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    Pensées pour nous-mêmes:

    (  LE CHEMIN DU SAGE EST LE TIEN
    MAIS TU NE LE SAIS PAS)

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    "Avec ma chère amie Laurence
    on soutient à fond Gégé!"


    Deneuve et Parisot inventent 
    le « point 1789 » : Ah ça ira, ça ira...
    Pierre Haski

       (...) Le point Godwin désigne le moment où, selon une règle maintes fois vérifiée, une discussion sur Internet finit toujours par invoquer la Seconde Guerre mondiale. En France, on vient d’inventer un nouveau point Godwin : la référence à 1789, la Révolution française et ses coupeurs de têtes.(...)

       (...) Honneur à Catherine Deneuve, on pourrait l’appeler le « point Deneuve ». Dans Libération (article payant) ce vendredi, l’actrice répond vigoureusement à « Monsieur Torreton » et à son pamphlet anti-Depardieu dans le même journal. Au détour d’une phrase, elle s’exclame : « Qu’auriez-vous fait en 1789, mon corps en tremble encore ! » (elle est si vieille que ça?)

       Une phrase qui prend toute sa saveur quand on sait que Gérard Depardieu incarna Danton-le-guillotiné dans le film éponyme de Wajda...

       Il faut plus d’une citation pour faire un « point », et, sans doute inspirée et dopée par sa lecture matinale de Libé, Laurence Parisot, la patronne du Medef, a lancé à son tour sur France info :« On est en train de recréer un climat de guerre civile, qui s’apparente à 1789. »

       Ce « point 1789 » devrait rester, nous nous y emploierons, même s’il se trompe d’époque et d’interlocuteurs.

       Voilà donc nos malheureux socialistes qui ne sont plus (seulement) des marxistes le couteau entre les dents (si, si, certains le pensent réellement), mais carrément des sans-culottes, des guillotineurs, des Robespierre en herbe. J’en entends parmi les riverains de Rue89 qui soupirent : « si seulement »... (...)

    Lire la suite sur:

    +++

    "Utiliser un fusil d'assaut? Très peu pour moi...
    Ça n'est pas assez sportif"


    +++

    (1: Crosse pour bien caler le fusil tueur.
    2: déguisement utile du fusil en banal automatique.
    3: Chargeur qui se charge automatiquement.
    4: mire diaboliquement précise.
    5: ornement destiné à faire joli.
    6: fût de l'arme en polychromé synthétique
    à derrière pelé à la main)
    ÉTATS-UNIS 
    Il est si facile 
    de se procurer un fusil d'assaut
    Ford Fessenden, 
    Alicia Parlapiano & Alan McLean
    The New York Times 

       (...) La police affirme qu'Adam Lanza a utilisé un fusil d'assaut de type AR-15 (cf. illustration) pour abattre vingt enfants et six adultes à Newtown. Voici comment procéder pour se procurer une arme de ce genre :

       / Pour commencer, s'agit-il d'une arme de guerre ?

       Les armes de guerre sont interdites dans le Connecticut. Un fusil semi-automatique y est considéré comme une arme de guerre si le chargeur est amovible et si l'arme présente au moins deux autres caractéristiques de type militaire, comme une crosse pliable ou rétractable, une poignée pistolet, un support de baïonnette, un manchon cache-flammes ou un lance-grenades.

       / Etes-vous âgé de 18 ans ou plus ?

    OUI
       Vous pouvez acheter une arme chez un vendeur agréé. Une personne ou une entreprise "dont le négoce des armes à feu constitue une activité régulière" doit obtenir une licence.

    NON
       Il vous est interdit d'acheter ce fusil chez un armurier, mais aucune loi fédérale ou de l'Etat ne vous empêche de l'acheter à un particulier, autrement dit, à quelqu'un qui "procède à des ventes, échanges ou achats occasionnels d'armes à feu" en relation avec un hobby ou une collection personnelle.

       / Etes-vous disposé à vous soumettre à une enquête de moralité et à attendre deux semaines avoir de pouvoir vous procurer votre arme ?

    OUI
       Vous pouvez vous procurer l'arme auprès d'un vendeur agréé après une enquête de moralité et une période d'attente de deux semaines. Si vous avez déjà un permis de chasse ou de détention d'armes, vous n'aurez pas besoin de patienter deux semaines. Si, à l'issue de l'enquête, il s'avère entre autres que vous avez déjà un casier judiciaire ou que vous avez séjourné dans un établissement psychiatrique, la vente sera annulée.

    NON
       Vous pouvez acheter l'arme chez un particulier, qui n'est pas tenu de procéder à une enquête de moralité, sauf si la vente a lieu dans le cadre d'une bourse aux armes. Si le vendeur sait que vous n'êtes pas autorisé à posséder une arme (parce que vous avez commis un délit ou que vous avez séjourné dans un établissement psychiatrique, par exemple), il sera tenu pour responsable de toute blessure ou décès résultant de la vente.

       / Voulez-vous informer les autorités de votre achat?

    OUI
       Si vous achetez une arme chez un vendeur agréé, celui-ci transmettra une copie de la transaction aux services d'urgence et de la protection publique [de l'Etat du Connecticut] ainsi qu'aux autorités locales chargées de l'application de la loi.

    NON
       Vous pouvez vous procurer une arme auprès d'un particulier qui n'est pas tenu de garder trace de la transaction. Vous pouvez par exemple vous rendre à une bourse aux armes. (...)
    Suite sur:

    +++

    "Oh, Mon Chéri, tu me gâtes tellement...
    - A présent, Mon Amour, essaie de deviner
    dans quelles boîtes sont dissimulés
     les restes de ton amant..."

    Gift Wrap - detail from 1960 Reynolds Aluminum ad.

    +++
    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE CHEMIN DU SAGE EST AUSSI
    ESCARPÉ QUE LE TIEN)

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    (Nouveau chapeau des banquiers allemands?)
    Une union bancaire 
    taillée sur mesure pour l’Allemagne
    PresseuropNRC Handelsblad, 
    Frankfurter Allgemeine Zeitung, 
    El País

       (...) C’est notamment le sentiment d’avoir cédé au “diktat” de l’Allemagne, qui a imposé que le superviseur unique européen ne puisse s’intéresser aux banques locales, qui suscite les critiques.

       “L’accord semble être d’envergure, mais en réalité il est insuffisant”, tranche NRC Handelsblad. “C’est décevant, quatre ans après le début de la crise des subprimes“. Le quotidien néerlandais déplore surtout que la plus grande majorité des 6 000 banques [européennes] resteront du ressort du régulateur national et donc, dépendront de la confiance mutuelle entre banquiers qui s’est avérée plus bancale que l’on ne pensait. [...] 
       La crise des subprimes a montré à quel point les banques sont liées l’une à l’autre. On ne s’en rend compte que quand cela dégénère. [...] Regardez ce qui s’est passé en Islande et surtout dans l’affaire Fortis, où les intérêts nationaux passaient avant l’intérêt général : seule une surveillance centralisée pour toutes les banques peut lutter contre ça. De plus, on n’a pas encore pris de décisions sur les deux étapes suivantes cruciales: la fermeture de banques qui échouent, et un filet financier commun qui séparerait enfin le sort des Etats de celui des banques.

       Côté allemand, la Frankfurter Allgemeine Zeitung livre toute une salve d’arguments selon lesquels la nouvelle surveillance bancaire est une bien mauvaise nouvelle, précisément au moment où les banques de la zone euro sont trois fois plus endettées que les Etats membres. Le problème pour la “FAZ” se situe dans la toute-puissance de la Banque centrale européenne (BCE), une institution non élue, rappelle le quotidien. Avec sa double casquette de banque centrale et d’autorité de surveillance, elle ne sera plus en mesure de remplir sa fonction de garantir la stabilité des prix.

       Autant une surveillance commune des banques européennes a du sens, autant elle est très mal placée sous la tutelle de la BCE. Jusqu’à présent, elle avait pour unique obligation d’assurer la stabilité des prix. Dorénavant, elle devra gérer un conflit d’objectifs dû à la surveillance. Comment décidera-t-elle si l’inflation nécessite une augmentation des taux d’intérêts, mais que c’est précisement ces taux qui peuvent faire effondrer les banques ? De plus, on peut douter que la BCE va mettre à mal ces établissements financiers dont elle assure la survie depuis des années à coup d’injections d’argent.

       Un "modèle erroné" a été choisi pour l'union bancaire, note le quotidien El País. Une décision "imposée" par l'Allemagne, et qui "fracture" le marché financier européen en deux grands blocs : les grands établissements sous supervision de la BCE, et ceux aux actifs inférieurs à 30 milliards d'euros sous supervision des gouvernements nationaux. Le quotidien madrilène critique le fait que l'accord répond point par point aux exigences allemandes. Angela Merkel a déjà expliqué au Bundestag que l'accord est un triomphe allemand ; à présent, le moment est venu d'expliquer pourquoi un triomphe pour l'Allemagne peut devenir une erreur financière pour l'Europe. L’objectif de la proposition triomphante [du ministre des Finances allemand Wolfgäng] Schäuble est de cacher la situation peu encourageante des caisses allemandes et des banques des Länder. 

       Le prétexte convoqué pour dissimuler ce but est celui de placer tout le risque systémique européen sous supervision de la BCE. Mais la réalité, illustrée par le cas de l'Espagne, c'est que les petits établissements sont aussi capables d'intoxiquer le système bancaire national. Et cette circonstance invalide l'argument allemand selon lequel la supervision de ses banques régionales n’a pas d’intérêt, car l’Allemagne paierait un éventuel assainissement de ces établissements. Le risque ne concerne pas la faillite, mais la contamination des actifs.(...)

    Lire sur:

    +++

    (Le réchauffement planétaire n'est pas un mythe)


    (Source: jaidefinichon)


    +++

    "Japonais aimer Godzilla.

    Godzilla venir du nucléaire.
    Nucléaire aimer Japonais"


    Malgré Fukushima, 
    les Japonais ont choisi 
    un parti pronucléaire

       (...) Vingt mois après la catastrophe de Fukushima, le Parti libéral-démocrate (PLD) pro-nucléaire a triomphé dimanche aux législatives, laminant les formations qui avaient fait campagne pour l’abandon de l’atome en pariant sur le rejet de la population.

       Ce n’est pas le moindre des paradoxes : bien que des millions de Japonais aient signé une pétition pour dire «adieu au nucléaire», ils ont montré dimanche qu’ils n'étaient pas prêts pour autant à écrire le nom du premier venu sur un bulletin de vote.

       On aurait pu penser que la question nucléaire serait déterminante, surtout que depuis des mois des centaines, voire des milliers de militants «no nuke» avaient défilé chaque vendredi sous les fenêtres du Premier ministre. Finalement il n’en a rien été

       Le Parti démocrate du Japon (PDJ, centre gauche), qui gouvernait le Japon au moment de la catastrophe du 11 mars 2011, a eu beau promettre «zéro nucléaire» à l’horizon 2040, les électeurs ont préféré dimanche redonner les rênes du pays aux conservateurs.

       Si le nucléaire était l’un des enjeux de la campagne, le PLD s’est posé en «parti réaliste» privilégiant les défis économiques, principale préoccupation des citoyens.

       L’une des conséquences probables du scrutin de dimanche est que le plan énergétique du gouvernement sortant de Yoshihiko Noda risque sinon de passer intégralement à la trappe du moins de subir une révision notoire.

       Les candidats les plus anti, qui prônaient un arrêt définitif des centrales immédiatement ou dans la décennie, n’ont finalement pas su convaincre. (...)

    Lire la suite sur:

    +++
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE NE DONNE PAS
    DE RENDEZ-VOUS)

    @@@
    Lettres d'inconnus (14)
    pcc Benoît Barvin


    edu.augustins.org

    Monsieur,

       Vous fûtes bien bon de me recueillir dans le ruisseau, moi qui y étais tombée par la faute d'un cocher maladroit qui conduisait sa diligence comme un vulgaire postillon de malle-poste. La chute avait été redoutable et j'étais, m'avait-il semblé en me réveillant dans des draps brodés, brisée de partout. Votre médecin - et son assistant rebouteux - firent merveille et je me retrouvai bientôt debout, le corps ayant retrouvé  sa flexibilité.

       Madame D.,  votre épouse, s'est alors occupée de moi avec élégance, je dois en convenir. Elle m'a mise entre les mains de Nadine qui a rendu à mes membres leur souplesse d'antan, quand j'étais soubrette au château de M. Elle gagna ma confiance et j'avouai alors les raisons de ma présence près du cocher maladroit, moi qui avais dû fuir les gestes déplacés du maître des lieux. Je sanglotai à pierre fendre en narrant mes  malheurs au château de M., mais Nadine sut  me réconforter à l'aide d'un délicieux élixir - et d'une tendresse des plus touchantes. 

       Vous veniez parfois me visiter, toujours plein de délicatesse, et je devins peu à peu si confiante en votre présence, que je me retrouvai dans votre lit, nue, sans y rien trouver à redire. Que Dieu me damne si j'avais eu, au plus profond de moi, la vilaine pensée de remplacer Madame D.! J'étais un peu honteuse, cependant, de tromper ainsi sa confiance, elle que je massais régulièrement, alors qu'elle se prélassait sur une couche, exposant à mes yeux émerveillés sa plastique digne des Déesses antiques.

       C'est Vous, Monsieur, qui avez commencé à instiller, dans mon cerveau pourtant pur de toute perfidie, l'idée que le décès de Votre épouse serait la meilleure des solutions. Hors les draps froissés de votre lit, je trouvais l'idée exécrable et m'en ouvris à Nadine qui traita le sujet avec légèreté. Ses lèvres se posèrent sur mes joues et j'oubliai cette inquiétude sournoise qui désormais, pourtant, me taraudait lorsque Vous veniez me trouver dans ma chambrette.

       Vous fîtes si bien, Monsieur, que c'est moi qui, un soir, alors que j'étais chargée de m'occuper du coucher de Madame D, c'est moi, donc, qui lui préparai son chocolat chaud qu'elle but d'un trait, comme à son habitude. Certes, elle lui trouva un "drôle de petit arrière-goût", mais cette constatation n'éveilla chez elle aucun soupçon. Pareillement aux autres fois où j'étais sa chambrière, je m'occupais de ses soins intimes une partie de la nuit jusqu'à...

       Oh Vous, Sainte Vierge, Trois fois Sainte! Venez à mon secours car, à ce moment, ma pensée défaille, mes forces me trahissent, l'effroi s'empare de tout mon corps et fait trembler ma confession... Jusqu'à la fin de mes jours je me souviendrai du cri que Madame D. poussa, de ses mains qui se refermaient autour de mes épaules, m'agrippant telles des serres d'oiseau de proie, de ses yeux jaillissant de leur orbite. Sous moi, son visage se métamorphosa alors en celui de la Mort à la Faux...

       Vous vîntes, Monsieur, en compagnie de vos gens et vous m'accusâtes aussitôt. J'entendis le mot "empoisonnement", de solides bras s'emparèrent de moi, on me jeta dans un cul de basse fosse et mon procès me condamna irrémédiablement à être pendue puis brûlée en place de Grève. Avant de quitter le tribunal, je vous vis, Monsieur, sourire satisfait sur les lèvres, le même qui s'était peint sur celles de cette garce de Nadine, à quelques pas de vous.

       Mais Vous ne savez pas les ressources qu'une âme, autrefois pure, peut trouver au fond de son âme. Je voulais me venger. Usant de toutes les armes de ma séduction, je fis tomber dans mes rets le bourreau qui devait m'exécuter. En place de Grève, ce n'est pas moi qu'il a pendue. Souvenez-vous de cet étrange port de cagoule qui m'avait été accordé, comme dernière volonté. La malheureuse qu'il avait droguée pour qu'elle prenne ma place n'était qu'une fille de rien.

       Je suis libre, maintenant, Cher Monsieur. Libre d'assouvir ma vengeance avec l'aide de braves compagnons de "débauche", ainsi que vous les nommeriez avec mépris. Et moi, moi la "catin" - autre vocable dont vous m'affubliez lors de nos nuits torrides -, je vais faire de votre vie un enfer. 

       Tremblez, Monsieur, tremblez! La Justice Divine est en marche!

    @@@

    « Le sage, sans agir, oeuvre. »
     Lao-Tseu

    "Rââhhh...
    Tu es certain que tu n'agis pas?
    - Si je te le dis..."

    @@@

    « Celui qui fréquente les sages devient sage. »
     Salomon


    (Et celui qui fréquente les pas sages,
    il devient quoi?)

    @@@

    « Femme sage est plus que femme belle. »
     Voltaire

    "Vous êtes sûrs?"

    @@@

    « Le sage ne peut être pauvre. »
    Proverbe oriental 

    "Tu es pauvre?
    - Non.
    - Tu es sage, alors?
    - Pas vraiment...
    - Chouette!"

    @@@
    @@@

    Nadine Estrella (dite la Revenante)

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (AIME JUSQU’À EN PERDRE LA RAISON
    POUR LAQUELLE TU AIMAIS)

    ***


    (Derrière sa chevelure mal coiffée,
    la voyeuse s'adonnait à son vice)

    (via mimin)
    (via anzu69)

    ***
    (Indienne se passant d'Internet
    et revenant à la bonne lampe à huile
    pour interroger le Génie)


    INDE .
    "Deux filles arrêtées pour 
    des commentaires en ligne inoffensifs"
    The Times of India

       (...) "Une honte !" Le quotidien indien n'y va pas de main morte pour dénoncer l'arrestation le 19 novembre de deux jeunes femmes, qui avaient critiqué sur Facebook le blocage total de la ville de Bombay, en raison des funérailles de la figure nationaliste locale, Bal Thackeray. Accusées d'avoir "porté atteinte au sentiment religieux", elles ont été libérées sous caution après avoir été entendues par un tribunal. Bal Thackeray est mort le 17 novembre à l'âge de 86 ans. Cet admirateur de Hitler (?) a pesé sur la politique locale pendant quarante ans. (...)


    Balasaheb Keshav Thackeray 

    ( 23 Janvier 1926 - 17 Novembre 2012) 


       (...) Homme politique indien, fondateur et chef de la Shiv Sena , une droite nationaliste hindoue , et le marathi ethnocentrique parti actif principalement dans l'ouest de l'Inde état ​​de Maharashtra . Ses disciples l'appelaient le hindoue Hriday Samraat («empereur des coeurs hindoue"). 

       Thackeray a commencé sa carrière professionnelle en tant que dessinateur avec le quotidien de langue anglaise The Free Press Journal de Mumbai , mais il quitte en 1960 pour former son propre hebdomadaire politique Marmik . Sa philosophie politique a été largement façonnée par son père Keshav Thackeray Sitaram , une figure de proue dans le Maharashtra Samyukta mouvement(Royaume Maharashtra mouvement), qui préconisait la création d'un État séparé linguistique du Maharashtra. Grâce à Marmik , il a fait campagne contre l'influence croissante des Gujaratis , Marwaris , et les Indiens du sud de Mumbai.  

       En 1966, Thackeray a formé le Shiv Sena parti qui défend plus fermement la place de Maharashtrians à Mumbai. Dans les années 1960 et début des années 1970, Thackeray a construit ce partie en formant des alliances temporaires avec la quasi-totalité des partis politiques du Maharashtra.  Thackeray était également le fondateur du journal  Saamana en langue marathi et  Dopahar ka saamana , journal en langue hindie. Il a fait l'objet de nombreuses controverses, en raison de son admiration pour Hitler. À sa mort, il lui a été accordé des funérailles nationales, plus de 2.000.000 personnes étaient en deuil. (notons la teneur de l'article, extrêmement prudent) (...)


    ***
    "Oui, oui, nous sommes soeurs jumelles et...
    Comment ça, je suis une menteuse?
    Goujat!"

    brassai

    ***

    (Célèbre mafieux faisant un geste de bienvenue
    à ses adversaires de tous bords)

    La mafia au cœur de l’Etat
    Moisés Naím

       (...) (C)es dernières décennies, une série de mutations politiques et économiques profondes au niveau international a donné naissance à ce que j’appelle les «Etats mafieux». Des pays dans lesquels les notions traditionnelles de «corruption», de «crime organisé» ou d’entités publiques «noyautées» par des groupes criminels n’embrassent pas le phénomène dans toute son ampleur et sa complexité.

       Là, ce n’est pas l’Etat qui est la victime de la subornation et du racket des fonctionnaires par les criminels; c’est lui qui a pris le contrôle des réseaux criminels. Non pas pour les éradiquer, mais pour les mettre au service des intérêts économiques des gouvernants, de leurs proches et de leurs partenaires.

       Dans des pays comme la Bulgarie, la Guinée-Bissau, le Monténégro, la Birmanie, l’Ukraine, la Corée du Nord, l’Afghanistan ou le Venezuela, les intérêts nationaux et ceux du crime organisé sont inextricablement liés. Ainsi, le député et ex-patron du contre-espionnage bulgare, Atanas Atanasov, a indiqué que «d’autres pays ont une mafia; en Bulgarie, c’est la mafia qui a le pays». Au Venezuela, l’ancien président de la Cour suprême, Eladio Aponte, a apporté de multiples preuves qui confirmeraient que des hauts fonctionnaires de l’Etat sont à la tête d’importants groupes criminels transnationaux.(...) 

       (...) En 2008 déjà, les Etats-Unis avaient accusé le général Henry Rangel Silva d’apporter un «soutien matériel au trafic de drogue». Début 2012, le président Hugo Chávez l’a nommé ministre de la Défense. En 2010, un autre Vénézuélien, Walid Makled, accusé par divers gouvernements de diriger l’un des plus gros cartels du pays, a soutenu, au moment de son arrestation, qu’il détenait des documents, vidéos et enregistrements impliquant pas moins de 15 généraux vénézuéliens (parmi lesquels le chef du Renseignement militaire et le directeur du Bureau de lutte contre les stupéfiants) ainsi que le frère du ministre de l’Intérieur et cinq députés.

       En Afghanistan, Ahmed Wali Karzaï, le frère du président et gouverneur de la province de Kandahar, assassiné en 2011, a été régulièrement accusé de participer au trafic d’opium – la principale activité économique de ce pays. Selon le Financial Times, la fuite des capitaux sous forme de billets de banque transportés dans des mallettes par des trafiquants et des hauts fonctionnaires équivaut peu ou prou au budget de l’Etat.(...)

       (...) Cette confusion entre gouvernements et criminels ne concerne pas exclusivement des pays dans la tourmente, comme l’Afghanistan, des Etats en échec, tels que la Guinée-Bissau, ou des nations qui sont les otages du narcotrafic. Pour prendre un autre exemple, il est impossible de comprendre chacun des rouages qui régissent les prix, les intermédiaires ou la structure des réseaux d’approvisionnement du gaz russe qui arrive en Europe (en transitant, entre autres, par l’Ukraine) sans tenir compte du rôle du crime organisé dans ce business très lucratif. Ne serait-il pas naïf de croire que les élites au pouvoir dans ces pays ne sont que des victimes ou des spectateurs impuissants? On constate ce genre de manœuvres partout, en Afrique, en Asie, dans les Balkans ou en Europe…(...)

    Lire l'article sur:

    ***
    Luc Desle (avec Jacques Damboise)

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE TEMPS NE T'APPARTIENT PAS)

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    (Miss Double-Gras 
    présentant sa nouvelle collection)


    (出典: pinaryolacan (xaginaから))

    ***
    "Mes intentions? Aller venger cette pauvre femme et...
    quoi, je ne suis pas crédible. C'est parce que
    je suis blonde, c'est ça?"


    Guinée:
    La trésorière du pays assassinée
    Séni Dabo 

       (...) Dans la nuit du 9 novembre 2012, la directrice nationale du Trésor public, Aïssatou Boiro a été assassinée. Elle avait engagé une lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics qui gangrènent ce pays d'Afrique de l'Ouest. (...)
       (...) Le message de ceux qui ont fait abattre cette dame de 58 ans est clair : on ne s’attaque pas impunément à leurs basses besognes. Et la défunte paie pour avoir démantelé un réseau qui avait essayé, en mai 2012, de détourner plus de 13 milliards de francs guinéens (1,5 million d’euros) de la Banque centrale de la République de Guinée. Cette opération mains propres avait mis au grand jour la cupidité et la prévarication auxquelles s’adonnaient certains cadres du Trésor public, du ministère des Finances et de la Banque centrale. 

       Apparemment, ceux qui se sont fait prendre à l’époque n’ont pas dit leur dernier mot. Mis sur la touche, licenciés, emprisonnés, bref, humiliés, ils rêvaient de prendre leur revanche sur ce Zorro en jupons qui a mis du sable dans leur couscous. Dès lors, celle qui a osé empêcher des fonctionnaires de tomber à bras raccourcis sur les deniers publics, s’était volontairement mise dans leur viseur. Malgré les menaces de mort dont elle était l’objet, rien n’a visiblement été fait pour la protéger. La preuve, c’est la facilité avec laquelle elle a été tuée par balles, en circulation, alors qu’elle revenait d’une réunion au ministère des Finances dont relève son service. (...)
    Lire la suite sur:


    ***
    (Le chat en boîte, première génération...
    Admirez la position précise du
    regard et la pureté des lignes...)


    (出典: mariusu (outerlimboから))

    ***
    "Ben... si vous mangez notre nourriture,
    nous, on meurt de faim... et vous aussi,
    qui nous mangez et qui... Ou làlà,
    c'est philosophique, ce débat..."

    Vous reprendrez bien 
    un peu de steak d’herbe ?
    René Didde
    De Volkskrant 

       (...) Gjalt De Haan est exploitant agricole dans la Frise, province du nord des Pays-Bas. Il emploie 35 personnes pour faucher l’herbe, entretenir les bords des fossés et faire fermenter la biomasse. Au tout début de ce siècle, Gjalt De Haan a remarqué que les années fertiles engendraient un gigantesque surplus d’herbe : environ 1,5 million de tonnes. L’agriculteur s’est alors demandé s’il était possible d’utiliser cette ressource pour fabriquer des produits à forte valeur ajoutée : des fibres pour le carton, de meilleurs aliments pour les porcs… et pourquoi pas des produits alimentaires pour les êtres humains

       Du pur délire ? Pas du tout. Sept ans plus tard, des chercheurs de la société Nizo Food Research, à Ede, s’apprêtent à explorer de nouvelles pistes. Ils isolent notamment des protéines intéressantes comme la RuBisCO, une enzyme contribuant au processus de photosynthèse chez les plantes, pour les appliquer à l’alimentation humaine. “Nous disposons de la technologie nécessaire pour isoler les protéines de l’herbe et les utiliser dans des soupes, des sauces ou des desserts”, précise le chercheur Bart Smit. “Si nous parvenons à agglutiner la protéine et à lui donner une texture de viande, il n’est pas inconcevable que l’on puisse produire un jour un steak d’herbe”, ajoute René Floris, qui travaille égalementchez Nizo Food Research

       Tout a commencé par un test réalisé par Gjalt De Haan en 2006, avec entre autres des chercheurs de l’université de Wageningen et Courage, une plateforme d’innovation pour l’élevage de vaches laitières, dans la petite ville frisonne de Grouw. Si l’être humain ne peut pas consommer d’herbe, c’est parce que son système digestif n’est pas en mesure de décomposer correctement ces fibres végétales. Les acides aminés présents dans l’herbe ne peuvent donc pas être libérés pour contribuer par exemple à la construction des muscles. Un phénomène d’autant plus frustrant que les acides aminés contenus dans l’herbe sont parfaits pour les êtres humains. “Il y a un certain nombre d’acides aminés que nous ne pouvons pas fabriquer nous-mêmes. L’herbe les contient tous”,explique Johan Sanders, professeur d’agrotechnologie et de sciences de l’alimentation à l’université de Wageningen. (...)

       (...) Enfin, il y a le cas des êtres humains. “La protéine RuBisCO est plus nourrissante que le soja et se digère mieux sous forme de gélifiant dans les desserts, d’agent de texture dans les mousses et de stabilisateur d’émulsions dans les soupes”, reprend René Floris. La protéine de soja, que l’on utilise pour ces applications, doit souvent être complétée par des additifs. “Mais la protéine de l’herbe, la RuBisCO, fait le travail sans aucune aide.” Les prés verdoyants seront-ils bientôt fauchés pour produire des steaks d’herbe ? Les terrains de sport et les étendues d’herbe dans les parcs serviront-ils à fabriquer des yaourts compacts et versera-t-on le produit de la tonte de votre jardin dans la mousse au chocolat ? Pas du jour au lendemain, pense Hans Van Trijp, professeur de marketing et spécialiste du comportement des consommateurs à Wageningen. “Mais la RuBisCO va certainement gagner du terrain.”(...)
    Lire sur:


    ***
    Benoît Barvin (Avec le concours de Jacques Damboise)

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE EST AUSSI GRAND

    QUE TU ES PETIT.
    ET VICE ET VERSA)

    ***

    (Jeunes filles jouant à la perfection les cruches,
    surtout la petite Blonde)



    d-CON on Flickr.

    ***
    (Policier palestinien s'entraînant au foot
    avec les moyens du bord)

    Gaza, assassinats et désinformation
     Alain Gresh

       (...) Pour comprendre l’escalade à Gaza, il faut toujours rappeler quelques données sur ce territoire (360 kilomètres carrés, plus de 1,5 million d’habitants, soit plus de 4 500 personnes par kilomètre carré — ce qui en fait un des endroits de la planète où la densité de population est la plus élevée), occupé depuis 1967 par Israël. Même si l’armée s’en est retirée, ses accès avec le monde extérieur sont toujours contrôlés par Israël ; la circulation à l’intérieur même de cette mince bande de terre est limitée et le blocus mis en place depuis des années perdure : pour les Nations unies, Gaza reste un territoire occupé.

       Les données qui suivent sont fournies par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens (OCHA oPt), dans un document de juin 2012 intitulé : « Five Years of Blockade : The Humanitarian Situation in the Gaza Strip » :

    C’est en juin 2007 que le gouvernement israélien a décidé d’intensifier le blocus de ce territoire, qui était déjà sévèrement « contrôlé ». 
    34 % de la population (et la moitié des jeunes) est au chômage. 
    80 % de la population dépend de l’aide alimentaire
    Le PNB par habitant était, en 2011, 17 % en dessous de celui de 2005 (en termes constants). 
    En 2011, un camion par jour sortait de Gaza avec des produits pour l’exportation, soit moins de 3 % du chiffre de 2005. 
    35 % des terres cultivables et 85 % des eaux pour la pêche sont partiellement ou totalement inaccessibles aux Gazaouis à la suite des restrictions israéliennes. 
    85 % des écoles doivent fonctionner en « double service » — un le matin, l’autre l’après-midi —, en raison de la surpopulation.

       Toute guerre s’accompagne d’une propagande intense et le gouvernement israélien est passé maître dans cet art. Déjà lors de l’offensive de décembre 2008-janvier 2009, on avait assisté à un déferlement médiatique (Marie Bénilde, « Gaza : du plomb durci dans les têtes »). Des intellectuels français, dont l’inénarrable Bernard-Henri Lévy, avaient contribué à cette désinformation. (...)

    Lire l'article sur:


    ***

    (Filles de peu ne faisant rien d'autre...
    que les malines)


    Chorus Girls - Gold Diggers Of 1933


    ***

    (Policiers portugais rendant leurs armes,

    mais après les avoir déchargées,
    car c'est moins lourd)


    PORTUGAL 
    Face à la crise, 
    policiers et gendarmes rendent les armes
    Rosa Ramos 

      (...) Il y a toujours plus de policiers et de gendarmes qui abandonnent le pays, à cause de la crise économique et des baisses des salaires, des primes et des acquis sociaux. Nombre d'entre eux se plaignent de la "mauvaise ambiance" et du "manque de conditions" au sein des forces de l'ordre.

       Selon les données officielles de la PSP [la police portugaise], le nombre d'agents qui demandent à quitter la police n'a cessé d'augmenter ces trois dernières années : dix en 2010, 27 en 2011 et 32 à fin septembre. Dans la GNR [la gendarmerie portugaise] le scénario est le même. Pour cette année, au 24 septembre, 24 gendarmes avaient demandé des congés sans solde - limités à trois ans -, alors qu'en 2011, ils avaient été 17. En 2010, ils étaient seulement sept.

       Les histoires d'émigration n'ont pas toutes une fin heureuse. Filipe, 37 ans, travaille aujourd'hui comme chauffeur pour la Poste britannique. Depuis qu'il a quitté le Portugal, il y a moins d'un an, il a perdu dix kilos. À l'instar de la majorité de ses collègues qui quittent le pays, Filipe n'a pas voulu abandonner définitivement la GNR et a demandé un congé sans solde laissant derrière lui sa femme et ses deux filles. Lui qui escorta un jour le président de la République, a quitté le pays en larmes. Ses revenus ne suffisaient plus à couvrir ses dépenses. 

       En 2007, il avait acheté une maison et s'était endetté à hauteur de 200 000 euros. Tous les mois, entre le crédit, les voitures, l'école des enfants et la nourriture, il dépensait 1 600 euros. Mais il ne gagnait que 1 200 euros net, primes incluses. Souvent, il travaillait quinze heures de suite et parcourait le pays de long en large. "Je faisais une gymnastique incroyable pour recevoir 20 ou 30 euros de plus à la fin du mois, ce n'était pas une vie. On travaille trop dans la GNR et c'est pour cela qu'il y a parfois des accidents. Les charges horaires sont absurdes", affirme-t-il. (et les bastonnades de manifestants également?) (...)

    Lire sur:



    ****
    Luc Desle (avec l'appui de Jacques Damboise, esprit d'encaustique garanti)

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TON ACTION N'EST NI BONNE
    NI MAUVAISE, ELLE EST ACTION)

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    "P'tain... Tu vas la cracher, ta valda,
    oui?
    s... d'instrument 
    de zizique de mes deux!"
    photo by Henri Dauman

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    "Je vois... Une cigale qui vient voler 
    dans le garde à manger d'une fourmi..."


    Société : 
    la délation passe au numérique
    Le Devoir 
    Fabien Deglise

       (...) Les dérives totalitaires induites par les univers numériques, c’est un peu ça : en France, un groupe proche de l’extrême droite et des idéaux du Front national de Marine Le Pen vient de lancer une application qui permet de dénoncer et de géolocaliser les infractions et les incivilités qui nous entourent.

        Baptisée “Observer la loi”, l’application pour iPhone est disponible depuis le 3 octobre dernier dans le magasin en ligne d’Apple. Et, paradoxalement, elle a plutôt tendance à faire régresser le progrès. 

       C’est un site Internet [Enquête & débat] cultivant les idées conservatrices et le radicalisme prenant racine parfois à droite qui est derrière cette application, présentée comme un outil permettant aux citoyens de se transformer en“journalistes d’enquête” pour un meilleur fonctionnement de la société. Oui, oui, ça ne s’invente pas ! 

       Et comment ça marche ? “Observer la loi” propose aux “honnêtes gens” de dénoncer, simplement en dégainant leur iPhone, les comportements jugés asociaux et surtout irrespectueux de quelques lois adoptées par la République française. Il est question ici de pointer d’un doigt réprobateur et dématérialisé les fumeurs qui en grillent une petite en douce dans des espaces interdits, les automobilistes qui ne respectent pas le code de la route ou les règles de stationnement, les voisins qui font du tapage nocturne ou encore les femmes portant le voile intégral dans des lieux publics. 

       Cette délation en format numérique, qui démontre facilement que la modernité peut être odieuse, s’accompagne d’un système de cartographie et de géolocalisation de tous ces “crimes” afin d’en informer tout le monde et plus particulièrement les internautes situés dans la zone géographique proche du délateur. Heureusement, l’application n’est pas disponible au Canada. Pour le moment, du moins.(...)

    µµµ

    "Il est où, le ballon?"

    NASA. AS16-113-18342

    µµµ

    "T'attends quoi?
    - Un footeux...
    - Ouah! Il va gagner un max de fric...
    - Oui, ça compensera un peu sa c..."


    L'argent et l'étique dans le sport
    2ccr

       (...) (I)l est certain que depuis quelques années, le sport est engagé sur une bien mauvaise pente. Fric et sport font un concubinage épouvantable. Le sport peut être un vecteur de socialisation, mais, à partir du moment où on érige une statue « du coup de boule » de Zizou, le problème se pose : comment retrouver des valeurs éthiques dans le sport professionnel ? (en l'éradiquant?)

       Le sport est également un instrument politique. A ce titre, il génère des valeurs qui encensent un modèle fondé sur le principe de rendement, de hiérarchie et de compétition. Le sport fait partie intégrante de la stratégie de développement capitalistique à travers les multinationales privées qui l’organisent tels que la FIFA, l’UEFA et le CIO. Pour l’Euro 2016, une enveloppe d’ 1,7 milliards d’euros a été débloquée pour la rénovation des stades, car pour que puisse ce dérouler « le spectacle » il faut que les investissements public le permettent, par contre la majeur partie des bénéfices sera privé.

       L’introduction des sites de paris autorisée par le gouvernement Sarkozy a ouvert la porte aux magouilles, aux mafias et aux arrangements douteux. Malgré leurs salaires exorbitants, ou des contrats publicitaires substantiels, l’argent appelle l’argent, et la tentation de faire encore plus de pognon est pour certain trop fort. L’argent facile n’a pas de conscience !

       Et que penser de ce système de vente et d’achat des joueurs ? Ne serait-il pas possible de faire signer des contrats de deux, trois ou cinq ans, avec une obligation de les respecter, aussi bien par le club que par le joueur, jusqu’à la date d’échéance ? Au terme du contrat le joueur et le club seraient libres soit de le renouveler soit de se séparer, il n’y aurait plus de raison d’acheter et de vendre. Les joueurs ont des carrières courtes, ok, mais ne serait-il pas possible dans chaque sport de fixer un revenu maximum à 10 000 ou 15 000 euros par mois par exemple ? Ce ne serait plus l’argent qui attirerait le joueur dans un club, mais uniquement le défit sportif. (qui les intéresse au plus haut point, nous en sommes sûrs...)

       Et tout ce fric, il provient d’où ? Y-aurait-il de l’argent pas très propre ? Peut-on parler de respect des droits de l’homme, et accepter des investisseurs de pays qui ne les respectent pas? (Qatar? Arabie Saoudite?) Peut-on permettre à des marques qui délocalisent et font travailler des salariés à l’autre bout de la planète dans des conditions déplorables de se faire de la pub dans des stades payés par nos impôts ? (Heu... Il faut répondre?) (...)

    Lire sur:


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    Benoît Barvin (et Jacques Damboise)

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (OUVRE TA MAIN POUR AIDER
    ET TON COEUR POUR AIMER)

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    "Bon Dieu... Le cadavre du Handball Français...
    Ça pue pas mal, quand même...
    - Yep!"


    Dans les «SuspenStories», les criminels sont le plus souvent 
    punis par le jeu du destin. (illustration EC Comics / akileos)


    %%%

    (Pour leur défense, les accusés brandirent cette affiche
    qui plut beaucoup au jury, sans pour autant
    changer la conclusion de leur délibération) 


    Paris truqués : 
    on achève bien les héros !
    Renaud Dély

       (...) "J’ai parié mais pas triché..." Si la ligne de défense adoptée par les joueurs de Montpellier est compréhensible d’un point de vue juridique, puisqu’elle vise à leur faire échapper à une sanction pénale, elle est totalement invraisemblable du point de vue de la logique pure. Comment imaginer que des joueurs qui parient sur leur propre défaite ne mettent pas un peu du leur pour obtenir le résultat de leur souhait et empocher le gros lot ? "J’ai parié mais pas triché…" Voilà une explication à peu près aussi plausible que le fumeux "On m’a dopé à l’insu de mon plein gré" attribué en substance (c’est le cas de le dire…) au cycliste Richard Virenque au moment de l’affaire Festina.

       Par son simplisme, cette défense démontre que ces joueurs ne sont somme toute que des gamins mal élevés qui se croient plus malins parce qu’ils éprouvent "un sentiment d’invincibilité", mais qui se comportent "comme des idiots" comme le dit fort justement Daniel Costantini, l’ancien entraîneur des Bleus.
    Est-ce somme toute si surprenant ?

       Certes, de l’affaire Armstrong à celle des handballeurs, en passant par l’argent qatari qui irrigue sans retenue le foot-business, le monde du sport professionnel ne tourne plus très rond. Et l’on aura toujours raison de s’indigner, et de condamner, le comportement des tricheurs qui enfreignent la règle.

       Mais est-ce somme toute si surprenant que des sportifs trichent lorsque d’autres, issus, eux, de milieux nantis et passés par les meilleures écoles, vont jusqu’à s’exiler ou à changer de nationalité pour échapper à l’acte de citoyenneté par excellence qui consiste à payer ses impôts dans son pays ?

       Le monde du sport professionnel ne va pas bien. Mais cet univers censé perpétuer nos rêves d’enfant n’est sans doute pas plus pourri que beaucoup d’autres. Il n’est qu’à l’image des dérives de sociétés contemporaines. Et c’est déjà bien assez désespérant comme ça… (...)

    Lire sur:


    %%%

    "Alors, poulette, déçue par cette nouvelle présidence, hein?
    - Oui, mais pas au point d'aller avec toi, tocard!"


    La Règle du jeu. Durée : 1h52. Réalisé par Jean Renoir.

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    "Pas question qu'une machine nous remplace!"


    Séisme : premier succès 
    de la cape d'invisibilité !
    Azar Khalatbari

       (...) Certes il faut encore analyser les données sismiques enregistrées par le réseau d’appareils disposés à travers le terrain, mais d’ores et déjà la cape d’invisibilité sismique est un succès.

       La zone à préserver des séismes est entourée de trous cylindriques qui modifient les propriétés de propagation des ondes. Une grue fait tomber une charge de 17 tonnes au sol. Les vibrations ainsi générées font trembler la terre sous nos pieds.

    « C’est l’équivalent d’un séisme de magnitude 4, que l’on ressent distinctement » explique Stéphane Brulé de l’entreprise Ménard.
    Damien Hypolite pour Sciences et Avenir

       Une fois, deux fois, quatre fois, les tremblements se propagent, en contournant la région centrale. Un bâtiment construit en ce lieu serait totalement préservé du tremblement de Terre généré. C’est la seconde fois que l’essai de métamatériaux sismique a été tenté. Une première expérience a eu lieu, sans témoin, dans la région de Grenoble. Les essais successifs et les mesures recueillies permettront d’affiner la disposition des cylindres pour jouer encore sur les propriétés physiques du sol et améliorer la déviation des ondes. (...)
    Lire sur:


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    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DONNE SANS ATTENDRE DE DONNER)

    +++

    "Qu'est-ce que c'est que cette coiffure?
    - Mais Patron, vous m'avez dit, surtout pas
    dégagé au-dessus des oreilles!
    - Qu'est-ce qui m'a fichu un abruti pareil?"

    Bela Lugosi "The Black Cat"


    +++

    "Tu es la plus belle femme de marbre
    que j'aie jamais rencontrée...
    - Pauvre type, il n'a rien compris!"

    James Pradier: satyre et bacchante; 
    marbre; palais des beaux-arts, Lille.

    Mama Aleta, 
    une femme contre le marbre
    Kompas

       (...) La région de Fatumnasi, sur l’île de Timor (partie occidentale appartenant à l’Indonésie), est le témoin du combat que mène depuis des années Aleta Baun. Avec mille cinq cents villageoises, cette femme de 46 ans a réussi à arrêter l’exploitation de toutes les carrières de marbre sur la terre de ses ancêtres

       Son engagement commence en 1999, lorsqu’elle entraîne un groupe de paysannes à occuper le site d’une carrière sur la montagne Naususu, la plus haute et la plus sacrée de la région. Ensemble, elles construisent un campement et se mettent à tisser leurs étoffes traditionnelles face aux bulldozers. Mais c’est un combat très dur et plein de risques, une véritable guérilla. Aleta doit affronter les hommes de main des carrières de marbre qui tentent de l’intimider et vont jusqu’à lapider sa maison. Sa famille reçoit des menaces anonymes. Aleta échappe de peu à une tentative de meurtre par des inconnus. Elle quitte ses quatre enfants et traverse la forêt à pied, allant de village en village pendant des mois. Liftus Sanam, son mari, assure le rôle de père au foyer tandis qu’Aleta est calomniée par son voisinage, traitée de mauvaise mère ou de fille de joie. 

       Qu’à cela ne tienne. Dans chaque village, elle explique inlassablement aux paysans ce qu’est le droit coutumier. Elle leur rappelle les liens vitaux entre la forêt, la montagne, les sources d’eau et leurs ancêtres. Elle fait tout pour les dissuader de céder leur terre à un investisseur contre cinq  ou dix millions de roupies (450 à 900 euros), une bouchée de pain. Entre 2008 et 2010, Aleta réussit à suspendre l’activité des cinq grandes carrières de marbre de Mullo Nord et Mullo Sud. “Avec les communautés traditionnelles de chaque village, nous nous battons pour restaurer la  forêt, passablement détruite par l’exploitation des mines de marbre“, explique Aleta. “Nous sommes bénévoles, mais le résultat commence à être visible dans plusieurs régions dont les forêts ont été décimées“. 

       Depuis les années 1990, la prolifération des carrières de marbre a dévoré le vert des montagnes. Ce n’est pas seulement la beauté et la diversité de la flore de ces sites qui ont été saccagées, mais aussi les rituels du droit coutumier étroitement liés à la nature. Ce bouleversement a pratiquement arraché ces communautés à leurs racines culturelles. (...)

    Lire sur:

    +++

    "Bon... Ils m'ont dit de tirer sur cette manette...
    puis ensuite d'appuyer sur et...
    Oh, par Saint Patrick! Je crois que je
    me suis trompé..."

    The Devil Bat (aka "Killer Bats") (1942)

    (Ce jour-là, la ville de New-York 
    connut son premier black-out)

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    "Heureusement que les Asiatiques n'existaient pas
    à l'époque... Sinon, sans os, on saurait même
    pas à quoi je ressemblerais!"


    Les lions sud-africains 
    menacés par un trafic d'os
    © 2012 AFP

       (...) Les lions sud-africains étaient déjà appréciés des chasseurs pour les trophées. Ils sont maintenant recherchés pour leurs os, expédiés en grandes quantités vers l'Asie où ils sont utilisés par la médecine traditionnelle, ce qui fait craindre une flambée du braconnage. La chasse au lion est légale en Afrique du Sud, où quelque 500 individus sont abattus tous les ans. La quasi totalité d'entre eux viennent d'élevages commerciaux qui fournissent aussi en fauves les zoos du monde entier. (...)

       (...) Les chasseurs payaient jusqu'à présent uniquement pour les trophées -plus de 20.000 dollars pour tuer un lion mâle-, les animaux étant naturalisés pour finir dans leur salle à manger. La carcasse était ensuite jetée aux chiens, jusqu'à ce que l'Asie s'intéresse aux os. Ceux-ci sont très officiellement exportés en quantités croissantes depuis 2008, vers le Vietnam et le Laos en particulier. Les os, broyés, servent de substitution pour faire des philtres d'amour ou du «vin de tigre», maintenant que les tigres asiatiques ont quasiment disparu. Et les prix montent, une carcasse valant désormais 10.000 dollars.

       «Soudainement, et très récemment, un grand nombre de Laotiens se sont découverts un grand intérêt pour la chasse au trophée», ironise Pieter Kat, administrateur de l'ONG LionAid. «Et ce n'était jamais arrivé dans toute l'histoire du Laos!», ajoute-t-il, notant que ces nouveaux clients préfèrent abattre des femelles, dont la chasse est bien moins chère (4.000 dollars environ). La plupart des chasseurs jurent qu'ils ne s'intéressent qu'aux trophées, ce qui permet aux opérateurs de safaris et aux éleveurs de lions d'écouler les os, en toute légalité. «Ce commerce est surveillé très, très étroitement par des fonctionnaires de la province. (...) Ils ne laissent pas partir les os tant qu'ils ne sont pas sûrs qu'ils viennent d'un lion chassé légalement ou que le lion est mort de mort naturelle», insiste Pieter Potgieter, président de l'association sud-africaine des éleveurs de prédateurs. (...)

    Lire sur:


    +++
    Luc Desle

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE NE PARDONNE PAS AU MÉCHANT
    IL L'IGNORE)

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    « Osez
    Ce mot renferme 
    toute la politique de notre révolution. »

     Louis Antoine de Saint-Just



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    "On dit merci qui?
    - Merci patron!"


    Licenciements et flexibilité : 
    Le gouvernement cédera-t-il 
    au chantage patronal ?
    (on parie?)

       (...) Jean-Francis Pécresse traduit dans les Echos par : « (...) Plus de compétitivité économique ou plus de droits sociaux ? Plus de flexibilité de l'emploi ou plus de rigidité dans le droit du travail ? Plus d'économies dans les dépenses publiques ou plus d'impôts au risque de freiner l'activité ? (et gnagnagna) (...) » 
       Donc, soit les organisations patronales obtiennent de façon unilatérale la mise en place de la précarisation des salariés soit les licenciements vont s'enchaîner en septembre, comme l'a annoncé Laurence Parisot il y a quelques jours.

       Laurence Parisot qui exige du Président de la République : « (...) le transfert d'une partie du financement de la protection sociale des entreprises aux citoyens, via une hausse de la TVA (...) plus de flexibilité du marché du travail, avec la mise en place de baisses temporaires de salaires en échange d'un maintien de l'emploi, ou encore une facilitation des suppressions de postes (et qu'on appelle un patron Bwana également...) (...) » 

       Quelles garanties pour les salariés qui se verraient appliquer ces mesures ? Réponse aucune puisque selon madame Parisot : « Si on veut que ces entreprises soient à nouveau performantes et puissantes (…) au niveau mondial, dans cinq ou dix ans, il faut accepter des ajustements, il faut accepter des restructurations (...) » 
       En français ça porte un nom précis : Du chantage. Et c'est surtout un manque profond de respect pour tous les salariés qui font fonctionner au quotidien les entreprises françaises !
       Le plus grave dans cette affaire, c'est que les fameux «ajustements» et «restructurations» prônées par le Medef, pour les rendre plus compétitives, ne garantissent en aucun cas la pérennisation d'emplois sur le territoire national. 

       La preuve en est que les 8000 suppressions de postes chez PSA n'ont pas convaincu les investisseurs puisque : « (...) Le titre du constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën fait un plongeon spectaculaire ce vendredi matin à la Bourse de Paris, alors que la polémique enfle après le plan de suppressions de postes et en l’absence de perspectives encourageantes sur le groupe (...) »
       Cela signifie t-il que PSA n'est pas allé assez loin et qu'il est maintenant nécessaire de rapidement précariser d'avantage les salariés et surtout de délocaliser encore un peu plus la production ? (pour vendre des voitures à des chômeurs qui ne peuvent pas les acheter?) (...)
    Lire l'article sur:


    +++
    « La force prime le droit. »



    Otto von Bismarck
    http://www.evene.fr/citations/otto-von-bismarck


    Le chancelier allemand Otto von Bismarck

    (Peut-être est-ce de l'humour germanique?)


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    En rangs serrés 
    derrière la chancelière
    Robert Misik

       (...) Une récente couverture du magazine britannique New Statesman qualifiait Angela Merkel de “Europe’s Most Dangerous Leader” [le dirigeant le plus dangereux d’Europe]. En pages intérieures, la chancelière se hissait même au rang de “personne la plus dangereuse au monde”. Le sujet, bien informé, se concluait par cette phrase sans appel : “Dans le déni et lancée dans une politique d’austérité über alles, Merkel est en train de détruire le projet européen, de paupériser les voisins de l’Allemagne et de risquer une nouvelle dépression mondiale. Il faut l’arrêter.” Certes, le goût des journalistes pour les superlatifs transparaît quelque peu dans ces phrases. Cela étant, les auteurs disent clairement ce que, presque partout en Europe, on pense de la chancelière allemande et de son sadisme fiscal, ainsi que du refus de l’Allemagne d’éteindre cet incendie en prenant enfin des mesures vigoureuses.

       Pourtant il est un pays où l’on pense fondamentalement autrement : l’Allemagne. D’habitude, lorsque l’on parle de la “position allemande” ou de la “position française” en matière de politique européenne, on parle de la position du gouvernement. Or en Allemagne, il existe aujourd’hui un consensus entre le gouvernement, l’opinion publique et presque tous les médias, au point que l’opposition n’ose même plus s’opposer. Et lorsque, comme lors du dernier sommet européen [à Bruxelles les 28 et 29 juin], la chancelière est contrainte de dévier de quelques millimètres de sa position fondamentaliste, elle se prend une avoinée en rentrant chez elle. Elle “a plié”, et les grands médias demandent, paniqués : “Qui paiera la facture ?” (...)

       (...) Car depuis longtemps, ce n’est plus seulement l’affaire des braillards de Bildqui, en lettres de dix centimètres de haut, décrètent : “Encore plus d’argent pour les Grecs ruinés ? BILD dit non.” Depuis quelques mois, la presse supposée objective et sérieuse, autrement dit la presse normale, semble s’est être mise au diapason. C’est souvent au détour de phrases apparemment anodines que s’exprime le plus ostensiblement ce consensus national, ce chauvinisme qui soumet l’Europe à une épreuve de vérité. Dans des expressions comme “les pays endettés” ou “peu sérieux”, qui désignent bien entendu les Etats du sud de la zone euro – “l’Espagne endettée”. Mais un instant : à combien au juste s’élève la dette publique de l’Espagne ? Au début de l’année, elle atteignait 68% du PIB espagnol. A titre de comparaison, celle de l’Allemagne représente 81% du PIB. Alors qui est le “pays endetté” ? (...)
    Lire sur:

    +++
    "Qu'est-ce que t'attends?
    - Rien.
    - Et ça fait longtemps?
    - Depuis que je suis née"

    Lewis Daumer, Cover Detail, 
    Woman’s Home Companion, February 1928
    Source: lauramcphee

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    "Les bains de boue mazoutée, ça va un moment,
    mais à la fin, ça lasse..."


    La Louisiane toujours 
    dévastée deux ans après BP

       (...) Comment se porte l'Etat de Louisiane? Le 20 avril 2010, Deepwater Horizon, une plateforme pétrolière de la compagnie BP, explosait dans Golfe du Mexique entraînant un gigantesque incendie et une mariée noire de grande envergure. Qu’en est-il, deux ans plus tard?
       Les effets ressentis dépassent largement le Golfe du Mexique. En Louisiane, Etat massivement touché par la catastrophe, les dégâts sont toujours là et semblent empirer avec le temps.
       La reporter Julie Dermansky s’est rendue à Cat Island, île des Bahamas, pour The Atlantic, et le constat est sans appel. Tout a été détruit. La végétation, autrefois dense, ressemblait à une forêt vierge. Maintenant, on peut traverser l'île sans difficulté ni obstacle.
       Les branches d’arbres empêchaient les vagues d’emporter le sable qui tient les sédiments en place. Mais avec la marée noire, la plupart des arbres sont morts. Et à présent, une grosse partie de l’île est sous l’eau.
       Selon PJ Hahn, directeur de la zone côtière, l’île est en train de disparaître comme «un sucre dans du café». Cat Island aurait perdu quatre hectares depuis 2010.

       La faune est la première victime. Les oiseaux migrateurs et les pélicans bruns (spécifiques à la Louisiane) n’ont plus de quoi construire de nids. De plus, avec la tempête tropicale Debbie en juin 2011, tous les oeufs et les oisillons ont disparus. Un seul oisillon pélican a été retrouvé.
       MotherJones rapporte que les changements les plus importants ne sont pas forcément ceux que l’on voit à l’œil nu. Avant les ravages du pétrole, les plages du Golfe grouillaient de microbes vivant dans le sable. On trouvait des vers microscopiques, des champignons, des algues et les stades larvaires des plus grandes espèces. Ils permettaient de nourrir tous les autres animaux.

       A présent, les analyses montrent un changement radical: seules quelques espèces de champignons et de vers ont survécu et ne suffisent plus à faire vivre les fonds marins. 
       Cat Island aurait besoin de 1,4 million de dollars pour faire repousser les arbres, faire venir de la terre du continent et construire une barrière circulaire sur 40 hectares.



    +++
    Luc Desle

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