• @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE TRAVERSE LE GUET 
    SUR LE DOS DE SON SERVITEUR.
    LE SAGE LES REGARDE FAIRE
    DEPUIS LA BERGE)

    @@@

    COURTS RECITS AU LONG COURS(24)
    pcc Benoît Barvin

    La fourchette

       Je l'avais héritée, en même temps que la maisonnette, de ma grand-mère. Je parle d'une fourchette car, effectivement, cette chère femme, si elle m'avait couchée sur le testament pour que je puisse habiter sa petite demeure, avait par contre - semblait-il - donné meubles (sauf ceux de la cuisine), vaisselier, tableaux et bibelots, jusqu'à ses vêtements à une association caritative. Dans la lettre qu'elle m'avait laissé, d'une main ferme elle avait marqué: "j'espère que tu te plairas dans ce lieu où, si j'ai perdu mes illusions, j'ai gardé, pour la vie, un attachement viscéral. Tu comprendras..."
       A part le fait que la petite maison était vide, elle était coquette, ouvrant sur un jardin aux herbes folles et aux fleurs sauvages. Je m'y sentis instantanément chez moi. Ma grand-mère et moi n'avions jamais été très proches mais, lorsque nous nous voyions, un lien invisible renaissait, à chaque fois, et je l'embrassais en partant, avec l'impression que je laissais derrière moi une part essentielle de mon âme.
       La fourchette, donc... 
       Je la découvris en tirant le frigo fatigué, coincée sous le meuble. Il s'agissait d'un vieil ustensile au manche de vieux bois ouvragé. Les dents étaient solides et, une fois que je l'eus entièrement nettoyée, je remarquai que le métal n'avait pas "subi des ans l'irréparable outrage". Je la rangeai soigneusement dans le tiroir de la table de cuisine que j'achetai pour l'occasion. Elle déparait, bien sûr, avec les autres couverts, flambant neufs. Mais il s'agissait du seul souvenir que me laissait l'ancienne habitante des lieux et, comme tel, j'y étais attachée.
       Le soir-même, alors qu'éreintée je me glissais avec volupté dans des draps frais, sur un matelas tout juste livré, j'entendis un bruit métallique venant de la cuisine. Puis il y en eût d'autres, comme si plusieurs objets tombaient sur le sol. Je me précipitai et constatai que le tiroir était tiré - alors que je me souvenais de l'avoir poussé, et qu'une partie de ma vaisselle jonchait la surface carrelée de la pièce. Comme j'approchais, couteaux, cuillères et fourchettes giclèrent du tiroir, se répandant autour de moi. J'eus un sursaut puis fixai mon regard sur la fourchette, seule dans son casier. L'ampoule du plafond se reflétait crûment sur ses dents...
       J'aurais pu ramasser les couverts achetés, les replacer dans le compartiment coulissant et aller me recoucher. Je n'en fis rien, ayant déjà compris "l'attachement viscéral pour la vie" qu'avait évoqué ma grand-mère. Je jetai les couverts dans la poubelle et tournai les talons. Derrière moi, je perçus le glissement feutré du tiroir qui s’emboîtait dans le meuble.
       Dans la chambre, sur le lit, je distinguai la forme d'un déshabillé que je reconnus: c'était le préféré de ma grand-mère. En le portant à mon visage, alors que les larmes embrumaient ma vue, son odeur de jasmin vint me caresser subtilement l'odorat. Je savais déjà ce qui m'attendait, dans cette maisonnette où une vie délicate affleurait de chaque interstice.
       Le lendemain, face au lit, un tableau représentant ma grand-mère apparut, signé - je l'appris plus tard dans cette galerie d'art - par un très grand nom de la peinture dont elle avait été la muse discrète...

    (En souvenir de Thomas Owen)

    @@@

    « C'est très reposant d'être sourd. 
    On ne vous dit que l'essentiel. »
    Sacha Guitry

    Bake Jizo Trail in Nikko, Japan, 1925

    "Alors, c'est au sujet de ma maîtresse... Ma femme
    en est jalouse et je ne sais plus quoi faire...
    Oh Vous, Maîtres de la Destinée, avez-vous
    un conseil à me donner?"

    @@@

    « Il n'y a plus, de nos jours, 
    que deux sortes de piétons : 
    les rapides et les morts. »
    Jean Rigaux

    Zoltan Vancso

    "Est-ce que les jolies pieds de Maman, à la morgue,
    ont encore besoin de ces si jolies bottines?"

    @@@

    « Un incinéré ne peut pas 
    se retourner dans sa tombe. »
    José Artur

    Young Farmers by August Sander

    "C'est quoi, cette question idiote? Quand on est mort,
    c'est pour longtemps, non? Ah ces Français..."

    @@@

    « Cécité : point de vue. »
     Michel Laclos

    MUSIC HARMONY by Elena Gromova

    "Ne te retourne surtout pas, sinon elle va
    te demander si elle a fait des progrès..."

    @@@

    Benoît Barvin

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SEULE ARME DONT TU AIES L’UTILITÉ
    EST TA BONTÉ)

    +++

    COURTS RECITS AU LONG COURS(23)
    pcc Benoît Barvin


    Le bavard

       Il parlait constamment, ce moulin à paroles. C'était un flux ininterrompu, un déluge de mots et de faux concepts sans queue ni tête, une éruption de bêtise auto-satisfaite, une tempête de verbiage assommant. Il parlait de tout et surtout de rien, occupait l'espace auditif de quiconque avait le malheur de se trouver à côté de lui. Il saturait la pièce où il se trouvait de sa voix aigre, même pas méchante, ni vulgaire, mais quelconque. Il coupait la parole à tous ceux - ou toutes celles - qui avait quelque chose à dire, les repérant comme le chasseur traque le fauve, armé jusqu'aux dents de sa fatuité, de sa cruauté naturelle et cela va sans dire,  virile
       Bref, on l'aura compris, il se révélait plus qu'insupportable, imbuvable et odieux... En fait, aucun adjectif ne pouvait rendre avec exactitude le sentiment de mépris haineux qu'il produisait sur le malheureux qu'il alpaguait, à la manière d'un harangueur de boîte de strip-tease, et qu'il noyait sous un ronron chagrin.
       La Providence eut enfin pitié de nous, qui étions contraints de supporter ce philosophe mondain, bien en cour, lorsqu'un matin il se réveilla définitivement muet. On crut alors avoir la paix, une paix d'autant plus méritée que nous l'avions subi durant cinq longues années.
       Hélas, ce bavard égocentrique apprit aussitôt le langage des signes... et nous eûmes l'angoisse de voir se reproduire le cirque infernal. Quelqu'un, plus avisé que les autres, l'orienta alors vers des représentations de mime hystérique. Il insista bien sur le terme qui trouva un écho bienveillant dans la cervelle obtuse de notre philosophe de salon.
       Sur les plateaux télé, on vit donc notre désormais pantin, pitoyable, tenter de se mettre en scène dans des spectacles humoristiques. Les seuls rires qu'ils déclenchait eurent un agréable goût de revanche, je peux vous l'avouer... 


    +++

    (Le tueur à la guitare et son fils,
    quelques semaines avant leur effroyable forfait)

    Slide Guitar Circa 1926

    +++

    (Les quelques kilos de trop de la Soprano Yodhlaho
    lui firent un sacré méchant effet)



    +++

    (Le dernier homme et son chien étaient sur la Terre,
    pas vraiment tranquilles)


    war dog

    +++

    (C'est avec cette séance de photos que l'on comprit,
    un peu tard, que cette starlette avait besoin de lunettes)

    +++
    Jacques Damboise

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SOMMET SERA TOUJOURS PLUS
    HAUT QUE TES DÉSIRS)

    °°°
    "Mes parents... Y veulent m'empêcher de fumer
    du Cannabis... C'est trop injuste!"

    (Source: itsadisney-thing)

    Les jeunes Français, 
    mauvais élèves de l’Europe
    Presseurop 
    Le Monde

       (...) “La consommation de tabac, d’alcool mais aussi de cannabis des jeunes Français scolarisés de 16 ans s’affiche nettement à la hausse entre 2007 et 2011”, montre une enquête réalisée par le Conseil suédois pour l’information sur l’alcool et les autres drogues et rendue publique par Le Monde. Le classement de la France se détériore par rapport aux 36 autres pays européens étudiés qui eux, enregistrent souvent des progrès. 
       Le quotidien français souligne que ces “chiffres européens relancent le débat autour de la politique française de lutte contre la toxicomanie qui a été marquée, sous l’ancien gouvernement, par une option répressive.” 
       Une politique qui, selon Jean-Pierre Couteron, président de la Fédération addiction, cité par Le Monde, est passée à côté de ce qui constitue le gros problème : l’environnement addictogène dans lequel évolue les adolescents dans une société qui favorise les sensations fortes et l’hyperconsommation.
       Du côté de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), on fait remarquer que “le problème est que l’objectif a été d’éviter à tout prix le premier usage, alors qu’essayer le cannabis est un signe d’identification chez les jeunes.” 
       Le Monde cite enfin un dernier défaut de cette politique critiquée par les spécialistes : Une focalisation sur le cannabis alors que le tabac est une porte d’entrée vers cette substance, et que les jeunes sont des polyconsommateurs. (...) 


    °°°
    "Pourquoi t'es derrière cette grille?
    - J'ai osé demander à bénéficier d'un CDI...
    - Bien fait pour toi!"

    (Source: karachitonewyork)

    Les bonnes idées de l'Europe : 
    Pour diminuer le chômage 
    précarisons tous les salariés !

       (...) La Commission européenne tient sa solution pour réduire le chômage : Faire disparaître les contrats de travail de type CDI afin de fluidifier le marché du travail. Ce qui reviendrait à transformer tous les salariés en précaires. Génial ! (...) 

       (...) A la question : Qui est responsable du chômage ? La Commission a trouvé le coupable : « (...) les lourdeurs juridiques du contrat de travail qui entravent, selon elles, la reprise de l’emploi (...) »
       Et d'où sort ce « brillant » raisonnement ?
       Le journal La Marseillaise nous donne quelques explications : « (...) Au niveau européen, la grande bataille d’une commission rompue aux méthodes libérales est d’améliorer la compétitivité des entreprises. Celle-ci passerait d’abord par une baisse du coût du travail. Or, le droit du travail est là, un obstacle. 
       Définir la durée légale du travail et dans la foulée les heures sup’ qui en découlent, le type de contrat à respecter, cadrer les licenciements et les indemnités chômage .. seraient autant de frein à la productivité (...) Estonie, Slovaquie ou République Tchèque ont assoupli leur marché spontanément. Pour les récalcitrants, la crise a été un opportun « bâton » : Grèce, Espagne, Portugal et Italie se sont ainsi vu imposer une baisse des salaires, une chute du nombre de jours indemnisés, une facilité à licencier (...) »

       Or, la France n'ayant pas élu Nicolas Sarkozy qui proposait de mettre en place des accords compétitivité-emploi dont l'objectif était de remettre en cause le contrat de travail, la Commission a décidé de mettre en demeure le nouveau Président et son gouvernement de : (...) revoir « le haut niveau de protection » du CDI (...) pour favoriser l'emploi durable (...) » Défense de rire !
       Où on voit ressurgir le concept de contrat de travail unique à droits progressifs ! (...)

    Lire sur:

    °°°
    "Moi, le Canab', j'en ai déjà consommé.
    - Heu, Barbarella, je crois que vous
    vous êtes trompée d'article... Voyez plus haut"

    cultqueensJane Fonda, “Barbarella”, 1968.

    Le Cruiser ne fera plus 
    son miel du colza
    (ahaha... Heu, pardon...
    mais l'humour fin, avec moi,
    ça marche toujours)
    ELIANE PATRIARCA

       (...) Les abeilles enfin débarrassées du Cruiser ? Le ministre de l’Agriculture s’est prononcé vendredi pour l’interdiction de l’utilisation du pesticide du groupe suisse Syngenta sur le colza. Stéphane Le Foll a pris sa décision après avoir reçu un rapport de l’Agence sanitaire de l’environnement et de l’alimentation (Anses) qui démontre l’impact du Cruiser sur la mortalité des abeilles. La France devrait aussi saisir la Commission européenne et l’Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (Efsa). Syngenta dispose maintenant d’un délai de quinze jours pour faire part de ses observations.

       L’avis de l’Anses avait été demandé fin mars par le précédent ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, après la publication dans la revue Science d’une étude française attestant d’effets nuisibles du thiamethoxam sur les abeilles. Le thiamethoxam est un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, qui constitue une des trois substances actives du Cruiser OSR, utilisé pour le traitement du colza. Dans son avis, l’Anses souligne que les chercheurs ont mis en évidence «un effet néfaste d’une dose sublétale de thiamethoxam sur le retour à la ruche des abeilles butineuses». 
       Elle admet que «dans les conditions de pratiques agricoles actuelles», l’exposition des abeilles au thiamethoxam via les résidus de nectar de colza «est inférieure à la dose utilisée dans l’expérience», mais estime qu’une exposition à cette dose «ne peut être totalement exclue dans des circonstances particulières». Elle relève également que d’autres études «ont récemment mis en évidence certains effets néfastes de l’exposition à des doses sublétales de néonicotinoïdes sur l’état de santé des colonies de bourdons et d’abeilles». (...)

    Lire sur:


    °°°
    "Hé oui, méchant petit consommateur de vilaines drogues,
    voilà ce que leur ingestion font naître,
    comme abominables images!"

    (Source: zombify

    °°°
    Benoît Barvin

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  • $$$
    Pensées pour nous-mêmes:

    (PARFOIS LE SAGE AILÉ L'EST.
    PARFOIS IL N'EST QUE LAID)
    pcc Jacques Damboise

    $$$


    COURTS RECITS AU LONG COURS(22)
    pcc Benoît Barvin

    aleksi-ulysse

    L'oeil de verre

       Je le découvris dans un vide-grenier et l'achetai pour une bouchée de pain. Il était sis au centre d'une tête, celle de Polyphème, un Cyclope, fils de Poséidon. Celui qui me le vendit était un garçon médiocre, scarifications rituelles sur le visage, qui ne connaissait rien à rien et ricanait sans cesse. L'oeil de verre donnait à la tête, qui surmontait un corps de régul, quelque chose de "vivant" qui m'enthousiasmait. 

       L'artiste inconnu avait parfaitement saisi l'expression de férocité, de bestialité et, il faut le dire, de "bêtise" qui seyait à ce Monstre de l'Antiquité. Chez moi, je ne cessai, une semaine durant, d'observer les moindres détails de la sculpture, m'extasiant sur la dextérité du créateur qui avait même fait jaillir, des muscles saillants, des réseaux de veines apparentes.

       Mais ce qui me fascinait, c'était l'oeil de verre, trônant au centre du visage. Celui-ci, accompagnant l'éclairage, changeait d'expression et l'iris paraissait suivre mes propres mouvements, s'allumant ça et là de lueurs que je ressentis, lentement, comme perverses. Comment ce sculpteur inconnu avait-il fait pour donner de telles attitudes capricieuses à cette face? Je n'en avais aucune idée. Le Net ne m'apprit rien sur le petit chef-d'oeuvre qui, j'en fus rapidement certain, allait m'enrichir dès que je le proposerais à la vente.

       C'est une nuit où le vent soufflait comme un forcené dans les rues, suivi bientôt par un déluge d'une violence extrême, que l'oeil s'éteignit soudain. Je ne dormais pas, relisant des passages de "L'Odyssée", pour rester dans l'ambiance mythologique, quand l'incident eut lieu. La lumière tremblota, puis disparut et un noir d'encre goba la chambre. J'étais seul dans mon lit avec, face au lit, sur le guéridon, la sculpture ornée de l'oeil de verre. 

       Ce dernier se mit à briller dans la terrible obscurité, comme le fanal d'un phare, puis il s'effaça. Mon coeur heurta plusieurs fois ma poitrine, une respiration sifflante s'échappa de mes poumons, étrécis comme de vulgaires sacs de farine. Quelque part, s'imposant par-dessus les hurlements de la tempête dont les gifles secouaient les murs de la maison, je perçus un bruit de pas furtifs.

       Je sus immédiatement que Polyphème avait fermé son unique paupière et, ayant soigneusement noté la topographie des lieux, il savait exactement où se trouvait le lit, bien sûr, et l'emplacement de mon visage qu'il allait tenter de déchiqueter, à coups de dents carnassières, je n'en doutais pas. Mais je n'étais pas aussi balourd qu'il le croyait: je m'étais préparé à l'épreuve. Je glissai la main sous le traversin, saisis la lampe torche qui y était dissimulée. De l'autre, j'étreignis l'aiguille à tricoter qu'en cachette j'avais soigneusement aiguisée. 

       Le pauvre Cyclope allait de nouveau tomber sur Ulysse et ça allait saigner!


    $$$


    (La femme de l'ex-Résident était un peu perdue)


    Parole de "Notre Grand Amour Est Mort":

    "Notre grand amour est mort lui naguère si vivant 
    S'il n'est pas encore mort il est agonisant 
    Quelqu'un l'a vu errer et tituber comme un mendiant 
    Quelqu'un l'a vu à genoux pleurer comme un enfant " (etc)

    $$$

    "Oh Toi, Guerrière Timide qui inspire tant Narine,
    Tu n'es pourtant pas blonde..."



    $$$

    (Les nouvelles distractions de l'ex-Résident étaient...
    sympathiques...)



    $$$

    (Madame La France ne s'en laissait pas compter
    face aux fantômes ignominieux de l'Histoire)



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    Jacques Damboise (l'acharné?)

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:


    (EMPLIS TA BESACE
    D'ESPOIRS SUCRES)
    @@@

    "Où qu'elle est, la chef-hôtesse,
    que je lui dise ma façon de penser?!"

    Hôtesse à Roland-Garros : 
    abus social, épuisement et insolation
    Hotesse d'accueil

       (...) Environ 400 hôtes et hôtesses dépendent d’une agence sélectionnée par le tournoi. Ils s’occupent du contrôle des billets d’entrée aux courts, aux clubs et aux restaurants privés en tout genre dont les clients sont friands. Les hôtesses qui s’occupent des loges, de l’accompagnement des VIP ou des stands de renseignements ne dépendent pas de cette agence. Elles sont elles-mêmes révoltées par nos conditions de travail.

       Une grande responsabilité pèse sur nous : celle de ne laisser aucune personne entrer dans un court ou un lieu privé sans le titre approprié. Si cela se produit, l’hôtesse responsable est immédiatement renvoyée. Il nous est donc impossible d’aller aux toilettes ou de nous asseoir un instant. Nous travaillons parfois plus de douze heures par jour, avec en tout et pour tout une heure de pause déjeuner, et quinze minutes dans l’après-midi. Nous sommes employés saisonniers, pour la plupart étudiants. Nous avons entre 18 et 22 ans. (...)

       (...) Proche du malaise, l’une de mes collègues prévient sa supérieure, la chef-hôtesse, de son état. Elle lui demande l’autorisation de quitter son poste quelques instants, le temps d’aller chercher du sucre dans le restaurant d’en bas. La chef hôtesse refuse. Les deux évanouies de midi sont quant à elles tenues de retourner à leurs postes après dix minutes de repos à l’infirmerie, si elles ne veulent pas perdre leur après-midi de salaire.

       Je travaille de 9h30 à 22 heures, avec une heure de pause de 15 heures à 16 heures. Une heure pour laquelle je dois compter quinze minutes de marche à l’aller et quinze minutes au retour pour rejoindre les vestiaires. Car bien sûr, il nous est interdit de téléphoner, fumer ou manger devant les spectateurs du tournoi.

       Après six heures debout en plein soleil, ma chef-hôtesse m’accorde l’immense privilège de me faire bénéficier d’un quart d’heure de pause à... 16h30. L’heure à laquelle ma peau est rouge vif et mes yeux dignes de ceux de Dracula. J’arrive à peine à les ouvrir à cause de la fatigue et du soleil que j’ai pris en plein visage toute la journée. (...)

    Lire l'article sur:

    @@@
    "Donc, si je comprends bien, c'est en raison de l'inflation
    qui aurait lieu si je te demandais une augmentation
    de mon argent de poche que je n'y ai pas droit?
    - Tu as tout compris, ma chérie..."

    CAMILLO MASTROCINQUE...
    UN CŒUR PLEIN ET LES POCHES VIDES...1964. VAL GUEST.

    Comprendre l’inflation
     Stan

       (...) Il est très fréquent d’entendre que l’inflation est mal, car elle « diminue le pouvoir d’achat de tout le monde ». Cette logique, que les économistes appellent « la fallacie de l’inflation« , est erronée.
       Cet argument est en effet fallacieux car il omet de considérer que les salaires sont aussi un prix comme les autres ! Un prix certes moins flexibles que le prix des tomates sur le marché du samedi, mais un prix quand même.
       Dès lors, l’inflation ne veut absolument rien dire si on ne précise pas quelle est l’évolution des revenus en parallèle. En effet, l’augmentation des prix se répercute forcément sur le revenu de quelqu’un, donc vers les salaires où les dividendes.

       Il faut alors comprendre l’inflation dans sa dynamique temporelle. L’augmentation du pouvoir d’achat d’un groupe A ne crée pas une inflation instantanée sur les prix. Il y a un laps de temps pendant lequel les gens du groupe A peuvent réellement profiter de leur augmentation de pourvoir d’achat car les prix, eux, n’ont pas encore augmenté. C’est seulement dans un second temps que les gens du groupe B (qui vendent des produits/services au groupe A) augmentent leurs prix puisque la demande augmente. Ce qui finit par se répercuter sur le groupe C, qui n’ayant pas vu d’augmentation de revenu, est alors réellement lésé.
       On le voit bien ici : l’inflation fait donc nécessairement des gagnants et des perdants. Et les gagnants sont forcément ceux qui bénéficient d’une augmentation de pouvoir d’achat avant les autres. Si les salaires augmentent plus vite que l’inflation, alors les salariés sont gagnants, et inversement. Donc tous les cas, ce qui compte vraiment, plus que l’inflation, c’est le pouvoir d’achat réel !

       Dire que l’inflation est forcément mauvaise est donc faux. Cela dit, affirmer le contraire est également faux. En fait tout dépend des circonstances, et surtout, à qui profite la création monétaire… (...)
    Lire le précieux article sur:

    @@@

    "Vous vous rendez compte? Une telle déclaration!
    - Et devant tous les Français, en plus...
    - Ah, ma Bonne Dame, la Droite n'est plus ce qu'elle était..."

    La caméra suit Judith dans les rues de Los Angeles.

    LA PHRASE HUMORISTIQUE (HEM...) DU JOUR

    Henri Guaino
    (dit l'inénarrable)
    "Nicolas Sarkozy me manque"

       (...) L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy serait-il déjà nostalgique? Deux semaines après la passation de pouvoir à l'Elysée, Henri Guaino a déclaré que l'ancien chef de l'Etat lui "manquait" et qu'il espérait toujours son retour sur la scène politique.
       "Je ne me sens pas orphelin, je ne cherchais pas un père en politique mais il me manque, oui", a dit ainsi Guaino dans l'émission "C Politique" dimanche sur France 5.
       "Quand vous êtes engagé avec autant d'intensité pendant tant d'années, surtout dans une période aussi dramatique, le départ du président de la République laisse un grand vide", a encore dit l'ex-plume du président sortant, ajoutant qu'il s'entretenait régulièrement avec ce dernier au téléphone depuis le 6 mai. (...)


    @@@

    Nana Mouskouri...


    Parole de Carmen:
    (Bizet) 

    L'amour est un oiseau rebelle
    Que nul ne peut apprivoiser
    Et c'est bien en vain qu'on l'appelle
    C'est lui qu'on vient de nous refuser 

    Rien n'y fait, menaces ou prières
    L'un parle bien, l'autre se tait
    Et c'est l'autre que je préfère
    Il n'a rien dit mais il me plaît 

    L'amour, l'amour, l'amour, l'amour
    L'amour est enfant de bohème
    Il n'a jamais jamais connu de lois
    Si tu ne m'aimes pas je t'aime
    Si je t'aime prend garde à toi
    Si tu ne m'aimes pas
    Si tu ne m'aimes pas je t'aime
    Mais si je t'aime, si je t'aime
    Prends garde à toi 

    L'oiseau que tu croyais surprendre
    Battit de l'aile et s'envola
    L'amour est loin, tu peux l'attendre
    Tu ne l'attends plus, il est là 

    Tout autour de toi, vite, vite
    Il vient, s'en va puis il revient
    Tu crois le tenir, il t'évite
    Tu crois l'éviter, il te tient 

    L'amour, l'amour, l'amour, l'amour
    L'amour est enfant de bohème
    Il n'a jamais jamais connu de lois
    Si tu ne m'aimes pas je t'aime
    Si je t'aime prend garde à toi
    Si tu ne m'aimes pas
    Si tu ne m'aimes pas je t'aime
    Mais si je t'aime, si je t'aime
    Prends garde à toi



    @@@
    Benoît Barvin (et Luc Desle)

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI TU VEUX TE BATTRE CONTRE LE TEMPS,
    MUNIS-TOI DE BEAUCOUP DE PATIENCE)

    @@@

    "T'as vu ce qui arrive quand tu contestes ton PV routier?
    - Ben M... alors!"


    Fichier Ares: 
    la Ligue des droits de l’Homme, 
    lobby automobiliste?
    (et 1 titre stupide, 1)
    Hugues Serraf

       (...) La Ligue des droits de l’Homme qui s’associe à un lobby de contestataires de PV routiers, ça n’est pas banal. On a connu cette organisation concentrée sur des causes un chouia plus «nobles», comme la défense des libertés fondamentales ou philosophiques de pauvres hères jetés en prison par un tyran à moustache et casquette de général...
       «C’est que c’est le cas ou presque, s’enflamme Rémy Josseaume, président de l’Automobile club des avocats (ACDA), une structure dont l’intitulé annonce les préoccupations avec assez peu d’ambiguïté. Cette convergence de vues est logique et nous sommes fiers d’avoir la LDH à notre côté même si c’est une première. C’est la preuve que les automobilistes sont avant tout des citoyens et que les entorses à leurs libertés sont des entorses aux libertés de tous.»

       Ok. Pourquoi pas. Mais quel est exactement le problème?

       «Le problème, c’est Ares (Automatisation du registre des entrées et sorties des recours en matière de contravention), un nouveau fichier qui doit recenser les contestataires de délits routiers. Soit un fichier "pré-judiciaire"ne faisant pas la liste de gens condamnés à quoi que ce soit, ce qui se défendrait, mais bien celle de personnes contestant une contravention susceptible d’être levée si elles obtenaient gain de cause. C’est totalement inacceptable.»

       Effectivement, ce n’est pas si banal. La France est un pays où l’on aime faire des fichiers de condamnés à ceci ou à cela, fichiers que l’on oublie d’ailleurs souvent de remettre à jour, mais le fichier «pré-judiciaire» est une première: «La Cnil ne l’a d’ailleurs pas autorisé au sens où elle le fait généralement lorsqu’il n’y a rien à redire. Elle s’est contentée de donner un "avis favorable".» (...)
    Lire la suite sur:

    @@@

    "Moi, mon papa il était banquier...
    - Tu mens... Il a jamais travaillé...
    - Ben c'est ce que j'dis..."

    Frédéric Oudéa: 

    "C'est difficile d'être banquier aujourd'hui"
    (Pauvre chou...)
    Laura Fort

       (...) L'assemblée générale des actionnaires de la Société Générale s'est tenue ce lundi 22 mai à la Défense. Frédéric Oudéa, PDG de la banque, a livré ses analyses de la crise de la zone euro et rappelé les transformations rapides auxquelles le secteur bancaire est confronté. (...)

       (...) Dans un contexte politique et économique défavorable, Société Générale connaît de nombreuses mutations de ses activités. Devant les actionnaires, Frédéric Oudéa en a rappelé l’étendue et la nécessité. D’ici à 2013, la banque au logo rouge et noir cèdera un certain nombre d’activités et poursuivra la restructuration de sa banque de financement et d’investissement (BFI), tout en suivant une politique de maîtrise des coûts, ce, pour se conformer aux exigences réglementaires de Bâle 3.
       "Si j’avais un vœu (un voeu!) à faire, je ferais en sorte que la banque soit aussi rentable que la moyenne des entreprises industrielles", a affirmé le patron de la banque. Il ajoutera plus tard: "C’est difficile d’être banquier aujourd’hui. Le monde a profondément changé. Mais je suis fier d’être banquier". (...)

       (...) Alors que les polémiques entourent actuellement les rémunérations des dirigeants, celles des mandataires sociaux de Société Générale ont fait l’objet d’une présentation détaillée. Les rémunérations fixes versées en 2011 de Frédéric Oudéa (1 million d’euros), et des directeurs généraux délégués Séverin Cabannes (650 000 euros), Jean-François Sammarcelli (650 000 euros) et Bernardo Sanchez Incera (700 000 euros) sont restées inchangées par rapport à 2010 (ah, quand même... Heu... Mais ça fait beaucoup...).
       Quant à leurs rémunérations variables, comprises entre 310 144 euros et 487 937 euros, elles sont toutes en baisse : -43% pour Frédéric Oudéa, -53% pour Séverin Cabannes, -28% pour Jean-François Sammarcelli et -41% pour Bernardo Sanchez Incera. 
       Ce sujet aura été le seul à faire frémir la salle. (...)

    Lire sur:

    @@@

    "Passe-moi les balles!
    - Mais y'en a qu'une!
    - Que tu dis! Moi, au travers de mon casque,
    j'en vois plein!
    - Obsédée!"
    Je suis montpelliérain 
    et je m’en fous
    CorsairePR

       (...) (J)e ne résiste pas à l'envie de rappeler les méfaits de la surmédiatisation du sport en général.
       On pourrait constater que cette médiatisation est de fait liée à la TV, mais la TV est un support qui vit déjà ses dernières heures et sur lequel j'ai déjà déversé mes griefs.
       Je vois principalement cinq critiques graves qui peuvent être fait à la médiatisation du football ou plus exactement à tout ce qu'il l'entoure, la pratique sportive en soit n'est pas trop dommageable.
       En outre, avant de commencer, je ne vois pas de différence entre le foot et le rugby à qui on peut faire les mêmes reproches et avec l'ensemble des autres sports.

       Premier critique : le fric et l'apologie consumériste
       C'est un argument qui a fait couler peut-être pas suffisamment d'encre durant la campagne, les salaires dans le football sont indécents, odieusement haut pour les stars et ignoblement bas pour les autres, en outre, le sponsoring et la pub montre à quoi sont astreints les joueurs pour se remplir les poches. (être de banals hommes sandwichs)

       Deuxième critique : La Compétition à tout prix
       Quel modèle est-ce celui qui veut à tout prix qu'il y ait un vainqueur et donc corollairement un perdant ? A mon sens, un « Que le meilleur gagne » est opposé à toute forme d'égalité. (pas nouveau, mais il est bien de le rappeler)

       Troisième critique : Des modèles affligeants
    On le voit assez régulièrement, les stars de foot ne brillent ni par leur élocution, ni par leur érudition, sont-ce là les modèles, les icônes et les stars que nous devons avoir ? (pour être des cochons de payants, oui...)

       Quatrième critique : Faillite de l'éducation
       Combien de gamins vont foirer leurs études à vouloir devenir un Zidane ou un Thierry Henry ? Le temps passé à s'entraîner sur la pelouse n'est pas un temps qui sera passé à la bibliothèque (et de là à dire que les livres prennent la poussière et qu'on pourrait tout aussi bien les brûler, il n'y a qu'un pas...) (copuler avec un ballon ou un auteur des siècles passés...)

       Cinquième critique : L'hystérie collective
       Quelle est cette société où on assiste tour à tour à ces scènes de de folie populaire que ce soit pour proclamer sa joie ou éructer sa haine ? Relisez 1984 et vous verrez que nous ne sommes pas si loin... (Peuple, que d'ignominies on fait en ton nom... et on te fait faire pour te rendre docile...) (...)



    @@@

    (L'épouse de l'ex-Résident n'avait même plus d'argent
    pour se payer des lunettes de vue...)

    Babe Paley. February 1946. (via ghastlydelights)


    @@@
    Benoît Barvin

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  • %%%
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI DIEU NE TE PARLE PAS,
    ECOUTE-LE)
    pcc Jacques Damboise 
    (qui ne respecte rien)

    %%%

    COURTS RECITS AU LONG COURS(19)
    pcc Benoît Barvin


    Miroir fidèle

       Il refusait d'exposer les traits flapis de son ancienne jeune maîtresse. "Question de décence" pensait-il. Aussi son eau se verdit-elle assez pour que son Adorée finisse par le mettre au rebut. En haut d'un vieux bahut d'où il la contemplait, avec nostalgie, marcher à petits pas dans son unique pièce, enfarinée de poussière.


    Mon Ange

       Il me suivait jour et nuit dormant près de mon lit, couché en chien de fusil. Nul autre que moi ne le voyait mais, fidèle à la folie, il veillait sur moi, jaloux, je le compris bien vite, de ces godelureaux qui virevoltaient autour de mon sourire, s’enivrant de mon parfum. Il en vint à les supprimer, un à un, de mille étranges manières, mais avec méthode. De sorte que je dus m'en séparer, de mon Ange, en lui offrant, comme paroles empoisonnées, le sempiternel "tout est fini entre nous".
       Avant de décéder de chagrin, il enveloppa mon cou gracile de ses grandes ailes, si duveteuses, et m'étrangla, dans un grand cri de jouissance.

    Le chapeau claque

       Sa carrière fut ultra-courte. Il faisait partie de la dernière fournée des chapeaux que la City commandait, à la manière de petits fours, pour ses traders méritants.
       Ces derniers se révélant une espèce en voie de disparition, la Vieille Lady cessa ses achats, finalement dispendieux, et le chapeau, en désespoir de cause, fut contraint de s'exhiber dans un minable music-hall de Whitechapel, désagréablement perché sur le crâne chauve d'un prestidigitateur de seconde zone.


    %%%

    "C'est comme si vous vous limiez les ongles",
    fit le chef de groupe, compatissant. C'était en effet
    la première fois qu'il avait, sous ses ordres,
    la femme d'un ex-Résident.
    “WOMEN WORKING FOR YOU” POSTCARDS, 1943

    %%%

    "Oh Mon Dieu! Narine s'en va convertir 
    les impies Luniens et Martiens!
    - Quelle jolie fusée!
    - Quelle Sacerdoce!"

    The Wonder of It All: 1938
    October 1938. “Boys at the National Rice Festival parade. 
    Crowley, Louisiana.” Photo by Russell Lee for 
    the Farm Security Administration.

    %%%

    "J'aime beaucoup ton look d'abr... UMPéiste.
    - Heu... Merci?"

    Glasses via tackorama

    (à noter:
     nous ne sommes pas certains 
    de l'exactitude exacte de cette traduction)

    %%%

    (Ce baron UMPéiste confondait le dicton:
    "faire l'autruche" avec "faire le kakou")

    CAWSTON OSTRICH FARM, 1896-1934


    %%%
    Jacques Damboise

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE QUI EST EN TOI,
    NE LE RÉVEILLE PAS A TOUT BOUT DE CHAMP)

    +++



    "Ma rémunération de psychopathe,
    c'est pour que je me déchaîne pas,
    version Hannibal Lecter!"
    liberation.fr


    Les capitalistes sont-ils 
    tous des psychopathes?

       (...) François Hollande déclarait il y a cinq ans qu'il n'aimait pas les riches. A en croire un article au vitriol de l'écrivain américain William Deresiewicz publié récemment par le New York Times, il n'avait peut-être pas tort.

       Ce dernier cite une étude menée au début de l'année par le CFA Institute –dont l'ambition est de moraliser le monde de la finance et de l'investissement– selon laquelle au moins 10% des personnes qui travaillent à Wall Street sont des psychopathes contre 1% en moyenne dans le reste de la population américaine.

       Ces personnes ont en général «un manque total d'intérêt et d'empathie pour ce que les autres ressentent et pensent». Elles sont capables de faire preuve «de beaucoup de charme, de charisme et d'intelligence» et «d'une capacité sans égale à mentir, inventer et manipuler». Une autre étude très sérieuse menée l'an dernier par l'université du Michigan conclut que les riches ont plus tendance à mentir, tricher et violer la loi que les autres. La lutte des classes bat son plein aux Etats-Unis.

       Ce qui surprend le plus d'ailleurs William Deresiewicz, ce ne sont pas les conclusions de ses différentes études, mais la surprise qu'elles provoquent. «Wall Street représente le capitalisme dans sa forme la plus pure et le capitalisme est fondé sur de mauvais comportements. Cela n'est pas vraiment une information nouvelle.» (non, mais c'est bon de le rappeler régulièrement)

       Pour lui, les scandales récents mêlant des multinationales comme Enron, BP, Goldman, Philip Morris, G.E., Merck, Walmart, News Corp… les manipulations comptables, l'évasion fiscale, les rejets de substances toxiques, les surfacturations, les manipulations des appels d'offre, les dessous de table, les parjures, la destruction des terres, les torts faits aux consommateurs… ne sont pas des anomalies: «C'est comme cela que le système fonctionne, vous prenez tout ce que vous pouvez et tentez de jouer les innocents incompétents quand vous êtes pris.» (...) 

    Lire sur:

    +++

    "Moi, Tribun, Toi, Narine...
    Je t'aurai, les doigts dans le nez...
    - Ahaha, Méluche, toujours
    le mot pour rire, hein?"

    Sombres présages

       (...) Commençons par ce qui va manifestement occuper les médias pendant un mois, au détriment de tout le reste : le parachutage de Mélenchon face à Marine Le Pen. Oui oui, parachutage. C’est bien le mot, non ? Il n’y a pas de raison de s’en gausser quand il s’agit de Jack Lang et de trouver ça normal quand c’est Mélenchon. Pour être honnête, Marine Le Pen est dans le même cas. Un des élements de langage de Mélenchon sera d’ailleurs de dénoncer celle qui habite le “château de Montretout”. Parce qu’il a vraiment l’intention d’habiter à Hénin-Beaumont, lui ? D’autant qu’il est déjà député européen depuis 2009. On peut difficilement prétendre changer les mœurs politiques et se comporter comme les pires de ses collègues.
       Bref, je me demande bien ce qu’il est parti faire dans cette galère. Cette croisade face au FHaine vire à l’obsession malsaine. À croire que, comme la plupart des politiciens, la castagne électorale le motive bien plus que la gestion.
       Je l’ai déjà dit, le FHaine n’est pas une maladie, c’est un symptôme. Et ce n’est pas en braillant le nom de Jaurès ou de Blum du haut d’une tribune qu’on fera changer d’avis les vieux cons xénophobes et arriérés qui constituent le gros de l’électorat frontiste. On ne les rendra pas plus malins non plus.
       C’est en faisant de la politique, en donnant l’image de gens compétents, sincères et irréprochables, en obtenant des résultats. Je ne connais pas la carte électorale ni la situation locale, je suppose qu’il a mesuré le risque, mais il est possible que comme à la présidentielle il se monte le bourrichon plus que de raison, et qu’il subisse une nouvelle déroute, d’autant plus cuisante qu’elle aura été surmédiatisée. (...)

    Suite à lire sur l'excellent blog de:

    +++

    "Bonjour, Médème...
    - Ah non! Pas de familiarité intempestive!
    Appelez-moi Monsieur le Ministre,
    comme tout le monde"


    Michèle Alliot-Marie à Bastia 
    le 5 avril 2009 
    AFP PHOTO STEPHAN AGOSTINI


    Sur l’égalité des genres et sur le respect 
    de la dignité humaine
    Dialogue avec Asma Jahangir, 
    prix UNESCO pour la promotion 
    d’une culture de droits de l’Homme.

       (...) Irina Zoubenko-Laplante. Au début des années 1980, vous avez créé le centre d’assistance juridique AGHS géré exclusivement par des femmes.

       Asma Jahangir. Lorsque j’ai terminé mes études, mon diplôme de droit de l’Université du Penjab en poche, j’ai réalisé que je n’allais pas trouver de cabinet juridique pour m’engager. Je me suis dit que la meilleure solution serait certainement de monter mon propre cabinet. Je me suis alors associée avec deux amies, puis avec ma soeur, Hina Jilani. C’était une époque où les femmes faisaient l’objet d’une oppression totale. Le mouvement des femmes était en train de naître, mais il y avait aussi un mouvement des avocats. Nous nous sommes retrouvées au centre de ces deux groupes et nous avons commencé à militer assez rapidement.

       Irina Zoubenko-Laplante. Que peut-on faire pour améliorer la condition de la femme ?

       Asma Jahangir. Avant tout, promouvoir les droits économiques des femmes, qui manquent cruellement dans de nombreux pays. Les femmes n’ont pas le même statut que les hommes. Même si elles travaillent, elles ne reçoivent pas le même salaire que leurs équivalents masculins à travail égal. De plus, la violence contre les femmes est rampante. Nous devons commencer par mieux informer les femmes de leurs droits, un domaine dans lequel d’énormes progrès ont déjà été réalisés. Et ensuite, nous devons effectuer un travail de sensibilisation sur les droits des femmes auprès de différents acteurs, comme le pouvoir judiciaire, le parlement, les médias, etc. Nous avons obtenu des avancées, mais elles ne sont pas suffisantes.

       Irina Zoubenko-Laplante. La promotion de l’égalité des genres peut-elle contribuer à atteindre les Objectifs du Millénaire, en particulier de réduire la pauvreté ?

       Asma Jahangir. Je pense que cette aspiration des Nations Unies est louable, mais il est évident qu’il sera impossible d’atteindre ces objectifs d’ici à l’échéance prévue, en 2015. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille baisser les bras. Je pense que le problème des enfants et de la pauvreté est particulièrement grave à l’heure actuelle. Je suis persuadée que les enfants sont les premières victimes de la pauvreté, qu’il s’agisse des enfants défavorisés, des enfants victimes d’abus sexuels, des enfants utilisés pour mendier (une pratique de plus en plus courante) ou des enfants vendus.(...)
    Lire l'entrevue sur:


    +++

    "Tu pleures parce que le Résident est parti?
    - Non, parce que je suis trop petit pour toi..."

    William Adolphe Bouguereau (1825-1905)- Elegy (1899) 


    +++
    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (CRAINS LA CRAINTE. ELLE ENTRE
    MÊME PAR LE CHAS D'UNE AIGUILLE)

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    "Mais f... donc la paix à l'ex-Résident... Pour l'instant, il joue avec ses potes..."


    Gare au gorille. Le photographe animalier qui a pris ce cliché est un habitué du parc des Volcans, au Rwanda, et il connaît fort bien les sept familles de gorilles des montagnes qui l'habitent. Mais il a tout de même intérêt à travailler au téléobjectif pour saisir le portrait d'un mâle aussi impressionnant que celui-ci, nommé Munyinya. Plutôt paisible de nature, et de toute façon herbivore, le gorille des montagnes peut en effet se montrer très agressif quand on approche de ses femelles et de sa progéniture. Et les biologistes ont calculé qu'avec une taille et un poids comparables à ceux d'un joueur de football américain, unmâle dominant est en réalité dix fois plus fort que lui. Comme quoi, King Kong n'est peut-être pas tout à fait un mythe. Crédits photo : Christophe Courteau/ Biosphoto/Biosphoto / Christophe Courteau 


    +++
    "Donc, tu ne nous passes pas d'argent pour ces élections...
    - Et toi, tu jures de toujours me soutenir...
    - Tope-là"


    Nouveaux indices d'un financement 
    de la campagne de Sarkozy par Kadhafi, 
    selon Mediapart
     Aude Lorriaux

       (...) C'est un nouveau document qui s'ajoute aux indices déjà nombreux. Le site d'information Mediapart vient de publier ce samedi 28 avril une note (lien payant) sur un accord de la Libye pour financer la campagne de Sarkozy en 2007. Selon le document, le régime de Mouammar Kadhafi aurait accepté en 2006 de financer à hauteur de "50 millions d'euros" la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
       Le document provient des archives des services secrets, affirme Mediapart. Il est signé de Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignement extérieur de la Libye, et ministre des Affaires étrangères de Mouammar Kadhafi, avant sa défection et son départ en Europe. Il aurait été fourni par d'anciens hauts responsables du pays au site d'investigations "ces tout derniers jours". On peut y voir l’en-tête et le blason vert de la Jamahiriya , l'autre nom de la Libye sous le régime politique du dictateur libyen. L'auteur fait état d'un "accord de principe" pour "appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Nicolas Sarkozy, pour un montant d'une valeur de cinquante millions d'euros". (saura-t-on un jour la vérité?) (...)

    Lire sur:

    +++

    "Super! Mes soeurs esclaves
    noires me rejoignent enfin!"


    Miss Black France: 
    Accusés de communautarisme, 
    les organisateurs critiquent 
    un manque de représentation
    (pas de la bêtise humaine, en tout cas...)

       (...) C'est sous l'ambition de "célébrer la beauté noire" (superbe ambition...) que s'organise samedi 28 avril à Paris la première élection de "Miss Black France". Annoncé avec le soutien du Cran (Conseil représentatif des associations noires) (dont on connaît l'intelligence primesautière) , l'évènement est justifié en raison du "manque de représentation" au concours Miss France.
       Sélectionnées sur casting parmi 1.000 candidatures, dix-huit jeunes femmes noires, de 17 à 28 ans, sont en compétition. "L'élection Miss France n'est pas assez représentative de la population française d'aujourd'hui. Notre élection a pour objectif de mettre la lumière sur ces femmes extrêmement nombreuses et que l'on voit peu aussi dans les médias (heu... vraiment? Combien en faut-il pour que ce soit représentatif?)", a indiqué le journaliste et animateur Fred Royer, créateur de l'évènement.
       "Il y a très peu de noires dans les concours de Miss", a-t-il ajouté au Monde. "Et elles viennent souvent des DOM et ne sont presque jamais d'origine africaine (ah, bon, on comprend tout... Des Noires pas vraiment Noires, donc... C'est pas nous qui le disons mais Fred Royer, Créateur de... on ne sait plus quoi, déjà?)." Mais Frédéric Royer ne se proclame toutefois pas comme un précurseur. D'autres concours sont déjà réservés aux femmes noires, comme Miss Black Beauty, Miss Afro Ethnic, Miss Sénégal France. (c'est vrai que l'égalité passe par le Concours de Beauté et non par celle du salaire, de la place dans la famille, etc...) (...)


    +++

    "Oui, nous sommes copains comme cochons
    avec les Bogdanoff...
    Pourquoi cette question?"

    Galaxy Quest

    Les frères Bogdanoff: 
    mentalistes de la science (fiction)
    Michel Alberganti
    (extrait. Article entier à lire, bien sûr)

       (...) Sont-ils honnêtes ou exploitent-ils l’ignorance de l’essentiel de leurs concitoyens à leur profit? Plusieurs réponses sont envisageables.(...)
       (...) Il reste que le succès médiatique des frères Bogdanoff, le fait qu’ils obtiennent régulièrement l’animation d’émissions sur une chaîne de télévision publique et qu’ils exploitent leurs titres de docteurs pour crédibiliser des théories scientifiques plus qu’improbables conduit à s’interroger: sont-ils honnêtes ou exploitent-ils l’ignorance de l’essentiel de leurs concitoyens à leur profit? Plusieurs réponses sont envisageables:

       1. L’arnaque. Cette hypothèse peut être étayée par le parcours très médiatique des deux frères. Peut-être seraient-ils restés des animateurs d’émissions à la frontière de la science et de la science-fiction toute leur vie si Antenne 2 n’avait pas arrêté Temps X. Un temps, les deux frères ont même été soupçonnés de forger un canular à la Sokal. En revanche, passer 10 à 13 années à étudier les mathématiques et la physique théorique semble peu compatible avec un simple projet d’arnaque. Abandonnons donc ce soupçon.

       2. L’honnêteté. Hypothèse inverse plus probable, donc. Les frères Bogdanoff, incapables de digérer des études en réalité hors de leurs capacités intellectuelles mais portés par le culte de leur propre personnalité forgé par les feux de la télévision, seraient donc convaincus d’avoir découvert ce qui s’est passé avant le Big Bang et discerné le visage de Dieu, comme le révèle l’un de leurs derniers ouvrages. Leur extrême puissance de persuasion a fait le reste.

       3.Le vertige d’Icare. En voulant se hisser sur les épaules du Créateur, Igor et Grichka ont sans doute atteint le point ultime de leur ascension. Depuis l’an 2000, leurs visages se sont profondément modifiés — ils refusent de révéler la cause, chirurgie esthétique, hormones, maladie… Ils ressemblent de plus en plus à des extraterrestres. Rêvent-ils d’immortalité? Comme pour Icare, on peut craindre pour eux une chute qui n’aurait rien d’un mythe. 

       L’avenir lèvera peut-être le voile sur le mystère des frères Bogdanov. Pour l’instant, si l’on peut comprendre l’émotion des scientifiques signataires de la lettre ouverte de soutien à Alain Riazuelo, on peut aussi s’interroger sur la pertinence de cette démarche.
       Au-delà de la liberté de critiquer tout travail de recherche, la communauté scientifique pourrait s’interroger sur les mécanismes qui ont permis à deux animateurs de télévision passablement illuminés d’obtenir deux doctorats et d’exploiter cette reconnaissance officielle pour propager des théories pour le moins fantaisistes.
       Cette affaire révèle aussi le faible niveau de culture scientifique des médias qui donnent la parole –ou des émissions de télévision– à ces deux personnages. Même s'ils sont sûrement plus dangereux pour eux-même que pour le cours de la science. (...)

    Lire sur:

    +++
    Benoît Barvin

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA FOURMI COMME L’ÉLÉPHANT
    SONT COMPLÉMENTAIRES)

    °°°
    "La vache, 15 millions... On va les lui chiper.
    - T'es dingue, c'est le Président.
    - Et alors?
    - T'oublie que c'est toi qui les lui a fait gagner...
    - P'tain, j'avais complètement zappé"

    Obama récolte 15 millions de dollars 
    au dîner de Clooney
    Le HuffPost/AFP |

       (...) Bonne moisson pour Obama. Lors du "dîner avec George Clooney et Barack Obama" du jeudi 10 mai, le président américain a récolté le montant record de près de 15 millions de dollars pour son trésor de campagne . "Nous avons récupéré beaucoup d'argent parce que tout le monde aime George", a plaisanté le président face à 150 donateurs de son parti. Tous étaient rassemblés sous une tente dans le jardin de la villa de l'acteur à Los Angeles. Les gens "m'aiment, mais ils adorent" George Clooney, a ajouté Barack Obama, faisant rire l'assemblée, parmi lesquels se trouvaient les acteurs Jack Black, Billy Crystal, Robert Downey junior, Salma Hayek, Tobey Maguire et Barbra Streisand, ainsi que la créatrice de mode Diane Von Furstenberg.

       La soirée chez George Clooney a permis de lever la somme historique de 15 millions de dollars, un record dans les annales des campagnes électorales américaines. Chacun des 150 participants s'est en effet acquitté de 40.000 dollars, soit six millions au total, pour ce dîner. Neuf millions supplémentaires ont été obtenus grâce à un tirage au sort permettant à deux personnes d'obtenir une place au dîner, moyennant un don plus modeste, de trois dollars minimum. Les gagnantes sont une enseignante du New Jersey et une mère de famille de Floride. (...)

    Lire sur:

    °°°
    "T'es sûr que t'en fais pas un peu trop
    pour ton suicide?
    - Nooonnn... AAAhhh!!!"
    Une manifestation à Rome 
    contre les suicides dus à la crise
    Le Monde.fr avec AFP

       (...) Un millier de personnes ont manifesté mercredi 18 avril au soir à Rome sur la place du Panthéon, sous une pluie battante, pour protester silencieusement contre les suicides entraînés par la crise économique.

       Plusieurs associations d'entrepreneurs et d'artisans du Latium, la région de Rome, et les principaux syndicats italiens (CGIL, CUISL, UIL, UGL) étaient rassemblés pour une manifestation "silencieuse" sur "les victimes de la crise" et"pour qu'il n'y ait plus de suicides".

       Depuis le 1er janvier, le nombre des suicides entraînés par la crise s'élève à 23, selon le CGIA, syndicat d'artisans et de petits entrepreneurs. En 2010, 192 artisans et commerçants ont mis fin à leur jours, ainsi que 144 entrepreneurs et personnes exerçant une profession libérale, selon le rapport de l'institut de recherche Eures "Le suicide en Italie en temps de crise", publié mardi. Ce phénomène frappe majoritairement les chômeurs : 362 d'entre eux se sont suicidés en 2010, dont 272 venaient de perdre leur emploi. (...)


    °°°
    "Un Seul Dieu - non homo - tu adoreras!
    - Mais je suis le Fils de Dieu!
    - T'es surtout une tant...
    à ne pas te défendre,
    pôv' tâche!"
    La flagellation de Notre Seigneur Jésus-Christ (détail) 
    – MBA La Rochelle

    Contre le mariage homo promis par Hollande, 
    les catholiques prêts à se mobiliser

       (...) L'Institut Civitas, un mouvement proche des catholiques traditionalistes et intégristes, qui s'est largement fait connaitre par ses actions contre des pièces de théâtre jugées "blasphématoires" ces derniers mois, (a) appellé à une marche contre François Hollande, le 13 mai. L'Institut refuse "une France rouge et laïciste" et estime que le programme de François Hollande "effraie et divise profondément les Français". Il fustige notamment sa "vision intrinsèquement anti-chrétienne, anti-familiale et anti-nationale".

       L'immense majorité des catholiques ne se reconnaît pas dans la tonalité de ces attaques tous azimuts et frontales. Mais au delà de cette virulence, Civitas met en cause plusieurs points jugés inacceptables par la majorité des catholiques et clairement pointés par certains évêques durant la campagne: les promesses du président élu d'ouvrir le mariage aux personnes du même sexe, de permettre l'adoption d'enfants par les couples homosexuels et d'assouplir la loi Leonetti sur la fin de vie. Sans entrer en guerre ouverte et "afin d'éviter tout procès d'intention", la plus grande partie de la hiérarchie catholique s'est pour l'instant plutôt efforcée de "faire passer des messages" à l'entourage de François Hollande. Sans l'assurance d'avoir été entendue.

       Rompant avec cette discrétion, le porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF) s'est donc montré particulièrement explicite dans La Croix du 8 mai. Rappelant l'opposition de l'Eglise sur ces thèmes, il s'inquiète de décisions du futur gouvernement dans ce sens. "Cela cliverait le pays", estime Mgr Bernard Podvin. Plus clairement encore, il prévient: "L'Eglise doit conserver la liberté de dire ce qu'elle rejette même si cela doit l'amener à s'opposer à la nouvelle majorité", comme cela a pu être le cas en Espagne, notamment. Sur ces sujets, certains responsables catholiques sentent l'Eglise "sur le fil du rasoir" et craignent même que "Civitas touche au delà de ses cercles habituels". (Eglise Catholique = UMP... Oh Mon Dieu, qui l'eût cru?) (...)
    "Qui j'attends? Mais l'ex-Résident et son épouse...
    J'espère que le décor de leur nouveau loft leur plaira..."
    thegirlcantdance:  1970 - Waiting for her date
    1970 - Waiting for her date



    °°°
    Benoît Barvin

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