• ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'AIE PAS HONTE DE

    N'ETRE QU'UN HOMME)

    ***

    (Elle recousait les cœurs avec beaucoup de tendresse)

    http://misterdoor.tumblr.com/post/130950693647

    ***

    (Les Norvégiens commençaient à s'habituer à la

    pauvreté dans leur pays)

    europa-cinemas.org

    Norvège.

    Bientôt, Oslo devra puiser

    dans sa cagnotte pétrolière

       C’est une grande première : l’an prochain, le gouvernement norvégien devra ponctionner son fonds souverain pour équilibrer son budget, annonce le Financial Times.

       Avec un portefeuille de plus de 750 milliards d’euros, ce fonds, qui est alimenté par les revenus pétroliers (taxes, dividendes, permis d’exploitation, etc.), est le mieux doté au monde. Il est destiné à financer les futures dépenses de l’Etat-providence pour les générations à venir. (...)

    (...) Mais avec la chute des cours du pétrole et la baisse de la production dans la mer du Nord, il ne devrait engranger que 204 milliards de couronnes de recettes (22 milliards d’euros) en 2016, ce qui ne suffira pas à compenser les baisses d’impôt sur le revenu, mais surtout sur les sociétés, que le gouvernement conservateur compte mettre en œuvre pour relancer l’économie, affectée par un taux de chômage inégalé depuis longtemps (4,4 %).(...) 

       (...) La Norvège devra donc, pour la première fois depuis la création du fonds souverain, en 1998, dépenser davantage qu’elle n’économise. La somme prélevée (400 millions d’euros) est modeste, mais elle marque “un tournant symbolique”, estime le quotidien britannique.

       Partant du constat que les hydrocarbures ne sont plus le moteur de la croissance norvégienne, le gouvernement mise sur les baisses d’impôts pour accélérer la transformation de l’économie, en aidant le secteur privé à prendre progressivement le relais. Comme le résume Oeystein Doerum, chef économiste de la banque DNB Markets, la Norvège, pays pétrolier, se transforme progressivement en un pays capitaliste.

    http://www.courrierinternational.com/article/norvege-bientot-oslo-devra-puiser-dans-sa-cagnotte-petroliere

    ***

    (Le jeu de talons haut de la danseuse était impeccable)

    http://misterdoor.tumblr.com/post/130952603482

    ***

    Benoît Barvin


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  • ===

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE SERAIT-IL UN OVNI?)

    ===

    (La sorcière de Blanche-Neige était devenue transgenre)

    http://lovemeravilla.tumblr.com/post/130634819480

    ===

    "Regarde, Chéri, comme je suis jolie avec ces fleurs...

    - qui t'empêchent de voir le poteau qui va...

    Trop tard, mon Amour, tu te l'es mangé!"

    http://milenyworld.tumblr.com/post/82980166368

    ===

    (Winston, mon chien, avait

    du sang anglais dans les veines)

    (Source: iko66)

    ===

    "Je t'aime, moi non plus"

    (Source: passion-change-everthing, via ellegee88-deactivated20150925)

    ===

    Nadine Estrella


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'APPARENCE VERTUEUSE DU MAÎTRE

    N'EST PAS QU'UNE APPARENCE)

    ***

    "Alors, Babar? Qu'est-ce que t'en penses?

    - Il est super solide. Ma grosse Belle-Mère

    va l'adorer"

    http://misterdoor.tumblr.com/post/130744830632

    ***

    contrepoints.org

    Economie.

    Optimisation fiscale :

    la fête est finie pour les multinationales

    Alexis Favre

       Révolution, changement de paradigme, nouvelle donne, chacun choisira l’image qui lui convient. Mais une chose est sûre : pour les multinationales et leurs stratégies d’évasion fiscale légale – comme pour les administrations plus ou moins complaisantes – il y aura un avant et un après 5 octobre 2015.

       L’OCDE a présenté ce 5 octobre à Paris son arsenal complet de mesures destinées à enrayer l’optimisation fiscale abusive des grands groupes. Un paquet articulé en quinze actions très concrètes, baptisé BEPS (Erosion de la base imposable et transfert de bénéfices).

       L’acronyme est sympathique ; la réalité à laquelle il s’attaque est pandémique. Exploitant les failles du droit fiscal international et le manque de cohérence entre les législations nationales, abusant de régimes fiscaux préférentiels et de règles dépassées, les multinationales économisent beaucoup, beaucoup trop d’argent. Chaque année, ce sont entre 100 et 240 milliards de dollars qui échappent en toute légalité aux recettes globales de l’impôt sur les sociétés, estiment les experts de l’organisation parisienne.(...) 

       (...) A montants pharaoniques, réponse globale. Mené tambour battant, le chantier BEPS a réuni l’ensemble des Etats de l’OCDE [l’Organisation de coopération et de développement économique] et du G20, soit plus de 60 pays. Mais aussi nombre de pays en développement et toutes les organisations internationales compétentes. Deux ans de travail acharné, en consultation constante avec le secteur privé, pour un résultat sans équivoque. Comme le résume le chef fiscal de l’OCDE, Pascal Saint-Amans, grand architecte de l’ensemble : “On change d’ère. On revient au bons sens. Pour nombre de grands groupes, la fonction fiscale était devenue un modèle d’affaire, elle redevient une fonction de support. L’évasion fiscale légale et massive, c’est fini.”

       Le Français peut afficher une telle satisfaction pour une raison simple : même si les réticences restent nombreuses dans l’industrie et au sein des milieux conservateurs – particulièrement aux Etats-Unis, où les Républicains et les lobbies des grands groupes font encore tout ce qu’il peuvent pour torpiller l’affaire – le consensus international est réel.(...)

       (...) Google, Apple, Amazon, Starbucks, McDonalds : épinglées les unes après les autres dans les médias, les stratégies agressives d’échappement à l’impôt de ces géants mondialisés ont échauffé les opinions publiques et forcé les grands Etats à réagir. Lesquels, étranglés par la crise financière et des dettes publiques abyssales, ne se sont pas fait prier. Leur intérêt commun à bouger vite et de manière concertée a permis à l’OCDE de voir grand et d’aboutir en un temps record.

       Le paquet, qui doit être présenté aux chefs d’Etat du G20 les 15 et 16 novembre prochain, a d’ores et déjà été adopté par le Conseil de l’OCDE. Et si certaines des quinze actions publiées lundi ne sont encore que des “approches communes” ou consacrent des “meilleures pratiques”, d’autres introduisent de nouveaux standards au format OCDE, immédiatement applicables. (...)

       (...) Ils ont la même portée que ceux qui ont mis fin au secret bancaire. Une fois importés dans le droit domestique ou dans les conventions fiscales, dans les deux ou trois ans à venir en fonction des rythmes parlementaires nationaux, ils auront force de loi.(...)

       (...) Quelles sont ces nouvelles règles? BEPS ratisse très large. Dans un article publié en avril dans le Bulletin for international taxation, l’ambassadeur Christoph Schelling, chef de la division fiscalité internationale du Secrétariat d’Etat [suisse] aux questions financières internationales, et Robert Danon, professeur de droit fiscal à l’Université de Lausanne, résumaient les trois principes qui guident l’ensemble: la cohérence, la substance et la transparence.

       Au chapitre cohérence figurent une série d’actions destinées à éviter que les failles entre les législations nationales ou les conventions fiscale bilatérales ne permettent à certains profits d’échapper complètement à l’impôt. On introduit par exemple de nouvelles clauses anti-abus dans les conventions fiscales, qui interdiront à une multinationale d’implanter une filiale dans un pays donné dans le seul but de bénéficier des avantages prévus par son réseau de conventions.(...)

       (...) Le principe de substance consiste à rétablir le lien entre imposition et substance économique, en faisant coïncider le lieu où les multinationales enregistrent leurs bénéfices avec celui où elles créent véritablement de la valeur. De nouveaux standards les obligent ainsi à exercer de réelles fonctions économiques dans un pays pour pouvoir y localiser des profits. Une filiale de multinationale installée dans un pays à fiscalité clémente ne pourra plus se contenter d’invoquer la détention légale d’un brevet pour se voir attribuer de gros revenus par le groupe.

       Une série d’actions fondées sur la transparence obligent enfin les multinationales à faire connaître à toutes les administrations fiscales des pays dans lesquels elles sont actives le détail de leurs activités et des impôts qu’elles paient. C’est la déclaration dite “pays par pays”, que les fiscs nationaux échangeront entre eux.(...)

       (...) Ceux-ci seront également tenus d’échanger spontanément et obligatoirement les rulings qu’ils accordent aux multinationales. C’est-à-dire les accords préalables par lesquels les sociétés (ou leurs filiales) s’entendent avec le fisc sur leur traitement fiscal. Très courants en Suisse, les rulings permettent aux entreprises d’obtenir des régimes d’imposition préférentiels ou de faire valider la manière dont elles ventilent leurs bénéfices d’un pays à l’autre.

       “Pour la Suisse, l’échange des rulings, c’est une bombe”, résume l’avocat et professeur de droit fiscal Xavier Oberson. Les administrations fiscales cantonales cultivant une opacité totale sur les rulings qu’elles accordent à tour de bras, le basculement dans la transparence promet d’être très mal vécu. L’échange des rulings va immanquablement générer de nouvelles demandes de renseignement adressées à la Suisse.Qui engendreront forcément à leur tour des redressements fiscaux pour les entreprises.”

       La Suisse est en revanche mieux préparée pour faire face au nouveau standard de lutte contre les pratiques fiscales dommageables. Dans le collimateur de l’OCDE, les patent boxes, régimes d’imposition préférentielle des revenus issus de la recherche et du développement (R&D). L’approche retenue par BEPS suppose dans une large mesure que l’entité qui entre dans une patent box exerce elle-même les activités R&D.

       "Que nous dit BEPS, de manière générale ? Que les pays qui en sortiront gagnants ne seront pas ceux qui fourniront les conditions les plus attractives pour attirer les sièges des entreprises, mais ceux qui auront la capacité d’attirer les fonctions à haute valeur ajoutée, conclut Robert Danon. Ce sera plus facile pour les grands Etats, mais la Suisse n’est pas trop mal positionnée. Avec ses taux d’imposition ordinaires relativement compétitifs, les groupes pourront avoir intérêt à centraliser ces activités en Suisse.”

    ***

    Luc Desle


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  • °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    ( LE SAGE NE SIÈGE PAS

    DANS LES FORMULES DE SAGESSE)

    °°°

    (La terrible angoisse de la page blanche)

    "Il fit une drôle de tête puis se rendit compte que c'était la sienne". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

    ALEKODIAS:

    (via dewinkelvansinkel)

    °°°

    "Je suis ici pour parler du réchauffement mondial

    et des économies d'énergie"

    planetenonviolence.org

    Changement climatique :

    les impacts prévus dans chaque région

    de France d'ici 2100

    Alexandre Sieradzy

     Bioaddict @bioaddict

       Depuis plusieurs décennies, le changement climatique est en marche. Et il va encore s'accentuer dans les prochaines années. Météo France vient de lancer une application pour connaître l'évolution du climat et ses impacts dans chaque région de France.

       Comment le climat de votre région a-t-il évolué depuis 1900 ? Quelles sont les perspectives à l'horizon 2100 ? Météo France a lancé l'application interactive "ClimatHD" pour répondre à ces questions.

       Températures, précipitations, tempêtes, sécheresses, inondations, gels... toutes les données météorologiques de Météo France ont été compilées dans cette application qui propose un bilan du changement climatique depuis l'année 1900 et qui donne également des prévisions pour le futur, jusqu'en 2100, en intégrant les prévisions du Giec (le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Des messages, chiffres clés et graphiques sont ainsi proposés pour tout comprendre rapidement. "L'idée est d'avoir un état des lieux accessible à la connaissance sur les changements climatiques" a expliqué Patrick Josse, Directeur de la climatologie et des services climatiques de Météo France, à l'AFP.

       Ainsi, pour connaître l'évolution du climat dans votre région, rendez-vous sur le site www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/climathd. L'utilisation est très simple : il vous suffit de choisir l'onglet "climat passé" ou "climat futur" puis de sélectionner votre région.

       Météo-France a annoncé que l'application "Climat HD" sera actualisée début 2016, afin d'intégrer les décisions prises par les états à l'issue de la Conférence sur le Climat COP21, qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre prochain en France. Lors de cette révision du contenu, les territoires d'outre-mer seront également ajoutés au programme.

       "Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse" ont averti les experts du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) dans un rapport de synthèse publié fin 2014 à Copenhague. Pour cela, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront être réduites de 40 à 70% d'ici 2050, et disparaître à l'horizon 2100, auquel cas le changement climatique pourrait atteindre 4°C à l'horizon 2071-2100 avec des " impacts graves, étendus et irréversibles" selon les experts.

     http://www.paperblog.fr/7804441/changement-climatique-les-impacts-prevus-dans-chaque-region-de-france-d-ici-2100/#B6ddSoOEWHzTgCbq.99

    °°°

    "Mais? Mais qu'est-ce ce que tu fais?

    - Je me prépare au réchauffement climatique"

    http://rei-gomes.tumblr.com/post/130607811526/

    gotcelebsnaked-monica-bellucci-mal%C3%A8na

     

    Benoît Barvin


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  • +++

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA MORT N'A AUCUN ROYAUME,

    ELLE EST INDÉFINIE)

    +++

    "Hé, les filles, vous pouvez descendre:

    j'ai attrapé la souris!"

    http://louxosenjoyables.tumblr.com/image/130624311416

    +++

    wingz.fr

    Comment les vieilles molécules

    font la culbutePratiques

    de l'industrie pharmaceutique

     

       Dans un article intitulé « Le prix d’un médicament contre la toxoplasmose bondit de 5 400 % en un jour »1, on apprend que l’inflation du prix des génériques aux Etats-Unis atteint des sommets et que le Congrès américain a ouvert une enquête à ce sujet, menée par les démocrates Sanders et Cummings.

       On comprend l’inquiétude du législateur à partir du cas du Daraprim (pyrimethamine), traitement de référence pour la toxoplasmose. De 2010 à 2015, son prix a été multiplié par 750. Or cette molécule (sur le marché depuis 1953) a été rachetée en août 2015 par Turing Pharmaceuticals qui a immédiatement fait passer le prix du comprimé de $13,50 à $750 !

       Martin Shkreli, fondateur et directeur général de Turing (un ancien gestionnaire de fonds d’investissement de 32 ans déjà mis en cause par la société Retrophin pour des pratiques du même ordre), justifie cette hausse par le petit nombre de patients utilisant le Daraprim et par la nécessité de financer la recherche sur de meilleurs traitements.

    D’autres exemples ?

    • La Cycloserine, molécule lancée en1955 et utilisée pour le traitement de la tuberculose, a vu son prix passer de $500 à $10 800 les 30 comprimé après son rachat par Rodelis Therapeutics. Ce laboratoire qui achète des molécules « clé en main » a quand même accepté de restituer la cycloserine à son ancien propriétaire, une organisation à but non lucratif, qui la vendra finalement 1 050 dollars.
    • Valeant Pharmaceuticals après avoir racheté à Marathon Pharmaceuticals deux médicaments utilisés en cardiologie, Isuprel et Nitropress, s’est empressé d’augmenter leurs prix respectifs de 525 % et 212 $. (En 2013, Marathon avait déjà multiplié les prix antérieurs par 5 en rachetant ces molécules.)
    • La Doxycycline, antibiotique très prescrit, a vu son prix s’envoler depuis qu’il a été acheté par West Ward. La boîte de 500 comprimés est désormais vendue 1 849 dollars au lieu de 20 dollars il y a deux ans.

       Au-delà des génériques, de nouvelles molécules comme le Praluent et le Repatha sont visées, vendues à des prix jugés sans rapport avec leur bénéfice thérapeutique. Preuve supplémentaire du caractère artificiel de ces prix,  un tweet de la candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, annonçant des propositions pour stopper l’escalade des prix des médicaments, a provoqué à Wall Street le 21 septembre une chute brutale des cours des entreprises de biotechnologies (biotechs) .

       Voilà de parfaits exemples de la logique de fixation des prix d’une marchandise capitaliste, qui n’est pas du tout celle qu’on nous serine partout dans les manuels d’économie, selon lesquels le prix est déterminé par l’offre et la demande en référence au coût de production.

       Le prix de la marchandise capitaliste dépend du profit qu’elle permet de réaliser, et quand son coût de production est infime, et c’est le cas pour les vieilles molécules (pas de recherche à faire), il n’y a pas de norme de coût pour le taux de profit, juste le jeu sur la demande en fonction de sa réactivité au prix.

       Or, en matière de santé, on peut comprendre qu’elle est particulièrement faible et qu’on peut augmenter le prix quasiment ad libitum, jusqu’au moment où les assureurs n’y trouvent plus leur compte et où les pouvoirs publics s’en mêlent. Le fait qu’un simple tweet d’Hillary Clinton ait fait chuter le cours des « biotechs » renvoie au même mécanisme que pour Volkswagen dont le cours a chuté de plus de 25 % sans que la richesse réelle que constitue la firme ait diminué d’un centime : dans le monde du marché capitaliste pur, tout n’est que fiction, et la réalité de la production matérielle est dissimulée derrière un rideau de fumée.

       Si elle n’embraye pas sur la critique du capitalisme, la pure dénonciation de la cupidité de laboratoires sans scrupules ne mènera pas plus loin que celle des banquiers ou des paradis fiscaux (c’est tout un : les labos achètent avec l’argent des fonds, de retraite ou autres, qui spéculent sur la possible hausse des prix).

    1. http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/09/22/le-prix-d-un-medicament-contre-la-toxoplasmose-a-bondi-de-5-400-en-un-jour_4767396_3234.html, reprise de http://www.nytimes.com/2015/09/21/business/a-huge-overnight-increase-in-a-drugs-price-raises-protests.html?_r=1. []

    http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/comment-les-vieilles-molecules-font-la-culbute/7396850

    +++

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE EST UN MYSTÈRE

    DONT TU AS TOUTES LES CLÉS)

    ***

    "Heu... C'est ta femme?

    - Non, ma #@!* d'infirmière!"

    http://z-side.tumblr.com/post/129462231511

    ***

     (Petit moment de détente entre amis)

    ***

     (Human?

    - Non Human...

    - Human?

    - Non Human...

    etc.)

     http://luxulterior.tumblr.com/post/11141865131

    ***

    (Ce gâteau Dalek, fait par ma Belle-Mère,

    ne me disait rien qui vaille) 

     gâteau Dalek (in Doctor Who)

    http://thehippiewhovianat221b.tumblr.com/post/129979182737/dalek-garlic-bread

    ***

    Nadine Estrella et Jacques Damboise


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  • £££

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE BONHEUR A UNE FIN EN SOI)

    £££

    "C'est donc toi, Monsieur Glouton...

    - Comment t'as deviné?"

    00syd:

    Currently

    (Source: thevintageloser)

    £££

    resistanceinventerre.wordpress.com

    Pétrole.

    Shell arrête les frais en Arctique

    Catherine Guichard

       Royal Dutch Shell avait dépêché 30 navires et installé deux plateformes de forage sur la mer de Tchouktches au nord-ouest de l’Alaska. Le groupe pétrolier anglo-néerlandais voulait profiter de la période estivale 2015, quand la glace fond, pour prospecter dans la région. Mais Shell n’a rien trouvé, a reconnu l’entreprise le 28 septembre.

       Bredouille, elle a annoncé renoncer à son programme de prospection en Arctique. Le groupe anglo-néerlandais a décidé d’arrêter les frais, après avoir investi sept milliards de dollars dans le projet.

       “La défaite de Shell en Arctique met fin au rêve d’une nouvelle frontière”,commente le Financial Times à Londres. Car, malgré la chute des prix du baril, et le désengagement de ses concurrents dans une région où l’exploitation est jugée trop chère, Shell espérait encore il y a quelques semaines mettre la main sur une réserve récupérable de quatre milliards de barils de brut, note le journal.(...)

       (...) La décision de Shell a été saluée sans tarder par la banque ABN Amro et par la caisse de retraites néerlandaise ABP, un des actionnaires les plus importants de Shell, rapporte, depuis Amsterdam, le quotidien De Volkskrant. “Beaucoup de caisses de retraites sont en effet sous pression pour diminuer leurs investissements dans les énergies fossiles au bénéfice d’investissements dans le développement durable, explique le journal.

       La décision sera “bénéfique pour l’environnement et l’être humain, mais aussi pour Shell lui-même”, souligne de son côté le Algemeen Dagblad à Rotterdam.“Car si l’entreprise souhaite éviter de rester coincée comme un dinosaure dans un monde qui n’est plus, elle a intérêt à se rendre à l’évidence que l’époque des énergies fossiles est révolue, estime le quotidien.

       Le géant pétrolier avait entamé fin juillet ses opérations de forage au large de l’Alaska après avoir obtenu le feu vert des autorités américaines. Barack Obama avait été alors vivement critiqué par des organisations de protection de l’environnement pour cette décision.(...)

       (...) “L’abandon par Shell de son programme de forage en Arctique reflète essentiellement la réalité liée à la chute du prix du pétrole au niveau mondial”, analyse Michael C. Lynch, le président de Strategic Energy and Economic Research, un organisme qui conseille les pétroliers et les banques d’investissement, cité par le New York Times. “L’industrie [pétrolière] a réduit ses investissements de 20 % cette année et s’est séparé de 200 000 travailleurs dans le monde, soit près de 5 % de l’ensemble de la main d’oeuvre du secteur”, relève le journal qui précise : “Les groupes pétroliers américains ont fermé plus de la moitié de leurs plateformes de forage en un an et la production commence à baisser aux Etats-Unis”.

       Pour le FT, l’échec de Shell va pour sûr décourager les autres pétroliers à explorer l’Arctique nord américain. “Certains dirigeants avaient laissé entendre qu’ils laissaient Shell agir en pionnier dans la région, afin de tester les technologies, évaluer les questions géologiques et réglementaires et se confronter à l’opposition écologiste. Personne ne sera prêt à se lancer maintenant.”

    £££

    Benoît Barvin


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  • ¤¤¤

    Pensées pour nous-mêmes:

    (DOIS-JE SAVOIR QUE LE SAVOIR

    N'EST PAS FORCÉMENT MON AMI?)

    ¤¤¤

     (Le doudou de Sofia prévenait ses moindres souhaits)

    tauchner:

    Katharina Jung

    ¤¤¤

    larevuecadres.fr

    Intelexit :

    aide aux dissidents

    des services secrets !

       Si la NSA est l’éléphant dans la pièce, de nombreux pays disposent de services secrets très actifs opérant, par définition, dans l’illégalité. Ce sujet à déjà été abordé dans le contexte français, sur ce blog, avec les articles “Services secrets : marche-pied vers la dictature” et “Services secrets : l’Etat, c’est nous !“.

       L'establishment justifie bien entendu l’existence de ces services secrets au nom de la “sécurité nationale”, fourre-tout bien pratique pour toutes les lois et mesures liberticides qui permettent, avant tout, à cet establishment de contrôler la dissidence civile ici.

       La récente loi Renseignement (1) récemment votées par les pleutres de l’Assemblée Nationale en est le parfait exemple : d’abord elle reconnait le fait que les services secrets opèrent illégalement et qu’il convient donc de créer des lois qui rendent ces opérations légales, ce qui est déjà en soi d’un cynisme orwellien, mais en plus cette loi ouvre la porte à une surveillance de masse “légale” et a fortiori au déploiement d’un arsenal illégal encore plus poussé. Illégal, car du point de vue opérationnel un service secret n’est réellement efficace que si ses cibles ne connaissent pas l’étendue de ses capacités réelles, ce qui implique de dépasser le cadre des moyens légaux, cadre connu des dites cibles.

       Intelexit propose un chemin pour aider les employés des services secrets à en sortir, employés qui peuvent être simplement écœurés par ce qui s’y passe, ou être en réelle souffrance psychologique par dissonance cognitive, ou la contradiction entre l’action réalisée (espionnage illégal, attentats déguisés, etc…) et la notion de défense des intérêts nationaux. Comment peut-on agir en utilisant des méthodes qui vont à l’encontre des principes que l’on est supposé défendre ?

       Intelexit commence avec trois propositions : Le service pour lequel je travaille…

       a) A perdu toute direction morale

       b) Viole les libertés fondamentales ou le principe de démocratie

       c) Abuse de la notion de “sécurité nationale” afin de bafouer la Constitution.

       Le futur ex-employé coche son choix, puis passe d’étape en étape pour aboutir à un projet de lettre de démission.

       Je trouve l’initiative excellente. Aucune idée de sa possible efficacité bien sûr, on ne quitte pas un service opérationnel de la NSA, du MI5 ou de la DGSI comme si de rien n’était, mais c’est un pas dans la prise de conscience du public que l’ennemi n°1 de la liberté et de la démocratie habite juste à côté et est financé par nos impôts. L’affaire du Rainbow Warrior est l’achétype de la barbouzerie des services secrets français ayant mal tourné (3), pour se terminer récemment avec les aveux publics du colonel Jean-Luc Kister, l’un des membre du commando français ayant posé les charges explosives (4).

       On se souviendra aussi, dans un registre plus proche des Gendarmes de St Tropez que de John le Carré, des gendarmes français mettant le feu, illégalement, aux paillotes corses sur ordre, illégal, du Préfet… (5). Mais pour les quelques manipulations ayant mal tourné pour les services de l’Etat, combien ont parfaitement fonctionné ou fonctionnent encore ?

       Non pas que toute opération de renseignement ou action “borderline” soit fondamentalement inacceptable car certains dangers existent réellement, mais empêcher les services secrets d’utiliser leur arsenal contre leur propre population est impossible vu que, par définition, c’est secret donc inaccessible au contrôle public. Cela se joue au sein de l’Etat Profond (2), ce réseau de pouvoir juste sous la surface qui tire les ficelles et utilise les moyens de l’Etat à son propre avantage.

       Au niveau politique la réaction des “représentants du peuple” est plus que faible, la majorité ayant bien compris où se situent leurs intérêts. Je citerai quad même le député Jean-Jacques Urvoas qui parvint à faire intégrer à la loi Renseignement un statut de lanceur d’alerte “officiel”, c’est-à-dire qu’un employé de l’Etat doit pouvoir signaler des agissements illégaux en bénéficiant d’une protection juridique. Le texte ne dit pas s’il bénéficie également d’un gilet pare-balles.

     

    Notes :

    (1) http://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/dossier-les-francais-sous-surveillance

    (2) http://www.mediapart.fr/journal/france/291010/nicolas-sarkozy-et-l-etat-profondet http://rhubarbe.net/blog/2010/05/16/letat-predateur/

    (3) http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire/rainbow-warrior-30-ans-apres_991317.html

    (4) http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20150906.OBS5340/jean-luc-kister-l-agent-de-la-dgse-qui-a-coule-le-rainbow-warrior-s-excuse.html

    (5) https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_paillotes

     

    http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/intelexit-aide-aux-dissidents-des-172469

    ¤¤¤

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'INSTINCT DE VIE ET CELUI DE MORT

    SONT-ILS DES FRÈRES ENNEMIS?)

    %%%

    "Mais non, mon Chéri, ton doudou n'est pas perdu...

    Ne te mets pas dans des états pareils.

    On va le retrouver, tu vas voir... 

    "Bien malgré lui le Pétomane fit croire aux Autorités que des djihadistes venaient de faire exploser un chapelet d'explosions malodorantes". Jacques Damboise in "Pensées à contre-p

     http://reikogeisha.tumblr.com/

    %%%

    "Héléna! Tu dois choisir entre le chapeau ou le voile.

    C'est l'un ou l'autre, ma fille! De toute façon, tu

    es laide avec les deux, alors..."

    "Bien malgré lui le Pétomane fit croire aux Autorités que des djihadistes venaient de faire exploser un chapelet d'explosions malodorantes". Jacques Damboise in "Pensées à contre-p

     http://reikogeisha.tumblr.com/post/130198915676

    %%%

     "Brenda! Tu es ridicule avec ton aversion

    pour les lunettes et les lentilles..."

    "Bien malgré lui le Pétomane fit croire aux Autorités que des djihadistes venaient de faire exploser un chapelet d'explosions malodorantes". Jacques Damboise in "Pensées à contre-p

     http://vvvestvvood.tumblr.com/image/130316516906

    %%%

     "Nora! Combien de fois faudra-t-il te dire de t'asseoir sur

    un coussin?! Tu vas avoir froid aux fesses, sinon..."

    "Bien malgré lui le Pétomane fit croire aux Autorités que des djihadistes venaient de faire exploser un chapelet d'explosions malodorantes". Jacques Damboise in "Pensées à contre-p

     http://crescentmoon06666.tumblr.com/image/126029428237

    %%%

    Jacques Damboise


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (PRENDS-TU LE TEMPS

    DE TEMPORISER?)

    @@@

     "C'est pas mal, Tantor mais... Heu...

    Et si tu faisais de l'équilibre sur la trompe, hein?

    Ça aurait une autre gueule, tu crois pas?"

    http://lovemeravilla.tumblr.com/post/130352284925 

    @@@

     fosamobi.com

    Arabie Saoudite.

    Rien ne va plus au royaume

    des Al-Saoud

    AL-TAGREER - RIYAD

       Le drame de La Mecque, la guerre au Yémen qui se prolonge, des réserves de devises qui fondent : les soucis s’accumulent pour le roi Salmane. Au point que son autorité serait contestée. En tout cas, la guerre des clans est ouverte à Riyad.

       “Le nouveau roi Salmane, arrivé sur le trône en janvier dernier, a fait fi de la prudence habituelle des dirigeants saoudiens”, écrit Brian Whitaker, spécialiste du monde arabe, dans le quotidien britannique The Guardian. Le journaliste ajoute que le roi a dépensé sans compter les réserves du royaume, en plus de lancer le pays dans une guerre “impossible à gagner” au Yémen.  

       Par ailleurs, “il a chamboulé l’ordre de succession” [en propulsant notamment son fils Mohammed ben Salmane au poste de vice-prince héritier, malgré son jeune âge et son peu d’expérience”. Ajoutez à cela la bousculade mortelle de La Mecque – dans laquelle plus de 800 personnes sont mortes, le bilan initial de 717 morts ne cesse d’être revu à la hausse – et vous aurez “l’explication des remous qui agitent l’intérieur même de la famille régnante”.

       Un texte a récemment circulé, écrit par quelqu’un qui se présente comme un prince et petit-fils du roi Abdelaziz, fondateur du royaume. Le document suggère au roi Salmane d’abdiquer, “et il semble que [cet] appel ait reçu des soutiens parmi ses pairs. Il dit tout haut ce que des Saoudiens ordinaires ne peuvent que penser tout bas s’ils ne veulent pas finir en prison et se faire flageller”, poursuitThe Guardian.

       Et l’article de pointer l’absence presque totale d’instances de médiation politique et de société civile : “Même une association caritative aura besoin d’attendre des années pour être enregistrée. Il aura fallu dix-sept ans à une association qui s’occupe du diabète pour se faire enregistrer. Il suffit que des médecins ou des comptables souhaitent se réunir pour que le régime devienne nerveux.”

       Pour Brian Whitaker, l’aspect autocratique du régime constitue un problème fondamental. Nul besoin d’en référer à quiconque pour prendre une décision, et il peut arriver au roi Salmane de faire des choix inconsidérés, “ce qui risque d’avoir de lourdes conséquences pour l’avenir du pays”.

       Et de souligner que, pour les Saoudiens, dépenser sans compter est devenu la solution à tous les problèmes. “En 2011, inquiets des soulèvements populaires en Tunisie, en Egypte et en Libye, ils ont distribué 133 milliards de dollars [en embauches dans les forces de l’ordre, augmentations de salaires et construction de logements] pour étouffer l’opposition.” Idem en janvier, quand le nouveau roi a distribué deux mois de salaire aux fonctionnaires pour accompagner son arrivée sur le trône.   

       “Même si les Saoudiens ont les poches encore bien remplies, cela ne pourra pas durer éternellement. En plus, cela leur a désappris à explorer d’autres solutions. Le drame de La Mecque a été un révélateur : des sommes considérables ont été dépensées pour des constructions de prestige, et pour rendre le pèlerinage, en théorie, plus sûr. Mais ce qui a manqué, c’est l’amélioration des méthodes de gestion des foules. Le pays ne peut pas durablement continuer ainsi. Et les Saoudiens le savent de plus en plus”, conclut le Guardian.

    http://www.courrierinternational.com/article/arabie-saoudite-rien-ne-va-plus-au-royaume-des-al-saoud

    @@@

    Luc Desle


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