qui ne buvait pas une goutte de thé ou de café. Le Times quant à lui la qualifiait de "spécimen le plus proche de la perfection physique de la femme".(...)


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    "J'ai des mensurations idéales pour faire 
    chaise - vivante - à porteurs"


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    "Tu crois vraiment qu'on participe 
    à la destruction du mode de vie américain?
    - A ton avis?"


    La destruction du monde, 
    Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, ...

    L’économie américaine en 2012
    Eldon
    (extraits)

       (...) La fin de l’année est un moment où les gens se réunissent en famille et avec leurs amis plus que ce qu’ils le font pendant le reste de l’année. J’espère que vous serez nombreux à utiliser la liste ci-dessous comme un outil pour aider à démarrer des conversations à propos de l’effondrement économique à venir avec vos proches. Malheureusement, la plupart des Américains ont toujours tendance à douter que nous nous dirigeons vers une inconscience économique. Donc, si vous avez quelqu’un au sein de votre famille et des amis qui croient que tout va être « très bien », il suffit de leur montrer ces chiffres. Ils sont un bon résumé des problèmes auxquels l’économie américaine est actuellement confrontée.

       #1 En décembre 2008, 31, 8 millions d’américains bénéficiaient de coupons alimentaires (food stamps). Ils sont 47,7 millions aujourd’hui. Ce nombre a augmenté de plus de 50% en quatre ans.

       #2 Dans les années 70, un américain sur 50 bénéficiait de tickets alimentaires. Aujourd’hui c’est 1 américain sur 6,5 .

       #3 Le nombre d’américains bénéficiant de l’aide alimentaire dépasse les habitants des Etats suivants: “Alaska, Arkansas, Connecticut, Delaware, District of Columbia, Hawaii, Idaho, Iowa, Kansas, Maine, Mississippi, Montana, Nebraska, Nevada, New Hampshire, New Mexico, North Dakota, Oklahoma, Oregon, Rhode Island, South Dakota, Utah, Vermont, West Virginia, and Wyoming.

       #4 55% des américains ont reçu une aide financière de différents programmes d’aide au moins une fois dans leur vie.

       #5 Pour la première fois, plus d’un million d’élèves d’écoles publiques sont issus de familles sans abri. Ce nombre a augmenté de 57% depuis 2006-2007.

       #6 Le revenu annuel médian d’un foyer a diminué pour la quatrième année consécutive d’une moyenne de 4000 dollars.

       #7 37 % des ménages qui ont un père de famille de moins de 30 ans sont pauvres.

       #8 Le pourcentage d’américains en âge de travailler sans emploi est resté en dessous des 59% pour le 39 ème mois consécutif.

       #9 En septembre 2009, pendant le pic de la crise, 58,7% des américains en âge de travailler étaient sans emploi. En novembre 2012, ce taux est à nouveau de 58,7%, plus qu’au cours des trois dernières années.

       #10 Le nombre d’américains en âge d’américains sans travailler et sans emploi dépasse les 100 millions (sur une population de près de 314 millions, ce qui signifie que près de la moitié des américains en âge de travailler n’a pas d’emploi, lorsqu’on tient compte des moins des moins de 15 ans et des plus de 64 ans, ndrl)

       #11 Selon un récent sondage, 55 % des dirigeants de PME ne se relanceraient pas en affaires si c’était à recommencer, et surtout pas dans le contexte actuel.

       #12 Le nombre de créations d’emplois dans les PME ne cesse de décroître. Les chiffres suivants représentent le nombre d’emplois crées dans les start up pour 1000 américains: Bush Sr.: 11.3, Clinton: 11.2, Bush Jr.: 10.8, Obama: 7.8

       #13 La part des États-Unis dans le PIB mondial a chuté de 31,8 % en 2001, à 21,6 % en 2011.

       #14 La part des Etats-Unis dans le PIB mondiale a baissé pour la quatrième année consécutive.

       #15 Quatre banques américaines ont chacune plus de 40 000 milliards (« trillions ») de dollars en produits dérivés.

       #16 En l’an 2000, plus de 17 millions d’américains étaient employés dans des usines. Ils sont aujourd’hui moins de 12 millions.

       #17 En 1971, 61% des américains avaient un revenu moyen. Ils ne sont plus que 51% .

       #18 85% de la classe moyenne affirment qu’il est plus difficile de se maintenir à ce niveau de vie qu’il y a dix ans.

       #19 62% de la classe moyenne a dû réduire ses dépenses de ménage au cours de cette année.

       #20 Pour l’instant, environ 48% des américains considèrent avoir des revenus faibles ou être en situation de pauvreté.(...)

    En savoir plus (il y à 75 problèmes rencensés!) sur 


    %%%
    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'ES-TU PAS AUTRE CHOSE
    QUE L'IMAGE RENVOYÉE PAR LE MIROIR?)


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    COURTS RÉCITS AU LONG COURS(62)
    pcc Benoît Barvin


    Humain 

       Quand il se réveilla, après un étrange sommeil/cauchemar dont il n’arrivait plus à se souvenir, il fut immédiatement surpris par le silence. Certes, habitant dans une maison à l’extérieur de la Ville, il bénéficiait d’un espace sonore des plus agréable. Cependant, il ne pouvait empêcher le ronronnement insistant des automobiles, des camions, des bus, des pétrolettes de venir jusqu’à lui. L’aéroport, lui-même, distant d’une vingtaine de kilomètres, envoyait tous les quart d’heure, au-dessus de sa demeure en vieille pierres de taille, un gros bourdon empli de passagers qui s’en allaient, aux quatre coins de la Terre, pour des voyages au long cours et aux petites idées. 

       Là, en cet instant, il n’entendait rien. Rien d’autre que le vent qui soufflait doucement, contrairement à l’habitude, dans les arbres alentour et qui léchait les murs de sa demeure. D’ordinaire, c’étaient des rafales qui, venues des montagnes, vous collaient sur le dos de méchantes gifles glacées, mauvaises pour les articulations. 

       Il porta la main à une oreille pour vérifier qu'elle n'était pas obstruée, se rendit à l'évidence que le calme soudain était bien réel. Comme si la vie trépidante de la Ville faisait un break. Il ouvrit les volets, observa le paysage de la vallée, l’étendue grise de la Ville avec, au loin, l’aéroport, donc, étrangement sombre lui aussi. Il alluma l’écran de la télé, mais rien ne vint. Il n’y avait d’ailleurs plus d’électricité dans la maison. Il râla, lui qui n’était en contact avec la Civilisation qu’à travers le Net qui lui fournissait toutes les relations dont il avait besoin. Aujourd’hui, il allait devoir s’en passer. 

       Il se rappela que, la veille, l’année ancienne avait disparu, noyée sous un déluge de flonflons et de feux d’artifice. Il avait regardé d’une fesse distraite quelques émissions qui fêtaient le passage rituel du 31 décembre au 1er janvier, puis il s’était réveillé et… Oui, déjà, il était plongé dans le noir. Il se souvient s'être couché en s’aidant d’une lampe torche mécanique. C’était à ce moment-là que la lumière avait disparu. Bah, il avait une gazinière et de nombreuses bonbonnes pleines à ras bord. Au pire, avec les rondins de bois qu’il avait amassés toute l’année, il pourrait se chauffer et même, utiliser la cheminée comme nouvelle cuisinière… 

       Il songea à ses ancêtres ; à leur vie, certes rude, mais si proche de la Nature; des ancêtres souvent respectueux – par nécessité – du cycle des saisons ; de leur apparente dureté mâtinée d'une indéniable chaleur humaine… Il comprit que s’il s’était réfugié dans cette masure, retapée au cours de deux longues années, c'était pour se réconcilier avec sa branche familiale. L’écriture, ce n’était qu’un prétexte et un moyen de gagner sa vie, dans cette Société qui ne pensait plus qu’en terme de réussite friquée. 

       Il prit un déjeuner frugal, fait d’un morceau de pain épais comme la cuisse sur lequel il avait étalé une couche de miel qui valait tout l’or du soleil. Quand il ouvrit la porte d’entrée, il eut un sursaut de surprise, puis il recula, un rien paniqué. 

       Face à lui, se trouvait une foule d’animaux qui attendaient, sagement assis. Il y avait là énormément de couples – chats, chiens, dindons, poules, coqs, vaches, béliers, cochons, truies, chevaux, etc – qui, lorsqu’il s’avança sur le pas de la porte, se levèrent calmement. 

       C’est un vieux chien – celui de ses premiers voisins, distant de deux bons kilomètres, en bas de la vallée, qui s’adressa à lui en le saluant d’un : « Bonjour, Noé, nous voilà au rendez-vous », un rien pompeux. Il ne s’étonna pas de sa soudaine capacité à comprendre le langage du canidé, ni d’ailleurs de celui de chacun des autres animaux qui le regardaient avec une intensité jamais vue chez aucun des humains rencontrés au cours de sa vie. Il se rappelait à présent le rêve/cauchemar au cours duquel, devenu le seul homme vivant de la vallée, il prenait en charge le sort de toutes les bêtes domestiques ou non, qui venaient à lui, confiantes, sachant déjà qu’il allait les conduire en Terre Promise. 

       Bien que n’ayant jamais été croyant, il comprit qu’il n’y avait rien d’autre à faire. La Centrale distante d’une cinquantaine de kilomètres allait répandre chaque jour un peu plus son poison dans l’atmosphère. D’après le rêve – mais rêvé par qui, réellement ? – il avait une chance de sauver tous ces couples d’animaux, les seuls amis qu’il n’ait jamais eus sur Terre, du moins depuis qu’il avait emménagé ici. 

       Il s’inclina donc devant  eux et dit, d'une voix nouée par l'émotion, qu’il n’en avait pas pour longtemps à réunir les affaires indispensables à leur long périple…


    +++

    "Alors, ce Premier de l'An?
    - Pfff... Fatiguant, éreintant, épuisant, 
    exténuant, claquant et...
    - N'en rajoute pas. Pareil pour moi..."


    EMBRACE #62 BYEIKOH HOSOE, 1970

    +++

    (Elle avait beau réduire sa dose de caféine,
    les troubles persistaient...)

    (via mudwerks)

    +++

    "Miroir, dis-moi, quelle est la plus belle?
    - La plus belle, je ne sais pas, 
    mais la plus cruche, ça...
    Tu es sûre que ton miroir 
    n'est pas sans tain?
    - Sans teint?
    - Oh, laisse tomber, va... 


    +++

    (La pauvre Nouvelle Année
    enchaînée aux bénéfices financiers futurs)


    +++
    Jacques Damboise

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE LAISSE PAS LE TEMPS
    MARCHER SUR TES PAS)

    °°°
    « Il vaut mieux avoir de l'avenir que du passé. »

    Victor Cousin

    "Hum, Toi, l'hyper capitaliste,
    viens que je t'embrasse, que je te baise,
    que je te...
    - Mais, Madame, comme vous y allez!
    Etes-vous, au moins, d'un bon rapport?"

    °°°
    « Un jour, on aura besoin d'un visa 
    pour passer du 31 décembre au 1er janvier. »

    Jacques Sternberg

    "M'en fous! J'passerai de l'une à l'autre sans,
    non mais..."

    °°°
    « Je ne prendrai pas de calendrier cette année, 
    car j'ai été très mécontent 
    de celui de l'année dernière ! »
    Alphonse Allais

    "Pauvre chou! Il n'a pas aimé que ma flèche
    se retrouve dans son séant..."

    °°°
    « Année. 
    Période de trois cent soixante-cinq 
    déceptions. »

    Ambrose Bierce
    Extrait du Le Dictionnaire du diable

    "366 déceptions.
    - 366?
    - Oui, mon fils, derrière, qui toute l'année
    n'a pas arrêté de faire le guignol..."


    °°°
    L'équipe de Tu Quoque

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  • +++

    « - Je vous apporte mes voeux. 
    - Merci,
     je tâcherai d'en faire quelque chose. »
    Jules Renard

    +++

    JOYEUSE NOUVELLE ANNÉE
    NON CAPITALISTE!


    (Ahem... Voeux pieux, semble-t-il...)

    +++
    L'équipe de Tu Quoque

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TON TEMPS N'EST PAS
    CELUI DU TEMPS)

    @@@

    "Il... Il est gay, vous êtes sûr?
    - Oui... Et un peu transexuel également...
    - Ooohhh... Quel dommage!"

    Captive Wild Woman (1943)

    (Qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire pour emballer,
    même en ces années 50)

    @@@

    (Ancien cycliste professionnel
    essayant un déguisement approximatif
    pour stigmatiser l'acharnement 
    des médias contre lui)


    Le Sunday Times 
    réclame 1,2 million d'euros 
    à Lance Armstrong
    (pour le reverser à la lutte
    anti-dopage?)

       (...) Encore un coup dur pour Lance Armstrong. L'hebdomadaire britannique "The Sunday Times" lui réclame en effet 1,2 millions d'euros. En 2006, il avait dû verser 360.000 euros à l'ancien sportif pour diffamation après la parution d'article suggérant qu'il avait fait usage de produits dopants. "Il est évident que la procédure n'avait aucun fondement et était frauduleuse. Vos affirmations selon lesquelles vous n'aviez jamais pris de substances dopantes étaient délibérément fausses", affirme la direction du Sunday Times dans une lettre adressée aux avocats de Lance Armstrong. L'hebdomadaire dit réclamer la somme versée il y a six ans ainsi que des intérêts et des frais de justice. (...)



    @@@

    "Oh Mon Dieu! D'anciens électeurs de mon mari!
    Et ils n'ont pas l'air content..."

    Horror Ernie Chan

    @@@

    "Un conte...
    - ... pour enfants qu'il prétend...
    - ...le Peter... Et mon épée...
    - ...dans sa face...
    - ...c'est toujours pour enfant, peut-être?"


    «Bilbo le Hobbit» est beaucoup plus 
    qu'un conte pour enfants
    Pierre Ancery


       (...) Dans une interview accordée au site Collider, Peter Jackson, le réalisateur de la version ciné de Bilbo le Hobbit,évoquait les différences entre ce premier roman de Tolkien, publié en 1937, et la célèbre trilogie du Seigneur des anneaux, qui lui a succédé: «Bilbo le Hobbit est beaucoup plus enfantin que Le Seigneur des Anneaux.»

       C'est une distinction traditionnelle: Bilbo serait un avant-goût destiné aux plus jeunes, alors que sa suite, plus sombre, plus longue et plus réaliste, serait le vrai chef-d’œuvre de l'auteur et s'adresserait aux adultes. Le premier serait un conte alors que le second appartiendrait davantage au genre heroic-fantasy.

       Le sujet de ce premier livre est en effet assez enfantin: Bilbo, un habitant de la paisible Comté, est entraîné malgré lui dans la quête d'un trésor gardé par le dragon Smaug. Accompagné dans ses aventures par le magicien Gandalf et par treize nains, il va vivre quantité d'aventures avant d'arriver à destination. Le tout en à peine 300 pages, que New Line Cinema a adaptées en trois long-métrages.(...)

       (...) Pour autant, Bilbo est-il l'équivalent moderne du Petit Poucet ou duChat botté? Pas vraiment, car l'ambitieux projet littéraire de Tolkien, qui naît avec ce roman et se poursuivra toute sa vie, est tout autre que celui des frères Grimm ou de Perrault.

       Pour comprendre ce qui les différencie, il faut écouter que ce que nous dit Tolkien lui-même, car celui qui était aussi un éminent professeur de philologie à l'université d'Oxford s'y connaissait, et pas qu'un peu, en contes. En 1947, il a publié un ouvrage décisif sur le sujet, Du conte de fées.Un livre qui est en même temps une magistrale présentation des principes qui sous-tendent toute son œuvre. On y apprend en particulier que la question du «pour enfants/pas pour enfants» n'intéressait pas Tolkien, qui l'évacue d'un revers de la main:

       «Seuls certains enfants (et certains adultes) éprouvent pour les contes un goût particulier et lorsqu'ils le possèdent, il n'est pas exclusif, ni même forcément dominant […] et c'est certainement un goût qui, s'il est inné, ne diminue pas, mais augmente avec l'âge.»

       Tolkien avait une vision hyper restrictive du conte de fées: par exemple, d'après lui, Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll n'en est pas un en raison de son caractère onirique. Alice évolue dans un rêve, alors que dans un conte, tout doit se présenter comme vrai. (...)

       (...) L'écrivain ne nourrissait guère d'estime pour ces prédécesseurs parce que leurs contes, aussi divertissants soient-ils, ne remplissaient pas la haute fonction qui était jadis assignée aux mythes. Car ce qui le fascinait vraiment, c'était, par exemple, le poème épique du VIIe siècle Beowulf, le Kalevala, une collection de poèmes mythologiques finnois, ou encore la Völsunga saga et la Hervarar saga, deux sagas nordiques du XIème siècle qu'il devait être un des seuls Anglais à pouvoir lire dans le texte

       Et c'est bien tout ce qui fait l'originalité de Tolkien: son ambition n'est pas celle d'un conteur à l'anglaise dans la lignée d'un Lewis Carroll ou d'un J.M. Barrie, l'auteur de Peter Pan. Son but premier n'était pas d'édifier ou d'amuser les enfants, mais de créer une œuvre mythologique comparable à Beowulf ou aux légendes scandinaves. Il aura consacré toute son existence à ce projet gigantesque dont on ne retient souvent que les deux romans qui ont fait sa célébrité.

       Pendant des années, et au fil d'une multitude de textes souvent méconnus du grand public, Tolkien a imaginé ce qu'il appelait un «monde secondaire»: un univers complet, avec ses langues, ses héros, son histoire et ses légendes, parfaitement cohérent, et dans lequel Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des anneaux ne prennent place que pour lui donner chair.

       Tolkien ne considérait d'ailleurs pas que ces deux romans devaient être placés au-dessus du reste de son œuvre. Il attachait autant d'importance aux textes qui, après sa mort, seront publiés sous le titre de Contes et légendes inachevés, Le Silmarillion ou Histoire de la Terre du Milieu.

       Si Tolkien a choisi la forme du conte pour Bilbo, c'est parce qu'elle lui semblait adaptée au moment où il a imaginé cette histoire. Mais on ne peut pas vraiment comprendre ce roman si on le prend comme une simple histoire indépendante, avec un début et une fin. En réalité, Bilbo n'est que la porte d'entrée de l'univers inventé par Tolkien.(...)
    Article à lire en entier sur:




    @@@

    Luc Desle (avec le concours de Jacques Damboise, le méchant moqueur)

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