• ===
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SOLEIL DE LA SAGESSE
    NE BRÛLE PAS)

    ===

    (La Femme qui brûle de l'intérieur en pleine action)


    (Source: evangeli0n)

    ===

    "Je prends n'importe quel mec au bras de fer.
    Ça vous tente?"



    D’un Conseil l’autre, 
    se moque-t-on des femmes ?

    Union des Familles Laïques, 
    Réseau Education Populaire

       Les « haut conseil » ou « conseil supérieur » de quelque chose sont paraît-il une spécialité française, en nombre presque égal à celui de nos fromages. Penchons-nous sur ce type d’organismes sur un cas précis : celui de l’égalité femmes-hommes (ordre des termes devenu politiquement correct).

       Nous trouvons ainsi le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (CSEP), créé en 1983 avec un rôle consultatif sur la législation et des politiques gouvernementales en la matière ; il est placé sous l’autorité du ministère des Affaires sociales et depuis le décret du 30 avril 2013, le champ de ses travaux s’est élargi à « l’articulation des temps, les modes de garde, les congés familiaux, les systèmes de représentation dans l’entreprise, le harcèlement sexuel et moral, la formation initiale et continue et la diversification des choix professionnels des filles et des garçons, la création et la reprise d’entreprises par les femmes ».

       Pour coordonner l’activité du CSEP et des autres instances nationales en charge des questions d’égalité entre les femmes et les hommes (les délégations aux droits des femmes de l’Assemblée nationale, du Sénat, du Conseil économique, social et environnemental, la Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences, le Haut Conseil de la famille…), il manquait encore un Haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes (HCEfh), qui fut créé par décret du 3 janvier 2013 et rattaché au Premier ministre. Présidé par Danielle Bousquet, il s’attache principalement aux violences de genre, à la santé sexuelle et reproductive, à la parité et à la lutte contre les stéréotypes. De l’aveu de sa présidente, l’absence du domaine professionnel dans les missions du Haut Conseil est constitutif de sa création, quoi qu’elle en ait.(1)

       Car, hélas, cette pléthore d’instances et la liste de leurs attributions masque un vide béant : la question de l’égalité salariale. Où se niche donc cet intitulé s’il est absent du paysage institutionnel qu’on vient décrire ? Ne cherchez pas : au ministère du Travail, encadré par des lois successives non appliquées et placé à l’horizon des négociations entre partenaires sociaux que prévoient les accords nationaux interprofessionnels (13 janvier 2013 pour le dernier). La réduction des différences de salaires n’est pas pour demain puisqu’elle dépend essentiellement du patronat et que la discrimination, faute de moyens de contrôle, est rarement sanctionnée. Quant aux questions de temps partiel, de taux de chômage supérieur chez les femmes, ainsi que l’impact de tout ceci sur leurs retraites, aucune vue d’ensemble. (...)

       (...) Que les droits des femmes relèvent d’un ministère ou d’un secrétariat d’État fait certes une différence mais, malgré toute l’ardeur dont elle a pu faire preuve dans son précédent portefeuille, Najat Vallaud-Belkacem affrontait la même règle d’airain : le texte qu’elle a porté, la loi du 4 août dernier pour l’égalité « réelle » des femmes et des hommes, s’interdisait de toucher à l’égalité professionnelle. Voilà pourquoi, si les mouvements féministes n’intègrent pas la dimension « lutte de classe » et s’ils ne pénètrent pas les milieux du travail, les avancées resteront décevantes.

       (1) Ce billet d’humeur est lié à un précédent article de Z. Ramdane et à la rencontre qui a eu lieu à l’Assemblée nationale le 4 septembre entre le HCEfh et les associations concernées par le sujet de l’égalité femmes-hommes. Il n’a pas pour but de remettre en question l’intérêt des analyses produites par les organismes publics évoqués. [



    ===



    ===
    Benoît Barvin

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (AS-TU L'AMOUR DE LA VIE?)

    °°°
    (Je rangeais ma Maîtresse dans un réduit
    des plus confortable)



    °°°
    (L'Otan tentait de présenter
    une apparence plus avenante)



    Loin de la préserver,
    l’Otan constitue une menace pour la paix. 

    (The Guardian)
    Seumas MILNE

    Traduction : 
    Micheline Borceux

      (...)  Pour les maîtres de la guerre occidentaux, c’est un bon moment pour être au Pays de Galles. Une alliance militaire qui se démène depuis des années pour expliquer pourquoi elle existe encore a un ordre du jour chargé pour son sommet de Newport. L’OTAN n’est peut-être pas au centre des plans de Barack Obama et de David Cameron pour lancer une intervention au Moyen-Orient pour rayer de la carte le dit Etat islamique. Mais après 13 ans d’une occupation sanglante de l’Afghanistan et une intervention désastreuse en Libye, l’alliance occidentale a maintenant un ennemi qui semble enfin faire son affaire. Au cours de sa visite éclair dans l’ancienne république soviétique de l’Estonie aujourd’hui, le président américain a déclaré que l’OTAN était prête à défendre l’Europe contre "l’agression russe".

       Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen - qui en tant que premier ministre danois en 2003 affirmait catégoriquement que « l’Irak possède des armes de destruction massive ... nous le savons" - a fait publier des images satellites censées démontrer que la Russie a envahi l’Ukraine. Pour ne pas être en reste, le Premier ministre britannique a comparé Vladimir Poutine à Hitler.

       Le sommet prévoit le déploiement d’une force de réaction rapide à travers l’Europe de l’Est pour dissuader Moscou. La Grande-Bretagne envoie des troupes en Ukraine pour des entraînements. A Washington, les faucons du Congrès poussent des cris d’apaisement tout en exigeant des mesures pour donner à l’Ukraine "une force de combat plus capable de résister" à la Russie.

       Tout espoir que l’annonce aujourd’hui d’un accord de cessez- le-feu par le président ukrainien puisse signifier la fin du conflit fut anéanti lorsque son premier ministre, Arseny Yatseniuk - favori américain à Kiev – qualifia la Russie "d’état terroriste", et encouragé par Rasmussen, exigea que l’Ukraine soit autorisée à adhérer à l’Otan. C’est précisément la menace que l’Ukraine soit entraînée dans une alliance militaire hostile à la Russie, malgré l’opposition de la plupart des Ukrainiens et de son gouvernement élu de l’époque, qui fut à l’origine de cette crise. Au lieu de maintenir la paix, l’Otan est la cause de l’escalade des tensions et de la guerre.

       C’est ainsi depuis la création de l’Otan en 1949, à l’apogée de la Guerre Froide, six ans avant le Pacte de Varsovie, traité prétendument défensif contre toute menace soviétique. Il est souvent affirmé que l’alliance a maintenu la paix pendant quarante ans, alors qu’en fait il n’existe pas la moindre preuve que l’Union Soviétique ait jamais eu l’intention d’attaquer.

       Après l’effondrement de l’Union Soviétique, le Pacte de Varsovie fut comme dûment dissout. Mais pas l’Otan, bien que la raison apparente de son existence ait disparu. Si la paix avait véritablement été son objectif, elle aurait pu être utilement transformée en un dispositif de sécurité collective incluant la Russie, sous les auspices des Nations Unies.

       Au lieu de cela, elle s’est accordé un nouveau mandat "hors-zone" pour faire la guerre unilatéralement, de la Yougoslavie à l’Afghanistan et la Lybie, comme la garde avancée d’un nouvel ordre mondial dominé par les Etats-Unis. En Europe, elle a jeté les bases de la guerre en Ukraine en rompant un engagement pris par les Etats-Unis envers Moscou et en accroissant inexorablement son influence vers l’est : d’abord dans les états de l’ex-Pacte de Varsovie, puis au sein de l’ancienne Union Soviétique elle-même.

       Mais le "plus gros lot", comme l’a dit l’an dernier le chef du National Endowment for Democracy (Fondation nationale pour la démocratie) financé par les Etats-Unis, c’était l’Ukraine ethniquement divisée. Après que l’Union Européenne a conclu son accord d’association aux implications militaires avec l’Ukraine, excluant tout accord avec la Russie – et que le président ukrainien corrompu mais élu, qui refusa de le signer, fut renversé par un coup d’état soutenu par les Etats-Unis, on ne peut appeler cela autrement – la Russie ne peut guère être accusée de paranoïa de considérer la main mise sur l’état voisin comme une menace pour ses intérêts fondamentaux.

       Six mois plus tard, soutenue par Moscou la résistance de l’Ukraine orientale aux nationalistes de Kiev soutenus par l’Otan s’est développée en guerre à part entière. Des milliers de personnes sont mortes, et des violations des droits de l’homme se sont multipliées des deux côtés, tandis que des troupes gouvernementales et leurs auxiliaires irréguliers bombardent des zones civiles et enlèvent, détiennent et torturent de présumés séparatistes sur une échelle gigantesque.

       Les forces ukrainiennes soutenues par les gouvernements occidentaux incluent des groupes comme le bataillon néo-nazi Azov, dont l’insigne est le crochet de loup des troupes d’assaut nazies pendant la guerre. Le régime de Kiev de plus en plus répressif tente maintenant d’interdire le parti communiste, qui a remporté 13% des suffrages aux dernières élections législatives.

       Mais l’Otan, dont les membres ont souvent compté des gouvernements fascistes dans le passé, n’a jamais été très pointilleuse en matière de démocratie. Les preuves de ses allégations selon lesquelles des troupes russes ont envahi l’est de l’Ukraine sont également très minces sur le terrain. La fourniture d’armes et une intervention secrète en soutien aux rebelles du Donbass – comprenant des forces spéciales et des irréguliers soutenus par l’état – sont une autre affaire.

       Mais c’est exactement ce que les puissances de l’Otan, telles que les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France font depuis des années partout dans le monde, du Nicaragua à la Syrie et la Somalie. L’idée que la Russie a inventé une nouvelle forme de "guerre hybride" en Ukraine est étrange.

       Ce qui ne veut pas dire que la guerre par procuration entre l’Otan et la Russie en Ukraine ne soit pas horrible et dangereuse. Mais il n’est pas nécessaire d’éprouver une quelconque sympathie pour l’autoritarisme oligarchique de Poutine pour reconnaître que ce sont l’Otan et l’Union Européenne, et non la Russie, qui ont déclenché cette crise – et que ce sont les puissances occidentales qui opposent une résistance à un règlement négocié de peur d’apparaître faibles.

       Ce règlement devra inclure au minimum l’autonomie fédérale, des droits égaux pour les minorités et la neutralité militaire – en d’autres termes, pas d’Otan. Etant donné l’ampleur de l’effusion de sang et le fait que le centre de gravité politique à Kiev se déplace vers la droite, tandis que l’économie ukrainienne implose, seuls ses sponsors occidentaux peuvent faire qu’un tel accord puisse être appliqué. L’autre choix, après la Crimée, c’est l’escalade et la désintégration.

       L’Otan aime à se voir comme l’incarnation de la communauté internationale. En réalité c’est un club interventionniste et expansionniste d’états du monde riche et de leurs satellites, utilisé pour mettre en œuvre leurs intérêts économiques et stratégiques. Comme l’Ukraine le démontre, loin de la préserver, l’Otan constitue une menace pour la paix.


    °°°
    (L'Ogre gardait quelques petits bras
     d'enfants dodus pour le goûter)



    °°°
    Luc Desle

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TES MAINS SONT FAITES
    POUR CARESSER LA VIE)

    °°°
    Peggy Lee - Fever


    Parole de Fever:

    Never know how much I love you
    Never know how much I care
    But when you put your arms around me
    I get a feeling that's hard to bear

    You give me fever, when you kisse me
    Fever when you hold me tight
    Fever in the morning
    Fever all through the night

    Sun lights up the day time
    Moon lights up the night
    I light up when you call my name
    And you know I'm gonna treat you right

    You give me fever, when you kiss me
    Fever when you hold me tight
    Fever in the morning
    Fever all through the night

    Everybody's got the fever
    That is something you all know
    Fever isn't such a new thing
    Fever Started long ago

    Romeo loved Juliet
    Juliet she felt the same
    When he put his arms around her
    he said "Julie, baby, you're my flame."

    Thou giveth fever, when we kisseth
    Fever with thy flaming youth
    Fever I'm a fire
    Fever, yea, I burn forsooth

    Captain Smith and Pocahontas
    Had a very mad affair
    When her daddy tried to kill him
    She said, "Daddy, oh no, don't you dare."

    He gives me fever, with his kisses
    Fever when he holds me tight
    Fever I'm his missus
    Daddy won't you treat him right

    Now you've listened to my story
    Here's the point that I have made
    Chicks were born to give you fever
    Be it farenheit or centigrade

    They give you fever, when you kiss them
    Fever if you live and learn
    Fever 'til you sizzle

    What a lovely way to burn (4 times)

    [ Ces sont Fever Paroles sur http://www.parolesmania.com/ ]

    °°°

    Fever Variations - Karen Marie sings Peggy Lee's
    "Fever" in 12 Different Styles

    °°°

    Beyoncé - Fever (Legendado)

    °°°
    Nadine Estrella

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  • $$$
    Pensées pour nous-mêmes:

    (FAIS-EN SORTE QUE LE CALME
    NE PRÉCÈDE JAMAIS LA TEMPÊTE)

    $$$

    (Le Résident comprit que sa ligne politique
    n'était pas forcément approuvée par tout le monde)


    disapproval.

    $$$


    Astérix, Goscinny et Uderzo

    En Normandie, le camembert
    retrouve du goût grâce… aux microbes


    Interview

       Nathalie Desmasures est professeur en écologie microbienne à l’université de Caen (Calvados). Elle mène ce projet de réintroduction des bons microbes dans le fromage avec l’association de gestion des AOP laitières bas-normandes.

       / Terra eco : Vous souhaitez réintroduire des microbes dans les fromages bas-normands. Pourquoi ?

       - Nathalie Desmasures : Les pratiques de production du lait à la ferme ont beaucoup évolué depuis trente ans pour diminuer la charge microbienne et augmenter la sécurité sanitaire. La généralisation de la réfrigération du lait et les pratiques hygiéniques de plus en plus poussées au moment de la traite, inscrites dans les réglementations française et européenne, ont eu des effets positifs car on maîtrise très bien désormais les risques sanitaires. Mais on est passé dans le même temps, en France, d’une charge microbienne de plusieurs centaines de milliers de micro-organismes par millilitre (ml) de lait cru à moins de 5000 micro-organismes/ml. La sécurité du produit est très bonne, au détriment du goût.

       / Ce sont les microbes qui donnent du goût au fromage ?

       - Pas tous. Ce ne sont pas les mêmes qui sont responsables du goût et des risques sanitaires. Pourtant, les indésirables comme ceux qui présentent un intérêt technologique parce qu’ils jouent un rôle dans la transformation du lait en fromage, ont tous été affectés par les réglementations successives. Or, en l’absence des derniers, le pouvoir acidifiant du lait cru, qui est une des étapes nécessaires à la transformation fromagère, diminue. La richesse aromatique également. D’où la crainte des fromagers AOP que leurs produits ne se standardisent. Voilà pourquoi ils souhaitent renforcer la typicité de leurs fromages, à savoir leur arôme et leur odeur, en lien avec leur terroir. C’est à cette fin qu’un partenariat a été noué entre l’université de Caen et les syndicats producteurs de fromages AOP bas-normands.

       / Quels sont vos leviers d’action ?

       - On peut agir de manière sélective pour limiter les mauvais et favoriser les bons micro-organismes. Il faut savoir que le lait dans le pis de la vache est quasi stérile, et se charge en micro-organismes pendant la traite. L’environnement à ce moment-là est donc déterminant : la charge de bons et mauvais microbes va dépendre de la propreté du pis, des trayons, de la machine à traire et du tank de stockage au froid, etc. Il faut donc développer avec les éleveurs des pratiques permettant de faire le tri entre les microbes indésirables et ceux présentant un intérêt technologique dans la salle de traite. Ce travail en amont n’a pas encore commencé.

       Depuis juillet, nous lançons une autre piste, en aval cette fois. Il s’agit bien d’intégrer des micro-organismes d’intérêt technologique dans le lait une fois trait. Nous en sommes pour l’instant à constituer une collection de 11 000 micro-organismes de l’environnement laitier, représentative de la diversité microbienne du terroir bas-normand. Le but est de définir une communauté microbienne qui serait un marqueur de ce terroir, puis de réinjecter ces microbes dans le lait. C’est un travail qui va prendre des années... Au final, on devrait retrouver ce que les fromagers considèrent comme étant l’arôme typique des fromages normands, dans de très bonnes conditions de sécurité sanitaire.

       / Quel sera l’effet sur la santé d’une augmentation de ces « bons » microbes ?

       - Le fait de consommer régulièrement des microbes divers pourrait entretenir le système immunitaire et stimuler la flore digestive, bien qu’il manque encore des travaux pour le prouver. Certaines études montrent également que la consommation de lait cru protège les enfants des allergies, mais le lien n’a pas été fait avec le fromage au lait cru. Toutefois, je pense qu’il serait bon, dans les réglementations sur le fromage au lait cru, de ne plus envisager uniquement le risque sanitaire mais aussi les bénéfices pour la santé.

       / Ces microbes ajoutés vont-ils être qualifiés d’exhausteurs de goût naturels?

       - Non parce qu’un exhausteur amplifie un goût préexistant quand l’introduction de microbes vise à enrichir et à diversifier les arômes du fromage. Cela multiplie les goûts. (...) 


    $$$

    "Personne ne me comprend... Je suis seule au monde...
    J'ai envie d'en finir..."


    (La crise d'adolescence de la diva 
    durait depuis un bon moment)


    $$$
    Luc Desle

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS AUSSI GAI
    QUE LE PRINTEMPS)

    +++

    (Les fils des Trois Petits Cochons ne ressemblaient
    que de loin à leurs pères)



    +++

    (L'Homme Invisible aimait bien méditer
    en tenue de sport, pour frimer un peu)



    +++

    (L'Ange que j'avais enfermé dans le placard
    voulait me "pét... la gueu..." ainsi 
    qu'il me le cria, dans un langage fleuri)



    +++

    "Je croire qu'il pleuvoir à l'intérieur il va..."



    (Ce gentleman connaissait à fond le temps pourri de son île)


    +++
    Jacques Damboise

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  • µµµ
    Pensées pour nous-mêmes:

    (ES-TU LE FOSSOYEUR
    DE TES ILLUSIONS?)

    µµµ

    (Superbe squelette accompagné,
    hélas, d'un peu trop de chair)


    ullakonoja: Satisfaction

    µµµ

    "Alors? T'es convaincue 
    de l'intérêt de ce compost?
    - Quel compost?"



    Découvrez le BRF, 
    ce compost amélioré qui fait revivre les sols

    Interview

       Ingénieur en environnement devenu agriculteur, Jacky Dupéty expérimente depuis 2004 une technique agricole née en Amérique du Nord. Il recouvre ses terres de copeaux de bois fraîchement broyés appelés BRF (bois raméal fragmenté), ce qui retient l’eau, favorise la vie du sol et améliore ses récoltes.

      /  Terra eco : A quoi sert le BRF en agriculture ?

      -  Jacky Dupéty : Tout part d’une profonde réflexion sur la vie du sol et sur deux choses dont ce sol dépend fortement : les arbres et les champignons. Le plus simple pour le comprendre c’est de penser à la forêt, où l’on voit que les trois sont très imbriqués et dépendent l’un de l’autre. Il faut d’abord savoir que dans les branches d’un arbre on trouve une matière qui s’appelle la lignine, c’est elle qui fait notamment que l’arbre est rigide. La lignine est quelque chose de très complexe et d’extrêmement énergétique, que seuls les champignons sont capables de digérer. 

       Et c’est cette action des champignons qui libère les nutriments et permet l’apparition d’une chaîne alimentaire très complexe et d’une grande diversité dans le sol. Le principe du BRF, c’est de copier ce modèle de la forêt pour les sols en agriculture. On va couper les rameaux en hiver, ensuite on va les broyer et les répandre et là la vie du sol va réapparaître.

       / Avez-vous mesuré l’impact du BRF sur vos cultures ?

       - Je vis sur les Causses du Quercy (Lot), dans un sol plein de cailloux qui est considéré comme impropre à la culture. Je travaille sans arrosage, sans désherbage, sans traitement phytosanitaire. Pourtant mes rendements sont très élevés, les plantes sont moins touchées par les parasites et les légumes ont des qualités gustatives supérieures parce qu’ils n’ont pas été gorgés d’eau. Plusieurs études ont été menées à l’étranger notamment sur un projet au Sénégal avec l’appui de la Banque mondiale en 1995 qui a montré des augmentations de rendement de 170%. L’université canadienne de Laval a aussi mené de nombreuses expériences qui confirment ces taux d’augmentation (Dans un rapport publié en 2002, elle indique des augmentations de 30% à 300% des rendements selon les récoltes).

       / Pensez-vous que ce soit applicable à grande échelle dans le monde agricole ?

       - En tout cas, le matériau est disponible par millions de mètres cubes et ce, chaque année et sur toute la planète. Pour moi le BRF entre dans la même logique de générosité, proche de celle des Incroyables comestibles. La plupart du temps les communes taillent leurs arbres à l’automne et jettent le tout à la déchetterie où l’enlèvement coûte 60 euros la tonne. On pourrait au contraire broyer ce bois et le distribuer aux habitants pour leurs cultures, ou même les utiliser pour des potagers sur l’espace public. On serait dans une logique circulaire, le bois coupé n’est plus un déchet. Près de chez moi quatre communes vont expérimenter ça l’année prochaine, on pourra mesurer les avantages et les inconvénients.

       / Quels conseils donneriez-vous à nos lecteurs jardiniers qui voudraient expérimenter le BRF ?

       - D’abord, la meilleure saison pour couper les rameaux c’est d’octobre à janvier, quand ils ont accumulé le plus de nutriments. Ensuite, il faut broyer plutôt les branches de 3 à 4 centimètres de diamètre qui sont celles qui ont le plus de lignine. On peut ensuite immédiatement épandre sur le sol une couche de 3 à 5 centimètres, il ne faut pas que le broyat soit sec. On n’a plus alors qu’à attendre le mois d’avril ou mai et à mélanger le broyat directement avec la couche supérieure du sol. Les effets se feront ensuite sentir sur plusieurs années.

       C’est très simple, le seul facteur limitant c’est que pour la phase du broyage il faut une machine. Une solution peut être de louer ou d’acheter la machine à plusieurs. Je connais par exemple des jardiniers, qui sont dans le Jardin Bourian dans le Lot et qui expérimentent ensemble le BRF depuis trois à quatre ans. Chaque année, ils se retrouvent à 35 ou 40 et ils partagent leurs rameaux pour fabriquer du BRF. Là encore on est proche des Incroyables comestibles puisque c’est du partage que naît l’abondance.

    Jacky Dupéty présentera le BRF aux Entretiens de Sologne à Chaumont-sur-Loire le vendredi 26 septembre, lors d’une table ronde consacrée aux « révolutions tranquilles ».


    µµµ

    "Ben, hips... V'là qu'les bouteilles
    s'multiplient comme qui rigole"



    µµµ
    Luc Desle

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (FAIS LE VIDE DE TES PEURS)

    @@@

    (La rentrée scolaire commençait bien,
    comme à son habitude)


    Le Petit Nicolas

    @@@

    (Ce Peuple élu était très affamé)



    Israël accapare une vaste portion 
    de territoire en Cisjordanie

       Moins d'une semaine après avoir accepté un cessez-le-feu à Gaza, Israël a annoncé dimanche sa décision de s'approprier 400 hectares de terres en Cisjordanie, en représailles à l'un des évènements déclencheurs de la guerre.

       Israël a décidé de déclarer propriété de l'Etat israélien ces 400 hectares proches de la colonie de Gva'ot, dans les environs de Bethléem, en réaction au meurtre de trois jeunes Israéliens en juin dans le secteur, a indiqué l'armée dans un communiqué. Les parties concernées ont 45 jours pour faire appel, a-t-elle précisé. (...)

       (...) Il s'agit d'une décision qui revient à une confiscation «sans précédent» par son ampleur depuis les années 1980, s'est alarmée l'organisation anticolonisation «La Paix maintenant», les responsables palestiniens décriant pour leur part un nouvel affront israélien. C'est la première annonce du genre rendue publique depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le 8 juillet.

       La guerre a parachevé un cycle de violences israélo-palestiniennes provoquées par l'enlèvement, le 12 juin, de trois adolescents près de Gush Etzion, un bloc de colonies situé en zone entièrement sous contrôle israélien à une dizaine de kilomètres au sud de Bethléem. Gva'ot fait partie de Gush Etzion.

       Les trois étudiants d'écoles religieuses ont été retrouvés morts le 30 juin. Israël a attribué leur meurtre au Hamas, l'organisation islamiste qui contrôle la bande de Gaza et qui est aussi présente en Cisjordanie. Le Hamas nie et dit que, si des membres du Hamas sont impliqués, lui-même n'a jamais été informé de leur projet. (...)

       (...) La poursuite de la colonisation (la construction d'habitations civiles dans les territoires occupés ou annexés par Israël depuis 1967) est largement considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

       Sous le Premier ministre Benjamin Netanyahu depuis 2009, le nombre d'unités (logements ou maisons) construites est passé de 1.500 ou 1.800 les années précédentes à 2.000 ou 2.500, dit «la Paix maintenant». Le mouvement s'est par ailleurs propagé vers l'est et l'intérieur de la Cisjordanie, selon Hagit Ofran, une responsable de l'association israélienne qui milite pour la fin du conflit israélo-palestinien.

       La décision annoncée dimanche «ne fera que détériorer encore davantage la situation», a déploré Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, rappelant que la communauté internationale considérait comme illégales les colonies en territoire occupé.

       Le négociateur palestinien Saëb Erakat a fustigé d'un même trait la guerre dans la bande de Gaza et la poursuite de la colonisation comme «des crimes (qui) anéantissent toute perspective de solution à deux Etats (israélien et palestinien coexistant côte-à-côte) en même temps que le processus de paix». La décision d'accaparer ces 400 hectares est une «punition collective infligée aux Israéliens que l'on éloigne encore davantage d'une perspective de paix avec deux Etats pour deux peuples», a réagi Hagit Ofran. (...)

       (...)Selon elle, l'appropriation est fondée sur une loi ottomane de 1858 en vertu de laquelle l'Etat peut récupérer des terres non occupées et non cultivées.

       Pour Hagit Ofran, le timing, quelques jours après le cessez-le-feu accepté avec le Hamas dans la bande de Gaza, n'est pas anodin. Il donne l'impression que «le langage qu'Israël comprend est celui de la violence (exercée par le Hamas), c'est à mes yeux un dangereux message adressé aux Palestiniens». Elle redoute que la colonisation ne s'intensifie encore.
    «Dangereux message»

       Le conseil des colonies de Gush Etzion a, lui, salué dans un communiqué l'annonce faite dimanche comme le prélude à l'expansion de Gva'ot et à la naissance d'une «nouvelle ville». Gush Etzion fait partie de ces blocs de colonies que les Israéliens entendent bien conserver dans toute éventualité de règlement avec les Palestiniens. Environ 60.000 personnes y vivent, selon «la Paix maintenant», mais seulement 10 à 15 familles à Gva'ot. Au total 350.000 colons vivent en Cisjordanie et environ 200.000 à Jérusalem-est, selon l'ONG.


    @@@

    (La nouvelle maîtresse gitane me plaisait infiniment)


    Boleslaw Von Szankowski 1873-1953 Pologne


    @@@
    Benoît Barvin

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  • ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE NE SORT JAMAIS
    SANS SA SAGESSE)

    ¤¤¤

       Sélection d'illustrations, peintures, dessins tirés du magazine Die Moderne Welt pour les années 1918 à 1920. Die Moderne Welt était un magazine de luxe, publié en Autriche. Les images étaient imprimées à part, puis collées dans la magazine.
       Il traitait de littérature, peinture, théâtre et cinéma, et mode dans ses pages finales.


    ¤¤¤

    "Non, Ma Fille, je refuse de vous
    absoudre du péché de joliesse..."


    Heinrich Angeli

    ¤¤¤

    "Vous croyez qu'on peut reprendre
    notre respiration?
    - Chuuuuttt!!!"


    Karl Sterrer

    ¤¤¤

    "Oh, Mon Joli Prince...
    Veux-tu un baiser?
    - Crôôôaaa???"


    Heinrich Lefler
    ¤¤¤

    "Ainsi donc, vous m'annoncez...
    - Que le petit chat est mort...
    - Triste nouvelle"


    FlasharMax_FB19

    ¤¤¤
    Blanche Baptiste

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TES PENSÉES D'AMOUR
    TE RÉCHAUFFENT-ELLES?)

    °°°
    (Ce féroce guerrier portait bien les cornes)


    — Angus McBride

    °°°

    (Cette terrible archère détestait que son amoureux
    du moment lui fasse faux-bond)



    — Leonardo Black

    °°°

    (La nouvelle apparence de Cerbère, le chien des Enfers,
    me plaisait plus)


    — Enric Torres Prat

    °°°

    "Viens, ma petite Alice,
    j'ai quelque chose à te montrer..."



    °°°
    Blanche Baptiste

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  • %%%
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA BIENVEILLANCE NE TE LAISSERA
     AUCUNE AMERTUME DANS LA BOUCHE)

    %%%

    (La fillette qui ne voulait pas vieillir gardait
    en otage son réveil)


    Keeping Time - Ray Caesar


    %%%

    (Ce drone Français était...
    hem... original)


    Supercheron


    Le drone, nouvel allié 
    des archéologues au Pérou



       (...) Une pyramide de plus de 4 000 ans détruite avec une simple grue. Ce stupéfiant acte de vandalisme, perpétré sur un site archéologique non loin de Lima, la capitale péruvienne, avait frappé les esprits l'été dernier. Il avait été orchestré anonymement par des promoteurs. Au Pérou, la forte hausse du prix du foncier explique l'appétit pour les parcelles de terres, et les ruines des splendeurs passées ne représentent qu'une entrave pour les spéculateurs. Face à ce phénomène, les archéologues ont trouvé un nouvel allié : le drone. Ou plutôt Luis Jaime Castillo Butters, le ministre délégué à l'héritage culturel du pays, féru de drones et archéologue de métier. (...)

       (...) La situation est devenue tellement critique pour les sites péruviens que Luis Castillo a mis en place une flotte de drones afin de cartographier, contrôler et protéger les trésors historiques du pays. « Il y a un avant et un après» le drone dans l'histoire de l'archéologie, a déclaré au New York Times ce spécialiste, qui participera à une conférence internationale sur le sujet à San Francisco en 2015. Car les drones sont désormais utilisés par les archéologues du monde entier, aussi bien comme outil scientifique que de surveillance : au Nouveau Mexique, par exemple, il permet de détecter les murs et passages enfouis grâce à des caméras à imagerie thermique, en Israël ou en Jordanie, il aide à lutter contre les pillages. Mais le Pérou, avec son extraordinaire concentration de sites, est devenu le terrain d'expérimentation privilégié des drones dans le domaine, ce d'autant plus que le travail des archéologues au Proche-Orient a été interrompu par les conflits régionaux.

       Au Pérou, détaille le New York Times, le danger vient principalement de la corruption autour de la gestion des terrains, permettant d'empiéter sur des parcelles en théorie protégées. Au total, plusieurs centaines, voire milliers, de sites seraient en danger. Le grand avantage du drone, c'est qu'il permet de convertir rapidement et à peu de frais des prises de vue en images en 3D et en plans très détaillés. Ces cartes servent ensuite à enregistrer légalement les délimitations des sites, afin de pouvoir contrer les abus devant les tribunaux. La menace d’empiétements est devenue particulièrement forte à Lima et Cuzco, près de la citadelle inca du Machu Picchu, où le prix du foncier ne cesse d'augmenter, avec une population en hausse et une économie en plein boom. « Lima s'est développée au point que les seules parcelles non exploitées sont les sites archéologiques », explique Luis Castillo. (...) 

       (...) Le ministre délégué, qui est également professeur à l'Université pontificale catholique du Pérou, a commencé à utiliser un petit drone à 100 dollars il y a deux ans, à des fins scientifiques. Il dispose aujourd'hui d'un escadron de huit engins – dont les prix s'échelonnent entre 1 500 et 20 000 dollars – qu'il espère compléter rapidement par vingt autres. Il avait eu le déclic alors qu'il enseignait en Suède, en 2012, où des chercheurs utilisaient un logiciel russe permettant de combiner des centaines de photographies en une image en 3D. Il a alors réalisé qu'en utilisant des photos prises par drone, il pourrait produire des images extrêmement détaillées et nettes des temples, fortifications et autres cimetières anciens. (...) 

       (...) Il explique que le travail d'une équipe d'archéologues réalisé pendant deux mois pour cartographier un site, avec un budget de quelques milliers de dollars, ne prend que 10 minutes de prises de vue à son drone. Le temps que le logiciel charge les photos dans le programme, il peut récupèrer la carte dès le lendemain. Les drones ont bien quelques inconvénients : leurs batteries ne tiennent pas plus de 6 minutes, et la poussière, très présente sur les sites, particulièrement dans les zones désertiques, peut bloquer le matériel.

       Lorsqu'il s'est vu proposer en 2013 un poste de ministre délégué à l'archéologie au sein du ministère de la culture, le scientifique a emporté sa force aérienne avec lui. Le sous-sol du ministère, à Lima, est ainsi devenu un laboratoire du drone. Une équipe de huit scientifiques travaille à l'élaboration de cartes en 3D qu'ils tiennent à jour, avec des précisions sur la propriété des parcelles de terre ou les excavations. Leur tâche s'annonce vertigineuse, puisque le Pérou possèderait quelque 100 000 sites archéologiques importants, dont seulement 2 500 ont été cartographiés et 200 référencés en bonne et due forme sur les registres publics. (...) 



    %%%

    (Ce drone voyeur fut vite découvert)



    %%%
    Luc Desle

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