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    Pensées pour nous-mêmes:

    (AIMER AVEC DES LARMES

    DANS LA VOIX)

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    (Dans les orgies, Athéna mettait toujours

    un masque pour qu'on ne la reconnaisse pas)

    Testament of Orpheus (Jean Cocteau, 1960)

    http://zeezrom.tumblr.com/post/169547605330/insearchofpaganhollywood-th%C3%A9r%C3%A8se-le-prat

    $$$

    "Là! La tache... Là!"

    (Cet acteur était indécrottable question  propreté)

    wehadfacesthen:

    Marlon Brando as Brutus in Julius Caesar  (Joseph L. Mankiewicz, 1953)

    $$$

    "Crâââ... CRAAKKK!!!"

    ohrobbybaby:

    Carefree (1938)

    $$$

    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DOULEUR D'AIMER VAUT MIEUX

    QUE TRISTESSE DE DÉTESTER)

    $$$

    "Oui... Hé, qu'est-ce que vous voulez prouver?

    - Que l'étoffe est d'une finesse arachnéenne...Hihihi"

    Reblogged from nadchris34.

    $$$

    https://www.lelotenaction.org/pages/content/archives/decroissant-vous-avez-dit-decroissant.html

    Bientôt, il sera trop tard…

    Que faire à court et long terme ?

    Objecteurs de croissance et décroissants

       Cet appel à la convergence a été initié par des objecteurs de croissance et décroissants. La diversité des premiers signataires qui ont accepté de parrainer ce texte témoigne non seulement qu’il correspond à une initiative attendue par beaucoup et que les idées antiproductivistes n’ont cessé de progresser au sein de la société.

       Le collectif de décroissants à l’initiative de l’appel :
       Paul Ariès, Vincent Bruyère, Thierry Brugvin, Vincent Liegey, Stéphane Madelaine, Jean-Luc Pasquinet, Anne-Isabelle Veillot, Christophe Ondet, Michel Simonin, Christian Sunt


       Nous avons entendu l’appel de plus de 15000 scientifiques de 184 pays paru le 13 novembre 2017 dans lequel ils tirent la sonnette d’alarme sur l’état désastreux de notre planète. Nous avons compris qu’il s’agit de la dernière mise en garde, car si nous ne prenons pas les mesures adaptées « bientôt il sera trop tard ».  

       Nous, écologistes, altermondialistes, objecteurs de croissance, décroissants, souhaitons tirer les conséquences pratiques de cet appel, puisqu’il est bientôt « trop tard », c’est maintenant qu’il faut agir. Personne n’a aujourd’hui de réponses toutes faites mais nous savons que nous devons changer de paradigme dominant. L’issue n’est pas du côté de l’austérité et de la croissance mais plutôt d’une rupture avec le productivisme, l’extractivisme, la foi béate dans la techno-science, l’autoritarisme, le capitalisme.

       Nous devons changer nos modes de production et d’existence, car ils sont à l’origine de la situation actuelle, et l’effondrement des ressources pourrait nous conduire à la barbarie. Mais nous ne partons pas de rien, nous savons que des alternatives existent déjà à l’échelle mondiale, qu’il faut faire converger ; nous savons aussi que le rêve des 99 % n’est pas d’imiter les 1 % contrairement à ce que voudraient faire croire les dominants.

       Nous devons changer nos modes de production et d’existence mais nous savons que demain devra être mieux qu’aujourd’hui tout en divisant immédiatement par trois nos émissions de CO2 et en préservant les écosystèmes. Nous ne croyons plus aux lendemains qui chantent parce que nous voulons chanter au présent. La planète est suffisamment riche pour permettre à dix milliards d’humains de vivre bien si nous en préservons la biodiversité et savons vivre en harmonie avec les autres espèces. Nos combats d’aujourd’hui doivent nous rapprocher de la société de demain.

       Si le réchauffement climatique n’est pas endigué drastiquement, cela va provoquer des sécheresses massives et des famines mondiales. Pour que l’humanité ne disparaisse pas comme une entreprise en faillite, nous vous invitons à signer et à faire signer cet appel afin de prendre date en disant que la solution à moyen et long terme est du côté d’une société de la gratuité, émancipée de la contrainte du « toujours plus » de richesses économiques et de pouvoir sur les autres humains, les autres vivants et la planète.

       Pour que l’humanité ne disparaisse pas comme une entreprise en faillite, nous vous invitons à signer et à faire signer cet appel afin d’exiger, dès maintenant, la fin des Grands Projets Inutiles imposés (de l’aéroport NDDL à Europacity en passant par le Grand Prix de France de F1), une réduction drastique du temps de travail (travailler moins pour travailler tous mieux), la généralisation des communs et de la gratuité (des transports en commun, des cantines scolaires, des services culturels et funéraires), une réduction drastique des inégalités de revenus et de patrimoine, un élargissement de la démocratie pour aller vers plus d’autonomie et de responsabilisation des peuples.

       Tout doit être repensé dans le cadre de la critique de la croissance car la décroissance que nous soutenons ce n’est pas faire la même chose en moins, ce n’est pas l’éloge du sacrifice, c’est déjà construire une écologie des revenus avec un minimum et un maximum décents et revenir à des taux de prélèvement sur la nature supportables, c’est offrir un avenir dans un monde qui n’en offre plus.

       Nous, écologistes, altermondialistes, décroissants, objecteurs de croissance amoureux du bien-vivre, appelons à une démarche commune pour construire un projet de transition vers une société d’a-croissance, juste et démocratique. Nous devrons pour cela dire notre volonté de nous rapprocher, afin de créer un mouvement d’idées riche de sa diversité, de mettre en réseau nos compétences et alternatives, de prendre des initiatives, d’initier des résistances, et de préparer des convergences avec tous ceux et toutes celles qui s’opposent à la barbarie qui vient.

    Pour signer : http://initiatives-decroissantes.net/

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE SAIT

    QU'IL NE L'EST PAS)

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    "Alice! T'as encore fumé!"

    Reblogged from hu3rt.

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    http://camarade.over-blog.org/article-les-bonnes-idees-du-medef-

    pour-remettre-jeunes-et-vieux-au-travail-par-ivan-du-roy-nadia-djabali-61048545.html

    Medef contre Nuit debout :

    le tribunal tourne en ridicule

    le patronat

     Luc Peillon 

       Victoire pour le militant et cofondateur de Nuit debout, Loïc Canitrot, ce jeudi, devant la 28e chambre correctionnelle de Paris. Poursuivi par le Medef pour violences en réunion à l’encontre de son responsable de la sécurité, ce membre de la compagnie Jolie Môme a été relaxé, à l’issue d’un procès où l’organisation patronale, comme le parquet, ont été tournés en ridicule.

       Dès l’ouverture de l’audience, l’avocate du responsable de la sécurité du Medef annonce le retrait de sa plainte, avant de quitter la salle. La «victime», Philippe Salmon, ne s’est même pas déplacée. Bien lui en a pris, tant les débats qui vont suivre vont se retourner contre lui.

       Les faits remontent au 7 juin 2016. Ce jour-là, en marge des manifs contre la loi travail, des membres de la coordination des intermittents et précaires (CIP), dont Loïc Canitrot est un des animateurs, investit, en début d’après-midi, le siège du Medef, dans le VIIe arrondissement à Paris, pour appuyer ses revendications sur la réforme de l’assurance chômage. Jusqu’ici, tout le monde est d’accord sur le déroulé des faits. C’est ensuite que les versions divergent fortement.

       Pour le responsable de la sécurité du Medef, dont les témoignages versés au dossier sont lus par le président du tribunal, les manifestants se seraient montrés très agressifs. Dans le hall de l’organisation patronale, ils l’auraient bousculé et invectivé. Jusqu’à la scène qui va mettre le feu aux poudres: l’homme aurait reçu deux coups de poing au visage, qui briseront une branche de ses lunettes. Le coupable, au moins pour l’un des deux coups ? Loïc Canitrot, affirme-t-il devant les policiers. Se réfugiant à l’étage, dans son bureau, Philippe Salmon est suivi par Canitrot. Se sentant menacé, le chef de la sécurité du Medef n’aurait alors eu d’autre échappatoire que de lui asséner un coup de pied dans les parties génitales. 

       Fin de l’occupation du siège du Medef, les militants lèvent le camp. Canitrot va voir les policiers pour porter plainte. Surprise: il est menotté, emmené au commissariat, puis placé en garde à vue pendant 48 heures. Explication: le Medef avait également décidé de porter plainte… Et c’est celle de l’organisation patronale que le parquet a choisi d’instruire. (...)

       (...) Quelques mois plus tard, le ministère public estime que l’affaire, confiée aux policiers du VIIe arrondissement, est assez claire pour être audiencée. Le juge, lui, n’est pas de cet avis. Et va demander une seconde enquête, confiée à la brigade d’investigation basée dans le XVIIIe. Et là, patatras. Selon les seconds policiers, qui ont visionné les rares caméras exploitables du siège du Medef, mais aussi les vidéos des quelques militants qui ont filmé, ce ne sont pas les manifestants, très calmes, comme les autres vigiles, qui insultent Salmon, mais l’inverse. A plusieurs reprises, selon les bandes, il les traite de «connards».

       Sentant la tension monter, Canitrot demande alors à une militante de filmer la scène pour avoir des éléments de preuve en cas de dérapage. Mécontent, Salmon arrache le téléphone des mains de la jeune fille. La suite est reconstituée par les témoignages des militants et les bouts d’images encore exploitables: Canitrot se serait interposé, cherchant à récupérer le téléphone. Une main non identifiée se glisse ensuite pour arracher les lunettes de Salmon, égratignant son nez au passage, et provoquant la rupture d’une des branches. Mais impossible, à ce stade, de savoir s’il y a vraiment eu coup, et encore moins de la part de qui.

       La seule image réellement exploitable, quelques secondes plus tard, montre Salmon, «tout sourire» et sans trace «de violence sur lui», selon le dossier, et qui brandit ses lunettes à la branche cassée face à une caméra de surveillance. «Etrange», note, ironique, le président. Quant à la caméra de l’étage, qui est censé prouver un Canitrot menaçant, elle ne pourra être utilisée, Salmon invoquant différentes raisons, qui varieront au cours de l’instruction, pour justifier ses défaillances.

       Interrogé par le second groupe de policiers, Salmon avouera alors avoir été «insultant» envers les manifestants. Et ne plus être sûr, finalement, que l’agresseur était bien Canitrot. Un autre témoin du Medef se rétractera lui aussi. Bref, à l’audience, le dossier se vide au fur et à mesure de la lecture par le président. Sur son banc, la procureure se fait toute petite. Du sable entre les mains en guise d’accusation, laissée seule par le Medef qui a abandonné la partie, elle est finalement contrainte de réclamer… la relaxe. Demande qui lui sera accordée par le président à l’issue de l’audience. (...)

       (...) Au-delà des faits, c’est le comportement du ministère public qui est dénoncé par l’avocate de Canitrot, maître Irène Terrel. Un parquet «politique», tout acquis aux accusations du Medef, se satisfaisant d’une première enquête manifestement bâclée, et s’acharnant tout au long de la procédure contre Loïc Canitrot.

       Canitrot, satisfait, s’inquiète maintenant de tous ceux qui ont été poursuivis suite au mouvement de 2016 contre la loi travail. «Pour moi, la relaxe s’est avérée évidente. Mais quid des centaines d’autres militants, de tous ceux qui n’ont pas le soutien dont j’ai bénéficié ? Comment s’en sortir seul face à des accusations fictives ?» Il ne veut pas non plus que l’affaire s’arrête là, et a porté de nouveau plainte contre le Medef, pour violence, mais aussi dénonciation calomnieuse.

    http://www.liberation.fr/france/2018/01/25/medef-contre-nuit-debout-le-tribunal-tourne-en-ridicule-le-patronat_1625166

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (JE DÉPENSE DONC

    MON PORTEFEUILLE FUIT)

    (PCC Jacques Damboise)

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    "Chérie, tu fais quoi?

    - Du Painting Yoga...

    - ?!"

    Living Art.

    (via its-jackndianne)

    Source: dontfuckwidme

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    "Docteur, je vois des femmes nues...

    - Et quand ça?

    - Ben..."

    The Immoral Mr. Teas - dir. Russ Meyer (1959) Mikki France, actress

    (via captainsingleton) Source: purpledestinytale-fan

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    "Je peux toucher?

    - A tes risques et périls, Man..."

    http://coldtofire.tumblr.com/post/169849463272/thank-you

    $$$

    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DE L'INJUSTICE

    TOUS NOUS SOMMES FAUTIFS)

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    "Houps! Personne m'a vu au moins?

    - Ben..."

    Source: fried-chickn

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    http://yatuu.fr/les-relous/

    Les travailleurs du métro

    menacés par la pollution

    de l’air souterrain

     Maïa Courtois (Reporterre) 

       La pollution aux particules fines que connaissent Paris et Marseille est pire encore dans les couloirs et tunnels des transports souterrains. Exposés à cette pollution, les travailleurs du métro demandent, en vain, une prise en compte de ce risque par leur employeur.

       « Un de nos agents encadrants vient de décéder d’un cancer, qui s’est déclaré au niveau de la cloison nasale. » Dans leur local au terminus de la ligne 13 du métro parisien, des salariés de la RATP (Régie autonome des transports parisiens) finissent d’avaler leur sandwich de midi. Abdellaziz Hammad, conducteur depuis 2005, syndiqué à Sud RATP, serre la main de chaque nouvel arrivant. Au mur, des banderoles festives vantent « Vivement la retraite ! » Mais comme leur collègue mort d’un cancer, certains ne l’atteignent pas. « Ou décèdent juste après leur départ »constate, les yeux sombres, Abdellaziz Hammad. La faute, selon ces travailleurs, à la pollution de l’air souterrain. Y sont exposés pas moins de 3.150 conducteurs de métro et 1.200 conducteurs de RER, sans compter les techniciens, les agents d’encadrement, ceux chargés de l’accueil des usagers.

       Ce « danger sanitaire » est invisible et pourtant bien palpable. Patrick Rossi, conducteur à Marseille, fait partie de ceux qui travaillent dans le métro « sept à huit heures par jour, 220 jours par an ». Cette pollution est un quotidien auquel lui et ses collègues n’échappent pas. « On la sent, on ne respire pas bien, les affaires sont sales à la fin de la journée. » Depuis qu’il s’est emparé du dossier en 2003, ce secrétaire fédéral Santé au travail à la CFDT (Confédération française démocratique du travail) tente d’alerter les autorités. (...)

       (...) Les responsables de cet air pollué ? Les particules fines. De ces petites poussières, il existe deux types : PM10 et PM2,5. « Les PM10 sont inférieures à dix micromètres, soit la taille d’une bactérie. Les PM2,5 sont encore plus petites, l’équivalent en taille d’un virus », explique-t-on à Airparif, l’organisme chargé de mesurer la qualité de l’air en Île-de-France. De par leur petite taille, ces particules pénètrent dans les poumons, « et pour les plus fines, s’infiltrent dans la circulation sanguine ». Airparif évoque, en conséquence, « des problèmes cardio-respiratoires et cardio-vasculaires ». Patrick Rossi s’inquiète davantage. En octobre 2013, le Centre international de recherche contre le cancer (Circ) classait comme cancérogène pour l’homme la pollution atmosphérique. Or, dans le métro, « la concentration de particules fines est quatre, cinq, voire six fois plus élevée que dans l’air extérieur », dit le syndicaliste.

       Pourquoi cette différence de concentration ? Les particules fines proviennent « surtout du freinage sur les rails », explique Airparif. En suspension dans l’air, elles sont brassées à chaque passage de métro — sans jamais être évacuées. À ces poussières métalliques s’ajoute le « transfert de polluants issus de l’air extérieur vers l’intérieur ». Sans compter les équipements encore plein d’amiante restant à remplacer. « Comme pour l’amiante, on aura les effets différés des particules fines », soutient Patrick Rossi. (...)

       (...) « C’est avant tout un problème de ventilation, explique-t-on à Airparif, plus ou moins prégnant en fonction de la profondeur et de l’âge des stations. » Sur les quais de la station Auber, à Paris, le taux de concentration des particules fines était ainsi dix fois plus élevé que dans les rues environnantes, selon les relevés d’Airparif en 2009. D’après le rapport paru en 2015 de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), ce taux y était en constante augmentation jusqu’aux dernières mesures réalisées. Et encore, « nous ne disposons pas d’études vraiment indépendantes, souligne Abdellaziz Hammad. La RATP refuse de faire intervenir des organismes autres que ceux qu’elle a mandatés pour faire ces prélèvements ».

       Dans l’air extérieur, le seuil maximal de concentration de PM10 est fixé à 50 µg/m3 en moyenne journalière par une directive européenne. Mais pour les travailleurs souterrains, cette norme est revue à la hausse. Une dérogation inscrite dans le Code du travail, à l’article R.4222-10, stipule que la valeur limite d’exposition professionnelle est de 5.000 µg/m3. Soit un taux cent fois plus élevé. « Les travailleurs sont moins protégés que les usagers lambda alors qu’ils sont plus exposés », résume Me François Lafforgue, avocat chargé d’un dossier déposé par Patrick Rossi.

       Avec l’aide du cabinet de Me Lafforgue, Patrick Rossi a saisi le Conseil d’État. Dans un arrêté de mars 2017, le Conseil dit attendre une nouvelle étude de l’Anses pour se prononcer. Promis pour la fin de l’année passée, le rapport n’est pas encore paru. Pour le moment, les lacunes se font sentir y compris du côté de la recherche. « On n’a pas d’études spécifiques sur ces particules. Ce qui compte pour pouvoir connaître mieux leurs effets sur la santé, ce n’est pas d’avoir leur concentration massique dans l’air, mais leur nombre, dit Gilles Dixsaut, docteur affilié à la Fondation du souffle. Or, les règles européennes sont données en termes de masse : ça arrange un peu tout le monde, mais ne fait pas avancer la connaissance des risques. Il y a un vrai manque de volonté », conclut le médecin. (...)

       (...) Patrick Rossi a également écrit à Nicolas Hulot, dès sa nomination au ministère de la Transition écologique et solidaire. Un courrier lui est parvenu le 2 octobre dernier, indiquant une fin de non-recevoir. « Botter en touche ainsi, c’est scandaleux, s’indigne le syndicaliste. C’est nous dire :“Empoisonnez-vous tranquillement…” » Contacté par Reporterre, le ministère n’a pas souhaité nous répondre. « On ne comprend pas ces lacunes de l’État », ajoute Me Lafforgue. L’avocat n’hésite pas, lui non plus, à faire le parallèle « entre la gestion des particules fines et ce qui s’est passé pour l’amiante », dossier dont son cabinet a également eu la charge.

       La RATP affirme qu’un « programme d’investissements sur la période 2016-2020 a été approuvé pour un montant de 45 millions d’euros » afin d’améliorer les outils de ventilation. Elle dit également s’appliquer à « généraliser sur ses nouveaux trains le freinage électrique », moins polluant. Mais, hormis ces éléments, la direction soutient que « la qualité de l’air dans les espaces souterrains de la RATP est globalement bonne ».

       De leur côté, plusieurs salariés ont demandé à leurs supérieurs s’ils pouvaient porter des masques antipollution : tous ont reçu un « refus ferme, pour une question d’image auprès des usagers »,assure Abdellaziz Hammad. « Moi, face à l’autisme de la RATP et à la complicité des autorités, j’ai décidé de me protéger. » Le conducteur a demandé à être placé sur des lignes RER, moins exposées aux particules fines. Même si cela l’éloigne de son domicile. « Le RER, au moins, c’est 30 % de souterrain, 70 % d’aérien… Je ne suis pas le seul : j’en connais d’autres qui ont demandé à avoir un poste sur une ligne plus aérienne. »

       Patrick Rossi souhaite que l’exposition à cet air pollué soit « reconnue au titre de la pénibilité au travail ». Sauf que la réforme du Code du travail menée par le gouvernement Philippe va dans le sens contraire. « La pénibilité, on appelle ça désormais “compte de prévention”… Et il n’y a plus de traçabilité » : l’exposition aux produits chimiques a été supprimée de la liste des critères.

    https://reporterre.net/Les-travailleurs-du-metro-menaces-par-la-pollution-de-l-air-souterrain

     

    +++

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA LIBERTÉ EST UN MOT TROP PRÉCIEUX

    POUR EN USER AVEC INCONSÉQUENCE)

    ¤¤¤

    "OK, ma Chérie, tout est fini entre nous. Mais... Heu...

    Tu peux me rendre mon chéquier, s'il te plaît?"

    http://driveintheaterofthemind.tumblr.com/post/169961778118/

    browsethestacks-vintage-pulp-detective-story

    ¤¤¤

    "Non ma Cherrie, plus ethnique, le sourrirre"

    https://www.pinterest.fr/pin/297378381623746730/

    La bataille des Massaïs pour protéger

    leur image exploitée

    par les multinationales

       La première fois qu’Isaac ole Tialolo s’est posé la question de la propriété intellectuelle, c’est quand un touriste s’est mis à le prendre en photo. “Il n’avait pas demandé la permission, donc j’ai cassé son appareil photo” raconte-il au Financial Times.

       Ce Massaï emprunte désormais une approche plus légaliste pour protéger – et monétiser – son héritage culturel et celui de presque deux millions de Massais qui rassemble leurs troupeaux dans une bande de terre à cheval sur la frontière kényo-tanzanienne”. Ce peuple est connu dans le monde pour “leurs toges rouges, leurs colliers de perles fines et leur histoire de fiers guerriers”.

       À la tête d’une fondation locale, Isaac ole Tialolo sensibilise la communauté massaï à la valeur de son image, et embauche des avocats pour convaincre les multinationales de payer pour l’utiliser. Près de 1 000 compagnies auraient déjà tiré profit de la “marque massaï”. Parmi elles, Louis Vuitton, Calvin Klein, Ralph Lauren ou encore Jaguar.

       Un consultant spécialisé estime que les Massaïs pourraient réclamer plusieurs centaines de millions de dollars de royalties. “La meilleure méthode est de parler aux gens” explique M. Tialolo au quotidien financier de Londres, “mais si les entreprises refusent de négocier, nous n’aurons pas d’autres choix que d’aller devant les tribunaux”.


    Lire l'article original
     

    ¤¤¤

     

    https://www.pinterest.fr/pin/537546905519049636/?lp=true

    ¤¤¤

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SUR CETTE TERRE

    IL Y A UNE AVALANCHE

    DE QUESTIONS

    SANS RÉPONSES)

    ***

     "Heu... Chapeau?

    - Non, simple abat-jour, crétin!"

    wehadfacesthen:

    Model in a Charles James hat, photo by Norman Parkinson, 1952

    ***

    http://www.bdnet.com/catalogue_detail_La-Petite-Philo-de-

    Mafalda-La-Guerre-et-la-Paix--9782344000540

    Dieu ! que la guerre est jolie,

    que sont beaux les profits

    PERSONNE

       « La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas » (Paul Valéry)

       « Les peuples que nous méprisons pour leur barbarie ne nous connaissent encore que par nos crimes. Pourtant ces navigations, ces explorations, tentées dans un esprit de cupidité féroce, ces voies de terre et de mer ouvertes aux conquérants, aux aventuriers, aux chasseurs d’hommes et aux marchands d’hommes, ces colonisations exterminatrices, ce mouvement brutal qui porta et qui porte encore une moitié de l’humanité à détruire l’autre moitié, ce sont les conditions fatales d’un nouveau progrès de la civilisation et les moyens terribles qui, peut-être, auront préparé, pour un avenir encore indéterminé, la paix du monde. Cette fois, c’est la terre entière qui se trouve amenée vers un état comparable, malgré d’énormes dissemblances, à l’état de l’empire romain sous Auguste. La paix romaine fut l’œuvre de la conquête.

       La paix universelle ne se réalisera pas assurément par les mêmes moyens. Nul empire aujourd’hui ne peut prétendre à l’hégémonie des terres et des océans qui couvrent le globe enfin connu et mesuré. Mais, pour être moins apparents que ceux de la domination politique et militaire, les liens qui commencent à unir l’humanité tout entière et non plus une partie de l’humanité n’en sont pas moins réels ; ils sont à la fois plus souples et plus solides ; ils sont plus intimes et variés infiniment puisqu’ils s’attachent, à travers les fictions de la vie publique, aux réalités de la vie sociale. La multiplicité croissante des communications et des échanges, la solidarité forcée des marchés financiers et des marchés commerciaux de l’univers, la rapide croissance du socialisme international, semblent devoir assurer tôt ou tard l’union des peuples de tous les continents. 

       Si, à cette heure, l’esprit impérialiste des grands États et les ambitions superbes des nations armées paraissent démentir ces prévisions et condamner ces espérances, on s’aperçoit qu’en réalité le nationalisme moderne n’est qu’une aspiration confuse vers une union de plus en plus vaste des intelligences et des volontés et que le rêve d’une plus grande Angleterre, d’une plus grande Allemagne, d’une plus grande Amérique conduit, quoi qu’on veuille et quoi qu’on fasse, au rêve d’une plus grande humanité et à l’association des peuples et des races pour l’exploitation en commun des richesses de la terre. Il y aura sans doute encore des guerres, et les instincts féroces unis aux convoitises naturelles qui ont troublé le monde durant tant de siècles le troubleront encore.

       Jusqu’à présent les immenses masses humaines qui tendent à se former n’ont pas trouvé leur assiette et leur équilibre, la pénétration réciproque des peuples n’est pas assez méthodique pour assurer le bien-être commun par la liberté et la facilité des échanges, l’homme n’est pas devenu partout respectable à l’homme, toutes les parties de l’humanité ne sont pas près de s’associer pour former les cellules et les organes d’un même corps. Il ne sera pas donné, même aux plus jeunes d’entre nous, de voir se clore l’ère des armes. Mais, ces temps meilleurs que nous ne connaîtrons pas, nous les pressentons. » (La guerre, Anatole France, l’Humanité du 23 avril 1904 ) [1]

       L’article de l’Humanité se terminait par : « Nous croyons que la paix générale sera possible un jour, non parce que les hommes deviendront meilleurs (ce qu’il serait chimérique d’espérer) mais parce qu’un nouvel ordre de choses, une science nouvelle et des nécessités économiques nouvelles leur imposeront l’état pacifique, comme autrefois les conditions mêmes de leur existence les plaçaient et les maintenaient dans l’état de guerre. Cet espoir, que la raison nous permet, contente nos sentiments d’humanité et de fraternité. »

       Pour l’heure, c’est encore : Dieu ! que la guerre est jolie, que sont beaux les profits. Quand j’écris cela, je pense forcément à la guerre moderne, voire futuriste. Tout le génie humain, toute la science d’homo sapiens s’exprime ainsi dans ces concentrés de techniques que sont les armes modernes. Nous sommes aux antipodes de ces guerres sales, sanglantes d’antan, où les baïonnettes fouillaient les entrailles (« la baïonnette [était] une arme avec un travailleur à chaque extrémité »). Maintenant, la mort doit être plus douce. En tout cas, elle semble abstraite, comme si on se contentait d’effacer l’adversaire.

       Notre totem national, le gallinacé tricolore peut être fier sur son monticule : d’un tas de cadavres, on fait un tas d’or, nous avons trouvé la pierre philosophale. Notre savoir-faire s’exporte très bien, de mieux en mieux. Bon d’accord, nous ne sommes pas très regardant sur les qualités intrinsèques des clients. De toute façon, la première qualité du client, c’est sa solvabilité, comme la première de nos libertés serait la sécurité. De plus, nous dégageons toute responsabilité sur l’usage des armes vendues : qui a dit qu’elles sont nécessairement manufacturées, puis vendues pour être utilisées, sur des civils de surcroît ? Et puis, si nous ne sommes pas les vendeurs, des concurrents sont prêts à satisfaire la demande, non ? C’est la loi du marché, n’est-ce pas ?

       Quoi ? Vous vous offusquez de l’absence de scrupules ? Dans le monde merveilleux des affaires, et a fortiori celui des armes, la notion, le concept de scrupule sont inconnus. Seuls comptent le chiffre d’affaires, la rentabilité, le tout avec un soupçon de commissions et de rétro-commissions. Les guerres sont devenues de basse intensité, mais de haute technicité, il faut vivre avec son temps. On ne tue plus, enfin moins, disons le moins possible, on se contente de « neutraliser des cibles » : c’est dire que l’on se soucie de la vie, non ?

       C’est difficile de complaire à tout le monde : s’il y a des bavures, c’est pas not’ faute. C’est pas not’ faute si le Bien agit parfois mal, c’est la faute du Mal qui ne se comporte pas bien. Quoi encore ? Vous n’êtes pas d’accord ? Vous grimacez ?

       Il y a les guerres conventionnelles.  Il y a les guerres par procuration quand le Bien manœuvre dans l’ombre afin que les Maux s’annihilent (guerre Iran-Irak). Il y a les guerres dissymétriques quand la force est du côté du Bien, et que les macchabées sont -à compter ou non, peu nous en chaut- de l’autre côté (guerres du Golfe).

       Comme la dissymétrie comporte encore trop de risques pour notre monde où tout est aseptisé, on en vient aux actions militaires à distance, même si ces dernières mettent à mal la virilité, le courage, l’abnégation, la mâle vertu du guerrier : le soldat est de plus en plus éloigné du « théâtre des opérations » car on opère de plus en plus par « frappes chirurgicales ». Associer éthique et guerre semble toujours surprenant, mais il faut bien mettre une limite à toute chose : que penser de l’usage des drones armés pour « neutraliser des cibles » ? Le jus in bello (le droit dans la guerre) est-il respecté ? C’est pas si sûr !

       Pour lever le doute, il est toujours loisible de qualifier l’adversaire de « combattant illégal » pour s’affranchir de toute règle. Dites-vous que tout sera fait pour éviter des « dégâts collatéraux » excessifs. Certes, si nous nous placions un instant de l’autre côté et que nous survivions à l’un d’eux, nous crierions à la lâcheté et à la vengeance, sentiments renforcés à la vue d’un Occident indifférent qui fait bombance, non ? À l’évidence, la question ne se pose pas car nous sommes du bon côté ! C’est ainsi que le Bien triomphera du Mal : si le sang coule là-bas, il abreuve nos milliards ici.

    http://www.alorsquoidefun.fr/2014/07/08/vide-en-paix-israel/

       Les temps changent. Bien calé dans un fauteuil rembourré, à l’abri des intempéries, dans une atmosphère contrôlée, on peut donner la mort à distance, comme dans un jeu vidéo avec l’adrénaline en plus. Il faut que le Bien se tienne éloigné du Mal pour éviter toute contagion. La mort, la violence ne sont plus que des notions abstraites, virtuelles. L’adversaire perd la vie comme si toute humanité lui était déjà déniée. On peut même faire des extras, je ne parle pas des exécutions extra-judiciaires, non, mais se défouler sur cet inconnu, sur cette cible mouvante qui n’est déjà plus... dispersée façon puzzle. Dieu ! que la vie est belle. L’instant d’après, le forfait accompli, le Mal anéanti, retour paisible à la vie civile, à la famille... C’est réjouissant d’être du bon côté !

       Il n’est pas besoin de jouer les vierges effarouchées. Moi, si j’avais l’occasion de rencontrer un Yéménite, je lui dirais : « si tu ne peux venir en France pour trouver refuge, rassure-toi, le génie français ira à toi » (c’est étrange, je me surprends à tutoyer aussi facilement ceux qui ne me ressemblent pas, comme si le mauvais exemple du « deus ex machina » était contagieux). Dois-je rappeler que le secteur militaro-industriel concernera, cette année, 200 000 salariés en France (+ 40 000 en deux ans, selon les prévisions) ? Ici, les emplois ; là-bas, les... les clients et les destinataires.

       Ce n’est pas de notre faute, si nous avons la compassion sélective : nos quelques morts, ici, sont plus importants que les hécatombes hors de nos frontières. Le bon sens ne nous enseigne-t-il pas « loin des yeux, loin du cœur » ? Et puis, il y a ces « terroristes » à neutraliser, non ? Certes, « terroriste » est un vocable bien commode, qui dispense de réfléchir, de penser la violence, la répression, le « terrorisme » d’État et du capitalisme, de comprendre qui finance, qui arme les bras meurtriers. Un mot utile donc qui dispense de se souvenir du réseau Gladio, de l’opération Condor, du Rainbow Warrior, des « corvées de bois », ..., de l’affaire Ustica, ..., des missiles Stinger livrés aux Talibans.

       Parfois, la créature se retourne contre l’un de ses créateurs : il faut neutraliser la « chose » ; le pyromane revêt alors sa tenue honorable de sapeur-pompier... Dites-vous que tous les coups (tordus) sont permis sous couvert de secret défense, de secret d’État. « Terrorisme » est devenu cet élément de langage efficace qui participe grandement à la manipulation des masses : qualifier l’adversaire de « terroriste » permet de le disqualifier au premier coup, sans autre forme de procès et permet, dans la foulée, d’absoudre nos propres crimes. Il y aurait donc la violence légitime d’un côté et de l’autre côté, la violence « terroriste » illégitime : une dichotomie bien pratique, une représentation bien trop binaire pour être honnête.

       Et puis, nos armes redoutables ne sont que des vecteurs de Paix, les émissaires de nos prétendues valeurs occidentales que le Monde entier nous envie assurément : en face, il y a le barbare, cet autre à instrumentaliser ( il lui arrive même de faire du « bon boulot ») et/ou à neutraliser.

       « On fait pas d’omelette sans casser des œufs » ! Les effets secondaires, les « dégâts collatéraux » ne sont que les conséquences inévitables de tout traitement qui vise à extirper le Mal. Ils sont assurément de peu d’importance eu égard aux résultats (« s’il faut en passer par là... », comme avait dit la représentante d’une grande et belle démocratie, dans une saillie « toute lumineuse »). Et puis, est-ce qu’une vie de misère au loin mérite d’être vraiment vécue, d’être endurée ? On peut se le demander à l’aune de nos critères. Les humains sont égaux, d’accord, mais ils sont égaux au prorata de leur pouvoir d’achat (« Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres », unique commandement restant à la fin de La ferme des animaux d’Orwell).

       Surtout, il ne faut pas oublier que l’innovation dans le domaine militaire est un moteur suralimenté par l’abondance des moyens alloués. Sans forcer, on pourrait parler d’un certain ruissellement vers le civil : la géolocalisation, les drones, les caméras thermiques viennent de là. On parle même, de nos jours, « d’innovations duales ». Vous voyez bien que tout n’est pas aussi ténébreux, que le Beau sait faire œuvre utile.  Dans le Silence de la Nuit, le Bien, aidé par le bon génie humain saura triompher du Mal, avec notre indifférence comme complice. Et au bout de cette Nuit, pour sûr, il y aura enfin l’espoir « pressenti » par Anatole France.

       En attendant, prenez 5 minutes pour (re)lire Noam Chomsky et 30 minutes pour (ré)écouter Howard Zinn : texte « Leur terrorisme et le nôtre » et vidéo « Abolir la guerre ! » sous-titrée « La guerre ‘‘juste’’ » ( http://arretsurinfo.ch/noam-chomsky-beaucoup-de-journalistes-ont-aussi... ). [2]

       Ne voir que l’inhumanité en l’autre nous évite de percevoir l’immanité (c-à-d la « cruauté monstrueuse », Le Littré) de notre système. Croire qu’il est des « guerres justes », c’est oublier qu’il y a juste des guerres. Merci de votre attention.

    [1] http://www.jaures.eu/ressources/guerre_paix/la-guerre-anatole-france-1904/

    [2] Texte similaire de Howard Zinn : https://www.legrandsoir.info/Apres-cette-guerre.html , texte similaire de Noam Chomsky : https://www.legrandsoir.info/nous-sommes-tous-remplir-ici.html


    https://www.legrandsoir.info/dieu-que-la-guerre-est-jolie-que-sont-beaux-les-profits.html

    ***

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    "AH L'AMOUR L'AMOUR

    QUE DE PITRERIES

    SONT FAITES EN TON NOM)

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    (Un chour mon Brince fiendra)

    Chanson connue

    http://nadchris34.tumblr.com/post/169815266314

    ¤¤¤

    "Attention, Facebook!

    - Qué Face de Bouc? On voit pas mes seins!

    - Fais gaffe quand même"

    http://nadchris34.tumblr.com/post/169778455569

    ¤¤¤

    "Mignonne, allons voir si la rose...

    - Gaffe! Ta bretelle de soutif!

    - C'est pas un soutif, pauvre pomme!"

    http://nadchris34.tumblr.com/post/169773739534/fabriziamilia-fabrizia-milia

    ¤¤¤

    Jacques Damboise


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L’AMITIÉ ET L'AMOUR

    SONT LOINTAINS COUSINS)

    ¤¤¤

    "Chapeau?

    - Tu sais ce qu'il te dit, le chapeau?"

    (Source: sickymag)

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    Celle qui nous manque

    face aux tribunes antiféministes

     

       C'est l'évidence. Celle qui nous manque, là, c'est Delphine Seyrig.

       "Delphine Seyrig a une double vocation : actrice et militante". J'ai entendu cette phrase dans une archive de l'INA, où elle est interviewée aux cotés d'Agnès Varda. On est en 1972, en plein boum du MLF. Elles rient toutes les deux sous cape. Elles fument des clopes, l'une assise jambes écartées, en womanspreading sans vergogne, l'autre affalée sur des coussins, dans une posture qui n'a rien à voir avec la séduction. Elles sont entre meufs, conquérantes et à l'aise, et elles font des films féministes. Agnès Varda, qui dit se gaver de "littérature sur les mouvements de femmes", se réjouit : "les gens sont prêts à vaguement en entendre parler". Delphine Seyrig, déjà portée aux nues par Buñuel et Truffaut, acquiesce, complice, en recrachant sa fumée.

       Delphine Seyrig me manque beaucoup. En 1976, elle réalise un documentaire "Sois belle et tais-toi", où elle interroge vingt comédiennes sur la condition féminine dans les métiers de cinéma. On y entend Jane Fonda, 39 ans, raconter comment, lors de son tout premier rendez-vous à la Warner, on la fit asseoir dans une sorte de fauteuil de dentiste, où l'on a longuement maquillé son visage, avant de lui suggérer de se faire briser la mâchoire. Pour creuser ses joues."Ensuite, pendant dix ans j'ai eu des faux seins, des faux cils et les cheveux blonds platines".

       Maria Schneider, 23 ans, lasse sous son épaisse frange brune, explique que les agents et les réalisateurs ("tous des hommes") ne lui proposent plus que des rôles de "schizophrénique, folle, lesbienne, ou meurtrière". A 19 ans, elle est devenue une star dans Un dernier Tango à Paris, notamment grâce à une scène où, plaquée face contre sol, elle est sodomisée par Marlon Brando à l'aide d'une plaquette de beurre. Le réalisateur Bernardo Bertolucci reconnaîtra, en 2013, qu'il s'agissait d'un viol. Ce documentaire de Delphine Seyrig est conservé au Centre audiovisuel Simone de Beauvoir (qu'elle a co-fondé en 1982, avec la vidéaste féministe Carole Roussopoulos).

       Delphine Seryig était une star de cinéma qui combattait les violences que subissent les femmes. Elle l'aurait envoyé valdinguer d'une pichenette, la petite tribune réactionnaire de ces écrivaines sous emprise. D'ailleurs, elle aurait certainement dissuadé Catherine Deneuve de la signer. Mieux. Elle aurait déjà convoqué un #Timesup à la française, rassemblé des dizaines d'actrices, réalisatrices et autrices, qui seraient à l'heure actuelle en train de fomenter une action aux César, avec une collecte, des millions d'euros, pour accompagner les femmes qui veulent que justice soit faite, toutes les femmes, pas quelques intellectuelles privilégiées.

       A l'endroit où se tenait Delphine Seyrig, il n'y a aujourd'hui qu'un long silence gêné. Et une honte internationale (pendant qu'Hollywood se charge de récompenser Agnès Varda).

       Dans une interview qui date de décembre 1971, un Radioscopie de Jacques Chancel, elle dit ceci : "Je crois que je suis au coeur du problème et qu'il faut que je me serve de moi, et que les autres femmes se servent de moi, pour faire comprendre ces choses essentielles." Delphine Seyrig me manque beaucoup.

    http://www.huffingtonpost.fr/2018/01/19/celle-qui-nous-manque-face-aux-tribunes-antifeministes_a_23337821/

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DOUCHÉ PAR L'AMOUR,

    TOUT HOMME DEVIENT

    SOLITAIRE)

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     "Vous êtes fous! C'est lui l'extraterrestre! Il s'enfuit!"

    (libre adaptation)

     http://quaintrellequeso.tumblr.com/post/169722030581/omg-humor-by-byrnes

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     http://www.medias-presse.info/goldman-sachs-et-les-maitres-du-monde/79169/

    Goldman Sachs & co :

    ce que leurs salaires

    disent de la finance

       C’est un article assez incroyable qui donne le détail des rémunérations de la branche britannique de la banque d’affaire Goldman Sachs et un chiffre, la moyenne, qui atteint 1,4 million de dollars pour les 724 salariés de la banque en 2016 ! Une nouvelle preuve que rien n’a vraiment changé depuis la grande crise d’il y a 10 ans, et que tous les excès qui nous y avaient mené sont encore là…

       Rien n’a changé, ou presque, sous le soleil de la finance Bien sûr, les financiers se plaindront des nouvelles règles apparues en dix ans, développement du trading automatique (qui a provoqué un krach éclair de l’euro à Noël) et des crypto-monnaies, politiques monétaires des banques centrales encore très expansives, ou évolution des produits qui font leur quotidien. Mais ces changements micro ne doivent pas être les arbres qui cachent la forêt d’un environnement macro qui rappelle finalement étonnamment celui de 2007-2008, la différence étant les cours de Wall Street qui sont 75% plus hauts...
     
       Même The Economist a évoqué « une décennie perdue  » et que « nous n’avons pas changé les fondamentaux du système qui ont produit la crise  ». Quel meilleur exemple que ces chiffres sur les effectifs et les salaires de Goldman Sachs ! Ils sont assez incroyables. En 2013, elle n’avait plus que 121 employés à Londres. Trois ans plus tard, les effectifs ont été multipliés par 6, à 724  ! Les 1,4 millions de dollars de rémunération totale moyenne par an, en disent long sur la santé du secteur bancaire. Plus d’un tiers des salariés gagnent plus d’un million de dollars par an, plus de 100 dépassent le cap des 2 millions et 32 le cap des 5 millions.
     
       Pour mémoire, JP Morgan a réalisé pas moins de 24,4 milliards de dollars de profits en 2017, Wells Fargo 22 quand Goldman Sachs, plus petite en taille, en a réalisé 5,8 milliards sur les 9 premiers mois. Bref, la finance a précipité le monde dans une de ses plus graves crises il y a dix ans, envoyant des millions de personnes au chômage et en appauvrissant des millions d’autres. Les Etats sont venus à la rescousse et ont engagé des milliards pour les sauver. Et dix ans après, tous les excès sont revenus : les actionnaires sont plus que jamais à la manœuvre pour exiger toujours plus de profits, de dividendes, de rachats d’action ou de fusions-acquisitions pour accroître leur pouvoir sur le marché et toujours gagner plus. Une immense bulle s’est nourrie des politiques monétaires qui alimentent.
     
       Non seulement la finance ne s’est pas réformée mais les politiques suivies depuis la crise ne font que la servir. Il y a dix ans, des dirigeants annonçaient la fin des parasites fiscaux, qui lui permettent de ne pas payer sa juste contribution à la société. Dix ans après, les scandales se suivent, et rien ne se passe. De même, les banques continuent à écrire leurs propres règles, alors même que la crise de 2008 aurait dû pousser les Etats à reprendre cette responsabilité fondamentale. Après avoir tordu les règles Bâle 3 en leur faveur, The Economist a récemment décrit comment les banques cuisinent des règles Bâle 4 servant leurs intérêts en fonction des besoins du moment, les principaux débats étant ceux entre les banques des deux côtés de l’Atlantique, qui poussent leurs intérêts, qui sont divergents. 
     
       Quelle tristesse de constater à quel point rien n’a changé en dix ans. Pas une leçon de la crise n’a été retenue ! Pourtant, ce n’est pas faute d’écrits et de réflexions de la part d’intellectuels de premier plan. Mais, encore une fois, il semble que les intérêts particuliers de certains lobbys l’emportent, surtout quand ceux qui nous dirigent sont aussi superficiels et auto-centrés. Jusqu’à la prochaine fois ?

    https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/goldman-sachs-co-ce-que-leurs-200790

    ***

    Benoît Barvin


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