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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE SOIS PAS LE DOMESTIQUE

    DE TA CULTURE)

    ***

    "J'te jure... Humpf... J'suis un Prince Charmant...

    Humpf... Serre pas trop, s'te plaît"

    The Wrong One ~ Mork Epson 2011

    Source: jonizipper

    ***

     

     http://avancerquandmeme.centerblog.net/1393-lancement-du-produit-macron

    Les perles du bac relevées
    dans la copie du jeune Emmanuel M…(1)

       « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. Bien souvent, la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié, il ne faut pas l’oublier.

       Il y a dans cette société [Usine en Bretagne] une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. L’alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier. Il faut traiter cela en urgence afin de rendre le quotidien de ces personnes meilleur. C’est notre proooojeeet !

       Le libéralisme est une valeur de gauche. Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler. Les salariés français sont trop payés... Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d’accord. Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est désormais gratuit quand ils sont mineurs. C’est notre proooojeeet !

       Le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés. Les Britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher. Il n’y a pas de culture française. 35 heures pour un jeune, ce n’est pas assez. Une start-up nation est une nation ou chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une start-up nation. C’est notre proooojeeet !

       Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. Avec une famille qui a sept, huit enfants en Afrique, investissez les milliards rien ne changera …Le défi de l’Afrique est civilisationnel.

       La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même […] Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace...

       Je veux être un président jupitérien. C’est notre proooojeeet ! Être élu est un cursus d’un ancien temps.

    Théophraste R. (Appréciation d’un correcteur : « Mais qui a laissé cet élève se présenter au bac alors qu’il fallait l’exclure du lycée ? »).

    Note (1). Surnommé par son entourage « Choupinet » et « Choupinet 1er »


    PS. (ajouté le 11 juillet pour les lecteurs incrédules) : tous les propos attribués ici à Macron sont bien de Macron.

    https://www.legrandsoir.info/

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LES ENNUIS S'ENFUIENT

    EN MÊME TEMPS QUE L'AMOUR)

    £££

    "J'aime le son du corps sous les toits"

    (via milestrumpet1)

    £££

    "Si j'ai bien dîné à ce repas? Ouais, c'était mortel"

    (via robotcosmonaut)

    £££

    (Et dans leurs yeux s'alluma le désir

    de changer le vieux monde)

    VILLAGE OF THE DAMNED (1960)

    oldprojectionroom:

    £££

    Jacques Damboise


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA PATIENCE EST UNE VERTU

    PAS UNE FAIBLESSE)

    ***

    "Vous voyez bien vos cibles, hein?"

    Tempest Storm

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/161452210978/tempest-storm

    ***

    https://www.sinemensuel.com/interview/

    gerard-mordillat-il-existe-un-desir-de-fascisme/

    Italie.

     La plage fasciste où règnent

    “l’ordre, la propreté

    et la discipline”

       Le reporter de La Repubblica est revenu très impressionné de sa visite sur la plage Punta Canna de Chioggia, au sud de Venise. Le long des allées, comme on peut le voir dans la vidéo du journal, on trouve des affiches à la gloire de Mussolini, des images de saluts nazis ou des avertissements énonçant la règle en vigueur sur la concession : “Ordre, propreté et discipline”.

       D’autres panneaux préviennent : “Service réservé aux clients, sinon… matraque sur les dents”, ou encore interdisent l’accès à une cabine au moyen de la mention : “Chambres à gaz”. Quant aux clients, ce sont pour la plupart “des jeunes ‘du coin’, body-buildés et tatoués, arborant notamment des symboles runiques, des aigles et des croix celtiques”. (...)

       “Bienvenue à la Playa Punta Canna, la plage du Duce”, écrit La Repubblica. Ici, on est bien au-delà des établissements balnéaires de l’époque fasciste : sur cette vaste étendue de sable, le très fasciste propriétaire, Gianni  Scarpa, 64 ans, bandana noir et bureau débordant de gadgets mussoliniens, a réussi à faire mieux, si c’est possible. Et il met les choses au point : ‘Ici, on suit mes règles à moi.’”

       Le reportage a déclenché dimanche 9 juillet l’intervention de la police, qui s’est procurée le matériel du journal : des photos, mais aussi un enregistrement des déclarations que le propriétaire diffuse toutes les demi-heures par haut-parleur. Comme on peut l’entendre dans la vidéo, il y déclare notamment : “Les gens mal élevés me dégoûtent, les gens sales me dégoûtent, la démocratie me dégoûte. Je suis favorable au régime [fasciste], mais ne pouvant pas l’appliquer hors de chez moi, je l’applique chez moi.”

       Comme l’indique La Stampa, l’affaire a suscité la colère de citoyens et de plusieurs représentants politiques, ainsi que de l’ANPI, Association nationale des résistants italiens, qui a demandé que la licence d’exploitation soit retirée à Gianni Scarpa. Après la descente de police, le préfet de Venise a ordonné “le retrait immédiat de toute référence au fascisme”.

    http://www.courrierinternational.com/article/italie-la-plage-fasciste-ou-regnent-lordre-la-proprete-et-la-discipline

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées par nous-mêmes:

    (PHILOSOPHER C'EST DIRE OUI QUAND 

    IL FAUT DIRE NON ET INVERSEMENT)

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    "Arrête de t'enflammer comme ça,

    je t'ai pas dit oui"

    "Son dictionnaire intitulé: Mots improbables pour Crétins certifiés, eut un certain succès". Jacques Damboise in "Pensées pensées".

    Source: diaryofhorror

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    "Son dictionnaire intitulé: Mots improbables pour Crétins certifiés, eut un certain succès". Jacques Damboise in "Pensées pensées".

    http://www.gaullisme.fr/2017/06/05/trump-retire-les-etats-unis-de-laccord-sur-le-climat/

    L’avertissement des scientifiques sur le climat :

    dans trois ans, il sera trop tard

    Élisabeth Schneiter (Reporterre) 

       Si les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter après 2020, ou même à rester stables, les objectifs de température fixés à Paris - 2°C maximum d’augmentation d’ici 2100 par rapport à l’ère pré-industrielle - seront inaccessibles. C’est un des constats posés par des chercheurs du Consortium Climate action tracker, de l’Institut Potsdam pour la recherche sur l’impact du climat et de l’université de Yale, dans un article récemment publié par le journal scientifique Nature. Ils s’appuient notamment sur un rapport publié en avril, 2020 : climate turning point (2020 : le point de bascule du climat).

       Bien que l’activité humaine ait déjà entraîné une hausse de température globale de 1 °C, que les pôles fondent, que les récifs coralliens meurent de chaud et que des écosystèmes entiers s’effondrent, certains indicateurs sont positifs. Les émissions des États-Unis ont diminué de 3 % l’année dernière, alors que le PIB a progressé de 1,6 %. En Chine, les émissions de CO2 ont diminué de 1 % en 2016, et leur économie a progressé de 6,7 %. Autant de signes encourageants qui montrent qu’il est encore possible d’agir.

       Mais il faut faire vite. Les auteurs de l’article avertissent qu’il ne reste à l’humanité que trois ans pour sauvegarder le climat terrestre, et vont même jusqu’à identifier et chiffrer six objectifs à remplir d’ici à 2020.

       Ces objectifs ont été revus par et affinés avec des analystes de l’université de Yale, de Climate Action Tracker, Carbon Tracker, la coalition We Mean Business, le Partenariat sur les transports durables et à faible teneur en carbone (Slocat, pour « Sustainable, Low Carbon Transport »), le cabinet Systemiq, le projet New Climate Economy et Conservation internationale.

       Énergie : Augmenter le pourcentage mondial d’énergies renouvelables de 23,7 % en 2015 à 30 %, au moins. Fermer toutes les centrales à charbon qui existent encore et ne plus en ouvrir de nouvelles.

       Infrastructure : Les villes et les États doivent lancer des plans d’action pour décarboner complètement les bâtiments et les infrastructures d’ici à 2050, avec un financement de 300 milliards de dollars par an. Les villes doivent rendre au moins 3 % de leurs bâtiments, par an, à émissions zéro ou presque nulles.

       Transports : Faire passer à 15 % la part des véhicules électriques dans les ventes de voitures neuves dans le monde, par rapport aux 1 % d’aujourd’hui. Doubler l’utilisation des transports en commun dans les villes, augmenter de 20 % l’efficacité énergétique des poids lourds et diminuer de 20 % les émissions de gaz à effet de serre produits par l’aviation par kilomètre parcouru.

       Terres : Réduire la destruction des forêts et s’engager dans le reboisement. Les émissions nettes actuelles provenant de la déforestation et du nouvel usage des terres déboisées représentent 12 % du total mondial des émissions de gaz à effet de serre. Si on peut les réduire à zéro dans les dix ans qui viennent en cessant tout déboisement, et si la reforestation peut créer un puits de carbone d’ici à 2030, cela pourrait faire descendre les émissions globales nettes totales à zéro, tout en soutenant l’approvisionnement en eau et d’autres avantages. Les pratiques agricoles durables réduiraient les émissions et augmenteraient la séquestration du CO2 dans des sols sains et bien gérés.

       Industrie : Accroître l’efficacité énergétique de l’industrie lourde — comme le fer, l’acier, le ciment, les produits chimiques et le pétrole et le gaz — et en réduire de moitié leurs émissions de gaz à effet de serre avant 2050. Elles émettent actuellement plus d’un cinquième du CO2mondial, sans comptabiliser leurs besoins en électricité et chaleur.

       Secteur financier : Il devra mobiliser au moins mille milliards de dollars par an pour des actions en faveur du climat. Les gouvernements, les banques privées et les prêteurs tels que la Banque mondiale doivent émettre dix fois plus d’obligations vertes (81 milliards de dollars émis en 2016) d’ici à 2020.

       Alors que 20 dirigeants des plus grandes économies du monde se réunissent les 7 et 8 juillet lors du sommet du G20 à Hambourg en Allemagne, les auteurs leur demandent de considérer l’importance de 2020 pour les émissions de gaz à effet de serre et de prouver ce qu’ils font pour relever ce défi. (ce qui n'a évidemment pas été à l'ordre du jour)

       De leur côté, Christiana Figueres et ses collègues, dont Hans Joachim Schellnhuber, du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) et Stefan Rahmstorf, de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact du climat, ont lancé la Mission 2020, une campagne collaborative pour baisser la courbe des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020.

    https://reporterre.net/L-avertissement-des-scientifiques-sur-le-climat-dans-trois-ans-il-sera-trop

    @@@

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (ENTRER PAR LA PORTE DE SORTIE

    TE FAIT-IL GAGNER DU TEMPS?)

    ¤¤¤

      itssittingpretty:

    ¤¤¤ 

     https://mevedamar.wordpress.com/2013/12/20/pleonasme-lexical-et-purisme-violent/

    80 pléonasmes à éviter !

       Nous inaugurons les billets invités du blog avec un article de Nicolas Koch, de la Plume Numérique ! Nicolas est un correcteur-relecteur professionnel partageant son savoir et ses compétences avec pédagogie. Aujourd’hui, il nous parle des pléonasmes les plus courants à éviter si vous souhaitez améliorer votre manuscrit.


       Le pléonasme est une figure de style bien souvent involontaire et que je traque régulièrement dans les manuscrits. Pour juste vous donner un exemple, on n’écrira jamais « monter en haut », car dans le verbe « monter », il y a déjà la notion d’aller en hauteur. D’où l’inutilité du complément qui ne fait qu’alourdir le texte.

       Vous allez me dire, les pléonasmes, ils sont assez évidents, donc c’est facile de les éviter ! Oui, pour certains bien sûr, comme l’exemple que je viens de donner. Mais d’autres sont peut-être plus subtils et apparaissent sous nos plumes par des petits tics d’écriture ou des habitudes à l’oral.

       Voici donc une petite liste, non exhaustive bien sûr, des pléonasmes récurrents que j’ai pu repérer au fil de mes relectures et corrections.

    • Au jour d’aujourd’hui : un grand classique de l’oral. Pour insister sur le fait qu’un événement se déroule effectivement ce jour. Mais « hui » signifiant ce jour, et aujourd’hui étant ainsi lui-même un pléonasme, « au jour d’aujourd’hui », ça fait un peu beaucoup, non ?

    • Reporter à une date ultérieure : si on reporte, c’est pour plus tard.

    • Prédire à l’avance : prédire signifie anticiper, donc forcément à l’avance.

    • Une opportunité à saisir : dans « opportunité » il y a déjà la notion d’élément intéressant qu’il fait saisir.

    • Un tri sélectif : le fait de trier, c’est sélectionner, mettre de côté, séparer. Donc sélectif.

    • S’avérer vrai : s’avérer = se révéler exact.

    • Opposer son veto : veto en latin veut déjà dire « je m’oppose ». Donc, il oppose son veto = il oppose le fait de s’opposer. On dira « mettre son veto ».

    • Optimiser au maximum : optimiser veut déjà dire améliorer, avec la volonté d’atteindre le meilleur.

    • Demander d’un air interrogatif : là aussi, redondance.

    • Le danger potentiel : « danger » signifie qu’un péril est susceptible de survenir. Il est donc nécessairement « potentiel ».

    • Voire même : on écrira « voire » ou « même » mais pas les deux en même temps !

    • Certains verbes avec « complètement » (ou autre synonyme) : « finir complètement », « abolir totalement », « éliminer, détruire totalement », par exemple ne sont que redondance. Soit on a fini, soit on n’a pas fini ; soit on abolit, soit on n’abolit pas, pas de demi-mesure.

    • Réserver à l’avance (un restau, un voyage) : dans « réserver », il y a déjà l’idée d’anticipation.

    • S’autogérer soi-même : dans « auto », il y a la notion de « soi ».

    • Comme par exemple : soit on écrit « comme », soit « par exemple », mais pas les deux.

    • Applaudir des deux mains : avec une seule, c’est moins pratique.

    • Un bip sonore : je ne connais pas les bips lumineux par exemple.

    • Le but final : un but étant une finalité en soi…

    • Coopérer ou collaborer ensemble : le préfixe « co- » invite déjà à être ensemble.

    • Crier fort : on peut difficilement crier en murmurant, à moins qu’on puisse murmurer en criant…

    • Consensus commun : il peut peut-être exister des consensus partagés par une seule personne, mais j’en doute.

    • Courte allocution : je préfère toujours un long discours !

    • Une dune de sable : de quoi d’autre la dune… ? De cailloux ? Ce n’est plus une dune alors.

    • Une fausse perruque : donc de vrais cheveux sur la tête ?

    • Ils se rapprochent les uns des autres : lorsqu’on se rapproche, c’est les uns des autres, non ?

    • La marche à pied : elle est plus fatigante que celle à vélo, je vous l’accorde.

    • Perfection absolue : la perfection invite déjà à la notion de ce qu’il y a de mieux.

    • Période de temps : pourrait-on imaginer une période qui soit autre chose que du temps ?

    • Petit détail : assez courant comme pléonasme ; maintenant, un détail reste un petit point, sinon ce n’est plus un détail.

    • Puis ensuite : l’un ou l’autre, mon capitaine !

    • Préférer plutôt : quand on préfère, c’est plutôt une chose qu’une autre, non ?

    • Repasser une deuxième (ou seconde fois) : avec « re- », on indique déjà qu’on recommence.

    • Mauvais cauchemar : rares sont les cauchemars joyeux.

    • Monopole exclusif : un monopole partagé n’est plus vraiment un monopole.

    • Tollé de protestations : tollé = levée de protestations.

    • Le seul et unique : peut-on être pluriel dans l’unicité ? Je laisse les philosophes répondre.

    • Unanimité totale : une décision peut-elle faire l’unanimité de la moitié des personnes ?

    • Surprendre à l’improviste : quand on est surpris, c’est forcément par surprise !

    • Retour en arrière : difficile d’imaginer un retour en avant je crois.

    • Geler de froid : certes, quand c’est froid, ça peut brûler aussi, mais bon.

    • Commencer d’abord : il faut bien commencer quelque part, mais ce sera forcément en premier.

    • Un taux d’alcoolémie : alcoolémie = taux d’alcool dans le sang. Donc le taux d’un taux ? Pas simple.

    • Le faux prétexte : un prétexte c’est quelque chose qu’on invente, donc c’est par essence faux, non ?

    • Caserne (ou garnison) militaire : je ne savais pas qu’il existait des garnisons civiles.

    • Populations civiles : parle-t-on a contrario de populations militaires ?

    • Lorgner sur : on « louche sur », mais « on lorgne » (transitif direct) les bons gâteaux qui sortent du four !

    • Le principal protagoniste : les protagonistes de second plan sont-ils encore des protagonistes ?

    • Talonner de près : pour talonner faut être dans les talons. Donc pas trop loin quoi.

    • Un hasard imprévu : prévoir les choses peut-il occasionner du hasard ?

    • Répéter deux fois : si on « répète » c’est qu’on a déjà dit, donc au moins une fois, ce qui fait deux en tout ! Mais on peut dire bien sûr « répéter trois, quatre, dix fois… »

    • Dresser les cheveux sur la tête : a-t-on des cheveux ailleurs ?

    • C’est de lui dont je parle : dans « dont » il y a déjà « de ». Donc « c’est lui dont je parle » ou « c’est de lui que je parle ». Mais pas un mélange des deux.

    • Démissionner de ses fonctions : de quoi d’autre sinon ?

    • Un revolver à barillet : un revolver est une arme à barillet.

    • Mitonner lentement : mitonner du vite-fait, le résultat n’est pas garanti !

    • L’apparence extérieure : l’apparence intérieure est assez compliquée à catégoriser.

    • Autorisation préalable : si on autorise une action ou autre, c’est forcément avant de la faire.

    • Avertir (pronostiquer) à l’avance : une fois que le truc est passé, on ne peut plus trop avertir.

    • Claquer bruyamment la porte : on peut essayer de la claquer doucement, mais cela fera toujours du bruit…

    • Continuer encore : on peut s’arrêter de continuer, mais si on continue, c’est encore et encore… (et c’est que le début…)

    • Cotiser à plusieurs : eh oui, « co-» cela veut dire ensemble.

    • Importer de l’étranger : importer du pays où l’on est déjà, c’est compliqué.

    • Illusions trompeuses (ou mirage trompeur) : n’est-ce pas le but de l’illusion que de tromper ?

    • Au maximum de son apogée : très lourd, là, l’apogée étant déjà le maximum par définition.

    • S’aider mutuellement : s’aider tout seul, c’est pas le mieux pour progresser.

    • Les perspectives d’avenir : celles du passé ne sont plus trop des perspectives.

    • Un bref résumé : un long résumé n’est plus un résumé.

    • Dépenses somptuaires : somptuaire = relatif aux dépenses, notamment inutiles, ou luxueuses. Des taxes ou impôts peuvent être somptuaires, mais ce seront toujours quelque part des dépenses.

    • Les étapes successives : les étapes se suivent déjà.

    • Les méandres sinueux : un méandre est déjà tortueux, pas la peine d’en rajouter.

    • Devenir par la suite (ensuite) : devenir avant n’est pas facile.

    • Cadeau ou don gratuit : payer pour avoir un cadeau, c’est pas cool.

    • Un ciel constellé d’étoiles : consteller = étoile.

    • Averse de pluie : la pluie c’est forcément une averse.

    • Bourrasques de vent : une bourrasque, c’est déjà du vent, mais je n’espère pas que ce soit le cas de cet article !

    • Être devant une double alternative : en français, une alternative est une situation dans laquelle deux choix s’offrent, pas plus.

    • Hémorragie sanguine : de quoi d’autre peut-on saigner, à part du sang ?

    • S’esclaffer de rire : on peut s’esclaffer de ce pléonasme, mais ce sera de rire de toute façon ! S’esclaffer = pouffer, donc de rire.

    • Un haut building : un building peut être plus petit qu’un autre, certes, mais il reste de toute façon haut.

    • Des précédents par le passé : tout ce qui arrivera demain n’est pas vraiment un précédent.

    Nous espérons que cette liste de formules à éviter vous aura aidé ou inspiré.

    Nous vous invitons à partager vos trouvailles dans les commentaires afin d’en faire profiter tous les lecteurs !

    http://ecriture.scribay.com/2016/06/30/81-pleonasmes-eviter-correction-relecture/

    ¤¤¤

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VIVRE DANS LE TOURBILLON

    EXTÉRIEUR, QUELLE FOLIE!)

    ***

    (Quand les piercings sont mal posés)

     http://coldtofire.tumblr.com/post/162780806876

    ***

    "Et elle, c'est qui?

    (Soupirs)

    - Personne..." 

     Source: molecoledigiorni

    ***

    "Vite, Chérie, j'ai trop envie...

    - Attends un peu, quoi! T'es toujours pressé" 

     Source: panties69

    ***

    Jacques Damboise


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (ÊTRE LE VASSAL DE DIEU,

    QUELLE DÉCHÉANCE!)

    ***

    "Déficits... blablabla... Se serrer la ceinture... Blablabla...

    Pauvres... Blablabla... Retraites et CSG... Blablabla..."

    (Source: contac, via the-picked-last-club)

     

    ***

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/loi-fioraso-1-de-quoi-s-agit-il-136592

    Un collectif de défense

    de la langue française dit

    halte à l’«anglophonisation»

     

       La lecture d’un article sur Start’in Lens a fait bondir Georges Gastaud, président du collectif unitaire républicain pour la résistance, l’initiative et l’émancipation linguistique (COURRIEL). Il explique son combat contre le « tout anglais ».

       « Umbrella sky » ? Un ciel de parapluies. « Yellow brick road » ? La route de brique jaune du Magicien d’Oz. « Start’in Lens » ? Un jeu de mots autour de l’art pour développer l’économie touristique à Lens. Autant d’expressions anglophones qui irritent Georges Gastaud, prof de philo et président du collectif unitaire républicain pour la résistance, l’initiative et l’émancipation linguistique (COURRIEL), créé en 2008, dont le siège national se trouve à Lens. «  On nous raconte que les communicants utilisent l’anglais pour favoriser les jeux de mots, mais c’est surtout que cela leur évite d’avoir à faire preuve d’imagination avec la langue française. La fonction poétique de la langue se perd  », estime-t-il. (...)

       (...) Le but du COURRIEL est de «  faire valoir la défense de la langue française et de toutes les langues de France et du monde, face à celle qui s’impose pour des raisons mercantiles  », dixit le président. «  Il y a une uniformisation énorme à l’échelle transcontinentale. Huit langues disparaissent chaque année, et avec elles, ce sont autant de cultures qui cessent d’émettre, déplore Georges Gastaud. Et c’est la classe dominante française qui est derrière cela, il y a une politique froidement arrêtée d’éradication. Les services publics eux-mêmes privilégient l’anglais. Des entreprises de l’automobile par exemple, passent toute leur documentation interne en anglais dans les usines. »  

       Le nom de l’union commerciale lensoise Shop’in Lens le fait aussi frémir. «  Il y a eu une affiche il y a quelque temps, où ils invitaient les clients à devenir des «shoppers». Cela insulte les 4/5e de la population, qui ne comprennent pas forcément l’anglais, qui est souvent discriminatoire. C’est du même ordre que ce que font la Ville de Lens et la communauté d’agglomération dans un esprit purement mercantile. »  

       L’ennemi des 250 membres du COURRIEL dans toute la France est en fait le « globish », qui réduirait à terme les échanges entre les gens à des mots anglophones très restreints dans un but uniquement commercial.  

       «  Nous sommes une association de gauche, pas des puristes qui défendent le beau langage mais des gens qui défendent le français dans les usages, qui n’acceptent pas que le français soit marginalisé sur son propre territoire. D’ailleurs, si le français est liquidé de la sorte, les langues régionales le seront encore plus vite. C’est la négation d’une langue, la négation d’une culture, la négation d’une histoire. Derrière, c’est un projet politique pour la disparition des insoumissions. Et c’est un combat difficile car la grande majorité des Français ne s’en aperçoit pas et n’y voit qu’un côté ludique. » Et de citer Umberto Eco pour illustrer la nécessité d’une diversité linguistique : «  La langue de l’Europe, c’est la traduction  ».  

    Pour en savoir plus sur le collectif, allez faire un tour sur leur site internet.

    Source : Par La Voix Du Nord | Publié le 24/06/2017

    http://www.gaucherepublicaine.org/altermondialisme/un-collectif-de-defense-de-la-langue-francaise-dit-halte-a-langlophonisation/7400480

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA CAROTTE SERAIT-ELLE LE

    SEUL LÉGUME ACCESSIBLE

    À L'HOMME?)

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     (La curiosité est toujours punie)

     Pressing

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     http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article34085

    Le mystère de la résistance

    du béton de la Rome antique

    résolu par la science

       Environ 2.000 ans après avoir été érigés, des anciens ports romains en béton sont toujours présents en Europe. Depuis lors, les constructions plus modernes se sont révélées beaucoup moins durables, s'effritant dans l'eau depuis quelques décennies. Des scientifiques de l'université de l'Utah ont enfin déterré le secret de cette différence de résistance et pensent que leur découverte pourrait contribuer à rendre les bâtiments modernes plus respectueux de l'environnement.

       Selon eux, le béton utilisé pour certains anciens murs était réalisé en mélangeant de la chaux vive (oxyde de calcium), de l'eau de mer, de la cendre volcanique et de la roche. Cette combinaison provoque une réaction particulière, nommée après la commune de Pozzuoli à Naples ("possolanic reaction"). Les chercheurs ont à présent découvert que les éléments qui composent les cendres réagissent avec l'eau de mer, ce qui renforce le matériau. En comparaison, les vagues ne servent qu'à éroder le béton moderne.

       Les scientifiques ont également découvert que le béton romain contenait de l'aluminium "tobermorite", un minéral rare qui ajoute encore de la solidité à la structure. Lorsque ce type de béton est exposé à l'eau de mer, l'élément se cristallise et se propage. L'exposition à long terme à l'eau de mer a permis à ces cristaux de croître, renforçant le béton et évitant l'apparition de fissures.

     http://www.levif.be/actualite/sciences/le-mystere-de-la-resistance-du-beton-de-la-rome-antique-resolu-par-la-science/article-normal-688565.html

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VOIR AUJOURD'HUI AVEC

    LES YEUX DE DEMAIN)

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    "Lalala... C'est l'été, c'est super..." 

    "

    (Cette Blonde, of course, adorait l'été)

     https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/162729340898/tgif

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     "Bon, maintenant qu'il t'est impossible de me répondre, je vais

    te l'avouer: je viens de salement te tromper..."

    "

     Roger Vadim and Jane Fonda - Barbarella (1968)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/162690467333/

    roger-vadim-and-jane-fonda-barbarella-1968

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     "Et une carpette de chat, une!"

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     Source: everythingstarstuff

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    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA MORT MET 

    FIN À TES INCERTITUDES)

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    Some girls, Merlin Carpenter

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    https://pasidupes.blogspot.fr/2014/04/deficits-publics-avertissement-de-s.html

    Déficits publics, dette, inflation :

    ces chiffres magiques qui nous gouvernent

       Les intérêts de l’oligarchie ne sont jamais aussi bien servis que lorsqu’ils sont déguisés en “bonne gestion des finances publiques”. L’Union européenne est passée maîtresse dans l’art de masquer derrière des principes comptables des choix hautement politiques. Depuis la crise de la dette souveraine de 2010, on ne cesse de le marteler : les États européens doivent « respecter les règles », il en irait tout simplement du fonctionnement fluide de la machine-euro…

       Contre cet enfumage, il est impératif de désacraliser les chiffres qui sous-tendent ces soi-disant “règles d’or” et de rappeler les orientations idéologiques – et les intérêts particuliers, qui ont très directement façonné les critères de la supposée “bonne gouvernance” monétaire et budgétaire du “système euro”. (...)

       Ainsi, par exemple, la cible annuelle d’inflation de seulement 2% déterminée par la Banque centrale européenne a-t-elle toutes les apparences de la neutralité technique. La BCE la justifie sur son site par son souci de contribuer à un « environnement économique favorable » et à « un niveau d’emploi élevé ». Ce qu’elle ne dit pas, c’est qu’une faible progression des prix vise surtout à préserver les investisseurs contre l’érosion de la valeur réelle de leurs créances, l’inflation participant à « l’euthanasie des rentiers » comme disait Keynes… Le chiffre de 2% n’a rien d’objectivement “optimal”. L’ancien chef économiste du FMI, Kenneth Rogoff, prône d’ailleurs une inflation de 5 à 6%, comme moyen de faire fondre mécaniquement les dettes publiques. Mais une telle proposition a peu de chance d’être entendue…

       Quant au plafonnement dans les traités européens des déficits publics à 3% du PIB et de la dette publique à 60% du PIB, son origine est pour le moins anecdotique : il provient d’une décision de l’équipe d’économistes qui entourait le président François Mitterrand en 1981. Parmi eux, Guy Abeille, qui raconte au Parisien en 2012 : « On a imaginé ce chiffre de 3% en moins d’une heure, il est né sur un coin de table, sans aucune réflexion théorique. (…) Mitterrand [voulait] qu’on lui fournisse rapidement une règle facile, qui sonne économiste et puisse être opposée aux ministres qui défilaient dans son bureau pour lui réclamer de l’argent ». L’équipe choisit le 3 : « C’est un bon chiffre, un chiffre qui a traversé les époques, cela faisait penser à la Trinité ».

       La règle des 60% pour les dettes n’est pas mieux fondée puisqu’elle découle elle-même des 3% de déficit ! Elle correspond en effet au niveau où se stabilise le ratio dette / PIB sous des hypothèses moyennes de taux de croissance et de taux d’intérêt lorsque le déficit est à 3%. (...) 

       Ce sont pourtant ces critères de convergence, littéralement sortis du chapeau, qui seront inscrits dans le traité de Maastricht de 1992 et renforcés en 2012 dans le cadre du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). Celui-ci impose notamment aux pays dépassant les seuils de 3% et 60% de soumettre à la Commission et au Conseil européens leurs programmes de réformes structurelles contraignants, ainsi que leurs projets d’émission de dette. Le TSCG prévoit en outre l’inscription d’une “règle d’or” dans les constitutions nationales, soit un « mécanisme de correction automatique » des finances publiques déclenché lorsque le déficit structurel dépasse 0,5% du PIB. Bien entendu, ce dispositif « ne sera pas soumis à la délibération parlementaire », précise le Traité.

       Bref, des mesures de “bonne gestion” appliquées en mode “pilotage automatique”, bien faites pour brider les investissements publics – l’obligation d’atteindre l’équilibre budgétaire fermant en pratique la voie de l’emprunt –, ouvrir la santé, l’éducation ou encore l’énergie au secteur privé et, plus profondément, neutraliser l’action politique autonome et discrétionnaire en matière économique.

       Aussi arbitraires soient-elles, ces contraintes budgétaires s’avèreront ainsi des armes redoutables au service des intérêts privés pour abattre l’État social. L’ultralibéral Alain Madelin vendait la mèche dès 1992 : le Traité de Maastricht est « une assurance-vie contre le retour de l’expérience socialiste pure et dure », se réjouissait-il. La Grèce en sait quelque chose. L’élection en 2015 du candidat de la gauche radicale, qui s’engageait à rompre avec les politiques d’austérité et de privatisations qui tuent son pays à petit feu depuis cinq ans ne changera rien : après avoir livré bataille quelques mois, Alexis Tsipras renoncera à son programme et poursuivra la destruction des services et droits sociaux au nom du “respect des règles” européennes. Décidément, les 3% sont l’ennemi des 99%…

    http://www.regards.fr/web/article/deficits-publics-dette-inflation-ces-chiffres-magiques-qui-nous-gouvernent

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    Luc Desle


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