• $$$

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE BONHEUR DÉSINCARNÉ

    NE VAUT RIEN)

    $$$

     (Dialogue dans vieux couple)

    #BrunoPontiroli#artist#drawing

    (via 2headedsnake)

    $$$

     "Chéri! Je déteste tes amis les insectes!

    - Et moi tes amies femelles!"

    Zachari Logan (Canadian, b. 1980 in Saskatoon, Canada) - Swarm, 2013  Drawings: Blue Pencil on Mylar

    $$$

     "Didier, qu'est-ce que tu attends?

    - Que les fleurs s'épanouissent"

     Ishibashi Yui aka 石橋ユイ (Japanese, b. 1985, Okayama, Japan)Female Artists - 涙の果て

    (End Of Tears), 2008  Sculpture: Stone Powder Clay, Oil Painting

    $$$

    Blanche Baptiste


    votre commentaire
  • $$$

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE CHUCHOTE

    LE FOU HURLE)

    $$$

    (Big Eye is watching you)

     Reblogged from kaetaeblog.

    $$$

     http://caplibre.over-blog.com/page/246

    MARÉE NOIRE :

    RIEN À VOIR EN MER DE CHINE

     
       En France, en Europe, avons-nous entendu parler de la marée noire du Sanchi?

       Avec 140 000 tonnes de pétrole brut, c'est, selon le New York Times, le plus gros rejet de condensats de toute l'histoire du pétrole. Le naufrage du pétrolier iranien Sanchi, au large de Shanghai, après une collision avec un chalutier chinois, pourrait donner lieu à une des plus importantes marées noires de l'histoire. Les opérations de dépollution, selon un expert cité par la presse chinoise, pourraient prendre "des dizaines, voire des centaines d'années". 

       Et pourtant, remarque Thomas Cluzel dans sa revue de presse internationale de France Culture, la presse est discrète. Et notamment la presse japonaise.  Si les medias d'état chinois ont diffusé des images spectaculaires du pétrolier en feu, rien ou très peu dans la presse japonaise, qui épouse en la circonstance le mutisme gouvernemental. Pour des raisons stratégiques ? Mystère.  Le journal suisse Le temps évoque le fait que le lieu de l'accident est situé dans une zone économique disputée entre Chine et Japon.  Mais sur les raisons précises du mutisme de la très démocratique presse japonaise, Le Temps a l'honnêteté de reconnaître qu'il n'en sait rien.

       La presse japonaise n'est pas la seule discrète. En France, en Europe, avons-nous entendu parler de la marée noire du Sanchi ? Il est vrai qu'elle cumule tous les handicaps médiatiques. D'abord, c'est en mer de Chine. C'est loin. Surtout, c'est sous l'eau, que se déploie le panache de condensats. Pas de nappe de surface. Allez, du haut d'un hélico ou d'un satellite, photographier un panache sous l'eau. Sous l'eau, donc pas de photo, pas d'oiseau mazouté. Et pas de photo, pas de catastrophe. CQFD.

    https://beta.arretsurimages.net/chroniques/maree-noire-rien-a-voir-en-mer-de-chine

    $$$

    Benoît Barvin


    votre commentaire
  • $$$

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE PHILOSOPHE POSE

    DES QUESTIONS QU'ENFANT

    IL S'EST DÉJÀ POSÉES)

    $$$

    « Désolé, monsieur. Il est interdit de fumer dans le musée », 

    par Ronald Searle (Lilliput)

    http://enpassant-englanant.blogspot.fr/2015/05/en-souriant-andre-maurois-lhumour.html

    $$$

    https://reims1418.wordpress.com/2014/09/27/humour-dans-lillustration/

    Royaume-Uni. On a désormais

    le droit de pleurer

    dans l’armée britannique

     Sasha Mitchell

        “En tant qu’homme, on croit qu’on ne peut jamais exprimer ses émotions.” Le court film d’animation s’ouvre sur le témoignage d’un soldat. Il pleure. “Je pensais que dans l’armée ce serait mille fois pire. Mais, une fois engagé, on se rend compte que personne n’est une machine. L’armée, c’est une famille​.” Ce clip de quarante et une secondes, dont la mise en ligne officielle est prévue pour le samedi 13 janvier, fait partie de la nouvelle campagne de recrutement de l’armée de terre britannique.

       Fini, les regards tournés vers l’horizon, les scènes filmées sur le terrain et la bande-son patriotique. Pour tenter d’atteindre son objectif de 82 000 soldats, contre quelque 78 000 actuellement, la British Army axe sa communication sur le “bien-être au travail” des futures recrues. Quatre autres messages publicitaires visent ainsi à rassurer les potentiels candidats sur la pratique de leur religion, le respect de leur orientation sexuelle et le fait qu’ils et surtout elles seront écoutés en cas de souci. Sous le titre “Dois-je être un super-héros pour rejoindre l’armée ?”, la dernière vidéo cherche à briser le mythe selon lequel une condition physique irréprochable est indispensable pour faire partie des troupes. (...)

       (...) Des sources au sein de l’armée, citées par The Times, confient que ces clips visent “à recruter plus de femmes et de citoyens noirs, asiatiques ou issus d’autres minorités. Une stratégie qui ne plaît pas à tout le monde : avant même son lancement officiel, la campagne provoque de vives réactions. “Selon un trentenaire qui a quitté l’armée, ces publicités séduiront les gens politiquement corrects et non ceux qui ont la motivation pour combattre, rapporte le journal conservateur. 

       “Ce n’est pas le genre de publicité auquel on s’attend généralement, venant de l’armée. Mais, comme la majorité des grandes organisations, l’armée veut paraître moderne et à l’image de la société qu’elle représente, tempère Jonathan Beale, journaliste spécialiste de la défense à la BBC. Il faut donc souligner que cette institution est ouverte à tous, peu importe le sexe, l’origine ethnique, la religion ou la classe sociale.”

       Interrogé par la BBC, le général Timothy Cross, retraité depuis 2007, rappelle que “l’armée a ‘beaucoup de mal’ à recruter et n’est pas là pour être ‘fichtrement sympathique et serviable’. Car la campagne intervient dans un contexte difficile pour la British Army. Un rapport remis en juillet 2017 à Theresa May par un député conservateur alertait sur le fait que les troupes “se vident à cause des problèmes de recrutement, résultant du taux d’emploi élevé et des transformations démographiques que connaît le Royaume-Uni. La preuve, entre mai 2016 et mars 2017, 8 194 personnes se sont engagées, tandis qu’en parallèle 9 775 soldats ont pris la décision de quitter l’armée.

    $$$

    Benoît Barvin


    votre commentaire
  • +++

    Pensées pour nous-mêmes:

    (ON N'EMPORTE EN MOURANT

    QUE SON DERNIER SOUFFLE)

    +++

    "T'as vu comme il est fatigué? Il monte de

    plus en plus lentement les marches...

    - C'est exprès.

    - Nooonnn! Tu crois vraiment?"

    Ming the Merciless - Flash Gordon (1980)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/169329065768/ming-the-merciless-flash-gordon-1980

    +++

    https://www.akenini.com/imagesfunimg-6909-32-1.php

    Les papillons existaient bien

    plus tôt qu’on ne le pensait

       “Les scientifiques le savent bien : les carottes prélevées par forage à grande profondeur contiennent souvent des particules de matériaux divers, notamment des morceaux d’insectes. Ils ne leur accordent généralement que peu d’attention, préférant travailler sur les pollens et les spores, dont les variations leur permettent de mieux comprendre les écosystèmes du passé”, raconte le Scientific American.

       Mais l’abondance de ces particules dans des échantillons de sédiments prélevés à 300 mètres sous terre dans le nord de l’Allemagne a conduit Timo van Eldijk, biologiste de l’évolution à l’université d’Utrecht, aux Pays-Bas, à les regarder d’un peu plus près. Selon le chercheur et ses collègues, les morceaux d’insectes trouvés seraient les plus vieilles traces fossiles de lépidoptères, un ordre d’insectes comprenant les papillons et les papillons de nuit.

       Les chercheurs datent à 201 millions d’années – à l’époque où les dinosaures foulaient le sol de la Terre – la période à laquelle ces papillons vivaient. Et c’est bien plus tôt que ce qu’on pensait jusqu’à présent. Ils détaillent leurs résultats dans Science Advances paru le 10 janvier.

       En analysent 70 spécimens découverts dans leurs échantillons, ils ont notamment découvert que certains des papillons de nuit identifiés présentaient des signes de présence de trompe plusieurs dizaines de millions d’années avant que les plantes à fleurs n’évoluent, “réfutant l’association ancestrale du groupe [d’insectes] avec les plantes à fleurs”, écrivent les chercheurs. Ces observations bouleversent ainsi la théorie selon laquelle la partie buccale des papillons a évolué pour atteindre le nectar à l’intérieur des fleurs.

    https://www.courrierinternational.com/article/les-papillons-existaient-bien-plus-tot-quon-ne-le-pensait

    +++

    Benoît Barvin


    votre commentaire
  • %%%

    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE TE PRESSE PAS DE MOURIR,

    TU AS ENCORE DES CHOSES À FAIRE)

    %%%

     "Ouch! S'cuse-moi! Le couteau m'a échappé des mains, et..."

     http://nadchris34.tumblr.com/post/169579053824/hitku-inspiring-art-by-natalia-rak

    %%%

     "Ouia, Cherrrie, comment ça... Devant roche, avec airrr trrrès

    intelligent... Superrr..."

     http://nadchris34.tumblr.com/post/169513361579/ko-no-ko-margot-robbie

    %%%

     "Donc, je dois me pencher et...

    - Mais non! T'as rien compris! Relève-toi,

    relève-toi, viiite!!!

    - Pourquoi?

    - Quelle cruche! Non mais, quelle cruche!"

     http://nadchris34.tumblr.com/post/169579277689

    %%%

    Nadia Estrella


    votre commentaire
  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA VIE, TOUJOURS LA VIE,

    LA VIE À JAMAIS...)

    ***

    (et de déontologie...)

    https://www.pinterest.fr/pin/413064597062646789/?lp=true

    ***

    "Mon Dieu! (soupirs)"

    Critique cinéma sur Paris Première et dans le journal Elle,

    Elisabeth Quin signe "La peau dure",

    un premier roman léger et au ton très Parisien

    ---------

    Mélenchon victime d’un "fake"

    de "28 Minutes" sur Arte.

    Jacques-Marie BOURGET

       "28 Minutes" d'Arte se prend pour le lieu géométrique de la vérité. Pas un mot, pas un son, pas un signe de cette tribune qui ne soit vrai, authentique comme le camembert à la louche. Mardi 9 janvier la clique à Quin s'en est pris à Mélenchon accusé de "Fake". Manque de pot c'est celui qui le dit qui y est : Mélenchon a "bon" et les petits marquis d'Arte, "faux".

       Le 4 septembre 2009 le journal « Le Parisien » nous faisait part d’une fondamentale et magnifique nouvelle : « La journaliste Elisabeth Quin a été nommée chargée de mission pour les industries de la haute couture et du prêt-à-porter auprès du ministre de l’Industrie, Christian Estrosi. » Editorialiste, « reporter sur la haute couture » et chroniqueuse culture à Madame Figaro, critique de cinéma à Paris Première, la journaliste a 46 ans... « Elle devra également exercer un rôle de veille en créant notamment un lien permanent entre les professionnels et le ministre ».

       Je me demandais depuis longtemps où Elisabeth Quin qui, chaque soir lors de son émission « 28 minutes » sur Arte noie les naïfs qui la regardent d’un flot de bonnes pensées, je me demandais donc où la dame avait appris toutes ses certitudes ? Voilà, c’est chez Estrosi qu’elle a parfait son absence de doute. Faut dire qu’avoir pour patron un motodidacte vous conduit tout de suite soit dans le décor, soit dans le savoir. Heureusement le « trailbike » enfourché par Quin l’a lancée sur le chemin de la vérité. Bravo Elisabeth.

       Bien sûr, son émission est le plus souvent un défilé masques et de faux culs, d’experts à double ou triple casquette jamais présentés comme tels. Un exemple vite fait. Les spectateurs béats de « 28 Minutes » ont-ils été informés qu’Anne Elisabeth Moutet, simplement et uniquement présentée comme « une journaliste travaillant pour la presse britannique » était aussi un pilier de « Gatestone », un institut étasunien. Un truc immonde qui, et c’est tant mieux, choque d’autres citoyens des EU. Ainsi dans le journal The Hill, J. Dana Stuster écrit : « Gatestone est paranoïaque en clamant que l’immigration en Europe est une « civilisation du djihad », le résultat d’une « invasion musulmane. » » Vous noterez que l’on frôle ici des thèmes chers à Christian, l’ancien maître-ministre avec lequel Quin devait faire « lien ». 1 Et j’ajoute que madame Moutet a parfaitement le droit de s’exprimer si l’auditeur est informé d’un CV plus complet.

       Hier soir (9 janvier 2018), les abonnés à la chasse au Mélenchon n’ont pas été déçus. Comme par hasard c’est lui qui est passé à l’impitoyable moulinette du « Fake News » si cher à Elisabeth. Rien de mieux qu’un journaliste pas totalement compétent pour tourner avec innocence la manivelle, comme le gamin que l’on envoie sous la table pour désigner à qui ira chaque part de la galette des Rois. Ici c’est Nadia Daam qui a fait l’enfant. Au bout de 28 minutes et 57 secondes de Vidéo, on entend Nadia nous dire que le patron des Insoumis a fait du « fake » quand il a « accusé les Américains d’avoir aidé Daech en Syrie ». Ouh là ! Que c’est faux et grave !

       Patatras la chasseuse de « fake » tombe dans la fosse, ou plutôt la fausse. Pourtant sur le sujet les sources fiables, comme Seymour Hersh, multiple Prix Pulitzer, existent. Pour convaincre Nadia que Seymour est presqu’aussi fort que Delahousse, voici le début de sa notice Wikipédia : « Seymour Myron « Sy » Hersh est un journaliste d’investigation américain, né le 8 avril 1937 à Chicago, spécialisé dans les affaires militaires américaines et les services secrets. Il écrit notamment pour The New Yorker et le New York Times. » Pas vraiment le profil d’une machine à « Fake »...

       « Il est à l’origine de nombreuses révélations comme le scandale des tortures de Abu Ghraib, prison en Irak, ou encore le massacre de Mỹ Lai au Viêt Nam pour lequel il obtient un prix Pulitzer. » Ça va comme ça ou il faut vous l’envelopper ? Et voici, au sujet des relations entre Washington et Daech en Syrie, un extrait d’un article consacré par Hersh à la politique que les Etats-Unis ont conduite au pays d’Assad :

       « Le Rapport estimatif pointait la Turquie comme obstacle majeur à la politique d’Obama en Syrie. Le document montrait, selon ce conseiller, « que ce qui avait débuté comme une opération secrète pour armer et soutenir les rebelles modérés luttant contre Assad, avait été approuvé par la Turquie, et s’était transformé en un programme technique, militaire et logistique à cheval sur la frontière pour toutes les forces d’opposition, y compris Jabhat al-Nusra et l’État Islamique. Les soi-disant rebelles modérés s’étaient évaporés, et l’Armée syrienne libre n’était qu’un mirage stationné sur une base aérienne en Turquie. Le constat était peu réjouissant : il n’y avait aucune opposition modérée viable face à Assad, et les USA armaient des extrémistes. » Vous avez lu, comme Mélenchon, « Y compris Jabhat al-Nusra et l’Etat Islamique », (autre petit nom de Daech).

       Mieux, pour blinder le dossier il suffit de s’en remettre à un entretien donné à la BBC par Hamad Ben Jassem (HBJ), ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Qatar :

    « Dès que les événements ont commencé en Syrie, je suis allé en Arabie Saoudite rencontrer le roi Abdallah à Riyad. Je lui ai dit : ça se passe comme ça en Syrie, il m’a répondu : « Nous sommes avec vous. Continuez ! Occupez-vous de cette affaire et nous nous coordonnons avec vous. Mais vous prenez l’affaire en main ».

       « Et nous l’avons prise en main, je ne veux pas donner de détails, nous avons des tas de documents et preuves sur ce sujet. Tout ce qui partait en Syrie, allait en Turquie en coordination avec les forces spéciales américaines. Toute distribution se faisait par les forces américaines. Les turcs, nous-mêmes et nos frères syriens et tous les militaires étaient présents. Il y a eu, peut-être, une erreur quand on a soutenu un groupe... » . Du genre Daech ? Mais HBJ qui n’est pas fou affirme ne pas les connaitre.

       Lors d’un point presse à Paris, un journaliste de France 2 a interrogé le président turc de passage chez Macron, interrogation sur le « double-jeu » que mènerait Ankara vis-à-vis du djihadisme. Recep Tayyip Erdogan, visiblement irrité, réplique au reporter : « Qui a envoyé des armes en Syrie ? Tu me poses cette question, mais les Etats-Unis ont envoyé 4 000 camions d’armes en Syrie. Pourquoi est-ce que tu ne me poses pas cette question ? 4 000 camions d’armes ont été apportés par les Etats-Unis, tu es journaliste, tu devrais le savoir. Tu devrais aussi poser des questions là-dessus. Pourquoi est-ce que tu ne me poses pas de questions là-dessus ? ».

       Donc Mélenchon n’a écrit aucun « Fake » et « 28 Minutes » a raison de s’occuper de « reportages à la mode ».

    1 http://www.gatestoneinstitute.org/experts/.
    https://blogs.mediapart.fr/segesta3756/blog/040116/echanges-entre-mili...
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=16&v=lUt7OtcKI64


    https://www.legrandsoir.info/melenchon-victime-d-un-fake-de-28-minutes-sur-arte.html

    ***

    Luc Desle


    votre commentaire
  • ¤¤¤

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE PORTE-T-IL

    DES SOUS-VÊTEMENTS?)

    ¤¤¤

    "P'tain, t'es toujours pas dans le cadre!"

    (Source: aslaneylul, via adreciclarte)

    ¤¤¤

    http://www.librinfo74.fr/2017/01/humour-il-faudrait-arreter/

    PÉROU, un pays saccagé

    par les corsaires modernes

       Hélas, l’histoire de ce pays millénaire, le Pérou, revient à la une ces jours-ci dans la presse internationale, suite à la décision du président Pedro Pablo Kuczynski (PPK) de gracier l’ancien président Alberto Fujimori, condamné à 25 ans de prison pour corruption et crimes de lèse humanité.

       Ce n’est pas l’institution du pardon qui est en cause, sinon la modalité dans laquelle s’est dénouée cette libération : l’actuel président PPK, impliqué dans une affaire de corruption, était sur le point d’être évincé de son investiture par le parlement, majoritairement composé par le Parti de la famille Fujimori (au Pérou comme ailleurs la politique n’est qu’une affaire de famille). Mais pendant la votation, PPK a sauvé sa peau miraculeusement, grâce à des députés tombés malades à la dernière minute ou encore à la faveur de ceux qui ont voté simplement en blanc.

       A posteriori, les péruviens viennent de comprendre que tout était arrangé : le parti de Fujimori, dans le plus pur style du bandit avisé, fait chanter PPK : nous te laissons la vie sauve, mais l’occasion venue, soit à Noël (date officielle des grâces présidentielles), tu libéreras Alberto Fujimori. Le fait est consommé. De quoi dire que la conscience des politiciens péruviens pèse de l’or. Il y beaucoup de fric qui circule ces derniers temps, et l’une des sources principales est Odebrecht.

       Odebrecht, c’est une compagnie brésilienne de Bâtiments et Travaux Publiques. Elle est installée au Pérou depuis 1978, à l’époque de la dictature de Francisco Morales Bermudez. Cette compagnie de BTP est devenue, par ses pratiques, une organisation criminelle qui a générée aux péruviens une perte d’ordre de 1.5% du PBI, soit 3 milliards d’USD par année ; certains analystes estiment 40 milliards de dollars au fil de toutes ces années ; son modus operandi était de soudoyer avec des millions de dollars tous les présidents et politiciens clefs pour obtenir les autorisations de travaux publiques ; ensuite Oderbrecht faisait payer aux contribuables, en renchérissant les coûts.

       Au lieu de prendre un dollar il en soutirait quatre. Pendant que, au milieu d’une richesse si prodigieuse, le Pérou demeure sévèrement touché par les fléaux que sont l’analphabétisme, les épidémies ou la mortalité enfantine ! Il s’avère que tous les présidents de ce pays ont travaillé au titre d’acolyte pour une association de scélérats, dans le but de les aider à piller le peuple qui les avait élus.

       Pour tenter de combler ce trou créé par la corruption, ces mêmes honorables dirigeants feront appel au marché des capitaux, en empruntant à un taux trois fois plus élevé que dans les pays du bloc développé. Toute une génération et sa descendance, sont ainsi enchaînées à payer une dette perpétuelle.

       Ces pratiques, propres aux corsaires modernes, ont émergé ces derniers jours à la surface et ont secoué les rues, d’où ces manifestations massives et l’écho de la presse international. Il ne s’agit donc pas d’une lutte entre la gauche et la droite ; c’est bien plutôt la bataille pour la décence et la dignité. La preuve : quelques 300 écrivains péruviens de confession hétéroclite viennent de signer un communiqué qui circule dans le monde entier, contre cet acte simplement écœurant ; parmi eux le Prix Nobel Mario Vargas Llosa. 

    (*) Ecrivain.

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/perou-un-pays-saccage-par-les-200406

    ¤¤¤

    Benoît Barvin


    votre commentaire
  • %%%

    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS LA SOIE DONT TON ÉPOUSE

    FERA UN DÉLICIEUX FOURREAU)

    %%%

    "Alors tu vois, pour immobiliser un adversaire...

    - Et pour le rendre dingue de toi, tu fais comment?"

    %%%

    "Mais tu m'avais dit que t'avais ton permis?!

    - Et toi, que la route était toute droite!"

    %%%

    "Sale porc! T'es moins porc que promis!

    - Mais... Mais attends... Je vais en rajouter,

    je sais faire...

    - Trop tard!"

    Rafael Gallur - Lucha Libre Artwork

    http://doom-over-the-world.tumblr.com/post/66814129016/lucha-libre-art-rafael-gallur

    %%%

    Blanche Baptiste


    votre commentaire
  • %%%

    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE SOIS PAS L'HOMME

    D'UNE SEULE PENSÉE)

    %%%

    "Jolie... Ahem... Coiffure?

    - Abruti!"

    back-then:

    Theda Bara 1885–1955 American actress

    %%%

    http://projetfrance2012.canalblog.com/albums/humour_islam_2/photos/105914918-islam_humour_charlie_hebdo.html

    De Tous Charlie à

    Tous Charlie mais...

       Il était une fois un journal qui n'avait plus rien à voir avec le brulot anarchiste fondé par Choron et Cavanna dans les années 70. On y étrillait toujours les mêmes cibles cependant : la police et l'armée, l'église, sans craindre grand chose.

       De temps à autres on faisait bien une petite blague sur les juifs et les musulmans pour montrer que l'on attaquait tout le monde mais avec précaution. Les ténors du journal, cautions « historiques » de sa refondation en 1992, vieillissaient doucement, nourrissant leurs obsessions alors qu'ils étaient au fond devenus ce qu'ils détestaient quand ils étaient jeunes, à savoir des bourgeois installés. Ils avaient été rejoints par de jeunes dessinateurs les idolâtrant, ils jouaient les grands anciens tellement sages, experts libertaires en caricature...

       Ne comprenant pas ce qu'est l'Islam, ce qu'il représente actuellement, ils ont publié les fameuses caricatures de Mahomet sans avoir conscience des risques encourus. Ils se sont dits que les musulmans se comporteraient comme ces bon vieux catholiques terrorisés-terrifiés pour la plupart par la peur de passer pour réacs. Ils ont assorti les fameuses caricatures de dessins de leur cru tournant en dérision les réactions des fanatiques islamistes, les ridiculisant. Et cela les fous de Dieu n'aiment pas. Comme leur radicalité religieuse est souvent assortie d'un manque total de confiance dans leur masculinité, ils se sont sentis profondément blessés là aussi.

       Et ils ont réagi avec célérité, haine et violence.

       D'abord en mettant le feu à l'ancien local de « Charlie Hebdo » en 2011 (voir à ce lien) ensuite en massacrant toute l'équipe de rédaction le 7 janvier 2015 (voir à ce lien par là). Sidérés les survivants là à ce moment ont commencé à réaliser enfin ce qui se passait en France. Je songe entre autres à Zineb El Rhazoui, journaliste courageuse qui est des plus claires sur la question, clarté qui lui doit d'être sous protection 24 heures sur 24 heures car les fanatiques ont la rancune et la haine tenaces. A l'époque de l'abjecte tuerie commise par des barbares abominables, tout le monde ou presque était Charlie. Il y eut cette manifestation populaire.

       C'était aussi une manière de s'opposer à l'islamisme sans le dire, pour éviter les jugements de morale des arbitres habituels des élégances politiques.

       Et puis depuis, les communautaristes, alliés objectifs des islamistes, les fanatiques eux-mêmes, n'ont eu de cesse de répondre à cette demande de questionnement nécessaire sur la place de l'Islam en France par l'injure, l'accusation d'islamophobie, de racisme et j'en passe et des pires quand ce n'est pas celle de collusion avec les lobbies « sionistes ». Dés que quelqu'un essaie de réfléchir là-dessus, sainement, rationnellement, d'aucuns tombent sur lui comme la pauvreté sur le vaste monde employant pour désigner des délits et crimes commis au nom de l'Islam par des islamistes avec des préventions de langage extrêmes et des pudeurs de dame patronnesse, toutes choses qu'ils n'ont pas quand il s'agit de parler des catholiques.

       Quand il s'agit des catholiques ont peut y aller au lance-flammes...

       Beaucoup des bonnes consciences qui étaient hypocrites à l'époque ne sont plus tellement « Charlie ». Ils sont dans le raisonnement consistant à croire qu'en approuvant les fondamentalistes dans leur haine, en minimisant leurs exactions, ceux-ci en réponse seront à leur tour très très gentils et nous épargneront peut-être de leur haine. Ils ont beau jeu car en dehors de vitupérations exclusivement virtuels sous couvert d'anonymat, dans la vie la plupart d'entre nous est incapable de faire preuve d'énergie et de courage. Tous se disent « Charlie » mais de moins en moins. La peur fait son effet et la lâcheté.

       Les musulmans dits modérés non plus, beaucoup affirment haut et fort respecter la caricature sauf quand elle traite de sujets religieux, surtout quand le religieux en question tire sur l'Islam...

       ...Et la dérision agonise car dés que l'on essaie de rire d'un sujet interdit on risque la judiciarisation derechef.

       Sic Transit Gloria Mundi, Amen

    %%%

    Benoît Barvin


    votre commentaire
  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (DONNER A VOIR EST-IL

    MIEUX QUE DONNER A PENSER?)

    ***

    "Tes seins, Marilyn, tes seins!

    - Ben quoi? Ils ne sont pas jolis, peut-être?"

    pcache:

    spicywarhoon:

    Marilyn (via TumbleOn)

    ***

     http://www.sccv.fr/ne-croyez-pas-les-sondages-a-lire-absolument/

    Le sondage bidonné qui prétend

    que les Français veulent

    l’évacuation de la Zad

     David (Paris luttes info) 

       En sondant 1.006 personnes le 4 janvier pour France Info et Le Figaro, l’institut de sondage Odoxa a conclu : « Près de 6 Français sur 10 se déclarent favorables à l’emploi de la force pour déloger les zadistes de NDDL. » Sauf que, explique l’auteur de cette tribune, ce sondage est grossièrement orienté pour faire croire à sa conclusion.

    Cette tribune est reprise, avec l’accord de l’auteur et du site, de Paris luttes info.


       Odoxa a encore frappé En sondant 1.006 personnes, les gourous de l’opinion publique en sont venus à la conclusion suivante [le 4 janvier 2018] : « La demande de fermeté est renforcée : près de 6 Français sur 10 se déclarent favorables à l’emploi de la force pour déloger les zadistes de NDDL. » Sortez les hélicos et les matraques, les gens n’attendent que ça, à ce qu’il paraît. Sauf que ce sondage a été construit n’importe comment, sans aucun respect des règles de base en la matière.

       Première règle de base : un sondage doit être réalisé en évitant de mélanger les choses, les premières réponses étant susceptibles d’influer les réponses suivantes. Par exemple, si vous commencez par poser des questions sur l’intoxication alimentaire, pas la peine de demander aux gens s’ils ont peur de consommer des légumes abîmés…

       Attention la blague : le thème principal du questionnaire d’où est extrait notre sondage, c’est l’insécurité ! Et même pire, le titre officiel du document c’est : « Regard des Français sur le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. » Quel rapport avec NDDL ? Et pourquoi pas poser la question en lien avec des problématiques urbaines ou environnementales ? Chez Odoxa, on a préféré introduire le débat sur NDDL juste après la question suivante : « Selon vous, aujourd’hui, l’insécurité a-t-elle plutôt tendance à augmenter, à diminuer ou à rester stable ? » Insécurité et NDDL, vous voyez le lien ? Si vous ne le voyez pas, pensez à vous faire déradicaliser vite fait.

       Seconde règle de base : poser la question de la façon la plus neutre possible, en évitant les détails superflus et les termes connotés. Et voici la formulation à laquelle est parvenu l’institut de sondage :

       « Le ministre de l’Intérieur a annoncé que le gouvernement serait “obligé d’employer la force” pour déloger les zadistes qui occupent actuellement la zone de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Vous personnellement, êtes-vous favorable ou opposé au recours à la force si nécessaire pour les déloger ? »

       Houla, mais ça va pas du tout, ça ! C’est même du grand n’importe quoi. D’abord, si « le ministre a annoncé », on ne voit même pas pourquoi la question est posée. Autant dire oui tout de suite plutôt que s’opposer à un ministre, de l’Intérieur qui plus est. En plus, il a annoncé que le gouvernement « serait obligé ». Futur + verbe obliger = pas d’autre choix possible, d’autant plus quand « le gouvernement » est sujet de la phrase (le ministre ne devait pas suffire). La suite n’est pas mieux.

       Que fait ici le verbe « déloger », considéré comme du langage familier ? On déloge des indésirables, des gens qui dérangent ou des animaux considérés nuisibles. Ou des « zadistes », qualificatif retenu par Odoxa, qui décidément ne doit pas aimer la formule classique et déjà plus neutre : expulser des occupants. Ces chers zadistes, toujours selon Odoxa, « occupent actuellement la zone de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ». Ah ! mais il fallait me le dire si l’aéroport était déjà fait ! Moi je pensais qu’ils occupaient un joli bocage ! S’ils dorment sur le bitume d’une piste de décollage, autant les foutre dehors, c’est mieux pour eux.

       Au cas où le sondé n’aurait pas compris, on lui pose enfin la véritable question en prenant soin d’insister encore une fois sur le fait qu’on va « déloger » des affreux nuisibles, surtout pas des agriculteurs écolos. Et au passage, on précise bien que la force sera employée « si nécessaire ». Précision inutile puisque le ministre a dit qu’il serait « obligé ». Mais on ne sait jamais, il reste peut-être quelques abrutis capables de dire non.

       Troisième règle de base : rester prudent dans l’interprétation des chiffres. 6 Français sur 10 sont favorables ! Pas mal, bon score ! De quoi faire des titres bien racoleurs, comme sait le faire ce cher Figaro : « Notre-Dame-des-Landes : six Français sur dix encouragent Collomb à utiliser la force. »Bon en fait, le résultat exact, c’est 56 %, pas 60 %, mais on n’est pas à quelques points prêts, hein. Ça, c’est comme le « si nécessaire » qui figurait dans la question d’origine : pas bon pour vendre du papier.

       On va plutôt dire que les Français encouragent la force, ça, c’est beau, on dirait du Star Wars. Bon et puis il y a la marge d’erreur, qui s’élève à 3 % quand on interroge seulement 1.000 personnes. Ce qui veut dire que le chiffre exact se situe entre 53 % et 59 %. À 53 %, avec un échantillon comme celui-ci, on considère habituellement que le résultat est mitigé, les sondés sont indécis. Mais c’est tellement ennuyeux, les gens indécis. Les journaux veulent du violent et Odoxa est là pour en donner, c’est tellement facile après tout.

       L’institut de sondage a tellement l’habitude de produire de l’opinion à partir de rien qu’il ne cherche même pas à cacher le sien. Dans une synthèse détaillée de l’étude (très courte en définitive), le directeur d’Odoxa, Gaël Sliman, n’hésite pas à s’adresser à son cher ministre de l’Intérieur et à l’encourager chaleureusement à dépasser ses peurs : « Si Gérard Collomb craint une sanction de l’opinion face à un excès de fermeté de sa part, il se tromperait lourdement. » Vas-y Gérard, fonce mon copain ! (...)

       Non, mais autant donner directement des consignes au ministre ! Ah, mais, c’est ce qu’ils font, en présentation du document, sans prendre de pincettes : « Dans le contexte sécuritaire “tendu” du moment, il serait important que Gérard Collomb puisse “renverser la vapeur” en montrant qu’il est capable de fermeté — peut-être à l’occasion de l’évacuation de NDDL — et ainsi pleinement occuper aux yeux des Français son statut de premier “flic de France”. » Au passage, on se demande pourquoi l’Institut utilise tous ces guillemets, alors que personne n’est cité. Soit les sondeurs entendent des voix (ce qui est tout à fait respectable), soit ils n’assument pas leurs opinions (ça l’est beaucoup moins).

       Être obligé de sonder mille personnes pour enfin pouvoir brandir sans honte des idées réactionnaires… pas facile la vie chez Odoxa et compagnie…

       Puisque la loi les y oblige, les instituts de sondage publient certaines données de base de leurs enquêtes. Les données utilisées sont disponibles ici.

       Avec les vraies données brutes, on pourrait sûrement aller plus loin dans la remise en cause. Mais sans devenir statisticien, on peut critiquer les sondages plus globalement en considérant qu’ils fabriquent une opinion plutôt qu’ils ne la recueillent, comme le sous-entend la fameuse sentence de Bourdieu : « L’opinion publique n’existe pas. »

       Ce texte n’a donc pas vocation à exiger de « bons sondages », contre de « mauvais sondages ». Il s’agit plutôt de chercher à comprendre comment des médias dominants magouillent grossièrement des techniques qu’ils connaissent pourtant très bien, pourquoi ils ne posent pas les questions selon des règles qu’on peut apprendre en première année de fac de sociologie.


    https://reporterre.net/Le-sondage-bidonne-qui-pretend-que-les-Francais-veulent-l-evacuation-de-la-Zad

    ***

    Luc Desle


    votre commentaire