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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE PASSÉ ALLUME-T-IL

    LES BRAISES DU PRÉSENT?)

    ¤¤¤

     "Que fait là votre main?

    - Je tâte votre habit.

    L'étoffe en est moelleuse"

    Tartuffe, III, 3

     Reblogged from mennyfox55.

    ¤¤¤

     http://franckblod.canalblog.com/archives/2014/10/13/30758376.html

    Bolivie. 

    Le projet controversé d’une route

    au milieu de l’Amazonie refait surface

     Anaïs Terrien

       En 2011, le projet d’une route de 300 km de long traversant la région amazonienne de la Bolivie, au centre du pays, avait fortement mobilisé contre lui les populations locales. Après trois mois de protestations et une marche de 65 jours jusqu’à la capitale, La Paz, ces populations, appuyées par des militants, “avaient obtenu de l’État l’approbation d’une norme instituant la protection de ce territoire”, explique le quotidien El Deber.

       Le 24 octobre 2011 était ainsi promulguée une loi établissant l’intangibilité de ce parc national et territoire indigène, baptisé Tipi (Territoire indigène et Parc national Isiboro-Sécure). Le projet routier est alors abandonné et le dossier clos.

       Depuis quelques semaines, le gouvernement d’Evo Morales est néanmoins revenu à la charge, avec l’objectif de développer ce territoire isolé. Courant août, l’État bolivien a promulgué une nouvelle loi abrogeant le caractère “intangible” du Tipi. Ce nouveau texte implique néanmoins que “les routes terrestres, fluviales ou aériennes seront conçues avec les communautés autochtones”, rapporte El Deber. (...)

       (...) Le président bolivien soutient que cette nouvelle loi est le résultat d’un consensus avec les autochtones. Un consensus qui n’est toutefois pas unanime, car plusieurs groupes indigènes “se sont déclarés en état d’urgence et ont annoncé une nouvelle mobilisation”, constate El Deber.

       En effet, “58 des 69 communautés approuvent le projet de route”selon le journal Los Tiemposcar elles espèrent bénéficier du développement que la route pourrait apporter et des nouvelles terres qu’elle permettrait d’exploiter. Le gouvernement promet ainsi, grâce à cette nouvelle voie, un accès aux écoles, aux services de santé, à l’électricité.

       À l’inverse, les écologistes et militants des droits de l’homme accusent le gouvernement de vouloir “renforcer la présence des cultivateurs de coca pour tenir ses promesses électorales alors qu’une autre route, ne traversant pas le Tipi, pourrait être envisagée”, rapporte le journal Los Tiempos, citant un député de l’opposition.

       De son côté, le président Evo Morales tient bon et affirme que, “tôt ou tard, cette route verra le jour”, conclut El Deber.

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE PARADIS

    C'EST AUJOURD'HUI)

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    "Je vous assure, Sergent, j'ai cherché ce livre absolument partout"

    Source: gameraboy

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    http://grincheuxmarrant.canalblog.com/archives/2012/07/20/24743095.html

    Quand l’intelligence artificielle

    remplacera les employés de banque.

    C’est en route au Crédit Mutuel

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'AMOUR EST UN

    SACRÉ PORRIDGE)

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    "Minnie! Veux-tu bien te retourner quand je te parle!

    - Non, non, non..."

    (Source: il-vaso-di-pandora-blog)

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    http://www.ma-chienne-de-vie.com/article-humour-ecole-119858578.html

    "On ment aux élèves

    sur leur niveau réel"

     

       Augustin d'Humières est un militant de l'égalité républicaine. Ce quadragénaire au regard d'encre se bat quotidiennement pour elle. Depuis 1995, il enseigne le grec et le latin au lycée Jean-Vilar à Meaux (Seine-et-Marne), dans un quartier difficile. A force d'exigence, il emporte l'adhésion de ses élèves, qui à leur tour vont dans les collèges environnants plaider la cause des langues anciennes.

       Il avait raconté cette aventure dans son livre précédent ("Homère et Shakespeare en banlieue", éditions Grasset, Paris, 2009). Dans ce nouvel opus à la fois grinçant et plein d'humour ("Un petit fonctionnaire", éditions Grasset, Paris, 2017), il décrit l'indigence culturelle de la plupart des lycéens, à qui l'école fait pourtant croire qu'ils sont armés pour réussir leurs études supérieures et trouver un emploi.

       Dans ce naufrage, il pointe l'irresponsabilité des syndicats et de celle de la hiérarchie de l'éducation nationale, et tout le déni institutionnel qui enveloppe l'effondrement des résultats scolaires. Pour lui, il existe un lien entre cet échec et l'éclosion du djihadisme. Cette synthèse au scalpel, vivante et drôle, devrait être méditée par tous les candidats à l'élection présidentielle.

       / Vous jugez sévèrement le niveau des beaucoup d'élèves qui sortent du lycée…

       - Les élèves apprennent ce que nous leur disons d'apprendre, et beaucoup suivent assez docilement les consignes que nous leur donnons. Aujourd'hui une majorité d'élèves, un bac en poche, est-elle capable de rédiger deux pages dans un français correct ? A-t-elle une maîtrise convenable, ne serait-ce que d'une seule langue vivante ? A-t-elle une culture historique et scientifique minimale ? Beaucoup d'enquêtes sérieuses démontrent que ce n'est pas le cas. Et ce n'est pas être "décliniste" que de le dire, cela ne signifie pas nécessairement que l'on pense que "c'était mieux avant". C'est juste un constat.

       Il est souvent question des "150.000 décrocheurs", de ceux qui quittent l'école sans formation ni diplôme, mais qu'en est-il de ceux qui s'accrochent, de ceux qui y croient, de ceux qui obtiennent le bac ? Je suis examinateur au bac français depuis une vingtaine d'années et donc assez bien placé pour voir ce que les élèves retiennent de dix années d'étude de la langue française, de  ses auteurs, de ses textes. Pour une bonne partie d'entre eux, la réponse est : rien. 

       Et ce ne sont pas les élèves les principaux responsables. Beaucoup apprennent très consciencieusement leurs fameuses "fiches", qu'ils "recrachent" le jour de l'examen pour les oublier aussitôt. Chacun peut en faire l'expérience : demandez à un jeune bachelier de vous citer un texte, un vers, un mot qui l'a particulièrement ému durant sa scolarité. Il y a une différence énorme entre ceux qui bénéficient d'un environnement familial favorable, qui leur permet de trier, de compléter, d'approfondir ce qu'ils voient à l'école, et ceux qui, à côté, n'ont rien.   

       / Vous parlez d'un taylorisme scolaire : les lycées de l'élite, et les autres, avec une répartition bien définie des tâches à la sortie…

       - Ce taylorisme scolaire, je l'ai expérimenté d'assez près en passant d'une scolarité au lycée Henri-IV à mon métier de professeur dans un lycée de grande banlieue. Au lycée Henri-IV, en terminale littéraire, les élèves ne se demandaient pas s'ils allaient aller en hypokhâgne, mais quelle hypokhâgne il fallait choisir ! Quand je suis arrivé au lycée Jean-Vilar de Meaux, où j'ai été nommé en 1995, j'avais deux élèves sur toute une classe de terminale littéraire, qui connaissaient l'existence des hypokhâgnes.

       Il y a aujourd'hui des lycées pour cadres dirigeants et des lycées pour salariés. On comprend mieux la panique des parents devant le choix d'un établissement pour leur enfant. Cette répartition des rôles est tacitement intégrée par les élèves. Quand un de mes élèves veut faire des études de commerce, il me dit timidement qu'il va essayer un BTS; à quelques kilomètres de là, un autre aura parfaitement en tête le classement des prépas commerciales. Il y a ceux auxquels la famille montre la marche à suivre, ceux qui n'ont aucune difficulté à décoder le système, et les autres, ceux qui choisissent leur orientation tout seuls, au milieu des schémas et des arborescences d'un CIO, le centre d'information et d'orientation.

       Et malheur à ceux qui veulent aller au-delà de l'objectif professionnel qui leur est assigné. Ceux-là, ceux qui se risquent à vouloir devenir médecins ou avocats par exemple, alors qu'ils ne sont pas dans un lycée prévu pour, vont payer un lourd tribut. Comme on leur a menti sur leur niveau réel, ce n'est pas au lycée mais sur les bancs de l'université, quand il est trop tard pour colmater les brèches, qu'ils découvriront l'étendue de tout ce qu'ils n'ont pas appris.

       Pour ceux-là, ou plutôt pour celles-là, car ce sont souvent des filles qui ont cru de tout leur cœur à la fonction émancipatrice de l'école, ce sera la longue galère des réorientations qui s'achève souvent dans une succession de petits boulots. Ils sont des milliers, ces élèves méritants, dont les familles nous avaient fait une confiance absolue. Nous les avons laissé se casser les dents sur leurs rêves et leurs ambitions. Ne sous-estimons pas l'étendue de cet immense gâchis et la colère qu'il a pu engendrer dans de nombreuses familles.

       / Des institutions prestigieuses entrebâillent leurs portes, comme Sciences-Po. Mais vous critiquez cette discrimination positive où un concours moins difficile est proposé aux élèves issus de lycées populaires…

       - Je suis très réservé sur le principe-même d'une discrimination positive. Mes élèves méritent beaucoup mieux qu'une porte entrebâillée. Commençons plutôt par être honnête avec eux en leur disant suffisamment tôt le niveau d'exigence à atteindre, et ce qu'il leur reste à apprendre. Proposons des règles du jeu équitables, et vous verrez que beaucoup n'auront nul besoin de porte entrebâillée. Je ne sache pas qu'on ait accueilli Lilian Thuram ou Hatem Ben Arfa dans leur centre de formation en murmurant : "Tu sais, c'est le petit qui nous vient de Bondy, il est très méritant, il faut qu'il s'entraîne à part pour avoir le niveau !" Ce que nous avons été capables de faire dans le domaine du sport, nous serions donc incapables de le faire pour notre système éducatif ?

       / Comment expliquer les ratés dans la transmission du savoir au lycée ?

       - Je pense que dans une large mesure notre système éducatif est aujourd'hui pensé et organisé pour ne rien transmettre aux élèves, sinon un savoir volatile, éclaté, absurde. Par ses programmes, par la répartition des horaires de cours, par les consignes données aux enseignants, par la part accordée au projet et à l'expérimentation hasardeuse, ce système ne peut pas transmettre grand-chose, sauf à tomber sur des professeurs qui prennent quelque distance avec ce qu'on leur demande de faire, ce qui est encore le cas de beaucoup d'entre nous.

       / Vous établissez un rapport entre l'effondrement de l'enseignement et l'éclosion du djihadisme…

       - Je ne suis pas le seul à effectuer ce rapprochement. L'idée du livre est partie d'une tribune de plusieurs professeurs d'un lycée d'Aubervilliers qui avaient écrit quelques jours après l'attentat de "Charlie Hebdo" : "Nous sommes les parents de trois assassins". Qu'il y ait un certain nombre d'états qui financent et soutiennent les réseaux terroristes est un fait avéré. "L'Etat islamiste" en fait partie, il n'est pas le seul. Nous avons choisi d'entrer en guerre contre certains de ces "états". Avec des résultats contrastés, si l'on en juge par le chaos sanglant dans lequel se débattent aujourd'hui les pays dans lesquels nous avons jugé bon d'intervenir militairement.

       Compte tenu de l'ampleur du phénomène, je crois que nous serions beaucoup plus inspirés de nous demander pourquoi autant de jeunes Français, élevés sur les bancs de l'Ecole républicaine, sont aussi réceptifs à des discours aussi violents, aussi rudimentaires, aussi désespérés. Qu'est-ce que l'Ecole leur a transmis pour se défendre face aux réseaux terroristes dont ils sont la proie ? Une langue ? Une égalité des chances ? Des textes ? Des mots ?  Nous les avons laissés complètement démunis, qui plus est dans des familles qui n'avaient pas toujours les moyens de faire cesser la dérive de leur enfant. Nous avons déserté le terrain, et d'autres l'ont occupé. (...)

       (...) Nous répétons en boucle, de façon incantatoire, que nous sommes un pays laïc. Mais qu'y a-t-il dans cette laïcité qui interdit, dont on répète à l'envi les mots d'ordre stériles, qui relègue dans la sphère privée tout ce qui est de l'ordre de la croyance philosophique, religieuse ou spirituelle ? Autour de quel contenu allons-nous construire un idéal commun si tout ce qui est essentiel se trouve relégué dans la sphère privée ? Qu'est-ce que les nouveaux arrivants vont trouver dans cette laïcité ? Une coquille vide, bien loin de l'idéal qui animait ceux qui, il n'y a pas si longtemps, combattaient pour faire de notre pays, une république laïque.

       / Direz-vous que les professeurs cautionnent cet état de fait ? 

       - Aller incriminer le professeur qui bataille tout seul dans sa salle de classes, en ayant qui plus est la charge d'appliquer la nouvelle réforme du moment, ne me semble pas la meilleure chose à faire. Je serais moins indulgent à l'égard des syndicats enseignants. Ils constituent un maillon indispensable de la chaîne, pour gérer les mutations, informer sur les carrières et les avancements, défendre les personnels… Mais on ne peut pas avoir une place centrale dans l'action collective, dans la gestion des ressources humaines, et s'exonérer de toute responsabilité dans le bilan.  Or les organisations syndicales ne se remettent jamais en question. Avec une certaine mauvaise foi, elles critiquent l'action du ministère, alors que tout le monde sait que les ministres font très attention à ne pas les mécontenter. Les professeurs assistent à ce jeu de dupes sans pouvoir faire grand-chose.

       / Que proposez-vous ?

       - Une école beaucoup plus présente dans la vie de l'élève, surtout dans des lieux où il n'y a pas d'autres services publics ni d'offre culturelle à des kilomètres à la ronde. Une école ouverte du lundi 8h au samedi 19h. Pas seulement avec des professeurs, bien sûr. Très souvent, le temps passé en dehors de l'école est un temps perdu, dédié aux écrans, à la déconcentration. C'est le temps où se creusent les inégalités. Il faut que l'école devienne une citadelle où l'élève puisse faire son travail, puisse trouver des adultes pour l'y aider, se voir proposer une offre culturelle beaucoup plus importante. C'est ce que nous faisons à Meaux pour les élèves du primaire, avec une centaine d'enfants auprès desquels travaillent tous les soirs des instituteurs à la retraite et des étudiants qui se destinent à devenir professeurs des écoles.  

       Il faut une articulation plus claire entre ce qui relève du projet ou de l'expérimentation, et le cours où se fait la transmission du savoir ; déterminer les priorités : dédier plus de temps au français, à l'histoire, aux sciences. Sans doute n'est-il pas nécessaire d'apprendre trois langues vivantes, qui plus est dès le collège… En parler une correctement serait déjà bien.

       Je crois aussi nécessaire d'accorder une place beaucoup plus importante à la culture et aux artistes dans l'école. Toute subvention publique dans le domaine culturel devrait être assortie d'une contrepartie à l'école, parce que l'urgence est là. Ce n'est pas tant d'un gros chèque que l'Ecole a besoin, mais de compétences et de talents. Le chantier est immense.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20170412.OBS7925/on-ment-aux-eleves-sur-leur-niveau-reel.

    html?xtor=RSS-78&google_editors_picks=true

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS LE MAÎTRE

    DONT TU RÊVAIS)

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    "Chérie, je te jure que je ne vois pas cette sal..., comme tu dis!"

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/image/164255409793

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    "J'peux me retourner?

    - Pas tant que M'sieur Facebook est dans les parages".

    http://thisisnthappiness.com/post/164398839574/shes-a-rainbow

    ¤¤¤

    (La main du Diable lui en voulait sacrément)

    https://djinn-gallery.tumblr.com/post/164358129225

    /ill-wrap-my-hands-around-your-neck-so-tight-with

    ¤¤¤

    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA HAINE N'A

    AUCUNE VERTU)

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    "Oups!"

    https://djinn-gallery.tumblr.com/post/164357848910

    ***

    http://pcf87.over-blog.com/2014/12/211000-ultra-riches-possedent-13-de-la-richesse-mondiale.html

    Le faux calme économique

    des États-Unis. Avant l’explosion

    du système ! 

    Marc Rousset, économiste 

     Selon les médias et la bien-pensance, tout va très bien aux États-Unis ! Le chômage est au plus bas, le Dow Jones qui était à 2.400 en 1990 a dépassé les 20.000, et si le dollar baisse, c’est la faute au bouc émissaire Trump… Certains voient au contraire une bulle financière sur le point d’éclater et estiment que Trump est le dernier sursaut de bon sens blanc face au libre-échange mondialiste catastrophique et suicidaire pour les pays occidentaux, face à l’immigration multiethnique et hispanique qui menace de submerger et faire éclater les États-Unis, comme l’a prédit, à juste titre, Huntington.

       Les signes évidents de la catastrophe économique à venir sont là : l’endettement public des USA est de 20.000 milliards de dollars, soit 100 % du PIB, et l’endettement privé (ménages, entreprises, banques) est trois fois plus élevé, de l’ordre de 60.000 milliards de dollars. Entre 1959 et 1983, il fallait un dollar de dette privée pour créer un dollar d’activité économique ; il en faut donc trois fois plus aujourd’hui.

       La vérité pas bonne à dire, c’est que l’Amérique s’épuise, est en déclin malgré les derniers feux de la rampe de la révolution numérique californienne, des GAFA, des Google, des Apple, des Facebook, des Amazon. Le seul pays qui monte industriellement et économiquement, c’est la Chine, déjà première puissance économique au monde si l’on prend comme taux de change la parité des pouvoirs d’achat. La Russie, que la pensée unique présente comme malade, est au contraire, grâce à Poutine, en plein redressement politique, économique, militaire, sociétal, démographique nonobstant la baisse du prix du pétrole et du gaz. Son PIB avec les parités de pouvoir d’achat est même supérieur à celui de la France !

       Si l’on ajoute à la dette publique et privée américaine les crédits étudiants ainsi que les aides sociales, la situation des États-Unis est encore plus dramatique, tout à fait comparable à celle de la France !

       En 2016, les États-Unis ont importé 500 milliards de plus qu’ils n’ont exporté, et ce déficit atteint même 750 milliards de dollars pour le seul commerce des biens. Quant au bilan de la Fed, il est passé de 800 milliards de dollars en 2007 à 4.500 milliards aujourd’hui.

       La liste est interminable, sauf pour ceux qui ne veulent pas voir la vérité en face. Un dernier chiffre, par exemple, vient de tomber : l’encours global des crédits à la consommation aux États-Unis s’est établi, en juin 2017, à 3.860 milliards de dollars, un niveau jamais observé. La dette « revolving » (renouvelable), qui repose sur les cartes de crédit, a atteint aussi un niveau record de 1.027 milliards de dollars et les taux variables de cette dette peuvent évoluer à tout moment.

       Il faut toujours garder à l’esprit que la consommation intérieure représente 70 % du PIB de l’Amérique. Le banquier Macron connaîtra un krach économique mondial et n’est pas sûr de terminer son mandat. Quant aux Français, ils doivent vendre leurs obligations, leurs actions et acheter de l’or avant que le système économique et financier n’explose !

    https://metamag.fr/2017/08/17/le-faux-calme-economique-des-etats-unis-avant-lexplosion-du-systeme/

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (CELUI QUI FEINT

    EST MOINS FIN

    QU'IL NE LE CROIT)

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    "Tu vois quelque chose?

    - Que veux-tu voir dans le trou du c... du Monde,

    hein, espèce de rigolo!"

    Fred Stein, 1936

    https://djinn-gallery.tumblr.com/post/164358093795/fred-stein-1936

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    http://projetfrance2012.canalblog.com/archives/2015/12/03/33019493.html

    Attaques terroristes :

    "Il faut arrêter d'éteindre

    la tour Eiffel" et "donner des moyens

    à nos services qui sont à l’os"

       Les attaques terroristes en Catalogne de jeudi ont fait au moins 14 morts et plus de 100 blessés selon les autorités locales. Nathalie Goulet (Union des démocrates et indépendants), sénatrice de l’Orne et ancienne présidente de la commission d’enquête sur les réseaux jihadistes en France et en Europe a dénoncé vendredi 18 août sur franceinfo, les futures coupes budgétaires dans le secteur de la sécurité. 

       franceinfo : Est-ce qu’on peut s’attendre à une nouvelle vague d’attentats avec le recul de Daech en Syrie et en Irak ?

       Nathalie Goulet : Le niveau d’alerte est maximum depuis longtemps. (…) Il faut éviter l’émotionnel, le compassionnel et arrêter d’allumer et éteindre la tour Eiffel. Il ne faut pas déplumer nos forces de police et de sécurité, il faut des gendarmes et donner des moyens à nos services qui sont à l’os. Quand j’entends que le prochain budget prévoit des coupes, ce n’est vraiment pas le moment. On a un arsenal répressif qui a été renforcé par Bernard Cazeneuve. Aujourd’hui, il faut donner des moyens à nos services et les coordonner.

       La raison d’être de sentinelle après l’attaque à Levallois a été remis en cause. Est-ce que des patrouilles de militaires suffisent pour stopper une voiture qui fonce dans la foule ?

       Rien ne peut empêcher quelque chose d’imprévisible. Il faut améliorer le renseignement et revoir l’ensemble des dispositifs. Je pense que l’opération Sentinelle est dissuasive. (…) Entre Charlie et le Bataclan, le gouvernement a dépensé près d’un milliard d’euros pour compenser les coupes faites sous Sarkozy. Il faut de l’informatique, de la haute technoloie, de l’échange de renseignements, et surtout de l’humain derrière pour le traiter. On ne peut pas faire couper des budgets dans cette période.

       Que préconisez-vous aujourd’hui ?

       Il faut une réflexion collective, il y a des choses tout à fait banales que l'on peut rétablir. Par exemple, on a supprimé pour les maires des petites communes l’élaboration des cartes d’identités et de sorties du territoire, or cela permet de connaître les gens qui circulent sur leur territoire. Il faut revoir le dispositif de la sécurité et rétablir les renseignements généraux. Il faut maintenant coordonner nos services au niveau européen et passer outre les blocages. Le fameux PNR [Passenger names report]pour contrôler les passagers aériens a mis plus de trois ans à être voté, même si nous avons beaucoup progressé ces dernières années.

    http://www.francetvinfo.fr/monde/espagne/barcelone/attaques-terroristes-il-faut-arreter-d-eteindre-la-tour-eiffel-et-donner-des-moyens-a-nos-services-qui-sont-a-los_2332319.html#xtor=SEC-69

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU AS TOUT LE TEMPS

    DE RENONCER À TES RÊVES)

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    (Cette femme avait évidemment un chien fou) 

     http://quaintrellequeso.tumblr.com/post/162110101736/kim-leutwyler

    ***

     "Idées noires?

    - A ton avis, tronche d'oeuf?!"

     http://quaintrellequeso.tumblr.com/post/160251098981/rexisky-a-collection-of-my-favorite

    ***

    "Douce fleur, à peine éclose,

    Mon coeur à ton contact

    Se métamorphose

    Et manque de tact..."

     (Source: bruised-but-never-broken)

    ***

    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (FAIRE TON PROCÈS,

    À QUOI CELA TE SERT-IL?)

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    (Humour d'antan)

    kiszkiloszki: Endless fun.

    (via blackadder)

    ***

    http://lasserpe.blogs.sudouest.fr/tag/%C3%A9nergies+renouvelables

    Le développement des énergies renouvelables

    implique toujours plus d’activité minière,

    souligne la Banque mondiale

       Les énergies renouvelables sont dangereuses pour l’environnement, c’est la Banque Mondiale qui le dit ! Son nouveau rapport, intitulé (en anglais) « Le rôle croissant des minéraux et des métaux pour un rapport sur le carbone », montre que les outils technologiques des énergies « propres », éolien, solaire, hydrogène et systèmes électriques, nécessitent beaucoup plus de ressources rares, que les ­systèmes d’alimentation en énergie traditionnelle.

       Le rapport explique que cette analyse est « conçue pour aider les décideurs politiques et les autres parties prenantes dans les domaines des industries extractives, de l’énergie propre et des changements climatiques à mieux comprendre les enjeux et identifier les domaines d’intérêt commun ».

       Les prix du cobalt, par exemple, un des composants des batteries pour véhicules électriques, souvent présent dans les mines de cuivre et de nickel, ont beaucoup augmenté l’année dernière, en raison de la demande.

       Cuivre, argent, aluminium (extrait de la bauxite), nickel, zinc et, aussi, le platine, sont les ressources clefs de la transition énergétique listées par La Banque mondiale, qui cite aussi les terres rares, comme le neodymium et l’indium. Ainsi, les éoliennes et les panneaux solaires se multipliant pour diminuer les effets du changement climatique, pourraient faire doubler la demande en métaux, et pourraient entraîner une augmentation de plus de 1.000 pour cent de la demande de lithium pour les batteries, si l’on n’agit pas drastiquement pour limiter le réchauffement.

       Beaucoup dépendra donc des choix politiques des gouvernements, qui « doivent se rendre compte que le développement minier est un complément et pas un concurrent à un avenir plus vert et plus durable », a déclaré Riccardo Puliti, directeur du pôle mondial d’expertise en énergie et industries extractives du Groupe de la Banque mondiale. Il plaide pour l’ouverture d’un « dialogue entre les groupes d’intérêt sur le climat, l’énergie verte et les industries extractives ».

    • Sources  :

    Banque mondiale

    Bloomberg News

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA VIE EST PLEINE DE

    DÉLICIEUX INCONVÉNIENTS)

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    "Chéri! T'as descendu la carpette?"

    Source: everythingstarstuff

    ***

    http://www.afleurdepau.com/humour-animaux/dinosaures/index.php

    Paléontologie. 

    “Patagotitan mayorum”, le plus gros

    dinosaure à avoir foulé la Terre

       De gigantesques os fossilisés déterrés en Argentine auraient appartenu au plus gros animal à avoir marché sur la Terre. “Ces fossiles, qui comprennent des vertèbres et des côtes, proviennent de six dinosaures jeunes adultes. Ils ont tous été découverts dans la même carrière en Patagonie”, précise le magazine scientifique grand public New Scientist.

       Baptisée Patagotitan mayorum, cette espèce appartient à la famille des sauropodes, des quadrupèdes herbivores. Les scientifiques estiment que les individus de cette espèce mesuraient près de 40 mètres de long, 20 mètres de haut et pesaient jusqu’à 80 tonnes“C’est 10 % plus gros que le précédent record, un autre titanosaure argentin, appelé Argentinosaurus”, souligneThe Atlantic.

       “Quatre ans après la découverte de cette nouvelle espèce, les scientifiques confirment ses grandes dimensions, la baptisent et détaillent ses caractéristiques évolutives dans la revue Proceedings of the Royal Society of London [en ligne le 9 août]”, indique El PaísJosé Luis Carballido, paléontologue au musée de Paléontologie de Trelew, en Argentine, qui a codirigé les fouilles, précise au journal espagnol : Le plus impressionnant, en plus de la taille, c’est la quantité et l’excellent état de conservation des restes trouvés.”

       Pour le site El Patagonico, ces fossiles constituent par ailleurs une “pièce clé pour expliquer le gigantisme” des dinosaures qui vivaient dans la région au Crétacé, il y a plus de cent millions d’années. Les raisons pour lesquelles ces animaux sont devenus si gros sont en effet mal connues, même si l’on sait qu’à cette même période la flore s’est largement diversifiée et le climat s’est réchauffé.

       Charlotte Brasey, chercheuse à l’université Manchester Metropolitan qui n’a pas participé à l’étude, aimerait également savoir “comment” ils sont devenus énormes : “Ont-ils changé la forme de leur squelette ou la façon dont ils grandissaient ? Leur métabolisme ou leur comportement ont-ils été modifiés ? Ou tout cela à la fois ?”s’interroge-t-elle dans The Atlantic. Des travaux à venir permettront certainement d’émettre de nouvelles hypothèses quant à l’évolution des dinosaures.

    http://www.courrierinternational.com/article/paleontologie-patagotitan-mayorum-le-plus-gros-dinosaure-avoir-foule-la-terre

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA DÉRAISON DU PLUS FORT

    EST HÉLAS CATASTROPHIQUE)

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     "Hello, Amanda, t'as l'air super joyeuse, dis-moi!

    - J'ai une nouvelle culotte, hihihi, et elle est très jolie!"

     https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/162729340898/tgif

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     http://www.huffpostmaghreb.com/2014/07/30/caricatures-gaza_n_5634133.html

    Comment Gaza a été réduite

    à une enclave invivable

    (Al Jazeera)Michael LYNK

     

       Gaza et Tel Aviv se trouvent à seulement 75 kilomètres l’une de l’autre. Les deux villes partagent le même sol sablonneux et les mêmes étés brûlants du Levant. Mais les similitudes s’arrêtent là. Si on prenait la nuit une image satellite de la Méditerranée orientale on verrait sur Tel Aviv un flamboiement de lumière incandescente, et seulement quelques petites lumières pâles, un peu plus loin, sur le rivage de Gaza.

       Gaza arrive dans son troisième mois de la restriction, imposée de l’extérieur, de son accès déjà insuffisant à l’électricité. L’enclave de deux millions de personnes nécessiterait normalement environ 450 mégawatts (MW) d’électricité par jour pour avoir de l’électricité 24 heures sur 24. Cependant, au cours de la dernière décennie, du fait du rigoureux blocus israélien de Gaza, sa fourniture d’énergie est passée à quelque 200 MW, ce qui a entraîné des pannes de courant continuelles. Mais au cours des derniers mois, selon l’organisation israélienne des droits humains Gisha, la fourniture d’électricité de Gaza a varié chaque jour entre 140 MW et 70 MW, rallongeant d’autant les pannes et les souffrances de la population.

       La première cause de la pénurie d’électricité réside dans le différend entre l’Autorité palestinienne (AP) et le Hamas sur la taxation des carburants. Cela a incité l’Autorité palestinienne à demander à Israël de réduire les 120 MW qu’il vendait quotidiennement à Gaza, à environ 70 MW, et Israël l’a fait.

       Une deuxième source d’électricité de Gaza est l’unique centrale électrique de Gaza, qui ne peut produire que 50-55MW par jour (et seulement, quand il est possible d’importer du carburant d’Egypte). La centrale électrique a été gravement endommagée par les bombardements israéliens en 2006 et à nouveau en 2014, et Israël a limité l’entrée de pièces de rechange à Gaza. Si l’usine était entièrement opérationnelle, elle pourrait produire environ 140 MW.

       La troisième source d’approvisionnement en électricité de Gaza provient de l’Égypte, qui fournit environ 28MW par jour, avec actuellement beaucoup de coupures. Et la quatrième source est constituée de panneaux solaires individuels et de générateurs que seuls les plus aisés peuvent s’offrir.

       Les conséquences sociales de cette terrible pénurie d’électricité sont graves. Les ménages sans générateurs ou sans panneaux solaires - la grande majorité des Gazaouis - ont entre 4 et 6 heures d’électricité par jour dans le meilleur des cas, suivies de 12 à 16 heures de coupure. Les hôpitaux sont obligés d’avoir d’énormes générateurs et de rationner l’électricité. Les commerces et les entreprises sont obligés de fermer. Plus de 100 millions de litres d’eaux usées non traitées se déversent quotidiennement dans la Méditerranée, polluent les plages et les lieux de pêche. Il faut acheter la nourriture au jour le jour et la consommer rapidement. Le service Internet - le seul lien de presque tous les Gazaouis avec le monde extérieur - est sporadique. Et il y a peu d’électricité disponible pour la climatisation et les ventilateurs permettant de lutter contre la chaleur étouffante de l’été. (...)

       (...) L’équipe de pays des Nations Unies (UNCT) dans le territoire palestinien occupé a récemment publié un rapport sans concession (PDF), sur l’impact humanitaire des 10 ans de blocus israélien de Gaza et des divisions politiques internes des Palestiniens. Ses conclusions sont terribles : l’appauvrissement de Gaza est entièrement dû à des décisions humaines, et non à des causes naturelles.

       L’année 2007 a été le début de la fin pour Gaza. En juillet de cette année-là, Israël a imposé un blocus total à la bande de Gaza en déclarant qu’elle était une « entité ennemie ». La vie avant 2007 à Gaza était déjà très difficile, mais depuis elle est devenue catastrophique et sans espoir. Gaza, dont on a pu dire autrefois qu’elle était la future « Singapour du Moyen-Orient », est devenue le symbole de la misère la plus horrible.

       Selon le rapport de l’ONU, entre 2006 et 2016, le produit intérieur brut (PIB) de Gaza par habitant a diminué de 5,3 %, alors qu’il a progressé de 48,5 % en Cisjordanie occupée. En 2004, 30% de la population vivait déjà sous le seuil de la pauvreté et il y en a 40% aujourd’hui. Gaza souffre de l’un des taux de chômage les plus élevés au monde, soit 41% fin 2016. Plus de 60 % des Gazaouis qui ont entre 20 et24 ans sont sans travail et le taux de chômage des femmes a augmenté de 35% à 64% entre 2006 et 2016. En 2017, plus de 60% de la population dépend partiellement ou totalement de l’aide humanitaire. Selon d’autres rapports, la violence sexiste, les divorces, les suicides et la consommation de drogues sont en augmentation régulière.

       Les secteurs économiques traditionnels de Gaza se détériorent. L’agriculture, l’exploitation forestière, la pêche et la production industrielle sont tous en déclin et la principale source de croissance provient, tragiquement, de la reconstruction des quartiers détruits lors des trois agressions israéliennes des neuf dernières années.

       Israël contrôle tout ce qui rentre et sort de Gaza ; le nombre moyen de camions de marchandises sortant de Gaza au cours des cinq premiers mois de 2017, n’est même pas le tiers de ce qu’il était au cours du premier semestre de 2007. « La dégringolade économique de Gaza au cours de la dernière décennie », indique le rapport de l’ONU, « est le signe incontestable du recul du développement de la bande de Gaza. »

       La situation de l’eau potable à Gaza est désespérée. La surexploitation destructrice de l’aquifère côtier a provoqué des irruptions d’eau de mer, et 96 % des eaux souterraines sont maintenant impropres à la consommation humaine.

       La moitié de la population a accès à l’eau pendant seulement huit heures tous les quatre jours et 30 % des habitants ont de l’eau pendant huit heures tous les trois jours. L’eau des camions citernes est 15-20 fois plus chère que l’eau du réseau, et elle n’est pas de bonne qualité. Comme pour tous les produits rares, ce sont les pauvres et les personnes en état de faiblesse qui sont les plus touchés. Un nouvel accord sur l’eau entre Israël et l’Autorité palestinienne, annoncé récemment, pourrait soulager un peu la population, mais pour bien, il faudrait que Gaza parvienne à l’autosuffisance grâce à des usines de désalinisation et à une production d’électricité sécurisées.

       Le rapport de l’ONU rappelle au monde entier qu’Israël demeure la puissance occupante à Gaza, car il contrôle ses frontières terrestres, maritimes et aériennes, même s’il n’a plus de « bottes au sol ». En tant que tel, il a l’obligation juridique d’assurer la santé, la dignité et le bien-être de la population. Le rapport souligne en particulier, que « les nombreuses restrictions imposées par Israël à la fois sur les mouvements des personnes et sur les biens entrant et sortant de Gaza violent toute une série de droits humains élémentaires tels que le droit à la liberté de mouvement et ... le droit à la santé, à l’éducation, à un travail, à un niveau de vie décent et à une vie de famille ». Les autres acteurs qui sont responsables de Gaza - le Hamas, l’Autorité palestinienne et l’Égypte - ont également le devoir légal de respecter les standards humanitaires et les droits humains, ce qui n’a pas toujours été le cas au cours des dernières années.

       En 2012, l’ONU a publié un rapport intitulé « Gaza en 2020 : pourra-t-on encore y vivre ? » (PDF). Ce rapport était inquiétant, mais le dernier rapport de l’ONU est désespérant. Il conclut que Gaza, en cinq ans, a été victime d’une « spirale descendante de développement », qui a enfermé les habitants de Gaza dans un cercle vicieux de crise humanitaire et de dépendance perpétuelle à l’aide humanitaire. »

       Il ne reste que trois ans avant 2020, et le rapport souligne que, s’il n’est pas mis fin à la situation actuelle, Gaza deviendra encore « plus isolée et plus désespérée » avec le risque de conflits encore plus dévastateurs et d’une économie encore plus exsangue. Si rien n’est fait, il vaut mieux cesser de nourrir l’espoir d’une réconciliation politique entre les Palestiniens et d’une paix durable entre Israël et la Palestine. Alors, est-ce que les images satellites de la nuit à Gaza montreront bientôt quelques lumières ?

    Michael Lynk est le rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967. Il a été nommé en 2016. Il enseigne également à la Faculté de droit de l’université de Western Ontario (London, Ontario, Canada)

    »» http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/2017/07/gaza-unlivable-place-...

    https://www.legrandsoir.info/comment-gaza-a-ete-reduite-a-une-enclave-invivable-al-jazeera.html

    ¤¤¤

    Luc Desle


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