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    Pensées pour nous-mêmes:

    (QUAND TON HEURE VIENDRA, 
    OFFRE LUI UN BON CORDIAL)

    +++

    COURTS RECITS AU LONG COURS(4)
    pcc Benoît Barvin

    Frank Pape Foe "Witch"

    ENFIN

       A l'automne de sa vie, l'interviewer lui posa la question qu'il attendait depuis si longtemps : "Pourquoi écrivez-vous?". Il en fut si émotionné qu'il eut à peine le temps de dire : "Eh bien, voilà...", avec trois points de suspension, avant de mourir. 
       Et l'intervieweur broda... 

    VIVE LE SOIR 

       Quand elles me dirent que, désormais, elles allaient sortir, respirer, vivre enfin, je me mis à rire. Stupide. Elles me regardèrent fixement et la force de leur haine me fit perdre, instantanément, la vue. 
       Elles m'entraînèrent alors dans leurs courses éperdues, m'engluant dans des interrogations suspectes: que faisaient-elles? Avec qui? Quelles étaient ces écoeurantes odeurs de viande grillée et pourquoi m'enfermaient-elles, à présent, dans cette cellule putride où j'étouffais lentement à mon tour? 

    SOUVENIRS 

       En face de cet angelot en simili marbre et malgré mon dégoût des choses vulgaires, je me sentis touché, presque misérable. Je l'achetai au marchand qui souriait de l'aubaine et, en chemin, des souvenirs m'assaillirent. Je me rappelai de cette ancienne petite amie que j'avais noyée par inadvertance, à l'âge de dix ans; de cet industriel que j'avais contribué à ruiner et à cocufier; de ces milliers de victimes étrangères dont la mort m'était directement imputable, dans mon désir insensé de faire des économies draconiennes dans le domaine de la sécurité de cette grande entreprise... 
       Les souvenirs me revenaient en foule. Ils me broyaient, me dévoraient, m'engloutissaient sous un monceau haineux. A bout de force, en traversant la rue, je laissai tomber l'angelot qui, en se brisant, me délivra instantanément de ces horribles souvenirs. Je l'avais échappé belle!

    +++
    Chas Addams

       Celles et ceux qui suivent "Tu Quoque" connaissent notre amour pour Chas Addams. Cet illustrateur américain (1912/1988) - créateur de la célèbre et monstrueuse Famille Addams - a toujours utilisé un humour des plus particulier. Graphique, surtout, cet humour; précis; sublimé par un dessin stylisé, il s'incarne dans de nombreux thèmes qui flirtent avec le macabre. 
       Chas Addams frappe toujours juste, appuyant légèrement là où d'autres souligneraient l'effet. Maître du noir et blanc, cet auteur sait définir en quelques traits une situation, ce qui lui a valu l'honneur d'illustrer nombre de couvertures du célèbre magazine le New Yorker. Comme, plus tard, Sempé dont nous reparlerons. 
       Je vous laisse sur la pointe des pieds, seul(e)s face à ce sublime illustrateur à l'humour de gentleman.
    +++


    "Non, ici Agnès, rien de neuf. Et chez toi?"

    +++


    "Rappelle-toi, sois naturel"

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    +++


    +++

    "Homebodies" Chas Addams

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    Blanche Baptiste (pour qui un bon dessin... etc)

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (DANS L'ACTION, SOIS L'ACTION. 
    DANS L'AMOUR, SOIS L'AMOUR. 
    DANS LA MORT, SOIS LA VIE)


    @@@

    COURTS RECITS AU LONG COURS(3)
    pcc Benoît Barvin



    jj-tryskel.hautetfort.com


    LE RICOCHET. 

       Arrivé près du lac, en un geste anodin, je jetai quelques cailloux qui rebondirent si bien qu'ils allèrent blesser gravement des promeneurs en barque. Inculpé, jugé et condamné en un rien de temps -dans ce pays on était expéditif- je me présentai devant le prêtre, épouvanté par mon crime et qui se signait sans arrêt. Je lui redemandai, pour la millième fois peut-être, les raisons de cette ire insensée (les cris de haine de la foule, à l'extérieur de la prison, me mettaient la tête à l'envers). J'eus droit alors à cette étrange réponse : 
       « Le ricochet, mon fils. Les sautes d'humeur du vent... CERTAINS JOURS » et, bien entendu, je mourus sans comprendre. 

    PERFECTIONNISME AMBIGU. 

       Devant le couperet, il s'immobilisa si brutalement que toute l'assistance, habituée à son calme hautain, l'interrogea du regard. Il demanda qu'on lui détache les mains, alla vers la guillotine et montra les traces de rouille sur les vis, les plaques de sang séché et noirâtre sur le couperet et les pièces de bois. 
       Confus, on alla lui chercher des chiffons et des limes. Il nettoya le tout en se permettant même de siffloter. Puis il fallut essayer la machine. Il se déclara inapte à en être le premier utilisateur, souhaitant d'abord voir l'effet de son perfectionnisme. Souhait de condamné, souhait sacré. 
       Le bourreau voulut bien mettre son cou. Le maire, le directeur de la prison, jusqu'à une journaliste amoureuse de "cette brute aux yeux si doux", comme elle l'avait appelé, y posèrent leur gracieux cou. Mais, à chaque fois, il trouvait quelque chose à redire. 
       Plus tard, dans la cour déserte, le condamné, enfin satisfait, vint lui-même mettre sa tête sous le billot et attendit. 

    CONTRE SENS

       J'aurais pu faire croire que je n'avais rien vu, rien entendu. Aveugle, sourd et muet peut-être? J'ouvris la bouche. Je leur dis que je savais tout, que j'avais été là, que j'étais témoin. La silhouette vomit un peu de sang, en guise de reconnaissance. 
       Alors je vis une main se tendre vers moi, s'ouvrir et, miraculeusement, des billets en remplirent la paume tandis qu'une voix me susurrait, menaçante : 
       " Tu n'as rien vu, rien entendu. Tu n'étais pas là..." 
       Et je m'entendis répondre par l'affirmative, convaincu soudain que le propriétaire de la voix était un étrange devin et un réel télépathe.


    @@@

    "Salut, Terrien... Nous sommes des pèlerins de la Paix...
    - Pas moi," répondit le Terrien en pointant son arme.


    @@@

    "Ça t'apprendra à essayer ce ridicule yoga des chaumières"


    @@@

    "Monstre! Tu ne violeras pas ma femme!
    - Mais je voulais seulement la dévorer.
    - Oh, toutes mes excuses..."


    @@@

    "Par Jules Verne! Ce Monstre veut nous manger!
    - Quel idiot... les strogofarus sont végétariens...
    - Professeur, vous avez hélas mal lu vos fiches."


    @@@

    "Un geste de plus et je le balance dans les airs!"
    D'un seul élan, la foule fit un pas en avant...


    @@@


    @@@
    Blanche Baptiste

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  • %%%
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TON ÂME EST UN CHAMP EN CONSTANTE JACHÈRE)

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    "Allo... Carla... Y sont méchannnntttsss... 
    Beuhhhh..."
    Jean Lefebvre dans "Pas de problème"

    Le jour où Sarkozy a oublié 
    qu'il était impopulaire
    Serge Raffy

       (...) Ce Président, dorloté par un entourage timoré, ne connaissait la France qu’à travers des réunions calibrées au millimètre pour que jamais le moindre son hostile ne parvienne à ses oreilles. Une France rêvée, avec cordons de CRS, préfets tremblant de peur, salles à huis clos. Le contraire de la rue. Ah, la rue ! L’esprit de la Commune, comme dirait Jean-Luc Mélenchon. Avec son côté fourmillant, gouailleux, populaire, où les invectives et les acclamations se télescopent dans un joyeux brouhaha.(...)
       (...) Ce prince du CAC 40, lui, n‘avait droit qu’à une seule musique, celle de sa propre voix, cette voix qu’il allait chercher dans les graves, pour faire Président et donner le sentiment qu’il maîtrisait son sujet… Mais, hélas, pas "ses sujets". C’est qui ces Français qui braillent, découvre-t-il, dans les venelles de Bayonne ? Mais d’où sortent-ils ? Ils n’étaient donc pas des "invisibles", des "assistés", des planqués ? Personne ne lui avait avoué que ces Français en colère, très majoritaires dans le pays, étaient des êtres de chair et de sang, vociférant leur rejet sans ménagement pour la fonction présidentielle. Le roi, brutalement réveillé par ce chahut basque, a perdu les pédales et accusé François Hollande de préparer "l’épuration". Pourquoi pas aussi la déportation ? Ce pétage de plombs d’un candidat toujours en poste à l’Elysée est révélateur de l’électrochoc qu’il vient de subir. (...)

    %%%

    "Ma fangue a lourché,
    ça n'arrive à tout'l'monde, hein?
    - Faux c..."

    Nicolas Sarkozy parle d'"épuration", 
    le grand rabbin de France s'indigne

       (...) Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a critiqué vendredi 2 mars sur Europe 1 l'utilisation des mots "épuration" et "chasse aux sorcières" dans la campagne électorale, des termes prononcés par Nicolas Sarkozy et l'UMP, qu'il "n'admet pas".
       A la question "en campagne électorale, est-ce que vous comprenez qu'on annonce des chasses aux sorcières à peine déguisée ou qu'on utilise des mots comme épuration", le grand rabbin a répondu "non, je n'admettrai jamais un tel language, dans la tradition biblique et dans la tradition française, cela s'appelle de la médisance, c'est-à-dire une volonté d'éradiquer des gens comme s'ils étaient moins importants et comme s'ils avaient moins de dignité" (meuh non... c'est seulement du langage de politicien sans culture...).
       Le talmud compare la médisance au meurtre, c'est-à-dire à l'exclusion et à la disparition de l'autre."
       Le grand rabbin a également répété que les valeurs du judaïsme étaient "incompatibles avec celles" du FN (même en Israël?), tout en précisant qu'il n'y avait "pas de vote juif" et qu'il ne donnerait pas de consigne de vote. (...)

    %%%

    "Mais... Mais? Chéri! Y'a le meuble qui nous filme...
    - Toi, depuis qu'on a quitté les magasins FLY
    pour IKEA, t'es devenue parano"
    nounou IKEA

    Dans l'affaire Ikea, les barbouzes 
    ont des trous de mémoire
    François Krug | Journaliste
    Martin Untersinger |

       (...) Le PDG de la société de sécurité soupçonnée dans l'affaire d'espionnage chez Ikea accuse un de ses salariés. Le salarié assure, lui, qu'il n'était au courant de rien. Et bizarrement, tous les deux ont oublié pourquoi, à l'époque des faits, la société faisait l'objet d'une enquête pour... exercice illégal du métier de détective privé. (...)
       (...) Ikea est soupçonné de s'être renseigné sur des salariés et clients suspects en accédant aux informations du Stic, le fichier réservé aux policiers. Le Canard enchaîné, qui a révélé l'affaire, fait notamment état d'un « accord très secret » entre le marchand de meubles et la société Sûreté International, fin 2003. (...)
       (...) L'hebdomadaire dévoile un étrange échange d'e-mails, sous l'objet « Accord Stic », entre Yann Messian, à l'époque directeur commercial de Sûreté International, et Jean-François Paris, responsable de la sécurité d'Ikea en France :
       « Que te proposer de plus et de mieux que 80 euros par consultation, pour des consultations équivalentes à celles du Stic– Vendu ! »
       Embarrassant pour le PDG de Sûreté International, Christophe Naudin, par ailleurs auteur de plusieurs essais sur la sécurité et intervenant à l'Institut de criminologie de Paris, rattaché à l'université Paris-Assas. (effet de la privatisation de l'Université?) (...) 

    %%%

    "Au fond, ces safaris humains...
    On en a vu un, on les a tous vus, non?
    - Ouais... C'est d'un ch..."

    Le scandale des "safaris humains" 
    gagne l'Amazonie
    David Hill 

       (...) L'organisation de "safaris humains" suscite de nouvelles inquiétudes au Pérou où certains voyagistes exploitent les tribus indiennes isolées de la forêt amazonienne. L'augmentation de l'activité économique et touristique dans le parc national du Manu s'est traduite par une multiplication des rencontres avec les Mashco-Piro, une des 15 tribus indiennes du Pérou n'ayant pas de contact régulier avec le monde extérieur (et l'une des 100 dernières dans le monde)
       La Fenamad, l'organisation de défense des droits des peuples indiens, a critiqué les tour-opérateurs qui profitent de la présence de ces tribus pour emmener les touristes "près des lieux" où elles ont été aperçues. Il est aujourd'hui vérifié que de plus en plus de voyageurs essaient d'entrer en contact avec ces Indiens. "Les tribus non contactées ne doivent pas être une attraction touristique, s'insurge Rebecca Spooner, de l'organisation de protection des peuples indiens Survival International. Ces soi-disant guides devraient le savoir." 
       Les safaris humains suscitent de plus en plus d'interrogations depuis que The Observer a révélé la complicité des forces de police avec certains voyagistes proposant des séjours dans les îles Andaman pour apercevoir des membres de la tribu Jarawa, découverte à la fin des années 1990. 
       Au Pérou, les Mashco-Piro vivent dans le parc national du Manu dans la région de Madre de Dios, près de la frontière brésilienne. Il y a plus d'un siècle, les Mashco-Piro ont été repoussés au nord de la rivière du Manu par les sociétés chargées de fournir le caoutchouc pour la production d'automobiles et de vélos en Europe et aux Etats-Unis. Depuis, la tribu a été contrainte de s'enfoncer toujours plus loin dans la jungle. (...)
    Lire sur:


    %%%
    Luc Desle

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'AIE PAS PEUR DE LA MORT,
    CAR ELLE, ELLE N'A PAS PEUR DE TOI)

    °°°
    COURTS RECITS AU LONG COURS (2)
    pcc Benoît Barvin


    MUTANT

       C'est dans une rencontre avec une poutre qui, proprement, vint le heurter juste au-dessus de l'oeil droit, qu'il devint mutant. La femme qui se pencha vers lui arbora, outre un sourire plein de sollicitudes, une poitrine à faire damner un Saint et un entre-jambes qui le requinqua immédiatement.
       Plus tard il comprit que la poutre avait débloqué un sens, celui de la perception extra-vestimentaire et qu'il avait, dorénavant, la faculté de voir tous les êtres humains nus comme au jour de leur naissance.
       Cela lui plut... Au tout début. Puis il n'y fit plus attention. Pour finir, cette mutation l'indisposa grandement. Il chercha un moyen d'y remédier mais il n'y en avait aucun. Il possédait "l'Oeil Voyeur", ainsi que le nommait un journaliste.
       Désespéré, au bout de deux années longues et tristes, il fut enfermé dans une maison de repos le jour où, en hurlant, il se promenait dans les coursives, entièrement dépourvu de vêtements, "par réaction", avouait-il.

    GALIMATIAS

       Il trempa délicatement, esthétiquement, sensuellement, une madeleine dans son café. Sa femme sursauta et accusa le coup.
       Il n'eut pas le temps de s'expliquer que, déjà, elle avait sorti son .P 38 et la décharge lui déchira le ventre, alors qu'il se levait pour s’expliquer.
       Madeleine, sa femme, était d'une jalousie qui frisait le ridicule!

    APPEL

       Comme un signe... Le feu passait au rouge, juste devant une demoiselle en Vespa. Il la détailla pour se remémorer ses traits et tira sa Kalachnikov de son gros sac, comme la fille s'apprêtait à se remaquiller, dans l'inter-temps offert par la signalisation. Mais l'arme s'enraya et la fille partit tranquillement sur son minuscule véhicule. Allons bon! Ce serait pour une autre fois...
       Il démarra à l'orange suivant et entraperçut le bolide qui allait le percuter. C'était une américaine. Il apprécia l'ironie à sa juste valeur.


    TRÈS CHERS AMIS

       Au bout de vingt ans d'une vie dissolue, le Comte de R... se décida enfin à quitter le monde des vivants. Un sien ami lui avait donné l'adresse d'un monastère au-dessus de tout soupçon. Il y fut accepté par des moines aux visages graves et empreints de sérénité.
       Au bout de vingt jours, la vie agréable manquait au Comte de R..., mais il tint bon.
       Cependant, au milieu d'une nuit d'insomnie furieuse, le Comte entendit soudain les bruits d'une fête. Intrigué il se dirigea à l'ouïe et déboucha dans la salle à manger. Là, tous les frères se démenaient en compagnie d'accortes jeunes femmes. Quand ils tournèrent leur face rougie par le feu de l'action, le Comte reconnut ses amis qui, en cachette, avaient décidé de lui faire une agréable surprise.
       En soupirant le Comte se joignit à eux, admettant par devers lui que la vie monastique avait, parfois, du bon...

    °°°

       Lori Earley est née à New York

       Elle a étudié la peinture à l'huile à la School of Visual Arts de New York où elle a reçu un BFA en Illustration en 1995. Son travail est apparu dans plusieurs expositions, notamment à Seattle, Santa Monica, et à New York. 
       Lori Earley décrit son travail comme «une combinaison de rendu réaliste, classique, avec un élément personnel de distorsion." Sa manière d'agrandir un élément du corps féminin est très caractéristique, comme sa façon d'utiliser les couleurs afin de magnifier ce qui, de prime abord, dans ses portraits, pourrait passer pour monstrueux.
       Son nom est paru aux sommaires du "NYArts Magazine", "The New York Post", "WeAr Magazine", "Bon Magazine", "Fefé Magazine", "The New York Sun" et d'autres revues d'art.

    °°°
    "On m'a toujours dit que j'avais les yeux...
    heu... plus gros que la tête et...
    - Que le ventre... L'expression exacte c'est
    plus gros que le ventre...
    - Sale pervers!"

    °°°
    "Comment ça je pourrais sourire?
    Tout ça parce que le Résident me regarderait?
    Justement..."

    °°°
    (Pour être à la hauteur de son minuscule époux,
    la femme du Résident pensait se faire
    raccourcir le cou)


    °°°
    (La femme de ce chaud lapin, même en en faisant un peu trop, 
    le laissait indifférent)

    °°°
    (La machine à mesurer l'intelligence des femmes
    était un rien... heu... peu conventionnelle)

    °°°
    Blanche Baptiste

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (DÉSIRE L’INACCESSIBLE EN SACHANT 
    QUE C’EST L’ANODIN QUI LE COMPOSE)

    @@@

    "Mon luth ne s'accorde pas bien
    avec l'idée de Démocratie...
    Je me demande pourquoi..."
    Terbrugghen- joueuse de luth

    Edwy Plenel : 
    « Pour une radicalité démocratique »
    Le grand entretien (extraits), 
    Rémi Douat

       (...) Regards.fr : Vous avez construit une ligne éditoriale sur l’antisarkozysme. Qu’allez vous devenir dans le cas d’un scénario possible d’alternance ?

       Edwy Plenel : On ne peut pas créer un journal sans rencontrer son époque. Et nous avons rencontré Nicolas Sarkozy, non comme individu mais comme symptôme du présidentialisme, qui ajoute aux crises économique, sociale et historique une profonde crise de la démocratie. Notre critique n’est donc pas destinée à l’homme mais au système qui a permis au présidentialisme d’advenir. Alors oui, bien sûr Mediapart a rendez-vous avec son indépendance dans le cas d’une alternance. Mais je suis convaincu que notre exigence éditoriale restera la même. Les journalistes qui sont à l’origine de Mediapart sont parmi ceux qui ont réellement fait leur métier pendant la présidence de François Mitterrand, obligeant la gauche à se confronter à ses propres contradictions.

       Regards.fr : Les conditions d’un sursaut démocratique sont-elles réunies ?

       Edwy Plenel : Changer de Président ne suffit pas. Qu’apporte l’alternance, fut-elle à gauche, si elle ne crée pas les conditions d’un réel changement ? Ce que nous évoquons dans les différents ouvrages de Mediapart, et qui est au principe de notre démarche, c’est l’analyse de la faillite d’un système. Le point de départ d’un engagement démocratique, c’est le retour à la conflictualité. Il faut retrouver la capacité de dire non mais cela n’advient pas par magie. L’envie vient de l’exemplarité. Mediapart le fait à son échelle en organisant des rencontres, en étant une plateforme de débats et de confrontations. On constate une énergie formidable, un vrai désir, une attente. Cela me rend plutôt optimiste. Mais nous ne sommes ni un mouvement ni un parti. Cette énergie doit se transformer en dynamique politique. (...)

    A lire la suite sur:

    @@@

    (Le futur ancien Résident avait un étrange
    sens de l'humour)

    Il urine dans son jardin 
    et se retrouve en photo 
    sur Google Street View
    L'Express.fr - Société 

       (...) Un habitant d'un petit hameau de Maine-et-Loire a attaqué en justice Google après qu'une photo de lui en train d'uriner dans son jardin a été mise en ligne sur l'application Street View. Le cliché a fait de lui la risée de son village selon son avocat. (...)



    @@@

    "Moi je vous le dis... Tous ces cancers, 
    c'est la faute aux z'écologistes...
    Y sont trop sectaires..."

    Le nouveau pacte écologique 
    à l'agriculture prôné par Eva Joly
    Geoffroy Clavel

       (...) "L'époque de l'agriculture productiviste est révolue" . Dans un communiqué, l'équipe de campagne d'Eva Joly résume les propositions de la candidate écologiste au monde de l'agriculture.
       La candidate à l'élection présidentielle propose dans "un nouveau pacte entre les agriculteurs et la société" plus de transparence, en affichant sur les produits dans les supermarchés les prix payés au producteur et le prix payé au distributeur pour informer le consommateur des marges réalisées par la grande distribution (qui peut être raisonnablement contre?).
       Eva Joly entend également favoriser les circuits courts et réduire le nombre d’intermédiaires, pour des rapports plus directs entre producteurs et consommateurs (idem). Il s'agit de permettre une nouvelle alliance entre les paysans et les consommateurs. Elle souhaite enfin réorienter le budget de la PAC et en changer les critères, ce afin de restaurer la souveraineté alimentaire de l’Europe et garantir des revenus équitables aux paysans (redidem).
       Pour Eva Joly, il faut que les aides soient distribuées en tenant compte "de la création d’emploi, de la conversion vers le bio et d’une diminution de l’utilisation des pesticides". Elle rappelle que les écologistes veulent diminuer leur utilisation de 50% avec comme objectif à terme de ne plus en utiliser du tout. (...)

    @@@

    "Madame Cocot 23 413 est demandée au téléphone..."

    Eva Joly au Salon de l'Agriculture: 
    rencontre tendue entre amoureux de la nature
    (les chasseurs, également,
    aiment la nature)

       Rien n'y fait. La méfiance à l'égard de "la conversion écologique" dans le monde agricole est telle qu'elle rejaillit même sur les alliés politiques des écologistes. "Le choix de Nathalie Kosciusko-Morizet [ancienne ministre de l'Environnement, NDLR] comme porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy, tout comme l'alliance de François Hollande avec Europe Ecologie sont de très mauvais signaux pour le monde agricole", s'alarmait récemment Christophe Hillairet, président de la Chambre d'agriculture d'Ile-de-France, justifiant par ce biais la montée de l'extrême-droite dans les intentions de vote des paysans.(ben, tiens...)
       "J'ai écrit à François Hollande pour lui dire que nous considérons l'accord PS-EELV comme réducteur. Je l'ai bien lu, il y est dit que nous ne sommes que des dévoreurs de pesticides, ou que nous déstabilisons les autres agricultures du monde... Nous ne sommes pas opposés à une agriculture écologique, mais elle ne peut pas être constitutive d'un projet agricole pour la France", critiquait le patron de la FNSEA, Xavier Beulin, dans Métro. (ah bon, pourquoi?) (...)

    Luc Desle

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  • µµµ
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE CHACAL PUE TOUJOURS DE LA BOUCHE)
    Pcc Jacques Damboise
    µµµ
    "T'en penses quoi, toi, 

    d'la proposition du Résident?
    - Je passe..."
    Sarkozy aux profs : 
    le retour (de l'antienne
    du "travailler plus pour gagner plus"
    (tas de feignants!)
    Estelle Gross

        (...) "Si le nombre d'enseignants était le problème, on devrait avoir la meilleure école du monde !", lance d'emblée le candidat à ceux qui lui reprochent la suppression d'un poste sur deux (en toute décontraction en sans esprit de stigmatisation, of course) . "Je veux une école du respect, de la politesse, de l'apprendre à vivre avec les autres, une école ou on apprend que l'on a rien sans rien" (depuis 5 ans... heu...)  explique-t-il, très applaudi (par les UMPéistes...).
        Au rang de ses propositions-phares (qui vont éclairer les siècles des siècles) , une (énième) refonte du collège pour améliorer la transition entre primaire et secondaire, avec des professeurs polyvalents (donc qui en feront plus, et certainement plus mal, faute de temps)  pour les classes de sixième et de cinquième et "en regroupant les disciplines littéraires d'une part, scientifiques d'autre part" (et que je te sectorise tout ça au nom, bien sûr, de l'amélioration). "Le collège doit rester unique dans son ambition, mais diversifié dans ses moyens" (ouah, la formule! C'est toi qui l'a trouvée?), explique-t-il, préconisant la généralisation de groupes de niveaux par matières.
       "Aujourd'hui les enseignants ne sont pas assez présents dans l'établissement en dehors des heures de classe" (et vlan, que je te stigmatise de nouveau...) . Aux professeurs, il propose d'avoir des bureaux dans les établissements, d'une part, (avec quel argent? De L'état? C'est eux qui paieront les locations? ) mais surtout de "payer davantage ceux qui travaillent plus" (et mieux? Moins bien?), formule très proche du "travailler plus pour gagner plus". Sur la base du volontariat (imposé?), chaque enseignant qui acceptera de travailler 26 heures, contre 18 actuellement, verra son traitement augmenté de 25%. Au premier rang, Copé acquiesce (la poupée-chien qui dit oui tout le temps), la proposition fait sensation dans la salle (UMPéiste). "Qui osera reprocher à un candidat de vouloir augmenter le traitement des enseignants?", sourit-il (content de sa filouterie?). (...)


    µµµ

    "Avec le PS, vous allez tous perdre
    votre nationalité française!

    - Tu trouves pas qu'Hortefeux,
    il improvise mal?
    - Moi j'dirai que, comme d'hab'
    il raconte n'importe quoi..."
    µµµ
    Hortefeux dénonce 
    l'"improvisation chronique"
     de Hollande  (Sarkozy?) 
       (...) L'eurodéputé (euro quoi?)  UMP Brice Hortefeux a vu dans la proposition de François Hollande de créer un taux d'imposition à 75% pour les revenus au-delà d'un million d'euros par an une "frénésie fiscale", "révélatrice d'une improvisation chronique" chez le candidat socialiste (UMP?).
       "Cette frénésie fiscale est révélatrice d'une improvisation chronique qui témoigne d'un début de panique", a réagi ce proche de Nicolas Sarkozy dans l'émission "Preuves par 3" Public Sénat/AFP.
       "Quand on lance comme ça des propositions dans tous les sens et qu'on fait des allers-retours systématiques, ce n'est pas bon signe", a-t-il ajouté, réfutant tout parallèle avec la récente proposition du président-candidat d'instiller une dose de proportionnelle aux législatives, qui avait pris de court le gouvernement et l'UMP, très majoritairement hostiles à la mesure.
       La taxation proposée par François Hollande sera "inefficace, inutile et dangereuse parce qu'elle aboutira à faire partir inéluctablement (!) de notre pays des artistes, des sportifs et des chefs d'entreprise qui créent l'emploi (tiens, pour une fois on associe le monde de la culture à celui de l'entreprise...)", a poursuivi le vice-président délégué de l'UMP. "Ca n'existe nulle part ailleurs en Europe", a-t-il ajouté. "Il ne s'agit pas de défendre les riches mais des recettes fiscales pour l'Etat".


    µµµ
    "Là au moins, on ne risque pas de me prendre 
    ma place dès que je tourne le dos"

    Essonne: Une mafia locale 
    installe des locataires 
    dans le dos des proprios
    Nicolas Bégasse

       (...) Partir en vacances et avoir la surprise, en rentrant, de voir les serrures changées et une nouvelle famille habiter son appartement: c’est la mauvaise surprise qu'a vécue près d’une centaine de propriétaires ces six derniers mois, selon une enquête parue ce mercredi dans le Parisien.
       Qu’ils mettent en vente leur logement ou le quittent pour quelques jours, les 5.000 habitants de la deuxième plus grande copropriété de France, à Grigny (Essonne), sont repérés par une mafia locale spécialisée dans l’arnaque au logement. Le Parisien détaille leur méthode: informés d’une absence, ils forcent la porte de l’appartement, changent les serrures et préparent de faux papiers pour mettre le logement en location. Les nouveaux locataires, peu regardants ou simplement imprudents (hum... hum...), versent aux faux agents immobiliers une caution et plusieurs mois d’avance sur le loyer. La boucle est bouclée, le profit est fait. (...) 



    µµµ
    "Hey! Pssitt! Le whisky, vous le mettez toujours 
    dans ma fiasque de médocs, hein?
    - Bien entendu, Médème..."
    Hillary Clinton...
    µµµ
    Benoît Barvin

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:



    (POUR LUTTER CONTRE LES PENSEES MOROSES,
    BOIS UN PEU D'EAU DE ROSE)

    ***
    Lettres d'inconnus (8)
    pcc Benoît Barvin
    Chère Nadine,

       J'aurais pu, c'est vrai, faire "comme si". Vous, si belle, si blonde, si délicate, si au-delà des contingences, bassement matérielles... Vous qui devenez, quand vous entrez dans une pièce, un soleil à nul autre pareil. Vous qui, Oh oui, Nadine, ne vous contentez pas de briller - ce qui, à tout prendre, serait déjà beaucoup, mais qui "rayonnez", étincelante d'une beauté qui irradie la blondeur des blés, l'odeur du foin coupé, les amours enfantines, la joie d'un mariage en blanc et oh combien heureux, nous en sommes sûrs...

       J'aurais pu, j'aurais dû, j'en conviens, ne rien dire. Ne pas vous interrompre alors que vous aspiriez, avec la délicatesse qui a toujours caractérisé chacun de vos gestes, l'odeur de cette fleur allanguie à laquelle vous faisiez de l'ombre...

       Je n'ai pas su rester à ma place. J'en suis encore bourrelé de remords, le coeur en miettes, et je sais déjà que plus personne ne voudra me parler, désormais, moi qui vous ai faite descendre de votre piédestal. Alors que l’aréopage de vos admirateurs ne cessait de s'agrandir, ce devait être un diable bien ricaneur qui m'a poussé à me pencher vers vous et à vous murmurer - cependant assez fort pour que tout le monde entende: "Vous avez, très chère, une minuscule salissure au coin de votre joli nez"...

     A peine ces mots m'étaient-ils échappés, que je les regrettai, oh combien! Mais il était trop tard. Un unanime cri d'effroi glaça ce moment unique et je sentis que vous vous morceliez en mille morceaux. Et sur votre visage, si pur, si parfait, se peignit une douloureuse expression qui, aujourd'hui encore, me déchiquète ce qui me reste de coeur.

     Nadine, je souhaite de toute mon âme que votre mari vous reprenne, que votre famille vous fasse sortir de cet horrible hôpital pour parents déments, que vous recommenciez à vous alimenter et qu'enfin, vous reveniez à la vie.

       Je prie pour vous toutes les nuits, ma chère amie, moi qui, dans un moment d'égarement, ai pris l'ombre d'une fleur pour une quelconque souillure.

    Votre dévoué Aristide DesPrès.

    ***

       Ah, "La vie en rose", réinterprétée par Grace Jones, notre Miss Black internationale, par le groupe "Buddha-Bar" (que je persiste à aimer, malgré le ricanement de mes petits camarades) et par Katherine Jenkins, somptueuse chanteuse soprano... 
       Une vie qu'on espère, bientôt, moins mauvaise que celle qui nous étreint, de son haleine fétide (comme dirait Greg, créateur d'Achille Talon) et de ses bras poisseux, depuis cinq ans, déjà... 
       Comme le temps passe... lentement.

    ***
    Grace Jones - La vie en rose


    ***
    Buddha-Bar XII - La vie en Rose


    ***
    Katherine Jenkins - La vie en Rose


    ***
    Jacques Damboise

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  • µµµ
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE FAUCON JAMAIS NE NAGERA EN EAUX TROUBLES)
    µµµ

    "Vous, vous avez encore rêvé que le Résident était réélu...
    - Comment l'avez-vous deviné, la Belle?"

    µµµ

    "Euréka!
    J'ai trouvé comment faire constamment parler de moi!
    C'est mon n'Ego qui va être content..."

    allègre /a.(l)lɛɡʁ/ 
    masculin et féminin identiques
    Plein d'entrain, joyeux.
    Il est toujours allègre.
    Il est sain et allègre (hum...).
    Une humeur, un esprit allègre.
    Marcher d'un pas allègre
    (malgré son embonpoint?).
    Montaigne parvient à être un esprit libre et allègre, 
    prévenant, férocement honnête (hahaha)
    quelqu'un ayant accompli cette tâche 
    que Nietzsche pensait être la plus importante : 
    « Se disposer pour être chez soi sur terre »
    (en prenant beaucoup de place). — 
    (Robert Pippin, interviewé dans Le Point, 3 août 2006):
    "Ayant en outre du mal à reconnaître les expressions du visage, 
    [les autistes] ignorent si leur interlocuteur est triste ou allègre, 
    fâché ou amical" (intelligent ou...?)
    — (L'Express, 30 août 2004)

    µµµ

    "Je n'aime pas votre humour...
    D'abord ce n'en est pas...
    - C'est une vérité?
    - Argh!!!"

    Claude Allègre, le savant controversé
     qui s'agenouille devant Sarkozy
    Yves Paccalet, écologiste

       (...) Claude Allègre : géochimiste français, ancien ministre de l’Éducation nationale et pilier de débats sur la question du réchauffement climatique, auquel il ne "croit" pas (du verbe "croire", le moins rationnel qui existe). Les médias l’invitent à seriner jusqu’à l’écœurement ce que veulent entendre ceux qui n’ont pas l’intention de consentir le plus petit effort pour éviter la catastrophe annoncée.
       Dans ses livres (dont le pire est intitulé "L’Imposture climatique", 2009), Claude Allègre accumule tellement de contre-vérités, de citations tronquées, d’erreurs factuelles et de courbes tripatouillées, que c’en devient pathétique. Ou drôle ! Si les scientifiques du GIEC (le Groupe d’Experts intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), qu’il vitupère et vomit, avaient commis le dixième de ces méprises dans leur rapport, ils se seraient couverts de honte. Ils n’en ont eu que deux à se reprocher, que leur communauté a aussitôt corrigées.
       En vérité, Allègre joue les martyrs de la science pour mieux débiter des erreurs ou des banalités. Son propos pourrait se résumer ainsi : "Le GIEC nous promet le réchauffement ! Avec l’hiver qu’on a !" Galilée est bien loin ! Un client en état d’addiction n’eût pas mieux débité sa "brève de comptoir" à l’apéro…
       Notons, pour l’humour noir, qu’en 1996, ce grand scientifique parle d’une "psychose collective" à propos des victimes de l’amiante. Rappelons qu’il se ridiculise auprès des physiciens quand, en 1998, il prétend (puis soutient mordicus contre le prix Nobel de Physique Georges Charpak) qu’une balle de tennis et une boule de pétanque, lâchées ensemble dans l’air (et non dans le vide), arrivent en même temps au sol.
       Narrons une autre histoire que Claude Allègre déteste que l'on raconte. En 1976, lors d’une crise du volcan de la Soufrière, à la Guadeloupe, ce géochimiste de profession diagnostique une éruption de type pyroclastique, c’est-à-dire potentiellement porteuse d’une nuée ardente aussi meurtrière que celle qui fit 30.000 morts à Saint-Pierre de la Martinique, en 1902. Il préconise qu’on évacue les populations : le gouvernement l’écoute. De son côté, le volcanologue "aventurier" Haroun Tazieff juge le phénomène phréatique (de l’eau s’infiltre et remonte en vapeur), donc sans grand danger : Tazieff a raison, Allègre a tort.

    Lire l'article sur:

    µµµ

    "Moi... Ma femme elle est plusse belle que la tienne.
    - ?
    - Et elle est blanche, elle...
    - ???
    - Mais toi, t'es plus riche que moi...
    - ?
    - Tu es mon n'exemple..."

    Borloo à Véolia ? 
    Signe que Sarkozy, "candidat du peuple"
    (argenté?),
     est président du copinage
    (vertueux?)
    Aurore Gorius 
    Chroniqueuse politique 

       (...) En mai 2009, après plusieurs suicides de salariés à France Télécom, Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, est nommé pour succéder à Didier Lombard. Ancien de la Générale des eaux, il est aussi un ami fidèle du président. Il a piloté le regroupement des activités immobilières de Vivendi avec Nicolas Sarkozy, alors jeune avocat d'affaires. Stéphane Richard a reçu la légion d'honneur en 2006 des mains de ce dernier, agrémentée de cette petite phrase : "tu es riche, tu as une belle maison, tu as fait fortune... Peut-être y parviendrai-je moi-même."

      Début 2009, l'un des plus proches conseillers de Nicolas Sarkozy, François Pérol, est nommé à la tête de la BPCE, second établissement bancaire français, issu de la fusion des Caisses d'Epargne et des Banques populaires. Les deux hommes se sont rencontrés lors du passage de Nicolas Sarkozy à Bercy en 2004. Pérol retourne ensuite pantoufler dans le privé, comme associé à la banque Rothschild, avant d'être nommé secrétaire général adjoint de l'Elysée après la victoire de 2007.

       La candidature de Jean Sarkozy à la direction de l'EPAD, qui gère le quartier d'affaires de la Défense, fit couler beaucoup d'encre. L'épisode reste l'un des plus impopulaires du quinquennat. Les critiques de l'opposition et d'une partie de l'UMP finirent par calmer les ardeurs du jeune homme de 23 ans.

       Mais il y eut aussi, en 2008, Pierre Mariani, ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy à Bercy, nommé à la tête de la banque Dexia, plongée en pleine crise financière. Sans oublier Laurent Solly, directeur de campagne adjoint en 2007, nommé à la direction de TF1 au lendemain de la victoire. Si bien que de bout en bout, mélange des genres et copinage ont figuré en bonne place sur le menu de la présidence de Nicolas Sarkozy.

    Lire l'article sur:


    µµµ
    Luc Desle et Jacques Damboise

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS LE MAÎTRE DE TA PROPRE FOLIE)

    °°°
    (L'invasion des dizaines de - petits - gardes suisses
    effrayait la république Teutonne...)

    Achtung, les Suisses débarquent !
    Rüdiger Soldt

       (...) Constance, un samedi après-midi de février. Comme presque tous les samedis depuis six mois, tous les parkings de la ville affichent complet : pas une place à l'Augustinergarage, sur le parking de la vieille ville, ni sur celui de Döbele, rien. Les Suisses sont de retour dans la ville du concile qui mit fin au grand schisme d'Occident en 1418. Si les petits pains ne manquent pas vraiment sur la table du petit déjeuner, ils ne suffisent toutefois pas à redonner le sourire aux habitants de Constance. Leur cité est de nouveau livrée aux riches envahisseurs. (Achtung, amis allemands, fous z'êtes enfahis!)
       Il s'agit d'une invasion pacifique et lucrative : les nouveaux occupants n'arrivent pas avec des chars blindés de l'armée suisse, mais au volant de gros 4x4 immatriculés dans les cantons de Saint-Gall, Thurgovie et Zurich. Les 2 469 places de parking de la ville ne suffisent plus à ces visiteurs en quête de bonnes affaires car les Suisses n'hésitent plus aujourd'hui à parcourir une bonne cinquantaine de kilomètres pour venir faire leurs courses (habillement, médicaments, alimentation) en Allemagne et faire des économies. (...)

    °°°
    "J'croyais que les sénateurs passaient leur temps
    à roupiller... Meuh non, faut qu'ils nous
    emm... tout le temps... Eux-aussi... Sigh..."
    Snoopy (c) Schultz

    Carte d'identité biométrique:
     le texte examiné au Sénat
    Aude Lorriaux

       (...) Le Sénat a de nouveau rétabli sa version de la proposition de loi créant un mégafichier de l'ensemble des Français destiné à lutter contre les usurpations d'identité. Le ''fichier des honnêtes gens'' (comme tous les gens de l'UMP?), comme l’appelle le député UMP François Pillet, était de retour au Sénat pour la quatrième fois (rien d'autre à f... les sénateurs?). C'était la dernière opportunité pour la haute assemblée (tenue par la gauche depuis septembre) d'infléchir dans un sens moins sécuritaire ce projet de loi, qui vise à mettre en place une base de données biométriques et une nouvelle carte nationale d'identité à puce. But affiché du texte: éviter les usurpations d'identité et les infractions qui en découlent, puisque, comme l'estime le projet de loi, ''le lien entre usurpation d'identité ou fraude documentaire et crime organisé ou terrorisme s'avère particulièrement étroit'' (poil sous les bras... Désolé, mais, parfois, les infos, hein?). Une nouvelle disposition qui inquiète les associations. Vingt-sept organisations, partis et syndicats ont lancé ce mardi une pétition contre le fichage numérique intitulée "Sauvons la vie privée".


       Le fichier mis en place contiendra les données de près de 45 millions de personnes. (c'est tout?) La nouvelle carte d'identité sera équipée de puces contenant ces données biométriques, soit la photographie de la personne, les empreintes digitales numérisées, la taille et la couleur de ses yeux (celles de son sexe et... heu, pardon...) .(...) 

    °°°
    "Il se prend pour qui,
    ce minuscule Résident?
    Pour Moi, peut-être?
    Vraiment pitoyable..."

    Je ne vous parlerai pas de Sarkozy...
    Jean-Paul Mari

       (...) Au secours ! Petit-déjeuner, midi, soir, nuit, cauchemars...Il est partout. L’imminent-candidat, le président sans surprise, une idée au matin, un soufflet affaissé au soir, le monde construit et déconstruit en un seul jour, chaque jour, tous les jours. Et des milliers de commentaires, aussitôt exprimés, aussitôt oubliés pour la plupart. Il est là, tout le temps, en mots, images, en marionnette, en musique, en chansons. Occupe un temps précieux de notre cerveau, de notre vie. Et je n’ai pas envie d’en parler.

       J’aurais envie de vous parler d’Antony Shadid, grand reporter au New York Times, spécialiste du Moyen-Orient, journaliste brillant, sincère, de ceux qui paient cash leurs reportages. Pendant la guerre d’Irak, il offrait aux Américains assommés par la propagande Bush une image différente des Irakiens, la population, pas les sbires de Saddam. Il est mort en traversant la frontière pour aller à Homs. Mort à cheval, difficile à croire. D’une violente crise d’asthme parce qu’il était allergique au poil de la bête qui le transportait. Mort absurde? Elles le sont toutes. (...)

    °°°
    "Et encore... Pour certaines prestations,
    je ne suis pas payée...Paraît-il...
    - Ahaha, ma collaboratrice a de l'humour..."

    Salaires: Les femmes gagnent
     en moyenne 20% de moins 
    que les hommes
    LE DANIAU AFP.COM

     L'Insee a publié mercredi son enquête (sempiternelle)  «Emplois et salaires»...

       (...) On ne les appelera plus «mademoiselle», mais leur salaire est encore loin d'égaler celui de «messieurs»!
       «En 2009, le salaire net moyen en équivalent temps-plein des femmes atteint 80% de celui des hommes dans le secteur privé et 87% dans le secteur public», écrit l'Insee (Monsieur ou Madame?). Le constat était le même pour 2008. (...) 
       Cette situation tient à plusieurs facteurs, notamment une «structure des qualifications différentes» : «par exemple, 19% des hommes salariés du privé sont des cadres contre seulement 12% des femmes», note l'Insee. Mais ça n'explique pas tout!
       Même au sein de chaque catégorie socioprofessionnelle, les écarts demeurent. (...) 
       (...) Chez les cadres du privé, le salaire des femmes est inférieur de 23% et de 21% dans le public, indique l'Insee, notant que cet écart «peut s'expliquer en partie par un effet de plafond de verre (hein??), mais aussi par d'autres éléments, comme les choix de spécialité de formation, les secteurs d'activité ou les déroulements de carrière».
       Cet écart de salaire chez les cadres est «beaucoup moins important chez les moins de 25 ans que chez les seniors», ajoute encore l'Insee, qui relève également que les écarts «sont moins élevés dans les autres catégories socioprofessionnelles». (...) 

    Et blablabla, constat éternel(?)  sur:

    °°°
    Benoît Barvin

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'ATTENDS DES AUTRES 
    QUE CE QU'ILS PEUVENT TE DONNER)
    ***

    COURTS RECITS AU LONG COURS(1)
    pcc Benoît Barvin


    L'OCCASION

       Elle était si sensationnelle, cette occasion, que je me précipitai, toutes affaires cessantes, au local du journal qui me l'avait offerte... comme sur un plateau. On m'y reçut en souriant étrangement et l'adresse me fut communiquée avec célérité.
       Le château était réellement fabuleux, légendaire. Le châtelain, quant à lui, se présenta sous les traits d'un petit vieux charmant quoiqu'un peu gâteux. Il me servit du punch, des petits fours, ma foi fort exquis et nous signâmes, dans l'euphorie générale, le contrat de vente. Il me décida à dormir, le soir même, dans une des chambres de ma nouvelle demeure.
       Vers les minuit, un bruit de planches vermoulues qui cédaient me tira d'un sommeil lourd.
       Fabuleux, certes, le château l'était, oh combien! C'était le dernier exemplaire des fameux châteaux attrape-gogo dont le souvenir, à vrai dire, s'est quelque peu estompé de nos mémoires. Englouti sous une pile de mauvais madrier, avant d'expirer, je regrettai amèrement mon tragique oubli.


    L'OISEAU AUX QUATRE PATTES

       Il le découvrit dans un fossé, froid, inerte et faillit l'abandonner là. Mais sa misanthropie devenue naturelle céda en cette occasion à une timide tentative de réconciliation avec le Monde.
       Il recueillit l'oiseau et l'amena chez lui. Pendant le trajet il constata que l'animal avait quatre pattes. Il n'en fut pas peu étonné. Il finit par conclure qu'à force de se terrer chez lui, sans contact avec l'extérieur, il en avait oublié la force du temps. Peut-être était-ce une invention de la gente novatrice des savants ?
       Il mit l'oiseau sur la table, essaya de lui donner à manger, voulut lisser ses plumes, chercha même à être piqueté par le petit bec jouissif.
       Plus tard, après être entré chez un oculiste qui lui parla de presbytie prononcée, il jeta dans une poubelle le sale petit véhicule blindé métallique abandonné par un gamin.


    LA PUNITION

       Elle me prit par la main, m'entraîna vers le lit où rapidement -en experte- elle me déshabilla. J'étais nu et honteux. Elle souriait, m'invita à me glisser dans les draps et vint m'y rejoindre après avoir éteint. J'entendis le mol alanguissement de ses dessous qui glissaient en caressant sa peau.
       La douceur de son buste, de ses bras, de son ventre... Ses lèvres qui butinaient mon front... Saisi pourtant d'une angoisse profonde face à tant de bonheur promis, je demandai à rallumer pour recouvrer mon sang-froid.
       J'entendis un grand sanglot. Une odeur musquée fouetta mes narines. Une voix soudain grave supplia : " Pas ça... Oh, non ! Pas ça... PAS MAINTENANT" tandis qu’une main autoritaire se refermait sur ma gorge et la serrait impitoyablement.

    ***
    "ATTENTION! Il est derrière toi!"

    ***

    "Ah, comme ça, je suis mal outillé, hein?!
    Tu vas voir, Ma Belle, ce qu'il en coûte de m'insulter"

    ***

    "Tu connais la chanson, Quand mon coeur fait boum?
    - Bien sûr... C'est une de mes chansons préférées"

    ***

    "Ahaha, méchants n'Européens qui dépensaient trop!
    The Thief-Robot va vous mettre à l'amende"

    ***
    Blanche Baptiste

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