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    Pensées pour nous-mêmes:

    (ÉVITE DE TARIR

    LA RIVIÈRE ESPÉRANCE)

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    (Marianne, catastrophée, pleurait son innocence perdue)

    http://nadchris34.tumblr.com/post/180868504789/boudhabar-by-zoo-yong-gyun

    ***

    https://blogs.mediapart.fr/pierre-sassier/blog/221217/la-crapulerie-des-milieux-bancaires

    Tunisie. 

    Les Américains sont là

    pour y rester

    Hoda Saliby

     
     
     
     
    JOUEZ À BATTLEFIELD V
    Battlefield revient aux sources et dépeint la Seconde Guerre mondiale comme jamais.
     
     
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       “Une surveillance des zones sensibles par des drones, des hommes engagés sur le terrain, une aide à la planification militaire : plusieurs éléments indiquent que les Américains ont établi une présence militaire durable en Tunisie”, relève le siteMiddle East Eye avant de poursuivre :

       Que ce soit sur terre ou dans les airs, les forces du Commandement américain pour l’Afrique (Africom) ou celui des forces spéciales (Ussocom) ne cessent de faire parler d’elles, malgré beaucoup d’efforts pour dissimuler leurs activités et le continuel déni des autorités tunisiennes sur une quelconque présence étrangère sur son sol.”

       De son côté, le site Leaders signale que, “fin septembre 2018, la Tunisie abritait une réunion réunissant l’état-major du Commandement américain pour l’Afrique et les responsables du renseignement militaire de 13 pays d’Afrique du Nord, du Sahel et d’Afrique de l’Ouest. Cet événement, inaugural pour la Tunisie, marque un net rapprochement entre Tunis et Washington quant aux problématiques sécuritaires et de renseignement relevant du Maghreb et de sa profondeur sahélienne, deux espaces en profonde restructuration sur les plans géopolitique et sécuritaire.”

       Le site tunisien cite un rapport publié par la plateforme des vétérans américains, Task & Purpose, qui mentionne l’intervention militaire directe en février 2017 d’une unité de raiders des marines aux côtés de l’armée tunisienne lors d’une opération menée contre la branche locale d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et soutenue par les forces aériennes des marines.

       Il s’agirait d’une rupture par rapport à l’histoire tunisienne et aux fondamentaux de la diplomatie mis en place depuis l’ère bourguibienne [Habib Bourguiba, fondateur de la Tunisie moderne] tout en révélant un tropisme américain marquant la quête d’une réassurance sécuritaire dans un environnement complexe et volatil” estime le site, qui prévient : “Il convient pour les autorités tunisiennes de bien saisir les ressorts de la géopolitique de l’espace sahélien et le jeu des puissances en cours afin de se positionner au mieux de leurs intérêts stratégiques.”

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE TEMPS NE TE PREND

    JAMAIS EN TRAÎTRE)

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     "T'as d'beaux yeux, tu sais"

     https://art-grome.tumblr.com/post/180801200939

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    http://www.urtikan.net/

    Vu d’Inde. Les “gilets jaunes”,

    une menace mondiale

     
     
     
     
    JOUEZ À BATTLEFIELD V !
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       “Paris brûle et tout le monde devrait avoir peur.” C’est en ces termes que l’Hindustan Times analyse, dans son édition du 4 décembre, le phénomène des “gilets jaunes”. Le fait que les violences du week-end des 1er et 2 décembre se soient déroulées en France, “le plus socialiste des pays développés”, en dit long, selon lui. “Depuis la crise financière de 2008, il est devenu évident que le modèle actuel de l’économie mondiale est dépassé”, comme l’ont admis les dirigeants du G20 réunis en sommet à Buenos Aires.

       “Au cours de la dernière décennie, les revenus réels ont diminué dans de nombreux pays. Et même dans les pays ne connaissant pas de chômage, il existe un nombre important de personnes sous-employées”, fait remarquer le journal, pour qui le résultat, c’est “ou le désir de changement” – incarné par l’élection de Donald Trump aux États-Unis et par le Brexit au Royaume-Uni – “ou une colère du même genre que celle observée à Paris ce week-end”.

       D’après l’Hindustan Times“l’Inde n’est pas totalement à l’abri d’un phénomène similaire”. Certes, l’économie indienne progresse à un rythme soutenu et les revenus continuent d’augmenter. “Mais dans de nombreuses régions, les agriculteurs sont aux prises avec une crise agraire” sans précédent, tandis que “trop peu d’emplois sont créés” dans ce pays où “dix à douze millions de personnes” entrent chaque année sur le marché du travail.

       En outre, soulignait récemment un rapport de Crédit Suisse, l’indice des inégalités est passé “de 81,3 en 2013 à 85,4 en 2018”, sur une échelle de 0 à 100. Dans ces conditions, prévient le quotidien indien, le gouvernement Modi “ferait bien de regarder” ce qui se passe en France.

    https://www.courrierinternational.com/article/vu-dinde-les-gilets-jaunes-une-menace-mondiale

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    Benoît Barvin


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     Pensées pour nous-mêmes:

    (PLEURER N'A JAMAIS

    FAIT POUSSER DE ROSES)

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    "Une quête pour Mâââkrrronnn? Trop tard,

    il m'a déjà tout pris"

    Florence Lucas aka K.I.M. aka Flokim Lucas (French-Korean, b. Seoul, South Korea) - Blue BD

    http://hirokuthegoblin.tumblr.com/post/180709305314/redlipstickresurrected-florence-lucas-aka-kim

    £££

    https://www.scoopnest.com/fr/user/ornikkar/692611154389159937-

    reviens-jean-jaures-ils-sont-devenus-fous-par-charb-via-fanettenoe

    La violence selon Jean Jaurès (pacifiste)
     

    Violence du peuple


       Ah ! les conditions de la lutte sont terriblement difficiles pour les ouvriers ! La violence, pour eux, c’est chose visible […] Oui, la violence c’est une chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est retenu. Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges.

    Violences des riches


       Ah ! Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huit clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclat de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers … ».

    Violence policière


       « Ce [que les classes dirigeantes] entendent par le maintien de l’ordre, ce qu’elles entendent par la répression de la violence, c’est la répression de tous les écarts, de tous les excès de la force ouvrière ; c’est aussi, sous prétexte d’en réprimer les écarts, de réprimer la force ouvrière elle-même et laisser le champ libre à la seule violence patronale. [...].

    Violence d’Etat


       De même que l’acte de la violence ouvrière est brutal, il est facile au juge, avec quelques témoins, de le constater, de la frapper, de le punir ; et voilà pourquoi tout la période des grèves s’accompagne automatiquement de condamnations multipliées. » (Jean Jaurès, 9 juin 1906, discours à la Chambre des députés).

       Théophraste R. (ou plutôt Jean Jaurès, poignardé par un fanatique que les juges français ont acquitté et que des anarchistes espagnols ont exécuté à Ibiza. N’allez pas le répéter, mais j’ai pris deux fois de la paella en l’apprenant).

    « Le Capital épuise deux choses : le travailleur et la nature » (Karl Marx).

    https://www.legrandsoir.info/

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HOMME DE PEINE JAMAIS

    NE SERA L'HOMME DE PLAISIR)

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    joelremyj222rgif:

    Escape . Artist : LOUI JOVER   -   Animation : JOEL REMY

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    https://roegi.tumblr.com/post/177789617897

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    "Oui, c'est pourquoi?"

    https://louxosenjoyables.tumblr.com/post/130290029836

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    Jacques Damboise


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VIVRE DEMANDE 

    UN EGO SURDIMENSIONNÉ)

    ***

    http://scrabyon.pagesperso-orange.fr/2014/PAGES/CAILLE/CAILLE1.html

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    http://scrabyon.pagesperso-orange.fr/2014/PAGES/ALEXANDE/ALEXANDRE1.html

    En cachant le nombre des animaux qu’ils tuent,

    les chasseurs empêchent l’analyse scientifique de leur rôle

    Camille R. 

       Les chasseurs se proclament les « premiers écologistes de France » pour leur prétendu rôle dans la « gestion des populations d’animaux ». L’autrice de cette tribune, rappelant que l’écologie est une science, explique que les chasseurs eux-mêmes, en ne communiquant pas le décompte des animaux abattus, rendent impossible toute évaluation scientifique de leur rôle.

       Camille R.È est chercheur en écologie et tient à garder l’anonymat pour éviter tout propos réactionnaire.

     

       Il appartient à tous d’apprécier la faune sauvage, mais la faune sauvage n’appartient à personne (Res nullius). Le prélèvement de cette ressource commune ne peut se faire sans justification de ses conséquences sur les populations animales et sur l’environnement qui les accueille. À l’heure de la transition écologique, prenons pour une fois le mot écologie à sa racine : « L’écologie est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux. » Les chasseurs ne sont pas des scientifiques.

       L’écologie n’a pas vocation à tuer des animaux sans étudier les effets qui en découlent, que ce soit pour des prélèvements de gibiers ou d’espèces déclarées comme « nuisibles ». Avant de jouer aux scientifiques, les chasseurs devraient déjà communiquer leurs tableaux de chasse [1].

       En effet, comprendre l’impact de la chasse sur les populations est un sujet très complexe et encore difficile à évaluer malgré des décennies d’études, notamment par l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage). La chasse a un effet direct sur les espèces en les tuant, mais également indirect par le dérangement qui va influencer la répartition des animaux dans l’espace ou engendrer du stress, qui peut affaiblir les individus puisqu’ils vont allouer plus de temps à être en alerte plutôt qu’à se nourrir ou à se reposer. Pour rester simple, nous parlerons ici seulement du premier point : le prélèvement direct.

       Pour pouvoir réellement « gérer des populations », comme le disent les chasseurs pour justifier et défendre leur activité dominicale, il faut pouvoir répondre au moins à deux questions : 1) Combien y a-t-il d’individus dans la population d’une espèce ? 2) Combien d’individus sont-ils tués à la chasse ?

       C’est le rapport du nombre d’individus tués par rapport à la taille de la population qui donne une première idée de l’impact de cette activité sur l’état de santé des populations. Or, la taille de la population est difficile à estimer et le nombre d’individus tués n’est souvent pas communiqué.

       Les chasseurs se présentent aujourd’hui comme « les premiers écologistes de France »et justifient leur activité comme ayant un rôle clef dans le fonctionnement des écosystèmes et la gestion des populations en faveur de la biodiversité. Si les chasseurs étaient vraiment certains que leur activité n’a aucune influence négative sur les populations, alors pourquoi ne mettent-ils pas toute leur énergie pour récupérer ces données et prouver leurs dires ? Cacher ces données, c’est se tirer une balle dans le pied. Le meilleur argument serait la preuve par les chiffres, difficilement réfutable. Auraient-ils un doute ?


    Vous avez aimé cet article ? Soutenez Reporterre

       [1Les tableaux de chasse, c’est-à-dire le décompte des animaux abattus durant une saison de chasse, ne sont pas automatiquement récupérés ni remplis d’ailleurs, bien que ce soit une obligation pour un grand nombre d’espèces en France. Aucune sanction n’est mise en place en cas de non-retour du tableau de chasse.

    ***

    Benoît Barvin

     


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS LE RÉEL DE TA

    PROPRE PENSÉE)

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    "Vous savez que je vous trouve très intéressant..."

     

    (Source: sobarkingmad, via darksehnsucht)

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    http://estelledelamare1s6.wixsite.com/bonnetetebaskets/single-post/2016/08/10/

    La-puissance-am%C3%A9ricain-et-le-monde-depuis-1945

    George Herbert Walker Bush -

    Si vous avez tué beaucoup de gens,

    l’assassinat de masse est votre unique héritage,

    celui qui vous définit.

    Caitlin JOHNSTONE

       Imaginez :

       Pensez à une de vos connaissances. Pas quelqu’un de particulièrement proche, juste un de ces figurants qui traversent le film de votre vie. Imaginez maintenant que vous appreniez que ce quelqu’un est un tueur en série, qui rôde dans les rues et poignarde des gens depuis des années. Imaginez qu’il passe sa vie entière sans jamais avoir à en subir de conséquences, et puis le jour de sa mort, tout le monde ne parle que de sa grandeur et partage des anecdotes à son sujet. Vous essayez d’évoquer cette histoire d’assassinats, mais les gens réagissent avec une indignation effrénée parce que vous osez dire du mal de quelqu’un d’aussi noble et merveilleux.

    "Ecoutez, je n’étais pas d’accord avec tout ce qu’il a fait, mais vous ne pouvez pas laisser un aspect sombre de la vie d’un homme éclipser toutes les autres bonnes choses qu’il a accomplies" protestent-ils. "Par exemple, saviez-vous qu’il était capitaine de base-ball à l’université de Yale ?"

       "Mais.... et tous ces gens qu’il a assassinés ?" demandez-vous. "Pourquoi ne pouvez-vous pas rendre hommage à un grand homme en cette période de deuil ?" crient-ils, exaspérés.

       Vous allumez la télé, et ce n’est rien d’autre qu’une hagiographie et une adulation incessantes pour celui dont vous savez qu’il était un tueur en série. Vous ramassez un journal et c’est pareil. Les rares fois où ils mentionnent le nombre étonnamment élevé de ses victimes, ils le considèrent comme une bonne chose : il a réussi à tuer rapidement et efficacement. Il a aidé notre pays à surmonter sa phobie des massacres. Nos rues sont beaucoup plus propres maintenant, sans tous ces SDF, prostituées et autres indésirables.

       Toi, tu te dirais :"C’est quoi ce bordel ? Ce type a brutalement assassiné un tas d’hommes, de femmes et d’enfants sans raison valable. Nous le savons tous. Comment se fait-il que ce n’est pas la seule chose qui définit la vie de cet homme, dont tout le monde parle en ce moment ? Quand Timothy McVeigh est mort, les gens ne passaient pas leur temps à parler de son amour de la Constitution ou du fait qu’il n’a jamais aimé les brocolis. Tout le monde se fout de combien Ted Bundy aimait son chat. Pourquoi célèbrent-ils cet assassin de masse comme si ces assassinats n’étaient qu’une anomalie marginale et sans importance dans sa vie, alors qu’il s’agit du caractéristique le plus déterminant ? C’est ça son héritage !"

       Ce serait surréaliste, non ? Ce serait vraiment bizarre de discuter de cette personne sans parler de tous ses morts et destructions ou même d’en faire l’éloge.

       Bien sûr, cela ne vous arrivera jamais. Aucun type choisi au hasard dans votre vie ne se ferait prendre pour un assassinat, et encore moins plusieurs, sans être puni et sans que l’on fasse en sorte que c’est la première chose qui viendra à l’esprit chaque fois que son nom sera prononcé. Non, le genre de traitement auquel nous assistons est un privilège qui n’est réservé qu’aux élites qui nous gouvernent

       Si un homme tue beaucoup de gens, son héritage est celui d’un assassin de masse. Il n’y a rien d’autre que l’on puisse accomplir dans sa vie qui pourrait éclipser la signification de l’acte d’arracher violemment la vie à des milliers d’êtres humains. Je m’en fiche si vous avez créé une œuvre de charité, si vous avez fait un discours de remise des diplômes, ou si vous aimiez beaucoup votre femme.

       Si vous avez commis des crimes de guerre, si vous avez sciemment ciblé des abris civils et si vous avez délibérément ciblé l’infrastructure civile d’un pays pour obtenir un avantage stratégique après la conclusion d’une guerre fondée sur le mensonge, alors vous êtes un assassin de masse - qui a peut-être aussi réalisé des choses beaucoup moins importantes au cours de votre séjour sur cette planète. C’est ce que vous êtes.

       Partout dans le monde, l’assassinat est considéré comme le crime le plus grave, parce qu’il s’agit de la négation la plus flagrante possible de l’intégrité d’une personne. Vous lui enlevez tout, qu’elle ne pourra jamais retrouver. C’est aussi vrai lorsque l’assassin est assis derrière un bureau qui lui permet d’accomplir ces assassinats sans crainte de conséquences. Si vous assassinez une personne, alors ce que vous êtes pour le reste de votre vie, d’abord et avant tout, c’est un assassin, parce que l’assassinat est un crime extrêmement grave. Si vous assassinez un grand nombre de personnes, alors vous êtes un assassin de masse.

       George HW Bush était un assassin de masse. C’est son héritage. C’est ce qu’il était. Toute personne qui discute de la vie de cet homme et qui ne met pas en avant et au premier plan cet unique héritage est malhonnête quant à ce qu’est un assassinat, et elle le fait par fidélité à une structure de pouvoir corrompue qui tolère un assassinat en masse tant qu’il est commis conformément à la volonté de cette structure de pouvoir.

       Chaque fois que j’organise, après la disparition d’un criminel de guerre, ma célébration publique habituelle dans les médias sociaux sur le thème « bon débarras » , il y en a toujours qui veulent ma mort pour dire une chose pareil. Bien sûr, je sais que je suscite une controverse en disant immédiatement après la mort de quelqu’un que le monde est mieux sans lui, et que les réactions hostiles sont inévitables. Mais je pense aussi que cela en dit tellement long sur la déification de ces élites tueuses d’enfants que le simple fait d’être heureuse de les voir quitter paisiblement ce monde, dans leur lit, est perçu comme une offense impardonnable.

       Je suppose que c’est la hauteur nécessaire du piédestal sur lequel ils sont posés, afin que les gens ordinaires ne voient que de petites faiblesses passagères là où il s’agit d’atrocités horribles qui définissent toute sa personnalité. Aux yeux du public complètement « propagandisé », ce sont des dieux, comme l’indique très clairement la béatification ininterrompue de Poppy Bush [Poppy, surnom de son enfance - c’est mignon. NdT].

       Les présidents US ne sont pas spéciaux. Lorsqu’ils ordonnent l’extermination d’un grand nombre de vies humaines sans raison légitime, ils sont aussi coupables que si vous ou moi les avions exterminées nous-mêmes, personnellement. Et si vous ou moi avions fait une telle chose au cours de notre vie, nous savons tous les deux que les gens ne passeraient pas leur temps après notre disparition à dire combien nous étions charmants.

       George Herbert Walker Bush était un assassin de masse, et la seule raison pour laquelle ce fait indéniable ne domine pas le discours public aujourd’hui est la myopie provoquée par une dynamique de pouvoir profondément injuste.

    Traduction "Vivement tel père tel fils" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

    »» https://caitlinjohnstone.com/2018/12/01/if-you-murdered-a-bunch-of-peo...
     
    URL de cet article 34171 
    https://www.legrandsoir.info/george-herbert-walker-bush-si-vous-avez-tue-beaucoup-de-gens-l-assassinat-de-masse-est-votre-unique-heritage-celui-qui-vous.html

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HISTOIRE COMPLIQUÉE DU BONHEUR

    RESTE ENCORE À ECRIRE)

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    "Tu as l'air de préparer le Nouvel An avec méthode...

    Huit mois en avance, ça n'est pas un peu tôt?

    - Il n'est jamais trop tôt pour bien faire"

    (Source: weheartit.com, via bertodemartinez)

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    "Envolée de gabardine dans le métro)

    (Source: lana021, via universeofchaos)

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    "Heu... Tu danses, là?

    - Oui, pourquoi?"

    (Source: flycandy, via msfantastic)

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    Jacques Damboise


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA VIE EST UNE

    MORT EN DEVENIR)

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    "Si on nous libère, on saute sur Mâââkrrronnn!"

    dmvm1977:

    Whatever Happened To Baby Jane (1962)

    ***

    https://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/03/democratie-porcine-a-

    lamericaine-le-journal-pravda-sur-les-manieres-nazies-de-barack-obama-par-dimitry-valovoi/

    Pour Julian Assange

    Serge HALIMI

       Fier comme Artaban, souriant, entouré d’une cinquantaine de photographes et de cadreurs, Jim Acosta a opéré, le 16 novembre dernier, son retour en fanfare à la Maison Blanche. Quelques jours plus tôt, il avait perdu son accréditation de correspondant de Cable News Network (CNN), mais la justice américaine a obligé le président Donald Trump à annuler la sanction. « C’était un test, et nous l’avons passé avec succès, a fanfaronné Acosta. Les journalistes doivent savoir que, dans ce pays, la liberté de la presse est sacrée, et qu’ils sont protégés par la Constitution [pour] enquêter sur ce que font nos gouvernants et nos dirigeants. » Fondu enchaîné, musique, happy end…

       Réfugié depuis six ans à l’ambassade d’Équateur à Londres, M. Julian Assange n’a sans doute pas pu suivre en direct sur CNN un dénouement aussi émouvant. Car son existence à lui ressemble à celle d’un prisonnier. Interdiction de sortir, sous peine d’être arrêté par les autorités britanniques, puis, sans doute, extradé vers les États-Unis  ; communications réduites et brimades de toutes sortes depuis que, pour complaire à Washington, le président équatorien Lenín Moreno a résolu de durcir les conditions de séjour de son « hôte » (lire « En Équateur, le néolibéralisme par surprise »).

       La détention de M. Assange ainsi que la menace de quelques dizaines d’années de prison dans un pénitencier américain (en 2010, M. Trump avait souhaité qu’il soit exécuté) doivent tout au site d’information qu’il a fondé. WikiLeaks est à l’origine des principales révélations qui ont indisposé les puissants de ce monde depuis une dizaine d’années : images des crimes de guerre américains en Afghanistan et en Irak, espionnage industriel des États-Unis, comptes secrets aux îles Caïmans.

       La dictature du président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali fut ébranlée par la divulgation d’une communication secrète du département d’État américain qualifiant cette kleptocratie amie de Washington de « régime sclérosé » et de « quasi-mafia ». C’est également WikiLeaks qui révéla que deux dirigeants socialistes français, MM. François Hollande et Pierre Moscovici, s’étaient rendus, le 8 juin 2006, à l’ambassade des États-Unis à Paris pour y regretter la vigueur de l’opposition du président Jacques Chirac à l’invasion de l’Irak.

       Mais ce que la « gauche » pardonne moins que tout à M. Assange, c’est la publication par son site des courriels piratés de la campagne de Mme Hillary Clinton. Estimant que cette affaire a favorisé les desseins russes et l’élection de M. Trump, elle oublie que WikiLeaks a alors dévoilé les manœuvres de la candidate démocrate pour saboter la campagne de M. Bernie Sanders durant les primaires de leur parti. À l’époque, les médias du monde entier ne s’étaient pas privés de reprendre ces informations, comme ils l’avaient fait pour les précédentes, sans pour autant que leurs directeurs de publication soient assimilés à des espions étrangers et menacés de prison.

       L’acharnement des autorités américaines contre M. Assange est encouragé par la lâcheté des journalistes qui l’abandonnent à son sort, voire se délectent de son infortune. Ainsi, sur la chaîne MSNBC, l’animateur-vedette Christopher Matthews, ancien cacique du Parti démocrate, n’a pas hésité à suggérer que les services secrets américains devraient « agir à l’israélienne et enlever Assange »

    »» https://www.monde-diplomatique.fr/2018/12/HALIMI/59366

    https://www.legrandsoir.info/pour-julian-assange.html

    ***

    Benoît Barvin


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     Pensées pour nous-mêmes:

    (PARFOIS, VIVRE EST

    LA PIRE DES SOLUTIONS)

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    (Mon ami la girafe, elle se prenait pas

    pour n'importe qui)

    https://art-grome.tumblr.com/post/180549604889

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    https://www.unorageenete.com/homme-est-malade/

    Vie de malade :

    "J'ai eu deux cancers, mon médecin

    m'a dit de mentir à la banque"

       Alors qu'il a de solides économies et une situation professionnelle stable, Jean (prénom modifié) ne peut pas emprunter. Gravement malade avant ses 30 ans, il est persona non grata à la banque. Il a dû apprendre à ruser.

       "C'est arrivé comme ça au milieu de la consultation, je ne m'y attendais pas du tout. Le chirurgien stomatologue qui m'a opéré de mon cancer de la langue a pris les devants : 'Si vous voulez emprunter pour acheter un appartement, mentez à la banque, ne dites jamais que vous avez été malade'. Il est allé plus loin : "Tant que vous payez votre crédit et que vous vous taisez, tout ira bien. Mais si jamais vous rechutez, la banque peut s'intéresser à votre passé médical et exiger de moi la remise de votre dossier. Dans ce cas-là, je m'arrangerai personnellement pour le perdre. Je n'en ai conservé aucune version numérique.'

       Je n'avais jusque-là jamais envisagé ce problème. Quand on est jeune, on n'a pas conscience de tout ça, on ne pense pas à prendre un crédit immobilier, surtout au milieu de traitements lourds. A mon retour à la maison, j'ai beaucoup cogité. A 26 ans, j'ai enchaîné deux cancers avec, à chaque fois, chirurgie, chimio et radiothérapie : un à la langue étendu aux ganglions, puis un autre au rein, deux ans plus tard. Les médecins pensent que c'est parce que je suis immunodéprimé.  

       "J'ai aujourd'hui 33 ans, un emploi stable de fonctionnaire et 140.000 euros de côté, car j'ai très bien gagné ma vie pendant les deux, trois ans où j'ai bossé dans le privé. Pourtant, à cause de mon passé médical, je n'ai aucune chance de devenir propriétaire, à moins de payer des primes d'assurance extrêmement élevées. Je ne rentre pas dans le cadre du décret sur le droit à l'oubli (1).

       A vrai dire, je n'ai même pas pris la peine de faire une simulation pour l'assurance. Je ne veux pas savoir. Quand je vois, sur les forums de malades, comment certaines femmes qui ont eu un cancer du sein, pourtant réputé pour être l'un des plus guérissables, galèrent pour emprunter, avec des primes d'assurance très élevées, je n'ose imaginer ce qu'on me dira à moi… C'est vraiment la double peine.

       Pourtant, je ne veux pas me victimiser, je comprends que les banques aient besoin d'être remboursées s'il m'arrive quelque chose. C'est juste la triste réalité. Alors, ce que m'a expliqué mon médecin est un peu un conseil de bon sens. Ce n'est pas un hasard si c'est ce stomatologue qui m'a parlé ainsi.

       De tous les  médecins que j'ai rencontrés à l'hôpital, c'est avec lui que j'ai eu la meilleure relation. C'est un père de famille, la petite cinquantaine, très apprécié de son équipe. Quelqu'un de simple, qui vit et travaille en banlieue parisienne. Je ne saurais dire s'il est de droite ou de gauche. Il m'a surtout semblé très humain.

       "Pendant mon traitement, j'ai vu un médecin dédié à ce qu'on appelle 'les soins de confort'. Dès la première  séance, il m'a averti : 'Vous n'allez peut-être pas vous en sortir'. Celui-là, je ne l'ai jamais revu ! Un autre spécialiste à qui j'ai dit que je voulais retourner au travail m'a presque engueulé : 'Vous n'y pensez pas, vous êtes hors circuit'. Pourtant, c'est un désir normal ! N'importe quel malade a envie de se projeter dans l'avenir.

       Mon stomatologue a été bien plus diplomate, il n'a pas essayé de me dissuader, il m'a juste prévenu : 'Cela prendra du temps, ce n'est pas simple, mais c'est légitime de vouloir retravailler'. A chaque fois, il faisait preuve de tact. Mes traitements sont maintenant finis. Je vais le revoir fin décembre pour lui dire au revoir, je veux marquer le coup. Ma famille sera là aussi. Aujourd'hui, je projette de quitter la région parisienne avec ma copine, on veut acheter un appartement à Bordeaux ou à Nantes. Comme mon médecin me l'a conseillé, je vais mentir à la banque."

    Propos recueillis par Bérénice Rocfort-Giovanni

       (1) Le droit à l'oubli  est le droit pour une personne souscrivant un contrat d'assurance emprunteur de ne pas déclarer une ancienne pathologie cancéreuse à l'issue d'un délai de dix ans après la fin du protocole thérapeutique, ce délai étant réduit à cinq ans lorsqu'il s'agit de cancers de mineurs. (décret de février 2017).

    https://www.nouvelobs.com/rue89/nos-vies-intimes/20181126.OBS6010/vie-de-malade-j-ai-eu-deux-cancers-mon-medecin-m-a-dit-de-mentir-a-la-banque.html

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (HABITE TA PAROLE,

    NE LA LAISSE PAS ÉTRANGLER

    TA PENSÉE)

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    "Il me résistait... Je l'ai assassiné"

     The Damned Lovely - art by Robert Maguire (1955)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/179671984103/the-damned-lovely-art-by-robert-maguire-1955

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     https://maitrerenardinfo.wordpress.com/2013/09/28/les-blagounettes-de-marin-deau-douce-de-maitre-renard-4/

    La Belgique, à la merci de

    la montée des eaux, tarde à agir

     Clément Di Roma (Reporterre) 

      Sur les plages de Westende, les immeubles se dressent face aux vagues. Elles gagnent chaque jour du terrain, millimètre par millimètre. La montée des eaux est une conséquence directe du réchauffement climatique. « Même si demain, on arrête totalement les émissions de gaz à effet de serre, le niveau va continuer à monter »,déplore François Massonnet, chercheur au Earth and Life Institute de l’Université catholique de Louvain-la-Neuve.

      La Belgique s’attend au pire. Devant des scénarios catastrophiques d’ici 2100, le gouvernement tente de se préparer à la menace qui pèse sur les villes côtières, poumons économiques et touristiques de la Flandre occidentale. Si l’augmentation de la température globale venait à dépasser les 4 °C, le scénario le plus extrême envisagé dans le rapport ClimateCentral, le niveau marin pourrait progresser d’un mètre et menacer 1,8 million de résidents d’ici 2100.

       Il est midi sur les quais du port de pêche de Nieuwpoort, à 40 km de Dunkerque. Les militants de Climaxi, une ONG environnementale, s’y réunissent chaque semaine. Originaire de la côte, l’expert local et militant Johan Bultiauw est volontaire à l’Institut flamand pour la mer. « Je la vois monter depuis que je suis gamin. On sait que tout va couler, et plus vite que certains ne le pensent », déplore-t-il.

       Les plages, stations balnéaires et ports de la Flandre-Occidentale pourraient être engloutis par les flots dans les décennies à venir. De célèbres villes comme Ostende sont contraintes de se protéger massivement contre les inondations, au risque de disparaître.

       Des kilomètres d’habitations bétonnées, des ports de commerce et de plaisance et des réserves naturelles sont directement menacés. L’urbanisation rapide de la côte, dans la continuité du boom touristique des années 1970, ne s’est jamais arrêtée. Ostende, la plus grande ville côtière, à 30 minutes de Bruges, compte 1.200 logements au km², contre 201 en moyenne sur le littoral.

       Habitué à la vue des touristes à Nieuwpoort, le pêcheur Serge Allard se tient devant son bateau. À la montée des eaux, il répond qu’on ne peut plus rien faire. « C’est un phénomène qui semble naturel maintenant. Et pour nous, ça ne fait pas de différence pour l’instant. » Quelques pas plus loin, Patsy, une habitante d’Ostende, fait le même constat. « Nous sommes égoïstes. On connaît la situation, mais seuls nos enfants et petits-enfants verront les conséquences. »

       Mais, en cas de tempête importante, les Belges pourraient se retrouver sous l’eau plus vite que prévu. En 1953, le « raz-de-marée » en mer du Nord avait tué 1.800 personnes dans la région et inondé des milliers d’hectares. Mais une telle catastrophe aujourd’hui aurait des conséquences bien plus graves. « Le niveau de départ de l’eau est plus élevé, donc, elle irait plus loin dans les terres », selon Jean-Pascal van Ypersele, climatologue et ancien vice-président du Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

       Le pays a soudainement réalisé le danger pour son économie balnéaire et touristique en 2011. Le lancement d’un plan d’aménagement pour sécuriser davantage les côtes visait à protéger les lieux les plus sensibles à l’érosion, aux tempêtes et à la montée des eaux. Cette installation de murs protecteurs, de brise-lames et de réaménagement des plages doit se terminer en 2020.

       « Est-ce qu’on fait des petits investissements bout à bout, ou bien on trouve des solutions durables pour réaménager toute la côte ? » François Massonnet remet en question les plans de protection. « Ce ne sont que des petites rustines sur un pneu crevé. Les politiciens ont une vision court-termiste », reprend-il. Sur les quais de Nieuwpoort, Filip, militant de Climaxi, affirme qu’une grande partie des investissements ne sont destinés qu’à des aménagements temporaires, qui retardent l’inévitable. « Dans 30 ou 50 ans, ce port sera peut-être sous l’eau sans solution conséquente », s’inquiète-t-il.

       Une étude réalisée en 2015 par le gouvernement flamand, « Paysage côtier métropolitain 2100 », préconise pourtant différents scénarios à long terme, dont le plan « Bipôle ». Le principe est radical : sacrifier la côte occidentale pour sauver le reste du littoral. Les villes et terres à l’ouest d’Ostende pourraient alors être englouties, dans le cas extrême.

       Une réflexion à long terme de la part des pouvoirs publics se fait attendre. En addition aux déplacements humains à organiser et à la perte des secteurs maritimes et touristiques encore en plein boom aujourd’hui, les écosystèmes souffriront de l’intrusion de l’eau salée. La réserve naturelle du Zwin, à la frontière néerlandaise, risque d’être en partie inondée, emportant avec elle de nombreux habitats d’oiseaux et de petits mammifères.

       Du côté des scientifiques, on assure que l’alerte est donnée depuis longtemps. « On sait que la mer va continuer à monter si on ne prend pas des mesures radicales », reprend le professeur van Ypersele. Son collègue François Massonnet se demande si les solutions ne viendront pas de la société civile et des activistes. « Nos politiques ne vont pas s’occuper d’un problème dont ils ne récolteront pas les fruits », précise le chercheur, sceptique quant à la capacité des différentes régions belges à trouver une solution commune. 

    https://reporterre.net/La-Belgique-a-la-merci-de-la-montee-des-eaux

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    Benoît Barvin


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