• ¤¤¤

    Pensées pour nous-mêmes:

    (MOURIR, C'EST

    NE PLUS ÊTRE ESCLAVE)

    ¤¤¤

    "Chérie, où t'es, j'te vois plus!"

    https://djinn-gallery.tumblr.com/post/162227684130

    ¤¤¤

    https://ajnoo.com/2016/10/24/trump-poutine-amis/

    Celui qui croyait qu’avec l’argent

    il pouvait tout faire

    oscar fortin (son site)

       Voici un homme d’affaires qui a fait fortune sans se soucier trop des protocoles et des règles d’éthique. Il est du genre à faire son chemin, bousculant si nécessaire, les personnes et les groupes qui lui font obstacle. Il s’est imposé, lors des élections présidentielles en tenant un discours antisystème et populiste. L’homme d’une seule parole capable de la transformer en réalité, contrairement à tous ces autres politiciens et dirigeants, qui disent beaucoup de choses et qui font le contraire, s’est acquis une majorité de l’électorat étasunien. Il sera la voix du peuple et le peuple, par lui, reprendra son pouvoir.

       Il faut se rappeler son discours lors de son assermentation comme Président des États-Unis. 

     « Pendant trop longtemps, une petite élite de la capitale de notre pays a profité des avantages de notre gouvernement, pendant que le peuple en faisait les frais. Les politiciens ont prospéré, alors que le peuple n’a tiré aucun bénéfice de toutes ces richesses. L’establishment s’est protégé lui-même, mais il n’a pas protégé les citoyens de notre pays. Leurs victoires n’ont pas été les vôtres. Leurs triomphes n’ont pas été les vôtres. Et pendant qu’ils faisaient la fête dans notre capitale nationale, il n’y avait rien à fêter dans les familles en difficulté partout au pays.

       À partir de maintenant, tout cela va changer. Parce que ce moment est votre moment. Il vous appartient. Il appartient à tous ceux qui sont réunis ici et à tous ceux qui nous regardent partout aux États-Unis. C’est votre jour, ceci est votre célébration, et ce pays, les États-Unis d’Amérique sont votre pays. Ce qui compte vraiment, ce n’est pas qui détient le pouvoir au gouvernement, mais le fait que le gouvernement est entre les mains du peuple américain.  »

       « Nous obéirons à deux règles simples : acheter américain et embaucher américain. Nous chercherons à garder l’amitié et les bonnes grâces des autres pays du monde, mais ils doivent comprendre que chaque pays a le droit de faire passer ses intérêts avant ceux des autres. Nous ne cherchons pas à imposer notre mode de vie à quiconque, mais nous voulons qu’il serve d’exemple aux autres. Nous voulons être un exemple d’excellence.  »

       « L’époque des palabres inutiles est révolue. C’est le moment d’agir. Ne permettez à personne de vous dire que c’est impossible. Aucun défi ne peut être plus grand que l’esprit combatif américain. Nous n’échouerons pas. Notre pays redeviendra de nouveau prospère. Nous sommes au seuil d’un nouveau millénaire ; une nouvelle ère commence, qui devra ouvrir de nouveaux horizons et nous permettre de panser nos plaies et de mobiliser nos énergies pour faire prospérer nos industries et concevoir les technologies de demain. »

       Six mois se sont écoulés depuis ce discours, à donner des frissons à tous ceux et celles qui rêvaient de ce réveil d’une Amérique en voie de retrouver son âme et son peuple. Que peut-on en dire par rapport à ses promesses portant tout autant sur les réalités nationales qu’internationales ? Quelle place occupe le peuple dans ce pouvoir qu’exerce Donald Trump ? Qu’en est-il de sa promesse du respect des peuples à disposer d’eux-mêmes et de celle de ne pas chercher à imposer le mode de vie américain à quiconque ?

      Sur le plan national, sa présidence est loin de faire l’unanimité, non pas en raison de promesses faites, mais en raison de comportements répréhensibles pouvant le conduire jusqu’à la destitution. Ses ennemis sont toujours là alors que le peuple y est de moins en moins. Ses promesses sur l’assurance maladie demeurent sans suite. Certains scandales de corruption commencent à émerger. 

       http://www.lepoint.fr/politique/une-ong-anti-corruption-inquiete-apres-l-election-de-trump-25-01-2017-2099857_20.php

       http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201702/14/01-5069504-trump-abroge-une-regle-anti-corruption-dans-le-secteur-energetique.php

       Sur le plan international, nous retrouvons un Donald Trump tout à fait à l’opposé de celui qui s’est présenté le jour de son assermentation. Ses interventions internationales sont de plus en plus agressives et sans aucun respect au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il maintient les forces armées étasuniennes en Syrie sans l’accord de l’État syrien. Il s’est même permis l’exercice de lancer 59 missiles Tomahawks sur un aéroport syrien. En Amérique latine, il poursuit une politique interventionniste qui trouve son comble dans sa politique contre le Venezuela. Celui que se défendait de vouloir imposer le mode de vie des États-Unis à d’autres États s’acharne plus que jamais en manipulant l’OEA et en finançant l’opposition vénézuélienne pour y faciliter un coup d’État en vue d’y récupérer les gisements de pétrole et les mines riches en or. En relation à Cuba, il vient tout juste de déchirer l’accord obtenu sous la présidence d’Obama avec Cuba. L’accord de Paris sur l’environnement a connu le même sort. 

       Si pour beaucoup d’observateurs étrangers, l’élection de Donald Trump était préférable à celle d’Hillary Clinton, c’était dû au fait qu’avec cette dernière la guerre était inévitable alors qu’avec Trump cette guerre n’était pas au programme. Aujourd’hui, six mois après son assermentation, la guerre est tout aussi présente que si Hillary Clinton eut été au pouvoir. Il en devient même un promoteur en augmentant substantiellement les budgets militaires, en créant de nouvelles bases militaires comme celle planifiée au Pérou. Les porte-avions et les missiles se déploient sur tous les continents. 

       Ce Président qui avait donné des frissons d’espoir à tout un peuple et à bien des peuples du monde est devenu en six mois un cauchemar pour plusieurs d’entre eux. Au lieu que tout tourne autour de son peuple à qui il a remis le pouvoir, le jour de son assermentation, tout tourne autour de sa personne et de son EGO. Le pouvoir profond de l’État a repris le contrôle de la gouvernance et Donald Trump n’en est plus qu’une girouette. Les milliards de dollars n’y peuvent rien. Trump a perdu toute sa crédibilité politique et morale.

    http://humanisme.blogspot.com

    ¤¤¤

    Luc Desle


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (SAVOIR EST PARFOIS POUVOIR,

    PARFOIS N'EST QUE SAVOIR)

    ***

    "Pourquoi, quand on monte, tu restes toujours derrière nous?"

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/161911055013

    ***

    http://lerenifleur.blogspot.fr/p/libye-les-veritables-enjeux-23.html

    Libye.

    Où est passée l’immense

    fortune de Kadhafi ?

       “Après des années de recherche, les enquêteurs des Nations unies n’ont pas réussi à dénicher l’argent liquide et l’or qui ont mystérieusement disparu après la mort du dictateur Muammar Kadhafi et la chute de son régime, en 2011”, souligne The Globe and Mail.

       Toutefois, le rapport de 299 pages, publié début juin 2017 par le groupe d’experts sur la Libye du Conseil de sécurité des Nations unies, établit une liste de pays africains dans lesquels “serait cachée, depuis 2011, une grande partie de cette fortune, disséminée au-delà des frontières libyennes”. (...)

       (...) Ainsi une partie de ce trésor aurait été repérée à Ouagadougou, au Burkina Faso, “et des factions libyennes tentent de récupérer cet argent”. Le rapport mentionne également, avec des photos à l’appui, la présence à Accra, la capitale du Ghana, “de piles de boîtes portant le logo de la Croix-Rouge et qui contiendraient une partie des avoirs de Kadhafi”, poursuit le quotidien de Toronto.

       Des indices encore plus concluants mènent vers l’Afrique du Sud. Selon le groupe d’experts, les Libyens ont essayé en 2013 de négocier avec les Sud-Africains “l’utilisation des avoirs libyens cachés dans ce pays” pour l’achat d’armes et d’équipements militaires pour un montant de plusieurs milliards de dollars. “Le rapport onusien contient une lettre de la ministre sud-africaine de la Défense, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, exprimant son soutien à cette transaction.”

       D’autres documents font état d’un possible transfert d’argent d’une banque sud-africaine vers une banque kényane. Enfin, selon le rapport onusien, les fonds libyens cachés en Afrique du Sud sont effectivement accessibles à des anciens membres du régime de Kadhafi”.

     http://www.courrierinternational.com/article/libye-ou-est-passee-limmense-fortune-de-kadhafi

     

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA LIBERTÉ OU

    LA LIBERTÉ,

    PAS PLUS, PAS MOINS)

    ***

    (Petite sauterelle ne deviendra pas grande)

    (Source: tiredtangerine, via quaintrellequeso)

    ***

     "T'as vu comme Oum est heureux?

    - Va pas le rester longtemps. Passe-moi le fusil"

     http://quaintrellequeso.tumblr.com/post/161083724566/scifiseries-when-youre-threatened-by-a-master

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     omg-humor:

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    Jacques Damboise


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  • @@@

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA MOITIÉ DE L'AMOUR

    EST LA MOITIÉ DE LA HAINE)

    @@@

     "Il fait chauuuddd!!!"

    "Il fut conscient au monde, au moins une minute avant de le quitter". Jacques Damboise in "Pensées à petit pas".

     Mr Jukes

    @@@

     

     

    "Il fut conscient au monde, au moins une minute avant de le quitter". Jacques Damboise in "Pensées à petit pas".

     https://www.les-crises.fr/video-35-ans-europe-sociale/

    EUROPE SOCIALE :

    Pour un euro-dividende, un revenu

    de base pour tous les Européens

       Fin avril, faisant suite à la consultation publique impliquant plus de 16 500 participants issus de la société civile, la Commission européenne a rendu publique sa réflexion sur la dimension sociale de l’Union européenne (UE) et a adopté une recommandation en faveur d’un “socle européen de droits sociaux”.

       S’il faut saluer la volonté de l’institution et de son Président Jean-Claude Juncker de renouer avec son droit d’initiative dans le domaine social, cette proposition devra s’accompagner d’autres initiatives si la Commission espère atteindre son objectif d’un “triple-A social” pour l’UE. Un soutien systémique aux systèmes de protection sociale nationaux sous la forme d’un Euro-dividende pourrait offrir une voie complémentaire et ambitieuse pour faire face aux enjeux sociaux, économiques et politiques actuels. (...)

       (...) Dans la prolongation de son livre blanc sur le futur de l’intégration européenne, la Commission a publié sa réflexion sur la dimension sociale de l’UE. Elle y établit la carte sociale actuelle et les facteurs de changement à l’horizon 2025, avant d’évaluer les différents scénarios possibles en matière d’intégration dans le domaine social.

       L’analyse présente une image disparate où les différents indicateurs socio-économiques reflètent un revers pour la “machine à convergence” que fut l’UE. Taux d’emploi, taux de pauvreté et dépenses publiques allouées aux politiques de protection sociale (part du budget allouée, sources de financement, degré de couverture pour les différents risques, rôle du dialogue social) sont marqués par des disparités importantes entre Etats membres. La crise et les réponses insuffisantes qui y ont été apportées ont creusé ces divergences et ont affecté particulièrement les personnes aux revenus disponibles les plus modestes. Rappelons que, globalement, près d’un quart de la population de l’UE est en situation de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, un cinquième des jeunes est au chômage dans la zone euro, et les inégalités salariales entre hommes et femmes sont toujours supérieures à 16 %.

       La Commission identifie également les nouveaux risques relatifs au vieillissement de la population, à l’évolution des structures familiales ou encore au marché du travail. Sur ce dernier point par exemple, les effets combinés du progrès technologique, de la globalisation des échanges et de la croissance du secteur des services impactent la qualité des emplois disponibles, la sécurité de l’emploi, les conditions de travail et la soutenabilité des modèles de protection sociale. La “nouvelle question sociale” implique, selon la Commission, de repenser l’accès à la formation tout au long de la vie, l’accès à l’emploi et la répartition du temps de travail, l’accès à un revenu décent et de “moderniser” les systèmes de sécurité sociale, sous peine de voir les inégalités se creuser davantage, la précarité s’accentuer et de nouvelles formes d’exclusion sociales se développer.

       Si les différences entre Etats membres sont importantes, ces défis leur sont communs. La Commission identifie donc trois scénarios possibles pour le futur de l’intégration européenne en matière sociale: 1) la politique sociale est une compétence exclusivement nationale et sa dimension européenne se restreint à la liberté de mouvement ; 2) les Etats membres désireux d’une intégration approfondie utilisent la “coopération renforcée” pour harmoniser leurs politiques sociales; et 3) l’ensemble de l’UE des 27 approfondit son intégration dans le domaine social, développe un arsenal législatif et des capacités de redistribution afin de garantir les droits sociaux de tous les citoyens européens.

       Si la Commission se contente d’ouvrir le débat et s’en remet aux Etats membres, elle insiste néanmoins sur le besoin à la fois social et économique d’établir une société capable d’offrir de réelles opportunités à chacun et sur l’impératif politique de redonner confiance dans le projet européen. (...)

       (...) C’est dans ce cadre que s’inscrit sa proposition en faveur d’un socle européen de droits sociaux, constitué de vingt principes clés regroupés en trois volets : égalité des chances et accès au marché du travail, conditions de travail équitables, et protection et insertion sociales. Formulée sous forme de recommandation, la proposition de la Commission n’a pas de force légale contraignante. Il s’agit donc ici d’inciter les Etats-membres à adopter un certain nombre de principes et de favoriser la coordination des politiques nationales. Le socle est d’ailleurs conçu en priorité pour les pays de la zone euro telle une “boussole” permettant de renouer avec le processus de convergence. Les autres sont libres de l’adopter ou devront sans doute s’y résoudre s’ils souhaitent rejoindre l’union monétaire.

       En faisant de l’euro le critère principal de son application, la Commission semble faire prévaloir ses objectifs économiques sur la dimension sociale. Il est clair que des déséquilibres sociaux excessifs, tout comme des déséquilibres économiques excessifs, menacent la viabilité de l’union monétaire et la crédibilité du projet européen. Cependant, alors que le processus de réforme macro-économique (le Semestre européen) a déjà réussi à absorber les questions sociales dans ses procédures au nom du renforcement de la discipline budgétaire, l’on est en droit de se demander si le socle ne vise pas à donner une nouvelle légitimité aux recettes néolibérales de la “nouvelle gouvernance économique” européenne en ajoutant de nouveaux indicateurs sociaux à son tableau de bord.

       En outre, le socle de droits sociaux vise à rendre “plus visibles, plus compréhensibles et plus explicites” les droits et principes déjà présents dans l’acquis social européen. D’un point de vue symbolique, l’initiative donne une substance à la citoyenneté européenne, au même titre que la Charte européenne des droits fondamentaux, mais en l’absence d’obligation juridique, le socle risque de se cantonner à un “re-packaging” de principes existants sans véritable effet.

       Véritable progrès ou effet placebo, l’avenir le dira. Mais malgré sa faiblesse manifeste, le socle de droits sociaux présente une opportunité considérable d’élargir le débat en avançant d’autres propositions audacieuses pour une “Europe sociale”. (...)

       (...) Un revenu de base partiel versé inconditionnellement à tous les Européens (citoyens et résidents légaux) pourrait ainsi devenir l’instrument politique d’une Europe qui protège et réconcilie les citoyens avec l’idée européenne. Cet euro-dividende, d’un montant modeste (que certains imaginent autour de 200 euros par mois selon le schéma de financement et son éventuel ajustement au coût de la vie dans chaque pays), serait distribué à tous les résidents adultes des États membres de l’UE sur une base individuelle, sans contrôle de ressources ou exigence de contrepartie. L’euro-dividende ne vise pas à remplacer les régimes nationaux de revenu minimum. Il fournit un revenu socle sur lequel les États-membres peuvent bâtir leurs propres arrangements sociaux afin d’assurer une vie décente à tous leurs citoyens.

       L’introduction d’un euro-dividende constituerait donc un moyen intelligent de servir les objectifs du socle européen de droits sociaux. Il améliorerait la condition des plus défavorisés qui auraient accès à un revenu inconditionnel complémentaire aux provisions assurées par les modèles de sécurité sociale nationaux, sans entraves administratives ni risque de stigmatisation sociale. Il fournirait un mécanisme de solidarité sous la forme de transferts transnationaux permettant réduire les déséquilibres économiques et sociaux excessifs entre les pays de la zone euro grâce à son effet de stabilisation automatique. La réduction significative des facteurs d’incitation à la migration économique au sein de l’UE, évitant ainsi l’effet négatif d’un exode des cerveaux dans certains pays, pourrait constituer un avantage supplémentaire. Enfin, et surtout, il aurait un effet bénéfique sur la légitimité de l’UE et le soutien de la population au projet Européen.

    "Il fut conscient au monde, au moins une minute avant de le quitter". Jacques Damboise in "Pensées à petit pas".

    http://communistefeigniesunblogfr.unblog.fr/2014/04/29/comment-trouver-50-milliards-sans-casser-les-protections-sociales-ni-taxer-les-classes-moyennes-basta/

       L’idée d’un euro-dividende pourrait être financée par une TVA européenne ou une réaffectation partielle du Fonds Social Européen par exemple. D’autres sources peuvent être envisagées (taxe carbone européenne, taxe sur les transactions financières, …) mais, à plus long terme, l’idéal serait sans doute de le financer via un impôt européen sur le revenu des sociétés afin de réduire le problème du dumping fiscal à sa source et d’assurer une redistribution équitable de la richesse générée par l’intégration européenne. La proposition peut également être introduite en priorité dans la zone euro et être déclinée de différentes façons en la réservant exclusivement aux enfants ou aux jeunes par exemple.

       Les modalités pratiques doivent faire l’objet d’un débat mais ce qui importe c’est que son financement dépende des ressources propres de l’UE, afin d’établir un lien clair entre le budget de l’UE et ses avantages pour les citoyens européens. L’introduction d’un euro-dividende vise à développer un modèle social européen juste, stable et efficace car ce revenu incarne un engagement européen en faveur de la citoyenneté sociale avec une politique de portée et de substance européennes, transparente et facile à administrer.

       Du socle européen de droits sociaux au revenu-socle européen, la route est sans doute encore longue. Mais si la politique est l’art du possible et de la persuasion, le temps est venu de proposer une Europe sociale ambitieuse.

    http://www.voxeurop.eu/fr/2017/europe-sociale-5121096

    @@@

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (CRITIQUE-TOI

    TOI-MÊME)

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    "Bon, OK, j'ai dit une Con... J'ai compris..."

    Take a seat, Polly Penrose

    %%%

    http://lescreasdepatchie3340.centerblog.net/4406-humour-les-symptomes-de-la-chaleur

    À l’avenir, trois personnes sur quatre

    dans le monde sont menacées

    de mourir de chaud

    Moran Kérinec (Reporterre) 

       Une étude publiée dans la revue Nature Climate Change lundi 19 juin indique qu’un individu sur trois dans le monde serait potentiellement mis en danger de mort par le réchauffement climatique. L’équipe de chercheurs américano-britanniques à l’origine de cette étude a documenté les cas de mortalités associés à des vagues de chaleur entre les années 1980 et 2014. Parmi ces périodes de fortes chaleurs, celle de Chicago en juillet 1995 qui a fait plus de 700 morts, la canicule de l’été 2003 qui a causé le décès de 70.000 personnes en Europe dont 20.000 en France, et l’été 2010 qui a causé la mort de 55 000 personnes en Russie. Au total, les 18 chercheurs ont identifié 783 cas différents de mortalités par chaleur au travers de 164 villes dispersées dans 36 pays.

       Une fois ces données répertoriées, les scientifiques les ont croisées avec les paramètres climatiques enregistrés au cours de ces différentes périodes : vitesse du vent, taux d’humidité, température de l’air, etc. Les chercheurs en sont venus à la conclusion que le facteur principal capable de dégrader les capacités humaines de thermorégulation provient du rapport entre la température et l’humidité. Au-delà d’un certain seuil, les conditions climatiques deviendraient mortelles pour l’homme.

       Grâce aux données collectées, l’équipe de chercheurs a déterminé qu’en 2000 environ 30,6 % des zones habitées par l’homme sur l’ensemble de la planète ont subi au moins 20 jours dans ces conditions fatales. Leurs recherches suggèrent que les zones tropicales et humides seront à l’avenir disproportionnellement exposées à davantage de jours aux températures potentiellement mortelles. La situation s’aggravera progressivement avec le vieillissement de la population, qui deviendra plus sensible aux fortes chaleurs, et l’accroissement des zones urbaines, véritables îlots de chaleur.

       Si les émissions de gaz à effet de serre se poursuivent au même rythme, l’étude projette que d’ici la fin du siècle, trois individus sur quatre seront concernés. “Une menace exponentielle pour la vie humaine due aux vagues de chaleur semble aujourd’hui inévitable, mais sera sévèrement aggravée si les gaz à effet de serre ne sont pas considérablement réduit”, explique l’étude.

       Les chercheurs soulignent les lacunes de leurs recherches, faute de ressources suffisamment documentées sur certaines régions tropicales du tiers-monde. Ils expriment également leur prudence du fait de la brièveté de la période étudiée : seulement trois décennies en raison du manque de documentation.



    Lire aussi : Le mercure dépasse 56 °C en Iran dans la province du Sistan-et-Baluchestan

    Source : Moran Kérinec pour Reporterre

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (PARFOIS LA PENSÉE

    DÉRANGE L'ACTION)

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    "Chérie! Tu as encore bougé..."

    http://thisisnthappiness.com/post/161898164014/some-girls-sergio-martinez

    ***

    https://fr.pinterest.com/PejiBD/caricatures-et-dessins-de-presse-p%C3%A9ji/

    Entreprise.

    Le chaos chez Uber, signal

    d’alarme pour la Silicon Valley ?

       La fête est finie pour le trublion Uber. L’échec est là, assène à sa une le magazine américain Timedans son édition datée du 26 juin prochain, qui voit dans la profonde crise traversée par l’entreprise californienne un moment clé pour toute la Silicon Valley. “Cet endroit, qui s’est présenté comme l’espoir d’un avenir pour l’économie américaine, génère aussi un peu d’inquiétude”, souligne l’hebdomadaire. “La Silicon Valley n’a jamais connu une crise de confiance comme celle-ci.”

       Le patron bagarreur d’Uber, Travis Kalanick, a finalement annoncé le 13 juin qu’il se mettait en congé de l’entreprise pour une durée indéterminée. Une absence qu’il décrit comme un temps pour faire le deuil de sa mère, décédée récemment dans un accident, mais aussi pour travailler sur lui-même. “Si nous travaillons sur l’Uber 2.0, j’ai également besoin de travailler au Travis 2.0 afin de devenir le leader dont a besoin cette entreprise et que vous méritez”, a-t-il écrit à ses employés.

       Au cours des huit dernières années, Uber est devenu un poids lourd pesant près de 70 milliards de dollars. L’entreprise a remis en cause l’industrie des taxis dans 76 pays, avec son système de location de véhicules avec chauffeur. Des millions de personnes utilisent son application pour se déplacer et pour vivre, relève Time.

       Ces derniers mois, Uber était sujet à de plus en plus de critiques. Cette semaine, son conseil d’administration a accepté à l’unanimité toutes les recommandations du rapport rédigé par deux avocats, au terme d’une enquête interne réalisée à la demande d’Uber pour redorer son image.

    http://www.courrierinternational.com/une/entreprise-le-chaos-chez-uber-signal-dalarme-pour-la-silicon-valley

    ***

    Benoît Barvin


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    Penser pour nous-mêmes:

    (NE TOURNE PLUS AUTOUR

    DES MAUVAISES PENSÉES)

    ***

    (Dans cette région des USA, le lancer

    de femme adultère se pratiquait encore)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/161151298733/skatetown-usa-1979

    ***

    (La princesse Aurora fournissait elle-même

    la viande pour le repas du soir)

    Princess Aura - Flash Gordon (1979)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/160909501273/princess-aura-flash-gordon-1979

    ***

    "Tant pis pour toi, Monsieur Google,

    je ferme tout pour aujourd'hui"

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/157130522008/

    marianne-faithfull-the-girl-on-a-motorcycle

    ***

    Blanche Baptiste


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  • °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU ES AUTRE CHOSE QU'UNE

     SIMPLE FORME CORPORELLE)

    °°°

    "Tiens! Ça t'apprendra à faire un portrait de mon épouse!"

    (Gérald était un poil trop jaloux...)

    http://silverfoxclub.tumblr.com/post/161902897938

    °°°

    http://hublog.canalblog.com/archives/2012/07/09/24670620.html

    Le style Vladimir :

    quand Poutine répond par les actes

    aux paroles d'Emmanuel Macron

       Les médias français se sont bien gardés de relayer l'information. Et pour cause. Il n'y avait aucun représentant de l'Agence France Presse à l'entretien accordé par Vladimir Poutine aux directeurs des grandes agences de presse lors du Sommet économique international de Saint Pétersbourg.

       Le prétexte officiel invoqué par le Kremlin? La représentation française à cette réunion, réservée aux N°1 ou N°2 des agences n'était pas appropriée. En fait, Vladimir Poutine a envoyé un message discret mais très clair au nouveau président français qui avait traité, quelques jours plus tôt, en sa présence, des journalistes de  Russia Today et de Sputnik de propagandistes.

       Emmanuel Macron retiendra-t-il la leçon? Rien n'est moins sûr tant il est vrai que le nouveau président français confond communication et diplomatie. Tandis qu'il fait des coups - en bombant le torse devant Poutine ou Trump quelques jours plus tard - le président russe lui, fait de la diplomatie. Il a dû essuyer, lors de sa visite à Versailles, de longues minutes de "remontrances" du nouveau président français lors de la conférence de presse: il est resté très calme; aussi maître de lui que lorsqu'Angela Merkel, que les années passées au pouvoir n'ont visiblement pas rendue plus sage que le tout neuf président français, lui a infligé un discours du même accabit, devant les journalistes après la visite qu'elle a effectuée début mai 2017 à Sotchi.

       Emmanuel Macron ou Angela Merkel se comportent comme les enfants gâtés d'une Europe doublement libérée par la Russie, dans les dernières décennies: d'abord lorsque 13 millions de soldats soviétiques ont donné leur vie pour abattre l'abomination nazie; puis lorsque Gorbatchev eut le courage moral de prendre l'initiative d'une désescalade de la Guerre froide, en 1986-87. Avec une insoutenable légèreté, le président français et la chancelière allemande pensent qu'ils peuvent construire une Europe sûre et prospère sans la Russie. Et quasiment personne, dans leur parti ou sur les bancs de l'opposition n'élève la voix pour dire qu'à force de privilégier la communication et d'ignorer les forces géopolitiques profondes, la chancelière allemande et le président français feront sortir leur pays de l'histoire.

       En 1870, des mots insultants de Bismarck envers la France (la dépêche d'Ems) avaient conduit à une guerre entre la France et la Prusse, prélude à deux guerres mondiales. Angela Merkel, qui a grandi en RDA, Emmanuel Macron qui a chaussé les lunettes de la "mondialisation heureuse" pour regarder la France, ne sont ni l'un ni l'autre dotés de ce sens historique sans lequel on ne construit pas de grande politique. La communication ne dure qu'un instant; la diplomatie se construit dans la durée. Elle demande non seulement de la patience mais une connaissance des véritables forces à l'oeuvre sous l'écume des dépêches de presse.

       Il est très significatif que ni notre classe politique ni les médias n'aient commenté le bouleversement poltique majeur que vient de connaître l'Eurasie. Le 6 juin dernier, l'Inde et le Pakistan ont participé pour la première fois à une recontre de l'Organisation de Coopération de Shanghai, dont ils sont devenus membres officiellement il y a un an. La réunion se tenait à Astana, au Kazakhstan. Le président russe et le président chinois s'étaient déplacés pour l'occasion.  L'Organisation de Coopération de Shanghai rassemble 45% de la population de la planète: ses membres se sont engagés sur l'intangibilité des frontières héritées de l'histoire.

       Ils considèrent qu'ils ont la responsabilité de construire un nouveau centre économique de rayonnement mondial. Le vieux projet américain d'empêcher la constitution d'un centre de pouvoir en Eurasie, qui pourrait relativiser leur maîtrise des mers, est enterré; les membres de l'OCS (Chine, Russie, Kazakhstan, Kirgizistan, Tadjikistan, Ouzbekistan, Inde et Pakistan) se sont entendus pour refuser la candidature d'adhésion de Washington. Iran et Turquie aspirent à devenir membres à part entière. Il est quasi-inévitable que ces candidatures aboutissent. Et il n'est pas sûr, alors, que l'Europe trouve sa place dans le nouveau dispositif.

       Pour qui suit l'actualité internationale, l'Organisation de Coopération de Shanghai se construit depuis une quinzaine d'années. Elle est très clairement née du souci des puissances eurasiatiques de se protéger des interventions américaines en Irak et en Afghanistan. Mais elle correspond aussi au besoin de développement économique partagé par tous les pays membres de l'OCS. La "Nouvelle Route de la Soie" chinoise n'est qu'un des axes de construction de l'Eurasie en émergence.

       On se serait attendu qu'au plus tard au moment de la crise de 2008 l'Union Européenne commence à se rapprocher de l'OCS. Face à des Etats-Unis dont la société est épuisée par l'aventure impériale, l'Union Européenne aurait pu jouer la carte d'une Europe "Atlantique à l'Oural", respectant la position centrale de la Russie et acceptant qu'elle soit notre porte d'entrée en Asie Centrale et plus à l'Est. Il n'en a rien été: lors de la récente élection présidentielle, le débat s'est focalisé sur la question de savoir s'il fallait conserver l'euro, au risque d'oublier que le centre de gravité de la puissance mondiale s'est déplacé vers l'Asie Centrale. Mais la seule petite chance de survie de l'euro réside dans la disposition éventuelle de la Russie et de la Chine à soutenir la monnaie unique européenne.

       Angela Merkel et Emmanuel Macron, en préférant la communication à la diplomatie, se rendent incapables de jouer un rôle dans l'une des zones géographiques où se construit le monde de demain. On a le droit de détester Vladimir Poutine, de critiquer son régime à la Napoléon III; mais la bonne politique ne se construit pas avec des bons sentiments. Il s'agirait à présent de commencer à regarder où se construit la puissance du XXIè siècle. Et de se demander comment participer à cette grande aventure issue de la coopération, exemplaire, entre Russie et Chine pour construire un nouvel équilibre mondial.

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    http://www.atlantico.fr/decryptage/style-vladimir-quand-poutine-repond-actes-aux-paroles-emmanuel-macron-3079863.html#me6itbWW07gchaZG.99

    °°°

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE FUTUR SE VIT

    AU PRÉSENT)

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    "Et maintenant, faisons disparaître, d'un coup d'un seul,

    le concept même de Démocratie. Vous êtes prêt?

    Acabi, acaba... et Voilà!"

    https://djinn-gallery.tumblr.com/post/161762988395

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    http://kesskidi.net/?barbu-terroriste-humour

    Comprendre la géopolitique

    du terrorisme

    Bill VAN AUKEN

       Alors que les médias dépeignent systématiquement le terrorisme comme une manifestation du mal et l’œuvre de fous, il existe des relations et des objectifs géopolitiques définis qui sous-tendent ces actes. La dernière d’une longue série d’attaques terroristes sanglantes attribuées à l’État islamique d’Irak et de Syrie (ÉI) s’est déroulée mercredi matin en Iran avec des assauts armés coordonnés contre le Parlement iranien (Majlis) et le mausolée du défunt chef suprême de la République islamique, l’Imam Khomeini. Au moins 12 personnes ont été tuées et 43 blessées.

       Les réactions du gouvernement des États-Unis et des médias occidentaux aux attentats de Téhéran contrastent fortement avec leur réaction à l’attentat à la bombe du 22 mai qui a tué 22 personnes à la Manchester Arena et aux attaques du London Bridge qui ont pris neuf vies samedi dernier. La Maison Blanche de Trump a publié une déclaration sadique qui revient à justifier les meurtres en Iran, déclarant : « Nous soulignons le fait que les États qui parrainent le terrorisme risquent d’être victimes du mal qu’ils favorisent », une attitude qui a trouvé son reflet dans l’indifférence relative des médias envers la perte de vies iraniennes. On comprend très clairement que le terrorisme contre l’Iran a des objectifs politiques définis qui sont en phase avec ceux de l’impérialisme américain et de ses alliés régionaux.

       Pour sa part, la réaction de Téhéran aux attaques était sans équivoque. Il en attribue la faute aux États-Unis et à leur principal allié régional, l’Arabie saoudite. « Cette attaque terroriste a eu lieu seulement une semaine après la rencontre entre le président américain [Donald Trump] et les dirigeants [saoudiens] arriérés qui soutiennent les terroristes », a déclaré le Corps de la Garde révolutionnaire de l’Iran (IRGC) dans un communiqué publié par les médias iraniens. L’attaque a été comprise à Téhéran comme un acte politique effectué en collaboration avec des acteurs étatiques identifiables et visant à promouvoir des objectifs géostratégiques définis. On peut en dire autant des actes antérieurs de terrorisme menés à Manchester et à Londres, ainsi que de ceux de Paris, de Bruxelles et d’ailleurs avant.

       Les médias occidentaux traitent systématiquement chacune de ces atrocités comme des manifestations isolées du « mal » ou de la haine religieuse, des actes irrationnels commis par des fous. En réalité, ils font partie d’une campagne coordonnée à l’échelle internationale dans la poursuite d’objectifs politiques définis. Derrière la violence dans les rues d’Europe, il y a la violence beaucoup plus grande infligée au Moyen-Orient par les impérialismes américain, britannique et français travaillant en conjonction avec les régimes bourgeois de droite et les forces islamistes qu’ils fomentent, financent et arment.

       L’ÉI est lui-même le produit direct d’une série de guerres impérialistes. Il a émergé d’une scission d’Al-Qaïda, qui a débuté dans la guerre orchestrée par la CIA et menée par des fondamentalistes islamistes contre le gouvernement soutenu par les Soviétiques en Afghanistan. Il a été forgé dans la guerre d’agression américaine contre l’Irak qui a tué près d’un million d’Irakiens, puis utilisé dans la guerre de 2011 pour renverser le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Les combattants et les armes ont ensuite été canalisés avec l’aide de la CIA vers la guerre pour le changement de régime en Syrie.

       Le dernier cycle de la terreur a sa source dans l’insatisfaction croissante parmi les alliés de Washington parmi les pays du Moyen-Orient et les forces armées islamistes qui lui servent d’auxiliaires vis-à-vis de la lenteur de l’intervention des États-Unis en Syrie et de l’incapacité de Washington d’y conclure victorieusement la guerre pour un changement de régime qui dure depuis six ans. Les donneurs d’ordres de ces attaques vivent dans des quartiers huppés à Londres, à Paris et ailleurs, et bénéficient de liens étroits avec les agences de renseignement et les responsables gouvernementaux. Loin d’être des inconnus, on les trouvera parmi les principaux ministres et les responsables du gouvernement à Damas si la guerre soutenue par les États-Unis en Syrie atteint ses objectifs.

       Ceux qui commettent des atrocités terroristes sont des effectifs sacrifiables, de simples fantassins dont les remplaçants sont facilement trouvés parmi les larges couches de gens enflammés par les massacres menés par l’impérialisme au Moyen-Orient. Les médias présentent toujours l’incapacité des forces de sécurité à empêcher ces attaques comme le résultat du fait qu’ils n’ont pas su « faire le lien » entre diverses informations, une phrase qui devrait maintenant être interdite en permanence. Dans pratiquement tous les cas, les personnes concernées sont bien connues des autorités.

       Dans les derniers attentats au Royaume-Uni, ces liens sont étonnants, même compte tenu des faits similaires qui ont émergé dans des actions terroristes antérieures. L’un des attaquants de la tuerie du Pont de Londres, Yousseff Zaghba, a été arrêté dans un aéroport italien alors qu’il essayait de se rendre en Syrie, et il a avoué librement qu’il « voulait être un terroriste » et avait sur lui de la littérature de l’ÉI. Un autre attaquant avait été présenté dans un documentaire de télévision britannique où il racontait son interrogatoire et sa détention par la police après avoir déployé un drapeau de l’ÉI dans Regent’s Park à Londres.

       Le kamikaze de Manchester, Salman Abedi, était également bien connu des autorités britanniques. Ses parents étaient membres du Groupe islamique de combattants Libyens (GICL), qui ont été autorisés à retourner en Libye en 2011 pour participer à l’opération de changement de régime des États-Unis et de l’OTAN contre Mouammar Kadhafi. Il a lui-même rencontré des agents de l’État islamique en Libye, des anciens combattants de la guerre civile syrienne, et a maintenu des liens étroits avec eux quand il était à Manchester. Ce qui est clair après 16 ans de la prétendue « guerre contre le terrorisme » – remontant jusqu’aux pirates de l’air du 11 septembre – c’est que ces éléments entrent et sortent du Moyen-Orient, d’Europe et même des États-Unis non seulement sans entraves, mais sous la protection effective de l’État.

    http://lasserpe.blogs.sudouest.fr/tag/terrorisme

       Quand ils arrivent au contrôle des passeports, leurs noms s’affichent avec des instructions précises selon lesquelles ils ne doivent pas être arrêtés. « Bienvenue chez nous, monsieur, vous profitez bien de vos vacances en Libye ? » « Un peu de tourisme en Syrie ? » Pourquoi ont-ils bénéficié de cette carte blanche ? Parce que ce sont des auxiliaires du renseignement américain et européen, des forces par procuration nécessaires dans les guerres pour effectuer des changements de régimes, en Libye, en Syrie et au-delà qui sont menées pour favoriser les intérêts impérialistes.

       Que de temps en temps ces éléments se retournent contre leurs sponsors, et que des civils innocents le paient avec leur vie, c’est considéré comme le prix à payer pour faire des affaires. Au lendemain des attentats terroristes, les gouvernements répondent avec des mesures renforcées de répression et de surveillance. Les troupes sont déployées dans les rues, les droits démocratiques sont suspendus et, comme en France, l’état d’urgence est devenu la loi primordiale du pays. Toutes ces mesures sont inutiles en ce qui concerne la prévention d’attaques futures, mais elles servent très bien à contrôler la population à l’intérieur du pays et à supprimer les troubles sociaux.

       Si les médias refusent de constater ce qui est devenu évident après plus d’une décennie et demie de ces incidents, cela donne une idée du degré auquel le lien entre le terrorisme, les agences de renseignement occidentales et les guerres sans fin au Moyen-Orient s’est institutionnalisé. Les hommes, les femmes et les enfants innocents, que ce soit à Londres, à Manchester, à Paris, à Téhéran, à Bagdad ou à Kaboul, payent le prix terrible de ces opérations impérialistes, qui laissent partout une traînée de sang et de destruction.

       Mettre un terme aux attaques terroristes commence par lutter pour mettre un terme à la prétendue « guerre contre le terrorisme », prétexte frauduleux pour les guerres prédatrices où Al-Qaïda et ses ramifications sont employés comme forces par procuration sur le terrain, en collaboration intime avec les services de renseignement et les commandements militaires impérialistes.

    »» https://www.wsws.org/fr/articles/2017/jui2017/pers-j09.shtml
     
     
    https://www.legrandsoir.info/comprendre-la-geopolitique-du-terrorisme.html

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (UN COUTEAU SEUL

    NE FAIT PAS UNE ARMÉE)

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    "T'as vu? C'est l'nouveau Résident... Il fait de la retape

    sur les trottoirs de sa nouvelle politique...

    - Beurk! Il est fringué en nana!"

    Dazed and Confused (1993)

    https://djinn-gallery.tumblr.com/post/161841761640/dazed-and-confused-1993

    +++

    "Oui, Chérrrie! Exprrression terrrifiée! Ça venirrr!"

    https://djinn-gallery.tumblr.com/post/161841761640/dazed-and-confused-1993

    +++

    "Arrête, Chérie, tes guilis sont indécents..."

    https://djinn-gallery.tumblr.com/post/161802910470

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    Nadine Estrella


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