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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ESPOIR EST TOUJOURS EN DEVENIR)

    +++

    "Elle est où, la vague rose, hein?
    - Sous ta barque peut-être, qui sait..."



    +++
    L'équipe de Tu Quoque

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI LE FEU BRÛLE TA MAISON
    IL LAISSERA TOUJOURS TON COEUR INTACT) 

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    COURTS RÉCITS AU LONG COURS(25)
    pcc Benoît Barvin

    fright_belarski

    La cachette

       Luc devait avoir dans les 6 ans. Il n'allait pas encore au jardin d'enfants. Le seul disponible,  dans ce pays Africain des années soixante-dix, était complet. L'enfant restait donc à la maison, à la garde de sa mère qui, dans quelques mois, deviendrait institutrice pour les  petits d'expatriés. 
       Luc était rêveur. Il s'amusait seul, dans sa chambre, ou bien dans le salon, meublé de quelques fauteuils en forme de chaises longues, d'une longue table basse, de deux meubles, dont l'un était rempli de bouteilles d'alcool. Sa mère était dans la cuisine attenante. 
       Luc avait combattu aux côtés de Zorro, monté sur Tornado et ils avaient tué beaucoup de méchants. Maintenant il s'ennuyait. Il regarda autour de lui, ne vit que la terrasse qui ouvrait sur un petit jardin aux herbes brûlées - on était en pleine saison sèche. La baie avait été fermée, pour l'empêcher de sortir et de faire des bêtises. Au plafond tournait mollement un large ventilateur qui remuait de l'air poisseux. Les climatiseurs, ce serait pour l'appartement dans lequel ils allaient emménager, dans quelques semaines. 
       Jusqu'à présent, Luc avait joué comme à l'habitude. Maintenant il se sentait morose, à la fois mal à l'aise et de méchante humeur. Ces changements d'humeur étaient rares mais brutaux.
       "Luc! appela sa mère. Viens goûter". Il ne bougea pas. Il était dissimulé derrière un des fauteuils et décida qu'il ne répondrait pas. Plus jamais. Qu'il ferait comme s'il avait disparu et que personne ne le retrouverait, qu'on le regretterait énormément, mais ce serait trop tard. 
       "Luc! Tu te dépêches, oui? Je n'ai pas que ça à faire!". La voix de sa mère montait dans les aigus quand elle se mettait en colère. Ce qui était le cas maintenant. Luc l'aperçut fugitivement qui surgissait dans la pièce, les yeux froncés, lanceurs d'éclairs, des rides déformant méchamment son front. Même son opulente chevelure lui parut en bataille. Il pouvait encore s'extraire de derrière le fauteuil, apparaître avec son petit sourire contraint, timide, presque maladif, et tout serait dit. Mais il n'en fit rien. 
       Au contraire, il se roula en boule pour offrir le moins de prise au regard maternel, s'efforçant même d'inspirer très doucement pour ne pas faire de bruit. 
       "Luc! Si je te trouve, tu vas passer un sale quart d'heure!". Le garçon pensa que sa mère était de plus en plus nerveuse, depuis quelques temps. Papa lui avait dit qu'il aurait un petit frère. Qu'il ne fallait pas être méchant avec Maman, sinon il le regretterait. Mais, décidément, Luc ne pouvait pas se résoudre à renoncer à sa cachette, même s'il entendait se rapprocher le pas de sa mère qui claquait sur le sol dallé du salon. Sa mère qui ne disait plus rien. Elle respirait fort, comme un animal en furie. Il ressentait presque matériellement sa rage. 
       Cette fois, plus question de se montrer, sinon il prendrait une sacrée correction. Les pas s'approchaient du fauteuil-chaise longue. Il se mit à trembler, s'attendant à tout instant à ce que le visage de sa mère surgisse, les yeux flamboyants de colère et qu'elle le saisisse par le col pour l'extirper de sa cachette et qu'elle...
       Mais Maman poussa un drôle de cri, puis il y eut un bruit mat, bizarre, comme si on jetait un grand sac plein sur le sol. Ensuite, le silence... Le garçon attendit un moment avant de pointer le bout de son nez. Il aperçut le corps de sa mère, allongée par terre, visage dans sa direction, les yeux grands ouverts. Il patienta encore un peu, puis sortit de sa cachette, s'approcha du corps, le regarda longuement. Parce que ses yeux ne cillaient pas, il comprit que sa mère ne dormait pas. Il ne savait pas exactement ce que ça voulait dire, que d'être mort, mais il le pressentit. Il tourna autour du cadavre un moment puis, tenaillé par la faim, il se dirigea vers la cuisine pour goûter. 
       Luc pensait à ce que dirait Papa quand il rentrerait, dans une petite heure. Il devrait de nouveau se cacher. Papa ne le verrait pas et peut-être qu'il jouerait à mourir, comme Maman... 
       A cette idée, une belle excitation s'empara de lui et il mordit à belles dents dans son pain au chocolat.

    %%%

    "Alors, tu as compris ce que tu dois faire?
    - Je le chauffe, toi tu l'allumes et, toutes
    les deux, on le fait brûler en enfer...
    - C'est bien résumé..."

    (Les tueuses de membres virils
    n'étaient pas des Saintes Nitouches)


    %%%

    "Non, décidément, ce pull en peau de petits orphelins
    ne me va pas du tout... Encore un achat compulsif!"

    %%%

    "Comment lui annoncer qu'à cause d'une loi scélérate,
    le port de la culotte est désormais obligatoire...
    sigh..."

    %%%

    "Chérie, peux-tu, s'il te plaît, cesser d'avoir cette...
    hum... érection... Ça m'empêche de me concentrer
    sur tes seins..."

    %%%

    "Oui, je suis la Maîtresse de votre mari. Et alors?
    - Alors vous aimez les pruneaux?
    - C'est-à-dire que..."

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    Blanche Baptiste

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE T'ATTARDE PAS SUR CE QUI EST BRILLANT.
    EN PLEIN SOLEIL, CELA NE SE VOIT PLUS)

    +++

    "Toi, je sens que tu as un code malveillant
    à m'injecter... Je me trompe?
    - Et ça te plaît, hein, mon lapin?
    "


    Photo du film Matrix
    trouvelefilm.com


    Cyberguerre: faut-il craindre 
    les dommages collatéraux?
    Raphaële Karayan 

       (...) Ce ne sont pas des programmes malveillants comme les autres, créés par des cybercriminels dans le but d'en tirer de l'argent. Dans son livre Confront and Conceal: Obama's Secret Wars and Surprising Use of American Power, David Sanger soutient que Stuxnet a été mis au point par les Etats-Unis et Israël, dans le but de saboter le programme nucléaire iranien. Comment ? En injectant un code malveillant dans le système informatique de la centrale nucléaire de Natanz, destiné à enrayer les centrifugeuses de la centrale après en avoir espionné le fonctionnement, comme le résume Reflets.

       En ce qui concerne Flame, les spécialistes - à quelques exceptions près - jugent que la sophistication, la cible géographique (le Moyen-Orient) et les objectifs (cyberespionnage) du programme laissent penser qu'il est lui aussi l'oeuvre d'un Etat. Ce que reconnaît aussi l'ONU (qui qualifie en même temps de "spéculation" les assertions du livre de Sanger). Flame est une "boîte à outils" capable d'espionner les données qui transitent sur le réseau, d'enregistrer les conversations en prenant le contrôle du micro d'un ordinateur, de récupérer des documents PDF, des dessins industriels, de se propager via l'USB, ou encore d'activer le Bluetooth pour détecter d'autres appareils Bluetooth environnants.(...)

       (...) David Sanger explique que Stuxnet s'est propagé accidentellement sur internet à l'été 2010 par le biais de l'ordinateur portable infecté d'un ingénieur. Certains spécialistes sont de toute manière convaincus que n'importe quel malware se retrouve un jour ou l'autre libéré de ses créateurs. Stephen Cobb, "security evangelist" chez le concepteur de solutions de sécurité ESET, écrit ainsi sur son blog que "chaque dollar dollar dépensé par une nation pour développer un code malveillant est un cadeau fait aux criminels et aux autres Etats". "Il est impossible de s'assurer qu'un malware va rester où il est", confirme Nicolas Brulez, analyste senior malware chez Kaspersky, interrogé par LExpansion.com. (...)

       (...) Google a mis en garde les internautes, cette semaine, contre de possibles cyberattaques commanditées par des Etats, les incitant à protéger leurs données personnelles. Google, lui-même, indique mettre en place "des barrières supplémentaires". Le groupe a notamment recommandé de créer des mots de passe mélangeant des lettres capitales, minuscules, des signes de ponctuation et des chiffres. Mais pas besoin d'être membre d'une agence gouvernementale pour craquer une base de données ou faire du phishing !

       Les cyber frappes sont, comme on dit, chirurgicales. Les experts ne craignent pas les dommages collatéraux. "Il y a peu de chance de que vous soyez la cible de Flame à moins que vous soyez un officiel d'un gouvernement moyen-oriental ou que vous travailliez dans la recherche sur l'armement pour ce gouvernement (...) Vous ne trouverez pas Flame attaché dans un email dans votre boîte Outlook ", écrit Stephen Cobb.

    Lire sur:

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    (Radars naturels pour automobilistes mâles.
    Les radars pour conductrices ne sauraient tarder...)


    ROUTE - Un ouvrage conteste 
    leur efficacité et fustige 
    leur logique (logique?!) 
    économique...

       (...) A ceux qui croient que les radars ont contribué à la diminution de la mortalité sur les routes ces dernières années, le journaliste rétorque que ces résultats sont dus «davantage aux améliorations apportées aux véhicules», comme la généralisation des feux stop, des airs bags, le développement de l’ABS… 

       S’appuyant sur des enquêtes d’Auto Plus, l’auteur certifie que 66% des radars ne sont pas placés dans les zones les plus accidentogènes. Mais sur les voies rapides et les autoroutes, alors que c’est en rase campagne «que survient pourtant un tiers des accidents à l’origine de plus de 65% des tués sur les routes». Et ce pour rapporter plus. En 2011, ils auraient d’ailleurs permis de récolter 630 millions d’euros. Une manne qui n’a pas été seulement affectée à la sécurité routière, croit savoir l’auteur, mais dont une partie aurait été consacrée au désendettement de l’Etat. 

       Et ce ne sont pas les seules vertus économiques des radars, puisqu’ils permettent de faire vivre de nombreuses entreprises (fabricants, sociétés d’entretien, vendeurs de voitures sans permis…), rappelle l’auteur. Dans ce contexte, difficile de les faire disparaître.
    Lire l'article sur:

    +++
    « Ce qui constitue l'essence
    d'être un être humain,
    c'est de ne pas
    rechercher la perfection. »

    George Orwell


    John Hurt, Richard Burton dans 1984     cinemovies.fr

    "F'est ma dent!
    - Non, maintenant, c'est un nouveau DRM"

    +++

    Quand il est impossible de lire un ebook 
    qu'on a acheté légalement...

       (...) Sur son blog Bug Brother, le journaliste Jean-Marc Manach soulève un autre problème: ce que la différence entre ebook et livre papier veut ou peut vouloir dire pour le lecteur. Il raconte une récente expérience où il a acheté un ebook, tout ce qu'il y a de plus légalement donc, et s'est retrouvé dans l'incapacité de le lire parce qu'il utilisait des logiciels libres, des programmes dont le code source est public et modifiable.

       Jean-Marc Manach a acheté un ebook développé pour être lu sous Windows, Mac ou Linux. Mais l'éditeur du livre numérique a rajouté un système de «protection contre la copie», qui interdit d'une part de lire le livre sous Linux (logiciel libre, donc), d'autre part de le lire sous Windows ou Mac s'il n'y a pas de lecteur CD-Rom sur la machine. Ce qui est le cas de nombreux netbooks –ces petits ordinateurs très peu chers–, des MacBook Air d'Apple et des tablettes numériques... notamment faites pour lire des ebooks!

       Conclusion du journaliste: «J'ai donc acheté un livre que je n'ai ni le droit ni la possibilité de lire: le seul moyen de pouvoir le lire, ce serait de le "pirater", et donc de violer la loi qui interdit de contourner les DRM. Un comble: ce livre m'appartient, je l'ai acheté; mais je n'ai pas le droit de le lire, sauf à devenir un "hors-la-loi"...»

       L'idée des éditeurs derrière ces restrictions est d'empêcher leurs livres d'être partagés ou piratés sans qu'ils en soient rétribués, mais Manach estime qu'ils se tirent une balle dans le pied à vendre des livres que ceux qui les ont achetés ne peuvent pas lire. 

       En 2011, Richard Stallman, l'un des pères du logiciel libre, revenait dans un texte (traduit par Framasoft) sur les différences entre certains ebooks et les livres papiers, où il soulignait que «des technologies qui devraient nous conférer davantage de liberté sont au contraire utilisées pour nous entraver»:

       Le livre imprimé:
       On peut l’acheter en espèces, de façon anonyme.
       Après l’achat, il vous appartient.
       On ne vous oblige pas à signer une licence qui limite vos droits d’utilisation.
       Son format est connu, aucune technologie privatrice n’est nécessaire pour le lire.
       On a le droit de donner, prêter ou revendre ce livre.
       Il est possible, concrètement, de le scanner et de le photocopier, pratiques parfois légales sous le régime du copyright.
       Nul n’a le pouvoir de détruire votre exemplaire.

       Comparez ces éléments avec les livres électroniques d’Amazon (plus ou moins la norme):
    Amazon exige de l’utilisateur qu’il s’identifie afin d’acquérir un e-book.

       Dans certains pays, et c’est le cas aux USA, Amazon déclare que l’utilisateur ne peut être propriétaire de son exemplaire.
     Amazon demande à l’utilisateur d’accepter une licence qui restreint l’utilisation du livre.
      Le format est secret, et seuls des logiciels privateurs restreignant les libertés de l’utilisateur permettent de le lire.
     Un succédané de «prêt» est autorisé pour certains titres, et ce pour une période limitée, mais à la condition de désigner nominalement un autre utilisateur du même système. Don et revente sont interdites.
        Un système de verrou numérique (DRM) empêche de copier l’ouvrage. La copie est en outre prohibée par la licence, pratique plus restrictive que le régime du copyright.
    Amazon a le pouvoir d’effacer le livre à distance en utilisant une porte dérobée (back-door).      En 2009, Amazon a fait usage de cette porte dérobée pour effacer des milliers d’exemplaires du 1984 de George Orwell.


    +++

    "Hihihi... Pas question que je m'exerce à la barre, moi...
    J'ai pas de culotte... Hihihi..."


    LUCIEN AIGNER. OPÉRA DE PARIS, 1934
    +++
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LES VIEUX PALAIS RÉSONNENT
    DE LA MORGUE DE CEUX QUI S'Y SONT ENTRETUÉS)


    @@@

    "Vous voyez, Monsieur le scientifique allemand...
    Si vous ne nous envoyez pas une fusée 

    dans la lune... C'est tout votre staff 
    que j'y envoie, à coups de pieds dans le c..."

    Wernher von Braun et le President Kennedy
    (Le président de ce grand pays n'avait pas
    une grande opinion de la gente savante)
    @@@

    L'Allemagne s'inquiète 
    de la pénurie de scientifiques

       (...) La pénurie de main-d’œuvre qualifiée s'accentue en Allemagne : mathématiciens, informaticiens, ingénieurs et médecins sont de plus en plus rares. Et malgré la crise économique dans leurs pays, les Grecs, Espagnols et Portugais hésitent encore à s’installer outre-Rhin.
       Pour Bernhard Rohleder, secrétaire général de la société Bitcom interrogé par la Deutsche Welle, il est nécessaire d’optimiser le système de formation allemand, de mobiliser les femmes sans emploi et les personnes proches de la retraite, et de moderniser la politique d’immigration.
       Problème : le pays souffre d’un manque d’attractivité.
       Bernhard Rohleder rapporte une discussion avec un informaticien indien : Il m’a demandé ce qu’il avait fait de mal pour qu’il doive aller en Allemagne. Pour un informaticien indien qualifié, aller en Allemagne est une punition. Ce n’est pas un pays de cocagne”.
       Les statistiques confirment cette désaffection : en 2011, 1221 médecins issus de pays hors zone euro se sont installés en Allemagne, soit 795 de moins que l’année précédente. (...) 

       (...) Pour remédier à ce problème, le gouvernement lance une campagne de publicité en Allemagne et à l’étranger, avec pour slogan “Make it Germany”. En anglais, afin d’atténuer la barrière de la langue. Selon Philipp Rösler, le ministre de l’économie, c’est le plus gros obstacle sur le chemin qui mène vers son pays.
       Mais pour certains, notamment dans l'opposition, l'immigration n'est pas la seule solution pour faire face à la pénurie de spécialistes scientifiques. Si les employeurs réclament une ouverture régulée des frontières aux travailleurs qualifiés, les syndicats affirment qu'il existe de nombreux hauts potentiels sur le marché du travail allemand.

       Ils mettent en avant le fait que chaque année, 65.000 allemands finissent leurs études sans décrocher d’emploi faute de formation suffisante. Par ailleurs, trop d'Allemands traversent encore, malgré la croissance retrouvée, des périodes de chômage de longue durée, ou doivent accepter des conditions de travail précaires.

    Lire sur:

    @@@

    "Ben, si les Chrétiens se mettent devant nos balles,
    c'est leur problème, hein? Moi, je m'en lave les mains"


    Nigeria: le chef de Boko Haram assure 
    dans une vidéo que la lutte continue

    Attaques meurtrières 
    dans des églises au Nigeria

       (...) Deux églises, dans le nord et le centre du Nigeria, ont été prises pour cible ce dimanche par des hommes armés, faisant plusieurs victimes parmi les fidèles. 
       Ils "ont commencé à tirer sur des gens à l'extérieur de l'église avant d'entrer dans le bâtiment principal pour poursuivre leur tuerie (...) De nombreuses personnes ont été tuées et blessées", a témoigné Hamidu Wakawa, qui se trouvait dans l'église de Biu Town, dans l'Etat de Borno (nord). 

       La police indique n'avoir pour l'instant aucune information supplémentaire sur cette attaque. Par ailleurs, dans la ville de Jos, située dans le centre du pays, un kamikaze a fait exploser sa voiture garée à l'entrée de la Christ Chosen Church. 

       Peu après l'attentat suicide, de jeunes chrétiens se sont rassemblés et ont érigé des barrages routiers avant d'être dispersés par la police. 
       Le Nigeria est secoué depuis un an par une série d'attaques contre des lieux de culte majoritairement chrétiens revendiquées par le groupe islamiste Boko Haram, qui veut imposer la loi islamique dans le nord du pays. (...) 

    Lire sur:

    @@@

    "Attention, Chatel arrive!
    - Il va encore faire du zèle...
    - Chatel, c'est qui d'abord?"


    Chatel faisait du zèle !
     L'INSTIT'HUMEURS


       (...) Ces dernières années, on a pris l’habitude de scruter avec attention les rapports de la Cour des Comptes sur l’Education Nationale : rares étaient les rapports portant sur le travail du ministère Chatel (lequel en bloquait leur parution de manière massive). On se reportait donc sur la très indépendante Cour des Comptes pour avoir des infos sur le pilotage politique de l’EN, avec appétit mais aussi avec frustration, car la Cour des Comptes s’occupe d’argent, de financement, de budget, et vous conviendrez que ça ne suffit pas à percevoir l’état d’un système éducatif, encore moins à sentir battre le pouls de l’école. La Cour des Compte avait ainsi durement critiqué la réforme phare de Chatel : la « masterisation »(formation des enseignants, sur laquelle un rapport caché de 2010 vient de sortir, édifiant) avant de confirmer que les inégalités s’étaient renforcées à l’école durant le quinquennat de Sarkozy. (...) 



       (...) Visiblement, Luc Chatel devait trouver que les objectifs de la RGPP étaient encore trop mollassons. Le rapport de la Cour des Comptes montre, chiffres à l’appui, que le ministre est en effet allé bien plus loin (voir les tableaux pages 37 à 41 du rapport) :



       - 16 000 postes devaient être supprimés en 2011, Chatel en a supprimé 16 811 ; finalement, les 1 000 postes que veut créer Hollande pour la prochaine rentrée correspondent à peu près à l’excès de zèle de Chatel pour 2011…

       - au primaire, c’est carrément 8 635 postes détruits pour 10 334 départs à la retraite, un taux de 84 % très supérieur aux 50 % prévus ! On sait pourtant, Luc Chatel en tête, que la France est l’un des pays où le nombre d’élèves pour un instit est le plus faible de tout l’OCDE (taux d’encadrement de 5 pour 100)…

       - notons cependant que l’enseignement privé a été épargné : Luc Chatel y a supprimé moins de postes que prévu (1 416 contre les 1 633 prévus) ;

       - le ministre n’a pas tenu sa promesse de reverser la moitié des économies ainsi réalisées aux enseignants : seuls 157 millions d’euros ont été reversés aux profs sur 404 millions, soit 39 % ; ces 157 millions ont été répartis entre les profs entrant dans le métier (85 % des enseignants n’ont rien touché) et les heures supplémentaires défiscalisées ;

       - les heures supplémentaires, justement : elles sont pointées du doigt par la Cour des Comptes, pour leur coût, mai aussi car leur recours a servi sur le terrain à masquer les conséquences des suppressions de postes. L’augmentation des heures supplémentaires traduit selon la Cour « l’inadéquation croissante de l’offre de formation aux moyens humains alloués sur le terrain ». Et dire qu’à la place de toutes ces heures supp’, on aurait pu créer des postes d’enseignants… (Rappelons que les heures supplémentaires telles que proposées par le candidat Sarkozy auraient coûté autant que les 60 000 postes promis par Hollande…) (...)



    Lire la suite sur:


    @@@

    « Tu ne voleras pas. 

    Le vol est pernicieux ;
     la carambouille dans les affaires 
    est bien plus sûre. »
    Ambrose Bierce 

    http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=vol



    Protestation Flash mob contre Bankia, la banque espagnole 
    dépassée par la crise. Un groupe de jeunes femmes
    est entré dans une succursale dans une mise en scène 
    de flamenco de Séville, dansant 
    et chantant: " Arrêtez le vol de banque"

    @@@
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE TRAVERSE LE GUET 
    SUR LE DOS DE SON SERVITEUR.
    LE SAGE LES REGARDE FAIRE
    DEPUIS LA BERGE)

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    COURTS RECITS AU LONG COURS(24)
    pcc Benoît Barvin

    La fourchette

       Je l'avais héritée, en même temps que la maisonnette, de ma grand-mère. Je parle d'une fourchette car, effectivement, cette chère femme, si elle m'avait couchée sur le testament pour que je puisse habiter sa petite demeure, avait par contre - semblait-il - donné meubles (sauf ceux de la cuisine), vaisselier, tableaux et bibelots, jusqu'à ses vêtements à une association caritative. Dans la lettre qu'elle m'avait laissé, d'une main ferme elle avait marqué: "j'espère que tu te plairas dans ce lieu où, si j'ai perdu mes illusions, j'ai gardé, pour la vie, un attachement viscéral. Tu comprendras..."
       A part le fait que la petite maison était vide, elle était coquette, ouvrant sur un jardin aux herbes folles et aux fleurs sauvages. Je m'y sentis instantanément chez moi. Ma grand-mère et moi n'avions jamais été très proches mais, lorsque nous nous voyions, un lien invisible renaissait, à chaque fois, et je l'embrassais en partant, avec l'impression que je laissais derrière moi une part essentielle de mon âme.
       La fourchette, donc... 
       Je la découvris en tirant le frigo fatigué, coincée sous le meuble. Il s'agissait d'un vieil ustensile au manche de vieux bois ouvragé. Les dents étaient solides et, une fois que je l'eus entièrement nettoyée, je remarquai que le métal n'avait pas "subi des ans l'irréparable outrage". Je la rangeai soigneusement dans le tiroir de la table de cuisine que j'achetai pour l'occasion. Elle déparait, bien sûr, avec les autres couverts, flambant neufs. Mais il s'agissait du seul souvenir que me laissait l'ancienne habitante des lieux et, comme tel, j'y étais attachée.
       Le soir-même, alors qu'éreintée je me glissais avec volupté dans des draps frais, sur un matelas tout juste livré, j'entendis un bruit métallique venant de la cuisine. Puis il y en eût d'autres, comme si plusieurs objets tombaient sur le sol. Je me précipitai et constatai que le tiroir était tiré - alors que je me souvenais de l'avoir poussé, et qu'une partie de ma vaisselle jonchait la surface carrelée de la pièce. Comme j'approchais, couteaux, cuillères et fourchettes giclèrent du tiroir, se répandant autour de moi. J'eus un sursaut puis fixai mon regard sur la fourchette, seule dans son casier. L'ampoule du plafond se reflétait crûment sur ses dents...
       J'aurais pu ramasser les couverts achetés, les replacer dans le compartiment coulissant et aller me recoucher. Je n'en fis rien, ayant déjà compris "l'attachement viscéral pour la vie" qu'avait évoqué ma grand-mère. Je jetai les couverts dans la poubelle et tournai les talons. Derrière moi, je perçus le glissement feutré du tiroir qui s’emboîtait dans le meuble.
       Dans la chambre, sur le lit, je distinguai la forme d'un déshabillé que je reconnus: c'était le préféré de ma grand-mère. En le portant à mon visage, alors que les larmes embrumaient ma vue, son odeur de jasmin vint me caresser subtilement l'odorat. Je savais déjà ce qui m'attendait, dans cette maisonnette où une vie délicate affleurait de chaque interstice.
       Le lendemain, face au lit, un tableau représentant ma grand-mère apparut, signé - je l'appris plus tard dans cette galerie d'art - par un très grand nom de la peinture dont elle avait été la muse discrète...

    (En souvenir de Thomas Owen)

    @@@

    « C'est très reposant d'être sourd. 
    On ne vous dit que l'essentiel. »
    Sacha Guitry

    Bake Jizo Trail in Nikko, Japan, 1925

    "Alors, c'est au sujet de ma maîtresse... Ma femme
    en est jalouse et je ne sais plus quoi faire...
    Oh Vous, Maîtres de la Destinée, avez-vous
    un conseil à me donner?"

    @@@

    « Il n'y a plus, de nos jours, 
    que deux sortes de piétons : 
    les rapides et les morts. »
    Jean Rigaux

    Zoltan Vancso

    "Est-ce que les jolies pieds de Maman, à la morgue,
    ont encore besoin de ces si jolies bottines?"

    @@@

    « Un incinéré ne peut pas 
    se retourner dans sa tombe. »
    José Artur

    Young Farmers by August Sander

    "C'est quoi, cette question idiote? Quand on est mort,
    c'est pour longtemps, non? Ah ces Français..."

    @@@

    « Cécité : point de vue. »
     Michel Laclos

    MUSIC HARMONY by Elena Gromova

    "Ne te retourne surtout pas, sinon elle va
    te demander si elle a fait des progrès..."

    @@@

    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TOUS LES JOURS TU ACCOUCHES DU SAGE,
    TOUS LES SOIRS IL RENTRE CHEZ TOI)


    ***

    (Chez lui, l'ex-Résident apprenait à peindre sur les murs,
    comme une caillera)

    BISON IN THE CAVE OF ALTIMIRA, C. 30,000 - 25,000 BCE


    ***
    (Ce dictateur ne sortait jamais sans
    ses veuves noires...)


    Pinochet sème encore 
    le trouble au Chili

       (...) De violents affrontements ont éclaté dimanche dans le centre de Santiago entre la police et quelque 30.000 manifestants opposés à une cérémonie en hommage à Augusto Pinochet, faisant 16 blessés - 14 policiers et deux journalistes - tandis que 25 personnes ont été arrêtées, selon les autorités

       Ces affrontements, parmi les plus violents de ces derniers mois, qui illustrent à quel point la figure de l’ex-dictateur divise encore la société chilienne (et pour longtemps, on l'espère, vu la stature du personnage), se sont concentrés près du théâtre Caupolicán, à quelques centaines de mètres du palais présidentiel où des manifestants cagoulés se sont opposés aux forces de l’ordre, armés de pierres et de bâtons.

       La police, qui avait déployé des moyens importants pour empêcher toutes violences, a pour sa part eu recours à des gaz lacrymogènes et à des lances à eau pour disperser les quelque 30 000 manifestants. Les heurts ont duré plus de trois heures .

       «Assassin, assassin !», scandaient les manifestants qui se trouvaient à proximité du théâtre Caupolican, dans le centre de la capitale chilienne, pour protester contre la cérémonie au cours de laquelle était projeté un documentaire intitulé «Pinochet», consacré à l’ex-dictateur resté au pouvoir de 1973 à 1990.

       «Il est totalement immoral que l’on rende hommage à un assassin, à un génocidaire, qui a assassiné, torturé, fait disparaître des gens ou les a forcés à l’exil, et a laissé le peuple dépouillé de tous ses droits sociaux» a déclaré Yolanda Contreras, une des manifestantes. Quelque 2 000 partisans de l’ex-général étaient réunis dans la salle de spectacles. (...)


    ***
    "Par Tous les Dieux de la Science!
    Cette loupe qui grossit
    me permet de vous voir
    ...hem... plus gros..."


    Lourdes: l'eau et le lieu 
    pourraient (pourraient???)
    influer sur les guérisons, 
    selon des scientifiques
    (donc les scientifiques... hem...
    n'en savent que t'chi)

       (...) "Je cherche des raisons rationnelles..." (et j'en trouve pas?), a noté (affirmé serait mieux) le Pr Montagnier, co-découvreur du virus du sida, qui a exposé ses théories sur l'influence sur la santé des ondes électromagnétiques de très basse fréquence de l'eau, en général.
       "Je ne peux pas expliquer les miracles", a déclaré pour sa part la rhumatologue américaine Esther Sternberg en affirmant qu'un lieu comme les Sanctuaires (prière, chants...) créait des "émotions" et que celles-ci avaient sans doute "un rôle sur la santé, la guérison des malades" (hé, les gars, c'est où qu'on acquiert le titre de scientifique? Moi j'y vais immédiatement, hein?).

       Le Pr Montagnier a voulu porter "un message de science à côté de celui de la foi", a-t-il prévenu (pourquoi prévenu?) devant les participants de ce colloque organisé par le Bureau des constatations médicales de Lourdes sur le thème de la guérison "sous l'angle de la raison et de la science, en lien avec l'influence de la foi et de la prière sur la santé humaine" (ouah... super colloque qui débouche sur peau de z...).
       Il a rappelé les "perturbations" (maladies neuro-dégénératives, cancer...) que pouvaient provoquer dans le corps humain les ondes électromagnétiques, ainsi que ses propres expériences sur la structure de l'eau et son rôle dans les pathologies humaines (un peu de pub, en passant...).

       Il a ainsi laissé entendre (laissé entendre? Un scientifique!!!) que l'eau de la source de la grotte de Lourdes, le lieu où auraient eu lieu les apparitions, pourrait influer sur la santé des patients, tout en soulignant que les analyses de cette eau n'ont fait apparaître aucune propriété particulière. (Bon, les gars, je suis pressé, je dois assister à un colloque sur le thème: science et religion, même combat obscurantiste?) (...)


    ***
    « L’apaisement réside en chacun de nous. »
     Dalaï Lama
    Inde: un Tibétain tente de s'immoler 
    devant l'ambassade de Chine à New Delhi

    Quand Jean-Marc Ayrault déclarait 
    publiquement son soutien au dalai lama
    (Ouf! On a évité "flamme")

       (...) Lorsque Jean-Marc Ayrault était maire de Nantes, il avait hissé un drapeau tibétain au fronton de sa mairie lors de la visite du dalai lama, le leader spirituel des Tibétains. Cela peut-il empoisonner  (oh, le vilain mot) l’avenir des relations franco-chinoises, se demande le site Aujourd’hui la Chine ? (hem... realpolitik et tutti quanti obligent, ça serait étonnant... Encore une question sotte et grenue du personnel journalistique)

       Il faut rappeler qu’en 2008, la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dalai lama avait provoqué une crise diplomatique entre Paris et Pékin. Or, en 2008, au plus fort de la brouille franco-chinoise, Jean-Marc Ayrault, alors député-maire de Nantes avait reçu le dalai lama à l’Hôtel de Ville et n’avait pas caché ses très fortes sympathies pour le chef spirituel tibétain.

       « Vous êtes ici chez vous, cher dalaï-lama, dans cette ville symbole de liberté depuis la signature en 1598 par le roi Henri IV de l’Edit de Nantes (…) Votre combat est juste et c’est pourquoi je l’ai toujours soutenu dans mes différentes responsabilités ». (...)


    Lire sur:


    ***
    Luc Desle

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  • µµµ
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU PEUX, SANS EN ETRE MALHEUREUX,
    NE PAS PARTICIPER AU THÉÂTRE DU MONDE)

    µµµ

    "Et tu sais ce qu'il me dit? 
    Moi, je suis avant tout Européen...
    Ahaha... Tu te rends compte du boulet!"


    Comment “Européen” 
    est devenu une insulte à Washington
    PresseuropLa Stampa

       (...) “L’économie éloigne les deux rives de l’Atlantique”, La Stampa résume ainsi les conséquences des récentes déclarations de Barack Obama, selon lesquelles les maigres perspectives de croissance des Etats-Unis sont dues à la mauvaise gestion de la crise de la zone euro. (mais pas à cause des crédits pourris qui ont coulé les banques américaines en 2007/2008...) “Il y a des causes immédiates et de plus long terme à la manière de plus en plus pressante avec laquelle le président Obama secoue les Européens”, commente le quotidien de Turin. Les premières concernent la présidentielle de novembre aux Etats-Unis : depuis l’investiture républicaine de Mitt Romney, la campagne bat son plein, et le mot “Europe” est devenu une insulte utilisée par les candidats pour discréditer leur adversaire, note La Stampa. 

       Au début de la campagne présidentielle, c’étaient les républicains qui utilisaient l’Europe pour effrayer les électeurs et atteindre Obama […]. A présent, les rôles se sont inversés, et les démocrates accusent leurs adversaires d’ “être comme les Européens”, parce qu’ils proposent une austérité teutonne, la même que celle qui condamne la zone euro à la récession et au chômage.

       Les secondes causes concernent les rapports transatlantiques, en particulier avec Berlin : Pendant des années, Washington a vu en l’Allemagne son allié le plus fidèle. […] Et la division de l'Allemagne renforçait la perspective atlantiste de l'Allemagne. Plus de 20 ans se sont écoulés depuis la fin de cette époque. Et ce que les guerres en Irak et en Afghanistan ne sont pas parvenues à faire – affaiblir l’alliance – pourrait survenir aujourd’hui à cause de la crise et d’une Allemagne peut-être pas suffisamment audacieuse pour poursuivre sciemment un “grand dessein”, mais assez “têtue” pour saper les bases de l’alliance occidentale. (...)

    µµµ

    "Tu sais où j'vais t'la mettre, ta loi?!
    - Grossier personnage...
    - Humpf..."

    « Nous sommes devenus, en un mot, 
    métaphysiquement démocrates. »
     Marcel Gauchet
    µµµ

    La Douma adopte une loi décriée 
    sur les manifestations
    06.06.2012
       (...) L'opposition a réussi à "paralyser la Douma" momentanément lors du vote de la loi sur les manifestations, le 5 juin, rapporte le quotidien. "Pour la première fois depuis 2004 – quand Russie unie a remporté la majorité à la Douma –, l'opposition était en mesure d'imposer ses propres règles." Russie juste (centre gauche) et les communistes avaient déposé des centaines d'amendements qui tous ont dû être examinés. Le texte, qui prévoit des amendes considérables pour les participants à des rassemblements non autorisés, a été adopté dans la nuit. (...) 

    µµµ

    "La figure qu'exécute Suzanne, en ce moment,
    est, heu... comment dire?
    - Originale?
    - Oui, c'est exactement cela,
    très originale!"

    suzanne-lenglen-playing-tennis.jpg

    ROLAND-GARROS. 
    Marre des mauvais commentateurs, 
    où sont les analyses techniques ?
    Enseignant-chercheur 

       (...) 1. Première pathologie : le syndrome du perroquet. Le commentateur (le mal frappe davantage les hommes, plus bavards) décrit fidèlement et en temps réel ce que nous voyons sur notre écran : ("il monte au filet !", "belle amortie !", "la balle est faute !", "30/40 !"), un peu comme si leur public n’était composé que d’aveugles qui, suite à une maladie non encore identifiée, seraient, de surcroît, dans l’incapacité d’entendre les annonces de l’arbitre de chaise.

       2. Deuxième pathologie : le syndrome Chevalier/Laspeles, ou comment surjouer dans le registre "plus stupide que moi, tu meurs !". Ca donne des commentaires du type : "double faute sur son service !", "lob raté, la balle est out !", "30/40, danger sur son service !", "il fait la course en tête ?!", "Le soleil s’est invité dans la partie". Par pitié, qu’ils se taisent !

       3. Troisième pathologie : le bougisme. On est plongé dans un match, on sue presque davantage devant notre poste que le joueur sur la terre battue et, tout à coup, le visage du bavard-en-chef s’incruste à l’écran. Le type débarque pour nous annoncer qu’il se passe quelque chose d’important sur un autre court. On suivait un duel en gros plan et, coït interruptus. Largués les deux types sur lesquels on nous promet de revenir. Nous voilà baladés sur un autre court où, selon le bavard-en-chef, se déroule une phase de jeu considérée comme capitale.
       Évidemment, mis à part la famille des joueurs concernés et quelques copains n’ayant pu aller à Roland-Garros, on se fout de ce qui peut alors se passer sur ce court, dans ce match précisément, car on n’a pas baigné dans la tension qui a monté jusqu’à l’instant où l’on est parachuté sur ce match.

       4. Quatrième pathologie : le goût de la mosaïque. Nous voilà en plateau, devant un homme tronc, visiblement très content de lui et bien décidé à jacasser le plus longtemps possible en plan fixe. Pourtant, à certains moments, l’écran se divise. Au lieu d’en chasser le bavard, celui-ci parvient à en conserver la moitié gauche généralement.
       Ce qui transforme notre téléviseur, soudainement, en smartphone. Il faut se rapprocher de l’écran, avec une double pollution à la clé : la moitié gauche est squattée par l’homme tronc, qui ne cesse de parler. Au fait que dit-il ? Il annonce des scores ! Il faut prévenir ces journalistes sportifs que, depuis trente ans maintenant, les écrans Bloomberg font défiler des milliers de cours de bourses, sur deux voire trois bandeaux, pendant qu’un trader en salle des marchés baragouine autre chose, et que ça marche ! Donc, plutôt que de lire des scores, si l’on juge utile de les fournir, il suffit de les imprimer.

       5. Cinquième pathologie : le sacre de la radio. La pathologie affecte surtout France Télévisions. Pourquoi faut-il que le bavard-en-chef nous inflige son rire niais et sa bonne humeur nouille ? La frustration d’images est d’autant plus forte qu’en contrebas, dans la profondeur du champ, dans le dos du type à costard gris, on devine le match se poursuivre entre deux minuscules nains. Et on nous inflige le bavard-en-chef qui, pour faire bonne figure, est accolé de faire-valoirs, presque autant bavards que lui ou d’invités qui ne nous intéressent que pour autant qu’ils sont en train de jouer au tennis. (...)

    Lire la suite sur:

    µµµ

    "C'est qui, cette vieille peau? La Fée Carabosse?
    - Chuuuttt! T'es dingue! C'est une grande danseuse...
    - Une TRÈS VIEILLE grande danseuse, alors..."

    Margaretta Mitchell. Dance For Life, 1980s

    (Les élèves de la grande artiste ne lui épargnait rien...)

    µµµ
    Benoît Barvin

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SEULE ARME DONT TU AIES L’UTILITÉ
    EST TA BONTÉ)

    +++

    COURTS RECITS AU LONG COURS(23)
    pcc Benoît Barvin


    Le bavard

       Il parlait constamment, ce moulin à paroles. C'était un flux ininterrompu, un déluge de mots et de faux concepts sans queue ni tête, une éruption de bêtise auto-satisfaite, une tempête de verbiage assommant. Il parlait de tout et surtout de rien, occupait l'espace auditif de quiconque avait le malheur de se trouver à côté de lui. Il saturait la pièce où il se trouvait de sa voix aigre, même pas méchante, ni vulgaire, mais quelconque. Il coupait la parole à tous ceux - ou toutes celles - qui avait quelque chose à dire, les repérant comme le chasseur traque le fauve, armé jusqu'aux dents de sa fatuité, de sa cruauté naturelle et cela va sans dire,  virile
       Bref, on l'aura compris, il se révélait plus qu'insupportable, imbuvable et odieux... En fait, aucun adjectif ne pouvait rendre avec exactitude le sentiment de mépris haineux qu'il produisait sur le malheureux qu'il alpaguait, à la manière d'un harangueur de boîte de strip-tease, et qu'il noyait sous un ronron chagrin.
       La Providence eut enfin pitié de nous, qui étions contraints de supporter ce philosophe mondain, bien en cour, lorsqu'un matin il se réveilla définitivement muet. On crut alors avoir la paix, une paix d'autant plus méritée que nous l'avions subi durant cinq longues années.
       Hélas, ce bavard égocentrique apprit aussitôt le langage des signes... et nous eûmes l'angoisse de voir se reproduire le cirque infernal. Quelqu'un, plus avisé que les autres, l'orienta alors vers des représentations de mime hystérique. Il insista bien sur le terme qui trouva un écho bienveillant dans la cervelle obtuse de notre philosophe de salon.
       Sur les plateaux télé, on vit donc notre désormais pantin, pitoyable, tenter de se mettre en scène dans des spectacles humoristiques. Les seuls rires qu'ils déclenchait eurent un agréable goût de revanche, je peux vous l'avouer... 


    +++

    (Le tueur à la guitare et son fils,
    quelques semaines avant leur effroyable forfait)

    Slide Guitar Circa 1926

    +++

    (Les quelques kilos de trop de la Soprano Yodhlaho
    lui firent un sacré méchant effet)



    +++

    (Le dernier homme et son chien étaient sur la Terre,
    pas vraiment tranquilles)


    war dog

    +++

    (C'est avec cette séance de photos que l'on comprit,
    un peu tard, que cette starlette avait besoin de lunettes)

    +++
    Jacques Damboise

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (AU MILIEU DE LA TEMPÊTE,
    LE SAGE NE S'Y TROUVE PAS)


    ***
    "Répète après moi:
    je-veux-que-l'ex-Résident-revienne..."


    ***
    "Le quinoa, moi, 
    ça m'a sacrément conservée"

    La guerre du quinoa a commencé

       (...) Très prisée des adeptes de nourriture saine pour ses incomparables qualités nutritive, la céréale des haut-plateaux andins se retrouve aujourd’hui au cœur d’importantes disputes territoriales entre deux régions boliviennes.
        Selon les autorités, les affrontements entre producteurs de quinoa des villes de Quillacas et Coroma ont fait huit blessés et ont conduit le gouverneur du département de Potosí à demander la militarisation de la zone auprès du gouvernement central. Pour le journal La Razón, les blessés se comptent plutôt par dizaines, en raison de jets de pierre et d’une explosion de dynamite.

       Consommée par les Incas pendant plusieurs siècles, le quinoa est aujourd’hui considéré par la NASA comme un aliment idéal pour les spationautes, en raison de sa haute teneur en protéines et autres éléments nutritifs. (...) 

       (...) L’engouement de l’Occident pour cette céréale a permis à la Bolivie de faire passer ses exportations de 2,5 à 65 millions de dollars par an. Depuis 2006, le prix du quinoa a triplé.
       Le quinoa est produit dans d’autres pays andins et commence même à être planté aux États-Unis, au Canada et au Brésil. La Bolivie reste cependant le premier exportateur mondial, et connaît une rapide expansion des terres cultivées. Cette situation conduit à une inversion des flux migratoires, avec un retour vers l’altiplano des paysans qui avaient abandonné leurs terres pour gagner les villes.

       Dans la région limitrophe entre les départements de Potosí et d’Oruro, la fièvre du quinoa est venue raviver un conflit centenaire concernant une zone de 250 km2, apte à la culture de quinoa et également riche en uranium.
       Alors que la récolte approche, les producteurs sont parvenus à une trêve fragile, mais les tensions persistent et pourraient faire éclater de nouveaux affrontements à tout instant.


    ***
    "Allez, je sors ma baballe creuse,
    et ni vu ni connu,
    j't'embrouille..."



    Le tennis, ce sport 
    où le dopage n’existerait pas
    Clément Guillou

       (...) Il n’y aura pas de contrôle positif cette année à Roland-Garros. Parce que le tennis est propre, disent les joueurs et ses dirigeants. Parce que le programme de lutte antidopage est conçu pour ne trouver aucun tricheur, disent les chiffres.

       Si l’on excepte le cas de Richard Gasquet, suspendu deux mois et demi pour la forme mais dont la fédération internationale (ITF) avait validé la thèse du baiser à la cocaïne (baiser sympathique?), la dernière suspension d’un joueur du top 50 remonte à 2005, avec le Slovaque Karol Beck. La dernière grande joueuse contrôlée positive est Martina Hingis, à la cocaïne, à la fin de sa seconde carrière (2007).
       
       Aucun scandale impliquant un grand joueur : voilà pourquoi le tennis conserve l’image d’un sport aussi pur qu’une tenue de Federer à Wimbledon. Lorsqu’une star du tennis aurait pu être impliquée dans une affaire de dopage, l’ATP, qui organise les grands tournois masculins, l’a étouffée : c’est Andre Agassi, le joueur en question, qui l’a raconté dans son autobiographie. (...)

       (...) Depuis plusieurs années, l’AMA demande aux fédérations de renforcer trois aspects de leur lutte antidopage : les contrôles hors compétition, aux dépens des tests attendus pendant les tournois, les contrôles sanguins et les tests de détection de l’EPO. L’ITF est en retard partout et, loin d’accélérer le rythme, suit la tendance inverse de celle recommandée par l’agence mondiale antidopage.

       La fédération a à sa disposition un outil merveilleux pour faciliter les contrôles hors-compétition, très contraignant pour les athlètes : le système de localisation par lequel tous les sportifs d’élite sont contraints de dire où et quand ils sont disponibles chaque jour pour être contrôlé. Comme l’explique Michel Rieu, c’est en période de préparation que la prise de produits dopants est la plus efficace. C’est aussi dans ces périodes que l’athlète se doute le moins qu’il va être contrôlé – surtout quand, comme en tennis, il ne l’est jamais.

       L’ITF a réalisé l’an passé, hommes et femmes confondus, 216 contrôles hors compétition, dont 21 sanguins. Un chiffre en baisse par rapport à 2010 (229 contrôles dont 10 sanguins) et qui devient ridicule si on le compare au cyclisme. En 2011, l’Union cycliste internationale a réalisé 5650 contrôles hors compétition, dont plus de la moitié étaient des contrôles sanguins. Il y a donc eu l’an passé 26 fois plus de contrôles hors compétition pour les cyclistes que pour les joueurs de tennisLes contrôles hors compétition et contrôles sanguins – eux aussi en baisse – sont également très rares comparés à l’athlétisme ou à la natation.

       Rafael Nadal par exemple, a subi en 2011 et en 2010, « entre un et trois » contrôles hors-compétition. En 2009, les chiffres sont plus précis : on sait qu’il a été contrôlé une fois hors compétition, avant Roland-Garros. Il n’a pas été contrôlé durant sa longue période d’inactivité entre Roland et le tournoi de Montréal, en août. La star du tennis féminin, Serena Williams, n’a subi aucun contrôle hors compétition en 2011, pas plus que la dernière gagnante de Roland-Garros Li Na.
      Les agences nationales réalisent parallèlement des contrôles inopinés mais cela crée un déséquilibre entre les sportifs : Français et Américains, par exemple, sont davantage surveillés que leurs adversaires. (...)

    Lire l'article édifiant sur:


    ***
    "Le luxe, ça amène des médisances, des haines,

    des contrefaçons et les Triades adorent ça"

    La Chine sera en 2015 
    le principal marché du luxe dans le monde
    © 2012 AFP

       (...) Les Chinois représenteront en 2015 le principal débouché au monde pour les biens et services de luxe,qu'ils dépensent dans leur pays ou lors de voyages à l'étranger, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG) publiée mardi.

       "Nous prédisons que d'ici 2020, plus de 330 villes en Chine auront le même niveau de revenu disponible que Shanghaï en 2010, et que d'ici 2015, la Chine deviendra le plus grand marché du luxe au monde", écrit BCG. "Il y a deux Chine, celle de l'intérieur et la Chine des Chinois qui voyagent. La deuxième consomme autant que la première, voire plus", relève auprès de l'AFP Olivier Abtan, directeur associé au BCG à Paris.
       "Les dirigeants de quelques géants du luxe pensent que 40% de leurs ventes dans le monde sont déjà assurées par les consommateurs chinois", souligne l'étude. "Ce qui surprend, c'est la puissance des consommateurs émergents à travers leurs voyages. Ce sont eux qui génèrent les ventes partout dans le monde. C'est un phénomène important qui n'est pas prêt de s'arrêter", ajoute-t-il.

       Selon BCG, la moitié des dépenses de luxe des Brésiliens et des Chinois sont réalisées à l'étranger lors de voyages. Et ces flux touristiques vont croître et doper le marché, souligne BCG. (...) 


    ***
    Luc Desle

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SOMMET SERA TOUJOURS PLUS
    HAUT QUE TES DÉSIRS)

    °°°
    "Mes parents... Y veulent m'empêcher de fumer
    du Cannabis... C'est trop injuste!"

    (Source: itsadisney-thing)

    Les jeunes Français, 
    mauvais élèves de l’Europe
    Presseurop 
    Le Monde

       (...) “La consommation de tabac, d’alcool mais aussi de cannabis des jeunes Français scolarisés de 16 ans s’affiche nettement à la hausse entre 2007 et 2011”, montre une enquête réalisée par le Conseil suédois pour l’information sur l’alcool et les autres drogues et rendue publique par Le Monde. Le classement de la France se détériore par rapport aux 36 autres pays européens étudiés qui eux, enregistrent souvent des progrès. 
       Le quotidien français souligne que ces “chiffres européens relancent le débat autour de la politique française de lutte contre la toxicomanie qui a été marquée, sous l’ancien gouvernement, par une option répressive.” 
       Une politique qui, selon Jean-Pierre Couteron, président de la Fédération addiction, cité par Le Monde, est passée à côté de ce qui constitue le gros problème : l’environnement addictogène dans lequel évolue les adolescents dans une société qui favorise les sensations fortes et l’hyperconsommation.
       Du côté de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), on fait remarquer que “le problème est que l’objectif a été d’éviter à tout prix le premier usage, alors qu’essayer le cannabis est un signe d’identification chez les jeunes.” 
       Le Monde cite enfin un dernier défaut de cette politique critiquée par les spécialistes : Une focalisation sur le cannabis alors que le tabac est une porte d’entrée vers cette substance, et que les jeunes sont des polyconsommateurs. (...) 


    °°°
    "Pourquoi t'es derrière cette grille?
    - J'ai osé demander à bénéficier d'un CDI...
    - Bien fait pour toi!"

    (Source: karachitonewyork)

    Les bonnes idées de l'Europe : 
    Pour diminuer le chômage 
    précarisons tous les salariés !

       (...) La Commission européenne tient sa solution pour réduire le chômage : Faire disparaître les contrats de travail de type CDI afin de fluidifier le marché du travail. Ce qui reviendrait à transformer tous les salariés en précaires. Génial ! (...) 

       (...) A la question : Qui est responsable du chômage ? La Commission a trouvé le coupable : « (...) les lourdeurs juridiques du contrat de travail qui entravent, selon elles, la reprise de l’emploi (...) »
       Et d'où sort ce « brillant » raisonnement ?
       Le journal La Marseillaise nous donne quelques explications : « (...) Au niveau européen, la grande bataille d’une commission rompue aux méthodes libérales est d’améliorer la compétitivité des entreprises. Celle-ci passerait d’abord par une baisse du coût du travail. Or, le droit du travail est là, un obstacle. 
       Définir la durée légale du travail et dans la foulée les heures sup’ qui en découlent, le type de contrat à respecter, cadrer les licenciements et les indemnités chômage .. seraient autant de frein à la productivité (...) Estonie, Slovaquie ou République Tchèque ont assoupli leur marché spontanément. Pour les récalcitrants, la crise a été un opportun « bâton » : Grèce, Espagne, Portugal et Italie se sont ainsi vu imposer une baisse des salaires, une chute du nombre de jours indemnisés, une facilité à licencier (...) »

       Or, la France n'ayant pas élu Nicolas Sarkozy qui proposait de mettre en place des accords compétitivité-emploi dont l'objectif était de remettre en cause le contrat de travail, la Commission a décidé de mettre en demeure le nouveau Président et son gouvernement de : (...) revoir « le haut niveau de protection » du CDI (...) pour favoriser l'emploi durable (...) » Défense de rire !
       Où on voit ressurgir le concept de contrat de travail unique à droits progressifs ! (...)

    Lire sur:

    °°°
    "Moi, le Canab', j'en ai déjà consommé.
    - Heu, Barbarella, je crois que vous
    vous êtes trompée d'article... Voyez plus haut"

    cultqueensJane Fonda, “Barbarella”, 1968.

    Le Cruiser ne fera plus 
    son miel du colza
    (ahaha... Heu, pardon...
    mais l'humour fin, avec moi,
    ça marche toujours)
    ELIANE PATRIARCA

       (...) Les abeilles enfin débarrassées du Cruiser ? Le ministre de l’Agriculture s’est prononcé vendredi pour l’interdiction de l’utilisation du pesticide du groupe suisse Syngenta sur le colza. Stéphane Le Foll a pris sa décision après avoir reçu un rapport de l’Agence sanitaire de l’environnement et de l’alimentation (Anses) qui démontre l’impact du Cruiser sur la mortalité des abeilles. La France devrait aussi saisir la Commission européenne et l’Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (Efsa). Syngenta dispose maintenant d’un délai de quinze jours pour faire part de ses observations.

       L’avis de l’Anses avait été demandé fin mars par le précédent ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, après la publication dans la revue Science d’une étude française attestant d’effets nuisibles du thiamethoxam sur les abeilles. Le thiamethoxam est un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, qui constitue une des trois substances actives du Cruiser OSR, utilisé pour le traitement du colza. Dans son avis, l’Anses souligne que les chercheurs ont mis en évidence «un effet néfaste d’une dose sublétale de thiamethoxam sur le retour à la ruche des abeilles butineuses». 
       Elle admet que «dans les conditions de pratiques agricoles actuelles», l’exposition des abeilles au thiamethoxam via les résidus de nectar de colza «est inférieure à la dose utilisée dans l’expérience», mais estime qu’une exposition à cette dose «ne peut être totalement exclue dans des circonstances particulières». Elle relève également que d’autres études «ont récemment mis en évidence certains effets néfastes de l’exposition à des doses sublétales de néonicotinoïdes sur l’état de santé des colonies de bourdons et d’abeilles». (...)

    Lire sur:


    °°°
    "Hé oui, méchant petit consommateur de vilaines drogues,
    voilà ce que leur ingestion font naître,
    comme abominables images!"

    (Source: zombify

    °°°
    Benoît Barvin

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