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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE PAIN DES ETOILES

    SCINTILLE DANS

    LA VOIE LACTÉE)

    ¤¤¤

     "Non aux chiens voilés!"

    maddieonthings:

    Morning swim

    ¤¤¤

    ¤¤¤ 

    "Il ne bouffait du curé, l'Ogre, que lorsqu'il n'y avait aucun moinillon dans le coin". Jacques Damboise in "Pensées inconstantes".

     chrismic.over-blog.com 

    Le réchauffement climatique 

    impacte insidieusement les océans 

     Michel Lachkar@GeopolisFTV  

       Multiplications des tempêtes, prolifération des algues et des bactéries... les océans sont de plus en plus affectés par le réchauffement climatique affirme un rapport publié le 5 septembre 2016. Signé par 80 scientifiques, ce rapport met en lumière les évolutions inquiétantes de la vie océanique, des modifications qui pourraient mettre à mal la sécurité alimentaire. 

       Davantage de chaleur, moins d’oxygène, plus de microbes, telles sont les nouvelles tendances des océans. On sait que le réchauffement climatique tue les récifs coralliens et provoque plus de tempêtes, ce que l’on ignorait en revanche, c’est qu’il fait proliférer les algues toxiques et les maladies chez les animaux marins.
     
       D’après le rapport de L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature(UICN), le réchauffement climatique augmente la salinité et l’acidité des océans, favorisant les maladies des animaux comme des végétaux. Or, 70% de la biodiversité se trouve dans les mers. (...) 

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA JEUNESSE PERDUE

    SE RETROUVE AU CIMETIÈRE)

    ***

    "Tu m'as dit, plus tôt, que tu voulais me quitter,

    c'est ça Chérie?

    - Tu as mal entendu... Tu as mal entendu!!!" 

    "Petitpas et papati, la chanson du fils du Résident fut un francs succès". Jacques Damboise in "Pensées coïncidentes".

     Mort Künstler (1931)

    http://startwithsunset.tumblr.com/

    ***

    "Inutile d'insister! Pas de bons résultats,

    pas d'argent de poche!"

    "Petitpas et papati, la chanson du fils du Résident fut un francs succès". Jacques Damboise in "Pensées coïncidentes".

     Dominic Marco

    http://startwithsunset.tumblr.com/image/149881855048

    ***

    (Sylvana venait d'apprendre à ses dépens

    que les tremblements

    de terre, ça faisait des dégâts)

    "Petitpas et papati, la chanson du fils du Résident fut un francs succès". Jacques Damboise in "Pensées coïncidentes".

     Art Frahm (1906-1981)

    http://startwithsunset.tumblr.com/image/149699884416

    ***

    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HOMME D'UNE SEULE PENSÉE

    EST UNE REDOUTE À PRENDRE)

    ***

    (L'Homme invisible utilisait un original

    mode de locomotion)

    (Source: djinn-gallery, via humilityandwisdom)

    ***

    bistrobarblag.blogspot.com

    Algérie.

    Pas d’école pour les filles

    non voilées !

       “Sebbala vient d’être victime d’une agression qui devrait intéresser beaucoup de monde. Son lycée de jeunes filles refuse l’accès aux élèves qui ne portent pas le foulard islamique. Les lycéennes récalcitrantes ont été renvoyées et les parents ont eu droit pour comble d’audace, à une leçon de morale administrée par l’agent d’accueil qui leur enjoint de ‘bien éduquer leurs filles’; entendez, leur apprendre à se couvrir entièrement la tête, à regarder par terre, à obéir au petit frère et à attendre tranquillement d’être livrée à un homme que la famille aura choisi”, s’indigne Algérie-Focus.  (...)


       (...) Située du côté de Draria, dans la proche banlieue au sud-ouest d’Alger, la cité des 1600 logements de Sebbala est un lieu “moins hideux qu’ailleurs mais c’est du même tabac, c’est-à-dire sans finition, où les ascenseurs sont en grève, et où on a la boue en hiver, la poussière en été et l’ennui toute l’année.” Il s’agit d’un “quartier sans commodités”, où les seuls lieux publics “se résument au cimetière et à la mosquée”, relate le site algérien. (...)

       (...) C’est dans ce contexte que l’incident s’est produit, remettant en question “les fondements mêmes de notre république”, poursuit Algérie-Focus. L’agent gardant le portail de l’établissement a-t-il agi de sa propre initiative, s’autoproclamant autorité morale ? Ou bien “sur ordre pour tester la réactivité des parents d’élèves et les réactions de l’opinion, avant d’aller plus loin dans la restriction des libertés” s’inquiète le site d’information qui demande “d’ouvrir une enquête pour éviter que ce genre d’incident ne se renouvelle”

       Et de déplorer : “Il est inutile de critiquer encore une fois l’administration et les responsables éducatifs. Ils sont à l’image du pays et il n’y a pas de raison qu’ils échappent au laisser-aller et au laisser-faire qu’on déplore quotidiennement. On considérait, ou du moins on espérait qu’on ne toucherait jamais à des sanctuaires comme les établissements d’enseignements et qu’on laisserait nos jeunes accéder au savoir sans entrave ni contrainte.”  (...)

       (...) Et face à cette tentative de “wahhabisation des esprits”, c’est aux parents finalement de s’organiser pour clarifier la situation avec les responsables du lycée. Et de conclure : “La suite de cette affaire apportera suffisamment d’indications sur la détermination des autorités en charge de l’éducation de nos enfants à ne pas polluer leur environnement par des combats d’arrière-garde importés de wahhabie’ et prétendument religieux et qui n’ont pas leur place dans un lieu où on fait ses humanités et où on apprend à respecter la liberté et le respect d’autrui.”

    http://www.courrierinternational.com/article/algerie-pas-decole-pour-les-filles-non-voilees

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA FLEUR AU FUSIL

    N'EST PAS A SA PLACE)

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    "Che d'aime, ma grosse Astrid

    et che feux de Paiser afec blus gue...

    Oh non, c'est le gros Schmidt qui m'écrit...

    - Comment tu le sais?"

    Ferdinand Georg Waldmüller (1793 - 1865)

    http://loumargi.tumblr.com/post/149851476858/

    ferdinand-georg-waldm%C3%BCller-1793-1865

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    sanslaitsansgluten.com

    « Il y avait 5.000 vaches laitières dans Paris en 1900 ! »

    Entretien avec Pierre-Olivier Fanica 

       La crise de surproduction laitière est volontiers décrite comme « sans précédent ». Pourtant, des précédents, il y en eut de nombreux, comme le raconte à Reporterre Pierre-Olivier Fanica, historien de la production laitière. Il estime que, pour s’en sortir aujourd’hui, les producteurs devraient reprendre leur destin en main et revenir au modèle coopératif du début du XXesiècle.

       Pierre-Olivier Fanica a été ingénieur agronome dans les phytosanitaires. Aujourd’hui retraité, il s’intéresse à la production laitière. En 2008, il publie aux éditions Quae un ouvrage qui retrace l’histoire de la production laitière : Le Lait, la Vache et le Citadin.

       / Reporterre — Quelle lecture faites-vous de la crise actuelle ?

       - Pierre-Olivier Fanica — Les crises de surproduction ont émaillé le XXe siècle. Au début du siècle, puis autour de 1930, et dans les années 1960-1970. C’est un mal récurrent : à la moindre surproduction, les prix du lait s’effondrent. Autrefois, toutes ces crises se sont réglées par des changements profonds dans l’organisation de la production, impulsés par les agriculteurs eux-mêmes. En 1900, ce fut le mouvement des coopératives. En 1930, à travers la mise en place de contrôles et de mesures sanitaires strictes.

       Ce que l’on peut tirer de ces précédents, c’est que la solution se trouve au sein même de la profession. Les producteurs doivent reprendre leur destinée en main. Mais aujourd’hui, les agriculteurs — et notamment le principal syndicat — n’ont pas le courage de ce qu’ils veulent. Ils doivent se battre non pas pour augmenter les prix, mais pour changer leur manière de faire et réorganiser la commercialisation de leur production. Ils doivent rester maîtres de leur outil de fabrication. Cela passe par une plus grande autonomie : des systèmes herbagers plutôt qu’hors-sol, de la vente directe et locale. Mais surtout, il faut refonder le mouvement des coopératives. Attention, j’entends par là les coopératives de l’origine, les vraies, pas celles d’aujourd’hui qui sont devenues des entreprises financières.

       / C’est-à-dire ?

       - Dès la fin du XIXe siècle, les premières coopératives apparaissent. Face à la toute-puissance de sociétés laitières privées, aux pratiques souvent mafieuses, les éleveurs se réunissent, s’organisent et créent leurs propres laiteries (collecte, conditionnement, acheminement). En parallèle, se constituent dans les villes des coopératives de consommateurs excédés par les prix pratiqués par les épiciers (qui, à l’époque, vendent le lait). L’objectif n’est pas de faire des marges, mais de redistribuer l’argent aux sociétaires, donc aux paysans. Ce sont eux les décisionnaires.

       Mais cette fonction sociale et politique a disparu dans les années 1960-1970, lors du grand mouvement de concentration agricole. Concentration des exploitations, mais aussi des coopératives, qui se regroupent et deviennent de véritables entreprises, parfois multinationales comme Sodiaal. Résultat, aujourd’hui, les agriculteurs n’ont aucune marge d’action dans les grandes coopératives. Ce ne sont pas eux qui fixent les règles, mais les banques et les cours internationaux. Donc, pour sortir de la crise actuelle, les agriculteurs doivent refonder de « vraies » coopératives. L’autre solution, c’est l’éclatement : revenir à des petites exploitations agricoles, locales, avec des produits de qualité, bio et en vente directe.

       / Mais ça aussi, la vente directe, c’est un retour aux origines...

       - D’une certaine manière, oui ! La consommation de lait est très récente, elle date du XVIIIe siècle. Tout ça, c’est à cause du café : à la fin du XVIIe siècle, les gens se sont mis à boire du café au petit déjeuner, qu’ils agrémentaient de lait. À cette époque, on ne savait pas conserver le lait, donc il fallait le produire au plus près du point de vente. Dans les villes, et notamment à Paris, des éleveurs se sont installés : les laitiers-nourrisseurs. Des Auvergnats et des Bretons surtout. Imaginez, il y avait 5.000 vaches dans Paris en 1900 ! La profession s’est éteinte en 1950. Un des derniers de ces laitiers-nourrisseurs s’appelait Antoine Magne, c’était un coureur cycliste très connu !

       L’industrialisation de la production laitière s’est faite au XIXe siècle. La population urbaine augmentait, il fallait plus de lait. Et en même temps, des moyens de conservation fiables (chauffage du lait) sont apparus. On pouvait donc faire venir du lait des campagnes vers les villes. Mais le temps entre la traite, la collecte, le transport et l’arrivée dans la crèmerie devait être le plus bref possible. Pour mettre en place ces systèmes de transports efficaces et rentables, de grosses laiteries se sont structurées.

       Mais peu à peu, elles se sont agrandies, enrichies, et surtout, elles ont développé des pratiques mafieuses : couper le lait avec de l’eau, ou vendre du lait écrémé comme s’il était entier. La qualité a baissé, le lait a cessé d’être considéré comme un produit noble.

       / Qu’entendez-vous par produit noble ?

       - Autrefois, le lait était considéré comme un produit noble, entouré d’une aura de pureté. Le lait d’ânesse ou de chèvre nourrissait les petits et les malades. On l’utilisait comme médicament, comme collyre, par exemple.

       Aujourd’hui, c’est différent, l’image du lait s’est dégradée. Il est vu comme un produit allergène, gras, banalisé (donc forcément bon marché). Avec la mode de l’« allégé », les gens ne boivent plus que du lait demi-écrémé ou écrémé. Or, pour les agriculteurs, il est moins intéressant de produire du demi-écrémé que du lait entier, ils le valorisent moins bien.  

     Donc il faudrait redonner ses lettres de noblesse au lait, en faisant des produits de qualité, avec du lait bio et entier. Mais il faut aussi une prise de conscience chez les consommateurs : on a désappris le goût du vrai lait, celui qui « sort du pis de la vache ». À nous de réapprendre ! Pour sortir de la crise, les agriculteurs doivent se reprendre en main, mais les consommateurs aussi doivent les soutenir.

     Propos recueillis par Lorène Lavocat

    https://reporterre.net/Il-y-avait-5-000-vaches-laitieres-dans-Paris-en-1900

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (QUAND LE TEMPS PASSE

    NE T'AVISE PAS DE LE SUIVRE)

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     "Et votre ombrelle?

    - Triple buse, on me l'a volé!"

    //…Lou Bernstein…//
    Central Park, NYC 1962. http://ift.tt/2272ls3

    (via unpetitpeudepetitspois)

    ***

     dessinateurdepresse.com

    Ce que la surconnexion fait à notre cerveau

     Claire Richard 

       Notre incapacité à se concentrer avec nos écrans commence à devenir un marronnier. Mais à en croire le succès du récent article que nous avons posté « Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens », c’est un sentiment profondément partagé - et confirmé par plusieurs travaux de chercheurs.  Un documentaire à revoir sur Arte a rencontré plusieurs de ces chercheurs et dresse un état des lieux inquiétant de l’évolution de nos capacités d’attention. (...)

       (...) Cindy Felio, de l’université Bordeaux-Montaigne, a étudié l’effet des technologies d’information et de communication sur les cadres. Elle souligne l’intense pression éprouvée par un grand nombre de cadres, qui parlent du « burn-out » comme d’une menace familière et réelle. Ils éprouvent aussi un « sentiment de déqualification » du travail, envahi par la gestion des communications numériques :

    • en moyenne, un cadre est interrompu toutes les 6 minutes
    • 30 % de la journée d’un salarié se passe à gérer des mails
    • 1 cadre sur 2 ne s’autorise pas à déconnecter

       Si les cadres sont particulièrement affectés par cette surconnexion, toutes les catégories de métier sont touchées. (...)

       (...) C’est ce qu’affirme la chercheuse américaine Gloria Mark, qui étudie depuis longtemps les interactions entre les hommes et les machines, et notamment la façon dont l’attention humaine est affectée par nos technologies. Dans toutes ses études, elle a observé deux tendances :

    • une diminution de la durée moyenne de concentration ininterrompue sur une tâche :

       3 minutes en 2004 contre 1 minute et 15 secondes en 2012, et 45 secondes environ chez des étudiants nés dans les années 1980 et 1990 (aussi appelés « millenials », la première génération à avoir grandi avec les nouvelles technologies).

    • le lien entre l’augmentation du nombre des emails et la baisse de la productivité   et ce quel que soit le poste : manager ou agent, chercheur ou ingénieur. (...)

       (...) Face à l’augmentation sans précédent du volume et de la vitesse de l’information, nous sommes en situation de « surcharge cognitive. » Comme le dit le médecin militaire Stéphane Buffat, qui travaille avec des pilotes de l’air, la multiplication des écrans et des sollicitations a alourdi la « charge mentale » qui pèse sur nous.

       La « charge mentale » peut se définir comme l’ensemble des opérations mentales qu’effectue un travailleur. Le concept, large, englobe autant les efforts de concentration, d’adaptation, d’attention... que les pressions psychologiques découlant des impératifs de rapidité, de qualité ou encore des relations avec la hiérarchie.

       Les emails, les appels, les textos, les notifications et toutes les sollicitations et demandes qu’elles charrient ont fait exploser notre « charge mentale », au travail comme dans la vie privée. Et notre concentration en pâtit. (...) Les chercheurs ont aussi démontré l’invalidité d’un autre mythe : celui du multitasking, le fait de faire plusieurs choses à la fois.

       Plusieurs études le montrent : lorsqu’on fait plusieurs choses à la fois (écrire et répondre au téléphone, participer à une réunion en lisant des textos etc), on obtient de plus mauvais résultats dans les deux activités.

       Et c’est d’autant plus vrai que ces activités sont proches, comme l’explique la chercheuse en neuroscience Aurélie Bidet-Caulet. Ainsi, il est très difficile de répondre au téléphone et d’écrire en même temps, car ces deux activités sollicitent le réseau du langage. « Le réseau va alors saturer et l’une des activités va forcément en pâtir. » (...)

       (...) Par ailleurs, cette sollicitation permanente pourrait aussi à terme endommager la mémoire. Francis Eustache, chercheur en neuro-psychologie, décrit l’existence d’un réseau neuronal particulier, qui s’active précisément lorsque nous ne sommes pas surstimulés. « Le réseau par défaut s’active quand le cerveau est au repos – ce qui ne correspond pas pour autant à être endormi ou somnolent. C’est une forme d’attention diffuse : s’il y a danger, on réagira tout de suite »

       Ce réseau par défaut joue un rôle fondamental dans la construction et la consolidation de la mémoire. « Le travail de synthèse de la mémoire, c’est aussi savoir se ménager des moments à soi qui permettent à notre cerveau de synthétiser, de réfléchir, de ne pas être simplement à la merci des stimulations externes. » (...)

       (...) On ne peut pas parler d’addiction car il n’y a pas de dommages physiques ou psychologiques graves. L’effet des technologies sur nos cerveaux et nos capacités d’attention, de stress, de présence au monde et de fatigue est cependant bien réel.

       Mais si les neurosciences permettent de les mettre en lumière, ce n’est pas d’elles que viendront les solutions. Comme le dit la jeune chercheuse Cindy Felio : « Est-ce une problématique sociale ? Familiale ? Quoi qu’il en soit, il faut ouvrir un espace de discussion sur ces sujets-là. »

     http://rue89.nouvelobs.com/2016/09/04/arrive-a-cerveau-quand-connexions-depassent-265066

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L’ŒIL DE TON VOISIN

    N'EST PAS UNE POUTRE)

    ¤¤¤

    "Passe-moi ton bout de drap!

    - Pourquoi faire?

    - P'tain! Tais-toi et passe-le moi!"

    biomedicalephemera:

    ¤¤¤

    "Ahahaha...

    Wouahahahaha!

    Wouah...Wouha... Wouah..."

    (Starlette hollywoodienne s'entraînant

    pour un rôle d'hystérique rigolote)

    loumargi:

    EARLE KULP BERGEY (1901-1952), Pretty as a Peacock

    ¤¤¤

    "M'dame! M'dame! Vous z'avez une mèche qui dépasse"

    Source: w-i-t-c-h-e-r-y

    ¤¤¤

    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU ES FAIT POUR VIVRE

    ET POUR PENSER)

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    "Mais non, ton cerveau ne se trouve pas là!"

    Salvador Dali, illustration from Dante’s Divine Comedy,

    The Fallen Angel, c1960-64

    inland-delta:

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    veteransusopoc.free.fr

    Communiez !

    Yann FIEVET

       Il parait que les Français ont besoin de se retrouver. C’est François Hollande qui nous l’a dit le 10 juillet dernier, quelques heures avant la finale de l’Euro 2016 de football qui allait opposer la France au Portugal. En fait, le Président de la République parlait à l’imparfait dans l’entretien qu’il donna ce jour-là au Journal du Dimanche : « Les Français avaient besoin de se retrouver. » Il espérait tellement la victoire de l’équipe de France qu’il n’était pas question d’en douter ne serait-ce qu’un bref instant. Il espérait surtout que cette victoire serait aussi la sienne et pourrait ainsi marquer le début de la remontée de sa cote de popularité si dégradée. Raté ! Les Bleus ont perdu, le Portugal les a vaincu. Cependant, il restait encore le Tour de France cycliste – certes devenu très ennuyeux – et les Jeux de Rio en août pour que les Français puissent se retrouver de nouveau. Mais, que signifient ces retrouvailles que le Sport aurait le grand mérite de provoquer ?

       Il s’agit probablement de tous regarder dans la même direction, celle de la ferveur pour un enjeu somme toute dérisoire mais qui nous ferait oublier tous nos tracas petits et grands. Le pays va mal ? Le chômage, la précarité et la pauvreté y progressent ? Il a fallu lui imposer la loi Travail ? Qu’à cela ne tienne, l’espoir va renaître par le ballon rond ou les Jeux ! En vérité, François Hollande ne pensait évidemment pas à tous ces malheurs économiques et sociaux dans lesquels il n’a bien sûr pas la moindre responsabilité. Relisons-le : « Les Français avaient besoin de se retrouver. On l’avait vu au moment des attentats. On s’était retrouvé dans les drames, il y avait besoin de se retrouver dans la joie, se retrouver ensemble. »

       Il dit l’équipe de France, qui jouait au Stade de France le 13 novembre, « très marquée » par les attaques jihadistes. « Les attentats sont identitaires pour eux, ils se sont forgé leur propre conscience. Ils ont la conviction qu’il faut donner de la joie aux Français éprouvés par ces épreuves. Ils veulent donner du bonheur. Didier Deschamps leur a transmis cette volonté de rendre les gens heureux. Ils savent que le moment n’est pas banal. (…) le sport permet ce rassemblement, la politique, elle, divise. Le sport permet ce dépassement, géographique - on est tous du même pays-, dépassement des origines, des parcours. cela permet d’échapper à toutes nos préoccupations. L’Euro emporte tout, c’est le rassemblement. La vie reprendra son cours après.  » Ouf, on a eu un peu peur qu’après tant de joie et de bonheur proclamés la vie normale ne puisse reprendre son cours !

       Nous confirmons que c’est bien le Président de notre République qui a tenu ces propos d’une portée peu banale eux aussi, propos qui ne lui ont pas été extorqués sous une quelconque pression de l’UEFA, de la FIFA ou du CIO, toutes organisations oeuvrant, comme chacun sait, au développement d’un sport propre et sain. Nous étions donc tous conviés à communier béatement pour la rédemption par la victoire dans une compétition sportive qui doit évidemment nous concerner tous et… toutes, conviés pour cette cause essentielle à oublier nos origines et nos différences, à dépasser nos parcours souvent chaotiques qu’ils sera bien temps de retrouver après la fête salvatrice. L’outrance est ainsi au sommet du pouvoir politique.

       Ce n’est pas grave car il est bon que la politique qui divise s’efface devant la communion sportive. Les Bleus ont bien compris ce qui se joue sur le terrain, sont pénétrés de leur mission : redonner la joie de vivre à tous ceux de leurs compatriotes qui ont le toupet dans leur vie ordinaire de ne pas être heureux du sort que leur passage sur terre leur a réservé. Pourtant, tout cela n’aurait pas été possible sans l’action déterminée d’un homme providentiel, quasi visionnaire, le sélectionneur et galvanisateur de la troupe. Bref, le Sport se fait religion. On l’embrasse, on ne la discute pas. Et malheur aux incroyants.

       Toute la Nation était sur la brèche, à commencer par l’Education Nationale commanditée par sa ministre en personne. Des classes entières d’écoles primaires furent, par exemple, conviés à un rassemblement autour de l’Arc de Triomphe de Paris au moment de l’ouverture de l’Euro 2016, rassemblement au cours duquel fut ranimée la flamme du soldat inconnu. Le pauvre poilu, devant cet indécent mélange des genres, a du se retourner dans sa tombe de fortune. Le 10 juin 2016, cent ans après Verdun, on hissa les couleurs en l’honneur des… Bleus. Les innocents gamins, amenés Place de l’Etoile par des professeurs obéissants et probablement fervents supporters, étaient ainsi pris en otage d’une Histoire accommodée à toutes les sauces, notamment celle du mauvais goût.

       Il convient sans doute de leur inculquer, avant qu’ils n’aient le temps de se forger un semblant d’esprit critique, les valeurs de l’engagement au service de la Patrie. Puisque l’on bouscule l’Histoire rappelons la maxime célèbre du Général Franco qui dirigea l’Espagne d’une poigne de fer durant quarante ans : « On n’est jamais trop petit pour servir la patrie. » A ridicule, ridicule et demi !

       Le déchaînement médiatique et l’emphase des observateurs les plus avertis reprirent quelques jours avant l’ouverture des Jeux olympiques de Rio. Dans un Brésil rongé par la corruption jusqu’au sommet de l’Etat, en proie à une misère grandissante et à une criminalité battant tous les records, les compétitions se succédèrent comme si de rien n’était, comme lors du Mundial de football en 1978 dans l’Argentine de Vidéla. On ferme facilement les yeux et les consciences pour une poignée de médailles. On ferme aussi les yeux sur le dopage généralisé bien au-delà de la seule Russie.

       Ce n’est pas le Docteur Porten médecin officiel du Tour de France durant trente années, qui nous inoculera le contraire. C’est ce Sport, gangréné par les drogues et le fric du CIO ou de la FIFA, que l’on donne à idolâtrer aux enfants de nos écoles. N’ayons aucune crainte, ils communieront ardemment dans quelques années pour que Paris fasse de beaux Jeux en 2024.

       Pour l’heure l’été sportif est enfin terminé, la rentrée qu’autrefois on osait nommée sociale est arrivée. La vie va reprendre, chacun va devoir, après l’avoir illusoirement dépassé, retrouver son parcours quotidien. L’été prochain est encore très loin.

    http://www.legrandsoir.info/communiez.html

    ***

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VIS AU PRESENT

    DE L'INDICATIF)

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     http://milenyworld.tumblr.com/post/149235884486

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    geeksanciens.over-blog.com

    Réforme du collège : voyage en absurdie

    http://www.lepoint.fr/societe/reforme-du-college-voyage-en-absurdie-30-08-2016-2064609_23.php?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Facebook&utm_term=Autofeed&link_time=1472531038#xtor=CS1-31-[Echobox]

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    Luc Desle 


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE TE FIE PAS TROP

    AUX SEINS MORNES)

    Pcc Jacques Damboise

    ¤¤¤

    "Glup!" fit le lapin blanc d'Alice.

    Harry Rountree - illustration for Billy Bunce - c. 1907 - via Poulwebb

    ¤¤¤

    "Je vois ce que c'est. Il faut fixer

    cet œil qui bouge trop avec de la colle"

    scrapsofthepast:

    The Cat and the Canary (1927)

    ¤¤¤

    "Oh, Chéri, tu me feras mourir"

    localsuccubus:

    when u smash Death himself and realize Death is the only promise that is kept forever

    ¤¤¤

    Jacques Damboise


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (METS UN MASQUE SI

    TU RESPIRES L'AIR DU TEMPS)

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    https://johnnythehorsepart2.tumblr.com/image/149258278470

    $$$

    lewebpedagogique.com

    Vive le capitalisme... !

    Parole d’actionnaire : 372 milliards d’euros

    de dividendes au 2ème trimestre 2016

    Luis BASURTO

       Et non, non, non... détrompez-vous ! Ce n'est pas win-win ! Dans ce bas-monde il y a de gagnants... parce qu’il y a de perdants ! Ces actionnaires et patrons heureux sont l'oligarchie planétaire, la nomenklatura capitaliste, la classe dominante bénéficiant de plus de quarante ans de néolibéralisme rampant, conquérant et triomphant.

       Les dividendes des actionnaires dans le monde sont en hausse en 2016. Donnant 372 milliards d’euros pour le deuxième trimestre de cette année (1). Un montant que nous pouvons extrapoler pour trouver une somme annualisée de 1 488 milliards d’euros, pas moins. La société de gestion d’actifs à l’origine de ce calcul trimestriel, Henderson Global Investors, annonce cependant pour toute l’année 2016 une hausse de dividendes de 3,9%, prévoyant seulement 1 180 milliards de dollars usd pour cette année. Retenons le calcul le plus haut pour de comparaisons pédagogiques.

       Le montant annualisé des dividendes est plus important que le PIB individuel annuel de chacun de tous les pays du monde (PIB nominal de 2015), outre les dix premiers (2). Donc de tout ce " reste du monde ", soit un total de 187 pays et 20 territoires (3). Ce n’est pas rien. Plus important que le PIB de tous les pays de l’Amérique latine en individuel, outre le Brésil, avec ses 1 772 milliards de dollars (2015). Plus donc que le PIB des deux autres géants de cet ensemble géopolitique qui sont le Mexique, avec 1 144 milliards de dollars, et l’Argentine, avec 585 milliards de dollars.

       Mais aussi plus que la somme des trois plus importants PIB de l’Afrique (2015) : le Nigeria avec 490 milliards de dollars, l’Égypte avec 331 milliards de dollars, et l’Afrique du sud avec 313 milliards de dollars, soit 1 134 milliards de dollars usd pour ces trois premières économies africaines. Bien supérieure aussi au PIB annuel de la CEDEAO, ces 15 pays de l’Afrique de l’ouest – avec le Nigeria, ce géant – qui eurent un PIB de 674 milliards de dollars (2015). Et d’ailleurs presque 50 fois le PIB de la Côte d’Ivoire, avec ses 31,2 milliards (2015), le plus "lourd" de tous les PIB de la zone franc CFA (pour rappel, "colonies françaises d’Afrique").

       Et ce n’est que la pointe visible de l’iceberg. Entre sous-estimations, cachotteries, camouflages et escamotages. Cela ne tient pas compte de dividendes non versés, des réinvestissements. Ni des capitalisations, boursières. Ni des gains très substantiels d’actionnaires occupant de postes dirigeants dans les sociétés, disposant aussi des biens sociaux, des gains en nature. Ni des "dividendes" occultes, des "actionnaires" tapis dans l’ombre, de la corruption publique et privée, de ceux de l’économie grise et de l’économie noire, criminelle, des mafias diverses, ni de la finance off-shore, de tous ces dividendes invisibilisés et finissant en vastissimes fraudes fiscales – ce crime universel des personnes physiques et "morales" – le sport préféré des riches de notre monde, etc. etc.

       Enfin, le bonheur des uns – en dividendes et paillettes, mais suivis parfois de charitable "philanthropie" pour la bonne conscience, de magazines mondains et soirées de gala – fait les malheurs de beaucoup, beaucoup d’autres, les malheurs de la précarité, des bas-salaires, du travail au noir, des accidents du travail, des maladies professionnelles, des dépressions, des burn-outs, des suicides, du chômage, des malnutritions, de la paupérisation, des guerres hybrides, des guerres civiles, de guerres classiques, des disettes, des famines, de la dévastation de la nature, du sous-développement organisé, du piétinement des peuples, de l’écrasement des souverainetés nationales, ... et cetera.

       Vae victis ! soit Honte, misère et malheur aux vaincus, aux perdants...! A savoir, dans notre planète de vaincus et de perdants, dont le Sud à la vocation de les abriter depuis des siècles mais aussi dans le Nord riche et protégé – suite à la fin des trente glorieuses, l’éclatement de la première crise pétrolière en 1973 et le début des embats néolibéraux et du démantèlement par pièces de l’État social – soit un "petit" 99% de personnes touchant de non-dividendes ou d’anti-dividendes pour les plus exploités et marginalisés (4). Dans les rubriques "pertes et profits", les actionnaires ici régalés ont les profits, les auspices et les augures, les bons, et nous ici en bas de la pyramide – le "reste du monde" –qui sommes les perdants, nous sommes parqués dans les rubriques pertes.

       Ces actionnaires et patrons heureux sont l’oligarchie planétaire, la nomenklatura capitaliste, la classe dominante bénéficiant de plus de quarante ans de néolibéralisme rampant, conquérant – hé oui, le premier pays gouverné par les économistes néolibéraux fut, fut, fut ... le Chili du général Pinochet dès 1973 ! – et triomphant. Les politiques économiques néolibérales sont faites en leur nom, pour garantir leurs intérêts stratégiques et de juteux dividendes.. Les marchés commandent les économies du monde mais les actionnaires commandent les marchés. Et ils ne veulent pas se voir ni comme oligarchie ni comme nomenklatura. A travers ses propagandistes, ses leaders d’opinion, les élites technocratiques agissantes à leur solde, ses médias tout-puissants et ses griots de toute sorte, ils veulent aussi empêcher l’humanité qu’on les voit ainsi, nus et devenir ensuite détestables.

       Hé non, non, non... détrompez-vous ! Ce n’est pas win-win ! Dans ce bas-monde il y a de gagnants... parce que il y a de perdants !

       Rassurés, enrichis ou protégés par salariés, fonctionnaires de tout type et bénévoles intéressés – parfois aussi par de serfs et esclaves modernes, comptables, managers, avocats fiscalistes, pénalistes, journalistes, théories et théoriciens, idéologues, propagandistes, religieux qui consolent, justifient ou absolvent doutes et mauvaises consciences, politiciens, pas mal de politiciens, artistes, sportifs et saltimbanques, cireurs-de-pompe amateurs et professionnels, gardes du corps, matons, policiers, militaires et mercenaires... ... les actionnaires, les patrons, tout compte fait, n’ont pas trop à se plaindre (5).

       Donc, sourires, champagne et bonnes consciences... Merci, merci patrons et actionnaires, et encore plus de prospérité, amours, gloire et beautés pour vous !

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    (1) " Tous les actionnaires de la planète se sont partagé 372 milliards d’euros au deuxième trimestre " Le Monde.fr avec AFP | 2016/08/22 01:42:53- mis à jour le 2016/08/22 09:51:03

    (2) A savoir, les EU, la Chine, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l’Inde, l’Italie, le Brésil et le Canada

    (3) Données statistiques issues de :


    http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NY.GDP.MKTP.CD?end=2015&a...
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_nominal

    (4 ) https://www.oxfam.org/fr/salle-de-presse/communiques/2015-01-19/les-1-...

    (5) https://www.oxfam.org/fr/salle-de-presse/communiques/2016-01-18/62-per...


    http://www.legrandsoir.info/vive-le-capitalisme-parole-d-actionnaire-372-milliards-d-euros-de-dividendes-au-2eme-trimestre-2016.html

    $$$

    Luc Desle


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